lundi 31 août 2009

Les sept paroles de la croix (Fin P7)

7ème parole : Après avoir tout accompli à la croix, Jésus, s’écriant à haute voix, dit:« PÈRE, ENTRE TES MAINS, JE REMETS MON ESPRIT ET AYANT DIT CELA, IL EXPIRA »(Luc 23, 46)
Dans un autre évangile, il est écrit : « Ayant encore crié d’une forte voix, rendit l’esprit » (Matthieu 27, 50). Jésus mourut en pleine possession de sa force. Jamais pendant les six heures de son affreux supplice il ne faillit un instant. Sa mort n’était pas naturelle comme celle des crucifiés qui expiraient à bout de force, après de longues heures d’agonie. Le cri du Sauveur expirant amena le centurion à glorifier Dieu disant : « Certainement cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15, 39). Ce soldat était habitué à assister à l’agonie des crucifiés et son cœur en était probablement devenu indifférent, mais le cri que Jésus jeta de sa forte voix, en expirant, brisa son cœur endurci et l’amena à glorifier Dieu.

L’œuvre était accomplie. Jésus n’avait plus rien à faire sur la croix. Il remit lui-même son esprit entre les mains de son Père. Sa mort ne fut pas la conséquence de ses blessures, mais elle fut une mort volontaire et un acte d’obéissance au Père : « À cause de ceci le Père m’aime, c’est que moi, je laisse ma vie afin que je la reprenne. Personne ne me l’ôte, mais moi, je la laisse de moi-même; j’ai le pouvoir de la laisser, et le pouvoir de la reprendre: j’ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10, 17-18).

Il est devenu « obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2, 8).

L’œuvre de l’expiation achevée, la victoire est remportée. C’est avec un puissant cri de triomphe que Christ entra dans la mort disant : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit ».
Si Jésus avait le pouvoir de laisser sa vie, il avait aussi le pouvoir de la reprendre. Il est ressuscité! Triomphant de la mort, il en est sorti victorieux! Il est vivant aux siècles des siècles, élevé au-dessus de tous les cieux, assis à la droite de la majesté dans les hauts lieux. Bientôt, il viendra chercher les siens et les introduire dans son ciel, pour être pour toujours avec lui.

Mon frère, y seras-tu ? Ma soeur, y seras-tu ?
Serez-vous avec celui qui a donné sa vie pour vous ?

( ...TOUT EST ACCOMPLI)

Les sept paroles de la croix (suite P6)

6ème parole : Quand il eut pris le vinaigre que les soldats lui présentèrent sur une éponge, il dit: « C’EST ACCOMPLI »(Jean 19, 30)
L’œuvre de grâce est achevée. Il n’y a rien a ajouter. Christ a pleinement et parfaitement accompli l’œuvre de la rédemption.

Et si quelqu’un pensait devoir faire quelque chose pour assurer son salut, qu’il écoute ces mots sortit de la bouche de son Sauveur mourant : « C’est accompli! ».

Jésus a tout accompli à la pleine satisfaction du Dieu saint et juste. En vertu de cette œuvre, Dieu pardonne pleinement tout pécheur repentant et croyant, alors rendu propre à habiter pendant l’éternité le paradis, le ciel de gloire où il sera toujours avec son Sauveur et Seigneur.
Beaucoup pensent que pour être agréés de Dieu, pour mériter l’entrée au paradis, il faut faire des œuvres telles que pratiquer l’aumône, la charité, faire du bien à son prochain, etc …
Aucune des œuvres de notre part, aussi nombreuses, aussi grandes et aussi bonnes soient-elles, ne peut ôter un seul de nos péchés.

Seule, l’œuvre de Christ accomplie parfaitement à la croix ôte à jamais tous nos péchés, et sauve le croyant.
Vouloir ajouter à l’œuvre de Jésus à la croix, c’est la considérer insuffisante, alors que le Dieu saint a trouvé la justice parfaitement accomplie à la croix, où son Fils a subi le jugement qui devait être le nôtre.
Si Dieu est satisfait de l’œuvre de son Fils, comment ne le serions-nous pas ?

( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (Suite P5)

5ème parole : Après cela, Jésus sachant que toutes choses était déjà accomplies, dit J’AI SOIF »(Jean 19, 28)

Trois mots qui expriment la souffrance intense du Sauveur sur la croix. Celui qui avait désaltéré tant d’âmes assoiffées, a eu soif. Celui qui avait dit: « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai, moi, sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4, 14). Et «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive … » (Jean 7, 38). «Celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6, 35). Il a dit : «J’ai soif »
Durant les heures sombres pendant lesquelles il expiait nos péchés, pas une goutte d’eau ne vint rafraîchir sa langue attachée à son palais. C’est de Celui qui, sur la croix, a eu soif que coule la source de la vie, la fontaine d’eau inépuisable à laquelle chacun peut boire gratuitement. « Que celui qui a soif, vienne, que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie » (Apocalypse 22, 17). Alors qu’il a soif c’est du vinaigre qu’on lui donne.


( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix ( suite P4)


4ème parole : Jésus a été six heures sur la croix durant les trois dernières heures, de midi à trois heures de l’après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays; le ciel fut fermé, et Jésus souffrit de la part du Dieu juste et saint, courroucé contre le péché. Le châtiment divin qui devait être le nôtre est tombé sur Lui. Jésus s’écria d’une forte voix : « MON DIEU, MON DIEU, POURQUOI M’AS-TU ABANDONNÉ? » (Matthieu 27, 46)
Ces seules paroles de Jésus nous font saisir quelque peu les profondeurs et l’intensité de la douleur infinie de Christ qu’aucun mot du langage humain ne peut décrire. Le ciel était fermé. Aucune réponse ne parvint à son cri douloureux : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? »

Pourquoi donc Jésus a-t-il été abandonné de son Dieu? Chacun des croyants peut répondre: « C’est pour moi, Seigneur ». Mes péchés faisaient une absolue séparation entre le Dieu saint et moi. Mais en vertu du sacrifice de Christ, qui à la croix, a expié tous mes péchés, je suis pardonné, purifié, et je peux maintenant m’approcher de Dieu par la foi, étant réconciliés avec lui. Jésus a été abandonné de son Dieu pour que nous ne le fussions jamais


( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (Suite P3)


3ème parole : Près de la croix de Jésus se tenaient Marie, sa mère et quelques femmes, et Jean, le disciple que le Seigneur aimait. Jésus dit à sa mère: « FEMME, VOILÀ TON FILS » puis à Jean :« VOILÀ TA MÈRE » (Jean 19, 26)

Jésus était le Fils de Dieu. Pour venir jusqu’à nous, il s’est fait homme, né de femme. Malgré ses souffrances, il ne pense ni ne s’occupe de lui-même. Dans ses compassions infinies, il pense à sa mère.
Le cœur de Marie,était broyé par la douleur en voyant celui qu’elle aimait, être ainsi l’objet de la haine du monde, suspendu à la croix, dans des souffrances indescriptibles.
Quelques trente-trois ans auparavant, Siméon avait prophétisé au sujet de Marie: « Voici, une épée transpercera ta propre âme » (Luc 2, 35). Qui peut comprendre ce qui se passait dans son cœur lorsqu’elle assistait, impuissante, au supplice de son fils? Jésus le comprend, et il s’occupe, de façon touchante, de sa mère dont l’âme est transpercée.
( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (Suite P2)


2ème parole : C’est entre deux brigands que Jésus a été crucifié. Un à sa droite, et un à sa gauche en conformité avec L’Ecriture : « Il a été compté parmi les iniques » (Ésaïe 53, 12). La deuxième parole que Jésus prononça sur la croix fut adressée à l’un d’eux:«EN VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE TE DIS AUJOURD’HUI, TU SERAS AVEC MOI DANS LE PARADIS »(Luc 23, 43).

Ce brigand qui avait auparavant insulté le Seigneur (la révolte contre Dieu est l’état de tout homme avant sa conversion) reconnut qu’il était là injustement, méritant sa condamnation. Il craignit Dieu et déclara que Jésus n’avait rien fait et il lui dit: « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ».

Non seulement il reconnut la parfaite justice de toute la vie de Jésus, mais aussi sa Seigneurie, celui à qui appartient le royaume dans lequel il viendrait.
En prononçant ces paroles, le brigand manifesta sa foi au Seigneur et en sa résurrection. « Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur, et que tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10, 9). Jésus ne laisse pas une telle foi sans réponse: « En vérité, en vérité, je te dis: Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ». Ces expressions « en vérité, en vérité, je te dis » donnent au brigand une certitude absolue.

( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (P1)


Lorsque le Seigneur Jésus est conduit devant ses accusateurs, aucun mot ne sort de sa bouche. Alors qu’Il aurait pu anéantir tous ceux qui l’accusaient et le maltraitaient, Il ne dit mot, sa réponse aux accusations sera le silence. Souvenez vous cette parole d’ Ésaïe : « Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent ; et il n’a point ouvert sa bouche » (Ésaïe 53, 7). C’est paradoxal car c’est sur la croix que Jésus prononcera à nouveau des Paroles au nombre de sept. Elles seront durant sept semaine le sujet de méditation du « Message du lundi ».

1ère parole : Celle-ci a la forme d’une supplication que Jésus adresse à son Père en faveur de ses bourreaux:« PÈRE, PARDONNE-LEUR,CAR ILS NE SAVENT CE QU’ILS FONT »(Luc 23, 34).

Alors qu’Il subissait les souffrances atroces de la part de ceux qu’Il était venu visiter en grâce, Il ne pense pas à lui-même, mais Il implore pour eux le pardon. Quel amour! Il désire le pardon de ceux qui, quelques instants auparavant, avaient crié tous ensemble: « crucifie, crucifie-le! » Il avait dit durant sa vie : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et qui vous persécutent » (Matthieu 5, 44). Non seulement Il enseignait ces choses, mais il les pratiquait. Il a aimé ses ennemis, il a fait du bien à ceux qui le haïssaient.
Mon frère, ma sœur n’oublions jamais que nous aussi avons été du nombre des bourreaux du Christ. Car c’est bien à cause de moi et de toi, de mon péché et de ton péché que Jésus a été mis en croix.

( A SUIVRE… )

jeudi 20 août 2009

Le prêt-à-porter est-il à la mode au sein du peuple de Dieu ?


Sam 17 :39 « David ceignit l’épée de Saül par-dessus ses habits, et voulut marcher, car il n’avait pas encore essayé. Mais il dit à Saül: Je ne puis pas marcher avec cette armure, je n’y suis pas accoutumé. Et il s’en débarrassa ».

Il existe un grand danger au sein du peuple de Dieu, il consiste à emprunter ou à s’approprier les vêtements ou les armures des autres.
Dans ce passage de la Bible Saül, qui était un homme, va proposer à un enfant de porter son armure et son équipement personnel de guerre. Cette idée peut sembler intelligente mais en fait elle est la marque d’un manque de sagesse et de maturité.
Cet ensemble était du sur mesure pour un homme de la carrure de Saül et en aucune façon il n’était conçu pour un enfant de l’âge et de la taille de David.
Il y a ici un décalage flagrant et je m’étonne que Saül n’ait pas même pensé un instant qu’un enfant ne pouvait pas avoir la stature, ni la force nécessaire pour porter l’armure d’un guerrier dans la force de l’âge.
Au travers de l’apôtre Paul, Dieu nous invite à revêtir l’armure du soldat de Christ : Ephésiens 6:11 « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable ».
Cette invitation est toujours d’actualité mais ATTENTION à la tentation de se vêtir de prêt-à-porter.
En fait, cela veut dire quoi « se vêtir de prêt-à-porter »? C’est se vêtir de vêtements fabriqués selon des mesures normalisées. C’est-à-dire que beaucoup peuvent se retrouver dans cette taille normalisée et porter ainsi ses vêtements sans avoir à les retoucher.
Rien à voir ici avec le sur mesure qui sont des vêtements de confection conçus selon les mensurations de celui qui aura à les porter.
Le vêtement dont Dieu veut nous vêtir est un habit sur mesure, il n’existe pas de prêt-à-porter dans le domaine de la foi.
Au travers de cette image de l’armure de Saül placée sur les épaules de David, la Parole de Dieu nous engage à veiller à ne pas chercher à nous vêtir des vêtements des autres ni de vouloir à tout prix vêtir notre entourage dans la foi avec nos vêtements personnels.
Même la plus belle et la plus formidable armure du plus admirable des guerriers de Dieu ne pourra jamais être portée par un autre que lui-même.
Je considère que le prêt-à-porter religieux est un handicap pour marcher dans la foi. Imaginez David marchant avec l’armure de saül.
Nous retrouvons cette image de prêt-à-porter dans les propos que souvent nous tenons à l’encontre des frères ou de sœurs qui, dans la foi, qui n’ont pas forcément notre stature, maturité voire notre expérience. Cela vient d’une bonne intention car nous voulons les voir grandir avec le Seigneur, je persiste et signe en disant que le simple fait de vouloir à tout prix que l’autre fasse comme nous et cela quand bien même l’expérience a été bénéfique un jour pour nous, c’est vouloir obliger à porter du prêt-à-porter. Et c’est mettre en danger celui que l’on veut aider. Imaginez David devant Goliath avec l’armure de Saül, à votre avis aurait-il été vainqueur ? Il le sera parce que lui-même adaptera son armement à sa capacité de l’utiliser. C’est à cela que me font penser les pierres qu’il va prendre dans le torrent (1 Samuel 17:40). Et Saül qui était un homme de guerre et qui avait l’expérience du combat aurait dû le conseiller d’utiliser une arme à la mesure de sa capacité. Et je vais aller plus loin : il aurait du l’accompagner pour l’assister dans son combat, mais nous savons qu’il n’en fera rien.
Le chrétien mature doit être un conseiller et non un fournisseur en prêt-à- porter. Il doit assister, aider et non envoyer au casse pipe avec de belles paroles qui se veulent souvent « spirituelles ».
Le prêt-à-porter « spirituel » peut se résumer ainsi : tu dois faire comme ça, tu ne dois pas faire cela, tu dois faire comme lui ou comme moi, ne prends pas ça, il te faut copier son témoignage ou son expérience etc…
Non ! ne soyons pas comme Saül voulant faire porter absolument aux autres ce que nous avons peut-être du mal à porter nous même, car si on y regarde de plus près, Saül n’était-il pas capable de porter lui-même son armure et d’aller lui-même au combat ?
Le vêtement que Dieu donne à chacun de ses enfants, c’est du sur mesure.
Celui-ci s’adapte à la croissance de son enfant.
C’est comme dans la vie, il ne nous viendrait pas à l’idée de vêtir un enfant de 6 ans avec des vêtements d’un de 18 ans. Eh bien, dans le domaine de la foi, c’est pareil.
Dans son admirable sagesse, Dieu nous a donné un vêtement admirable en Jésus-Christ. Il nous donne aussi une armure qui durant toute notre vie chrétienne va s’ajuster sur nous en fonction de notre croissance. Et si l’équipement est identique pour tous, il n’en demeure pas moins unique pour chaque croyant car adapté à la croissance de chacun.

Que Dieu nous vêtisse en sur mesure et nous bénisse tous.

mercredi 19 août 2009

88- Le pardon une démarche à entreprendre ou l’affaire d’un choix


A) Se pardonner à soi-même. (texte adapté pour le message du lundi)

Aujourd’hui encore beaucoup de chrétiens vivent mal leur vie en Christ. Et cela simplement parce qu’ils ne comprennent pas toute la porté comme de la puissance du don gratuit du pardon en Christ. Pour être libre, et goûter à la saveur du pardon, il est peut-être nécessaire de regarder dans son être intérieur s’il n’y aurait pas un frein à la vie de la grâce. Je vous invite à vous placer devant Dieu en toute simplicité et humilité pour faire cette introspection nécessaire et essentielle à votre croissance en Christ.

Ce qui va suivre n’est en aucune façon une recette miraculeuse, mais juste un guide qui a pour vocation d’être une aide pour que vous puissiez trouver la faille dans votre vie afin de vous permettre de prendre la victoire et de vivre LE PARDON.

Seigneur Jésus, aujourd'hui je désire me pardonner à moi-même, ton Esprit Saint me pousse sur ce chemin. Je sais que je peux compter sur Toi et sur ton assistance pour m’éclairer et me donner cette force qui m’a fait souvent défaut pour me pardonner.
Je m’approche de Toi comme je suis, et sous Ton saint regard je désire accepter ton pardon, et sans détour me pardonner à moi-même.

1- Mon Dieu, j’ai besoin de ton aide pour me pardonner à moi-même. Je sais que Toi tu m’as pardonné, mais moi j’ai encore du mal à me pardonner mes péchés et mes échecs, puisque tu me pardonnes à cause de ton Fils. Pour le mal qui en moi ou tout ce que je trouve mauvais: je me pardonne à moi-même.

2- Père pardonne moi pour toutes les fois où j’ai porté un intérêt à l'occultisme: porte-bonheur, horoscopes, astrologie, divination, et autres superstitions…

3- Mon Seigneur pardonne moi pour avoir trop souvent prononcé vainement Ton Nom.

4- Seigneur pardonne-moi, car souvent, j’ai fermé ma bouche et mon cœur, ainsi je t’ai privé de ma louange et de mon adoration.

5- Seigneur pardonne moi pour avoir blessé mes parents ainsi que d’autres personnes.

6- Seigneur pardonne moi car j’ai souvent aimé le monde plus que Toi, pardonne mes excès et les fois où je me suis enivré ou drogué.

7- Mon sauveur j’implore ton pardon pour mes péchés contre la pureté, pour avoir été adultère, en pensée ou en acte.

8- Seigneur pardonne moi pour ne pas avoir désiré donner la vie où de l’avoir privé

9- Seigneur pardonne moi pour avoir volé et menti; (ajouter les péchés personnels)

Seigneur, les yeux pleins de larmes, je me pardonne puisque tu me pardonnes. Aujourd’hui je reçois enfin ton pardon et je proclame sur ma vie la délivrance que tu as acquise pour moi à la croix. Par Ta Grâce, aujourd’hui, je suis LIBRE.

B) Pardonner aux autres (texte adapté pour le message du lundi)

Seigneur Jésus, aujourd'hui je désire pardonner, ton Esprit Saint me pousse sur ce chemin.
Jésus tu es mon modèle et je veux te ressembler. Comme Toi Jésus je veux vivre le pardon et pardonner à chacun dans ma vie.

Je sais que je peux compter sur Toi, et sur ton assistance, pour me donner cette force qui m’a fait souvent défaut pour pardonner. Je m’approche de Toi comme je suis et sous Ton saint regard je désire offrir mon pardon sans détour.

1- Seigneur, j’ai besoin de ton aide pour pardonner sincèrement à ma mère. Je lui pardonne pour toutes les fois où elle m'a blessé. Je veux lui pardonné pour avoir préféré mes frères et sœurs. Je lui pardonne pour les fois où elle m’a rabaissé et humilié. Je veux lui pardonner pour la fois où elle m’a dit ne pas m’aimer, ou que je n’étais pas un enfant désiré. Aujourd’hui Seigneur je pardonne à ma mère.

2- Seigneur je veux pardonner à mon père. Je lui pardonne pour toutes les fois où il a refusé de m’aider, ou de me soutenir. Je lui pardonne son manque d'amour, d'affection, et d'attention à mon égard. Je lui pardonne pour le temps qu'il ne m'a pas consacré, pour m'avoir frustré de son amitié, pour les fois où sa conduite m'a inspiré de la peur, du dégoût. Je lui pardonne pour ses disputes, et ses bagarres avec ma mère, mes frères et sœurs. Je lui pardonne pour les fois où il a été faussement injuste et brutal. Pour ses fuites. Je pardonne à mon père d’avoir divorcé d’avec maman. Oui aujourd’hui je pardonne à mon père.

3- Seigneur, j'étends mon pardon à mes frères et sœurs. Je pardonne à toute ma famille ainsi, et je veux en comptant sur ton aide étendre mon pardon, et pardonner à toutes les personnes qui ont prononcées des mensonges à mon encontre, détestées et blessées moralement, ou même physiquement. Seigneur, je pardonne.

4- Seigneur, j'offre mon pardon à mon époux, (à mon épouse) pour son manque d'amour, d'affection, d'égards, de soutien, d'attention, de communication, je lui offre mon pardon pour ses fautes, ses échecs, ses faiblesses, et tous les actes de violence en actes, ou en paroles, que j’ai pu subir. Aujourd'hui, je lui offre mon pardon. Pour m'avoir abandonné(e), délaissée, préféré un(e) autre. Pour l’inacceptable allant jusqu’à un divorce, j’offre mon pardon Seigneur, parce que tu accomplis ce miracle en moi: le pardon répandu dans mon cœur par ton Esprit.

5- Seigneur, j'offre mon pardon à mes enfants, pour leur manque de respect, de soumission, d'amour, d'attention, de soutien, de chaleur, de compréhension, pour leurs mauvaises habitudes, pour avoir tourné le dos à l'église, négligé leur formation, je leur pardonne toutes leurs mauvaises habitudes et actions qui m'ébranlent et me peinent.

6- Mon Dieu, je pardonne à mon beau-fils, (belle-fille), ainsi qu'à tous les membres de ma famille, à ceux qui ont traité mes enfants sans amour, je leur pardonne pour leurs jugements, leurs paroles dures, leurs pensées, actions. Je leur pardonne d’avoir fait souffrir mes enfants.

7- Jésus, je pardonne à mes collègues de travail, qui sont désagréables et me rendent la vie impossible. À ceux qui font retomber sur moi toute la responsabilité et le travail, à ceux qui essayent de prendre ma place. A mes supérieurs, ou responsables, dans l’église, ou dans le service du Seigneur, qui usent et abusent de mensonges, stratagèmes, rivalités, compétitions pour dominer ou manipuler. Je pardonne sans détour

8- Je veux pardonner aussi mes voisins. Seigneur. Je leur pardonne leur manque d'égards, le bruit qu'ils font, leurs négligences, leur manque de soin pour les choses communes, leur froideur, leurs commérages, leurs mauvaises intentions.

9- Maintenant, je pardonne aux pasteurs, aux conducteurs, à ma communauté, à mon église pour le manque de soutien, les mesquineries, le manque d'amitié, le manque de reconnaissance. Je leur pardonne de ne pas me faire une place, de ne pas me stimuler, de ne pas m'utiliser pour quelque chose de stimulant et de ne pas faire appel à mes talents. Je pardonne pour toutes les blessures qu'ils m'ont infligées. Oui, aujourd'hui, je leur pardonne.

10 - Seigneur, je veux pardonner à toutes les personnes qui durant ma vie m’auront offensés, qu’ils fussent pour moi des amis, ou des ennemis. Sans détour, Seigneur, je pardonne

11- Seigneur Jésus, je te demande tout spécialement de pouvoir me donner la force de pardonner à la personne qui m'a le plus blessée dans la vie. Je veux pardonner à celui de qui j’ai dit un jour "JAMAIS IL NE RECEVRA MON PARDON" devant Toi Seigneur je lui pardonne.

Seigneur mon cœur est confondu et je veux te dire Merci Seigneur, car dans ton amour enfin je suis libre, parce que tu m’as accordé de pourvoir pardonner. Oui, je goûte à la liberté, car tu m’as libéré du refus de pardonner. Aujourd'hui, je pardonne, comme Toi tu m'as pardonné.
Et, je comprends le sens de Ta Parole: "pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés" Matthieu 6:12 AMEN !

87- Le pardon don gratuit


Ne recherchons plus nos propres intérêts, mais uniquement ceux du Seigneur et de son Église. Il y a tout à gagner dans la paix que procure le pardon réciproque.

Bien des réveils ont commencé par là. Méditons sur cela.

Ne vaut-il pas la peine d’être réconciliés pour que le Dieu de paix soit glorifié en Christ dans son Église et cela pour le salut des âmes qui verront combien les chrétiens sont capables de s’aimer. Le pardon est le baume qui a le pouvoir de guérir toutes les plaies.

Il ne faut donc jamais cesser de pardonner, même si celui que nous pardonnons est ignorant de son pardon. Un jour, le Seigneur lui dira combien toi tu l’auras aimé et pardonné.

Ce qui est important, ce n’est pas ce qu’il saura, mais ce que toi tu auras fait pour lui et pour toi en pardonnant.

Pour conclure, je vous invite à réfléchir sur l'expérience de cette femme:
"Le plus dur, c'est le pardon"
"J'avais 25 ans, j'étais jeune mariée, mon mari m'a trompée pendant que j'étais à la maternité et il m'a laissée seule. Tout mon monde s'écroulait. J'ai mis trente ans à pardonner!"

L'étonnant n'est pas que vous ayez mis tout ce temps pour pardonner, c'est que vous ayez réussi à pardonner.
Souvent, quand il ne s'agit pas d'une de ces broutilles qui nourrissent bien souvent nos rancunes, mais d'une offense grave, comme celle que vous avez subie, toute une vie suffit à peine pour parvenir à un vrai pardon.

L'essentiel est de dépasser la réaction première du "Jamais je ne pourrai lui pardonner", pour se mettre sur le chemin du pardon!
- Ma foi me disait de pardonner, mais ma tête et mon cœur ne suivaient pas! Je n'arrivais pas à oublier. Je croyais avoir réussi, mais je retombais."
Il ne faut pas confondre oublier et pardonner. Notre mémoire ne nous obéit pas toujours et, en nous faisant ressasser ce qu'on veut oublier, elle complique souvent notre volonté de pardon.

Et, le pardon suppose de multiples reprises. On fait deux pas en avant et un pas en arrière.

Heureux celui qui repart sans se décourager. Le pardon semble souvent humainement impossible.

Il est plus naturel, quand un crime est commis, de crier vengeance que de rappeler que le christianisme est la religion du pardon. Et vous, vous en êtes où? Voici un autre témoignage:
- Je crois que ça y est. Oh! Je n'ai pas oublié. Je pense chaque jour à cet homme, le seul que j'aie vraiment aimé. Je prie pour lui et pour sa femme, pour qu'ils soient heureux. Je me sens très sereine et, comment dire, étonnamment forte.

Aimer celui qui vous a fait du mal, le vouloir debout et heureux n'est pas à la portée des faibles.

Le pardon est sans doute l'effet le plus beau et le plus subtil de l'appartenance au Christ. Dieu seul pardonne vraiment: ceux qui pèchent contre lui, il les sauve et en fait ses enfants bien-aimés.

Il nous permet de lui ressembler quand il nous fait la grâce de savoir pardonner.
Alors, trente ans pour ressembler à Dieu, c'est bien court, juste un instant...


A SUIVRE...

86- Le pardon source de la bénédiction


Nous voulons l'harmonie dans nos maisons et dans notre église ainsi que la bénédiction du Seigneur: vivons dans un esprit de pardon réciproque. Quand bien même nous serions blessés par un frère, ou une sœur, ou un membre de notre maison. Ne refusons jamais le pardon.

Mais notons qu’avant de chercher le pardon des autres, il faut soi-même pardonner aux autres. Le pardon se veut aussi unilatéral, c’est à dire qu’il vient d’un seul côté, du nôtre. Pardonner sans s’occuper de l’autre personne concernée, de ce qu’elle pense ou fait, c’est la ligne de conduite qui découle du Nouveau Testament. Même si elle ne veut pas du pardon, même si elle ne demande pas pardon, même si elle ne se rend pas compte qu’elle a besoin d’être, elle aussi, pardonnée, le chrétien doit en dépit de tout pardonner.

Il peut y avoir des freins au pardon. Le principal est "le moi", le moi de l’offensé mais aussi de l’offenseur, car le moi veut toujours avoir raison. Vous connaissez la ritournelle: "Ce n'est pas moi, c’est lui". Vous remarquerez que c’est toujours l’autre qui est en faute. Pardonner n’est jamais une chose facile, le chrétien doit apprendre à se charger de cette croix. En ce qui me concerne, je ne crois pas ces beaux parleurs qui disent avoir le pardon facile. Le cœur naturel de l’homme se refuse à cela, il faut qu’il soit sous l’emprise bénie de l’Esprit de Jésus pour qu’il puisse vraiment et totalement pardonner.

Il arrive qu’il y ait aussi entre les mots "je te pardonne" et la réalité du pardon une marge, quand ce n’est pas un ravin. Laissons l’Esprit de Dieu le combler.
Vous avez certainement remarqué que les récits de l’Écriture qui parlent de pardon sont souvent, si ce n’est toujours, imprégnés de larmes, de douleurs, sinon de sang. Mais après, il y a la paix de Dieu, la bénédiction pour les deux parties, pour l’offenseur repentant, comme pour celui qui pratique la miséricorde en offrant son pardon.

Si, hélas, un chrétien ne sait plus ou ne peut plus pardonner, il doit revenir à la croix, pour contempler l’endroit où son pardon a été acquis. Ami lecteur, tu es peut–être dans ce cas, alors, approche-toi de la croix et regarde le divin crucifié.
Devant sa douleur et son sang versé, énumère dans ton cœur les noms de ceux qui t’ont offensés, prononce aussi les noms de ceux à qui tu n’as jamais pu pardonner et demande au Seigneur la force de pardonner sans détour, comme Lui-même, Il t’a pardonné. Demande-Lui qu’Il t'apprenne aussi à les aimer. Et n’oublie pas que Jésus les aime aussi et qu’Il leur a pardonné aussi, comme Il l’a fait pour toi.

Bien aimer, c’est bien pardonner.
Bien pardonner, c’est bien aimer.

A SUIVRE...

85- Le pardon un signe de force


Si le pardon ne trouve pas de place au milieu du peuple de Dieu, où se trouvera-t-il?

Il est vrai que le pardon demande un sacrifice.

Pour avoir la bénédiction, la paix, il faut apprendre, ou, du moins, demander au Seigneur son secours pour que, par son Esprit, il nous apprenne à pardonner. Même si cela doit nous faire mal.

L’enfant de Dieu devrait être capable de prendre sur lui les fautes des autres.

Voilà un programme qui ne plaît pas au MOI.

Mais pensons un peu à cet homme de Dieu, le premier martyr, Etienne. Il fut lapidé au pied de Saul de Tarse qui gardait les vêtements des bourreaux et qui approuva le meurtre d'un homme de bien. Malgré la rage de ses assassins, Etienne dira:
"…Seigneur, ne leur impute pas ce péché!" Actes 7:60
Et, après ces paroles, il s'endormit.

Cela est simplement surprenant, formidable, magnifique. Il va mourir, mais avant de fermer les yeux à la vie du monde, il pardonne à ses bourreaux qui n’auront aucune pitié pour lui.

Je pose une question: sommes-nous, nous les chrétiens de ce siècle, différents d'Etienne? Notre foi est-elle différente?
Non, en aucune façon, il n’y a pas de différence.

Bien sûr, nous ne sommes pas à l'article de la mort, mais il nous arrive d'être comme lapidés par ceux qui nous entourent et qui parfois sont nos frères et nos sœurs en Jésus-Christ. Mais quand bien même les coups sont rudes, ne devrions-nous pas dire "Seigneur ne leur impute pas ce péché"?

Oui, Père, je pardonne comme tu m'as pardonné.

Paul, qui auparavant était Saul, avait entendu les paroles d’Etienne. Il avait entendu en ce jour ce qu'était le pardon. Alors qu’il écrit à Philémon, c’est un homme qui sait de quoi il parle. Il a été un homme qui ne pardonnait pas, mais il deviendra par la grâce un homme de pardon.

Cela pour dire que, si la nature de l'homme non-régénéré n'est pas portée au pardon, il n'en est pas de même pour l'homme que Dieu, par son Esprit, a renouvelé, car le renouvellement de la nature par le Saint-Esprit donne de comprendre le pardon et rend capable de pardonner. Bien entendu, tout cela est également valable pour la femme…

S'il fallait résumer l'esprit de pardon, on pourrait citer une parole de Jésus:
"Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres" Jean 13:34.

En effet, il n'y a que dans l'amour, l'amour selon l'Esprit Saint, que le pardon peut se trouver.

Dieu nous a tellement aimés qu'il a donné son Fils pour que nous accédions à son pardon.

Jésus nous a tellement aimés qu'il a donné sa vie pour nous pardonner. Et nous, en retour, nous aimons tellement notre Sauveur que nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Et ne croyons pas que le pardon soit un signe de faiblesse, bien au contraire; car il faut être fort pour pouvoir pardonner. Le faible, lui, se laisse aller à la vengeance ou à la rancœur tandis que le fort sait pardonner.


A SUIVRE...

84-Le pardon ou le cœur de Jésus dans le cœur du croyant


Les hommes, ou les femmes, qui connaissent et expérimentent la grâce de Dieu, dans le renouvellement de leur être, deviennent des êtres animés d'un esprit de sacrifice et de pardon, à l'image de leur Seigneur, et maître, Jésus-Christ. Et, le cas de figure, que nous retrouvons dans la personne de Paul, n'est pas un cas isolé ou une exception, mais la démonstration d'une vie nouvelle qui œuvre bel et bien pour la paix dans le pardon.

L' Esprit de Dieu met en chaque chrétien, les sentiments de Jésus, et honorer Jésus, c'est aussi laisser les sentiments du Christ s'épanouir.

L'enfant de Dieu qui a connu le pardon, qui a réellement connu l'amour de Dieu et compris la croix, à son tour est animé de l'esprit du pardon. Notre pardon est lié aussi à notre façon d'agir envers ceux qui nous offensent.

Souvenons-nous de la prière modèle donnée par Jésus!
"…pardonne-nous nos péchés, car nous aussi, nous pardonnons à quiconque nous offense; et ne nous induis pas en tentation " Luc 11:4.

Il m'est déjà arrivé d'entendre dire de la bouche d'enfants de Dieu que, pour certaines raisons et à l'encontre de certaines personnes, ils ne peuvent pas pardonner et ne pardonneront jamais. Parler ainsi, est-ce avoir vraiment connu Jésus? L’on peut se poser la question.

Si nous, qui avons été pardonnés de tous nos péchés, nous ne sommes pas à notre tour capables de pardonner, il y a là comme un non-sens, car si nous voulons vraiment le pardon de Dieu, il nous faut à notre tour apprendre le pardon. Mais la nature humaine n'est pas portée au pardon: "Œil pour œil, dent pour dent", c'est la loi du talion.

C'est la loi de ceux qui n'ont pas expérimenté le pardon de Dieu. C'est la loi de ceux qui rendent le mal pour le mal, mais le chrétien rend le bien pour le mal, le pardon pour l'offense comme Jésus l’a enseigné.

"Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses." Matthieu 6:14-15

Jésus dira un jour à Pierre qui lui posa une question quant au pardon.
"Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois" Matthieu 18:22.

L'esprit de pardon doit donc animer tous les enfants de Dieu; il n’existe aucune exception pouvant confirmer la règle. Dire le contraire, c’est ajouter à la Parole de Dieu, c’est un péché.

Mais, malheureusement, l'état d'esprit inverse existe bien au sein du peuple de Dieu. Ne nous voilons pas la face: cela est dommage, car il y a privation à titre personnel, familial et même collectif de la bénédiction, car Dieu ne peut pas bénir celui qui ne pardonne pas, car sa bénédiction est étroitement liée à son pardon.

A SUIVRE...

83- Le pardon ne se refuse pas


Refuser le pardon, c’est un péché. Imaginez un instant Jésus refusant le pardon. Nous serions alors bien malheureux, et pire, nous serions perdus.

Le seul péché qui ne sera jamais pardonné, c’est le blasphème contre le Saint Esprit.

"…mais quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n'obtiendra jamais de pardon: il est coupable d'un péché éternel." Marc 3:29
Mais là, ce n’est pas à l’homme de juger.
Pardonner, c’est accepter le retour de l’offenseur, le Père du fils prodigue a dû l’apprendre, Philémon de même, d’autres avant lui aussi et bien d’autres encore après lui, moi hier, toi aujourd’hui et un autre demain.

Hélas, il y a des points de non-retour qui sont trop souvent atteints. Quand la langue a tué, au lieu de pardonner, quand la langue a maudit au lieu de bénir, irrémédiablement un blocage empêchera le retour du pécheur repentant.

Il faut alors une intervention divine pour que ses liens soient brisés et que le cœur revienne à Dieu. Prions avec persévérance pour le retour au Seigneur de ceux que nous connaissons qui sont dans cette situation de "non-retour" car "TOUT EST POSSIBLE A DIEU"

Imaginez un seul instant que le père du fils prodigue se soit employé à tuer son enfant avec sa langue au lieu de prier et de l’attendre. Je suis sûr que le fils ne serait jamais revenu dans la maison de son père.

L’amour n’est pas soupçonneux et le pardon sur la base de l’amour, lui non plus.
S’il y a soupçon, il n’y a pas d’amour, donc il n’y aura pas de véritable pardon.

Sinon, ce n’est pas le pardon, je ne sais même pas ce que c’est. Si vous le savez, faites-le moi donc savoir.
Pardonner, c’est aimer celui qui reçoit le pardon et cela sans aucun soupçon, ni méfiance, sans arrière- pensée.

J’ai entendu dire qu’il fallait être vigilant après avoir pardonné. Je ne pense pas que cette pensée soit biblique, car Jésus n’a jamais était vigilant, ni méfiant après avoir pardonné. Il a pardonné et fait confiance, regardez Pierre, il a quand même renié Jésus.

Mais Jésus lui a pardonné et lui a donné quand même d’être apôtre. Jésus aurait pu être vigilant et méfiant, il n’en est pas ainsi. S’il y a repentance, rien n’empêche un rétablissement dans une pleine confiance.

Certains disent qu’aimer, c’est une chose et que pardonner en est une autre. Cela aussi est faux, ce sont deux choses liées étroitement, indissociables.

A SUIVRE...

82- Le pardon biblique


Savez-vous qu’il existe plusieurs façons de pardonner?

Il y a le pardon non biblique: il se traduit par diverses expressions que vous connaissez certainement, que vous avez entendues ou même prononcées.


"Le pardon n’excuse pas tout."
"Le pardon qui se vend, s’achète, ou avec condition."
"Le pardon intéressé."
"Je te pardonne, mais je t’ai à l’œil."
"Je te pardonne, mais je te préviens!"
"Je te pardonne, mais je ne veux plus t’entendre."
"Je te pardonne, mais je n’oublie pas."
"Je te pardonne, mais... "
Il aurait été facile d’allonger la liste, mais je vous laisse le soin de la faire.
Cela porte le nom de semblant de pardon ou pardon de pacotille.
Quand il y a un semblant de pardon ou un pardon masqué d’hypocrisie, il y a des souffrances à la clef pour le cœur repentant qui n’arrive pas à se faire pardonner.

En ce qui me concerne, je souffre dans mon être intérieur de ne pas avoir l’assurance d’être pardonné par ceux que j’ai offensés, et, entre nous, qui n’a jamais offensé quelqu’un?

Que de peines inutiles!

Je crois d’ailleurs que le pardon se démontre par des mots, mais aussi par des actes. Les mots, s’ils ne sont pas suivis d’actes, ne prouvent rien, ils ne sont que paroles en l’air et démontrent que le cœur est plein de méfiance.

Écoutez Jésus, il dira: "Je te pardonne", puis il démontrera sa parole par un acte grandiose, celui qu’il accomplit à la croix.
Le pardon biblique, quant à lui, est plus simple.
Je te pardonne. Un point, on n’en parle plus. Regardez la parabole du fils prodigue. (cf. Luc 15)
Bibliquement, il n’y a aucune raison pour ne pas pardonner, et cela même sous le couvert d’une responsabilité, dans l’Église par exemple.
Pardonner, c’est le devoir du chrétien, de tous les chrétiens, du berger comme des brebis. Le berger, d’ailleurs, doit enseigner les brebis dans cette voie.

A SUIVRE...

81- Le pardon ou avoir un esprit de sacrifice


Revenons à Paul et à sa lettre à Philémon que vous pouvez relire, il sait que l’Esprit de Dieu peut donner à Philémon d’aimer celui qui lui a fait du mal.

Pourquoi le sait-il?
Parce qu’il l’a expérimenté dans sa vie et qu’il a vaincu son ancienne nature.

En fait, l'esprit de cette lettre nous parle de l'esprit de pardon et de l'esprit de sacrifice qui est lié étroitement au pardon.
Ce que Paul demande à Philémon, c'est simplement de le charger, lui qui est innocent, du mal qu'Onésime aurait pu lui faire. Paul prend en charge sur son compte ce qu'Onésime doit à Philémon. Il accepte en fait de payer à sa place.
Cela n'est pas sans nous rappeler Jésus et l'esprit de pardon qui animait Jésus, esprit de pardon et de sacrifice.

"Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées,
C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé;
Et nous l'avons considéré comme puni,
Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés,
Brisé pour nos iniquités;
Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui,
Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie;
Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.
II a été maltraité et opprimé,
Et il n'a point ouvert la bouche,
Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie,
A une brebis muette devant ceux qui la tondent; II n'a point ouvert la bouche." Esaïe 53:4-7

Tout cela dans un but précis: "le pardon".

Pour notre pardon, Jésus a accepté d'être coupable à notre place. C’est ici la démonstration par excellence de l’esprit de sacrifice.
A SUIVRE...

80- Le pardon un remède efficace


Pour bien comprendre je vous invite à relire l’épître à Philémon.

Essayons maintenant de saisir ce qui a pu se passer.

Philémon était un homme honorable de la ville de Colosses, il s'était converti à Jésus Christ pendant le ministère de Paul dans cette ville. Philémon, qui était un homme riche, il possédait un esclave, Onésime, qui, un jour, prit la fuite pour Rome en volant son maître, nous semble-t-il. Mais, voilà qu'à Rome, Onésime va se convertir, lui aussi, à Jésus Christ. L’on retrouve ici l’humour du Seigneur.

Le Seigneur fait des choses merveilleuses, ne trouvez-vous pas?

Au nom de l'amour, Paul écrira donc en faveur de cet homme nouveau, car il est bien question d’un homme nouveau, Onésime, qui maintenant est, lui aussi, un enfant de Dieu. Lui qui, par le passé, était inutile, se voit maintenant devenir utile. (Onésime signifie utile).

Onésime devait retourner auprès de son maître. Pas facile, mettons-nous à sa place. Il avait quand même fait du mal à Philémon, mais il avait changé, il était transformé, il était né de nouveau.
Mettons-nous aussi à la place de Philémon qui, peut-être, avait dans son cœur une certaine amertume envers Onésime. Sans la lettre de Paul, il n'aurait peut-être pas pu l'accueillir. Onésime avait quand même fait du mal à Philémon!

Et ce n’était pas rien.

Je ne voudrais pas vous parler simplement de Philémon ni d'Onésime, mais de l'esprit de cette lettre. Pour cela nous porterons notre intérêt sur le verset 17, "Si donc tu me tiens pour ton ami, reçois-le comme moi-même."

Excusez-moi l’expression, mais ne trouvez-vous pas que Paul est "gonflé"?
Comment peut-il demander cela à Philémon?
Il lui dira aussi: "Et s'il t'a fait quelque tort, ou s'il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte."

De plus en plus fort.

Paul connaît bien la nature de l’homme, pour être un homme avant d’être apôtre de Jésus. Il sait très bien que Philémon a du ressentiment, de la rancœur comme de l’amertume vis-à-vis d’Onésime. D’ailleurs, qui n’en aurait pas?

Notons au passage ce qu’est le ressentiment.

C’est un sentiment prononcé de mécontentement et de colère que nous pouvons ressentir contre quelqu’un qui peut nous avoir offensé. Le ressentiment peut se transformer en amertume et celle-ci va polluer la vie de celui qui vit dans cet état d’esprit, jusqu’à le priver d’une relation vraie avec Dieu. Il n’y a qu’un remède, celui-ci porte le nom de "pardon".

A SUIVRE...

79- Une croix qui se nomme le pardon


"Pardonner, c'est affranchir un prisonnier et découvrir que le prisonnier, c'était vous."
"La meilleure manière d'avoir le dernier mot, c'est de s'humilier devant Dieu et de demander pardon à son prochain. "


Je vous invite à faire la lecture de la lettre à Philémon, dans le Nouveau Testament, mais retenons bien ce verset: "Et s'il t'a fait quelque tort, ou s'il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte" Philémon 1:18.

Paul, l'apôtre de Jésus Christ, se trouve en prison dans la grande ville de Rome quand il écrit cette lettre à Philémon. Celle-ci, d’ailleurs, est très courte comparativement aux autres épîtres, mais elle est particulière, dans ce sens qu’elle est une prière, oui une vivante intercession de Paul, l'homme de Dieu, en faveur d'un homme, d’un esclave fugitif qui a connu et expérimenté la grâce, en faveur, disons-le, de quelqu’un qui est devenu un homme nouveau.

Je trouve cette lettre touchante, car elle donne de découvrir la sensibilité du cœur de Paul.
La sensibilité du cœur d'un homme qui est habité par l'amour de Dieu, cela n’a pas toujours été le cas. Souvenez-vous: Saul de Tarse approuvant le meurtre d’Etienne (cf. Actes 8:1).
Cette sensibilité doit se retrouver dans le cœur des chrétiens authentiques. Paul ici plaide, oui, il plaide dans cette lettre en faveur d'Onésime auprès de Philémon. Il le fait avec amour, il se fait l'avocat d'Onésime.

Dans le cas présent, Paul aurait pu user de son autorité auprès de Philémon pour régler la situation, car n’oublions pas qu’il était l'apôtre du Seigneur et qu’il avait l'autorité de Dieu par le Saint Esprit. Il aurait pu en user en toute liberté, mais il ne le fera pas; au contraire, il adressera à Philémon une merveilleuse prière en faveur d'Onésime.
C'est le cœur d'un homme de Dieu qui parle au travers de cette lettre.

Je vais conclure le 1er volet de cette réflexion en disant: que seul un cœur transformé par l’action de L’Esprit de Dieu pour apprendre, comprendre et vivre le pardon.

A SUIVRE...

78- Une croix qui se nomme le Pardon


"Lettre ouverte à ceux qui sont en mal de pardon"

INTRODUCTION

"Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive." Luc 9:23

Il y a bien des croix. Celle sur laquelle nous allons méditer durant quelques messages est bien souvent lourde et difficile à porter.

Le but de cette petite réflexion est d’aider celui qui porte aujourd’hui cette croix, qui la porte depuis hier, depuis avant hier, depuis des mois et même depuis des années. Pour la rendre plus légère, plus facile à porter ou à supporter, et surtout, pour qu’elle soit vaincue. SON NOM: LE PARDON.

Avant de commencer notre la réflexion sur ce sujet qui nous intéresse, je désire mettre un point d’orgue sur le fait que l’enfant de Dieu est appelé à pardonner "COMME" Dieu pardonne en Jésus Christ. Chaque chrétien doit répondre à cet appel divin qui dit: "Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ". Ephésiens 4 :32. Pour comprendre et répondre à cet appel, il faut comprendre ce que Dieu entend par "pardon", il faut de même pour accepter et vivre le pardon être né de nouveau c’est une réalité essentielle et incontournable. En effet, je suis convaincu que le monde, qui ne connaît pas la puissance du pardon en Jésus-Christ, aura bien du mal à accepter certains des divers points que nous allons traiter dans cette petite étude. Il suffit pour s’en rendre compte de se poser les questions suivantes:

Comment demander à un couple, alors qui n’a pas été régénéré par l’Esprit de Dieu, de pardonner la disparition violente d’un enfant?
Comment demander à un homme et à une femme de pardonner le viol et le meurtre de leur enfant de 4 ans?
Comment demander à un enfant de pardonner le viol qu’il a connu dans le sein familial alors que Jésus n’est pas dans sa vie?
Comment demander à une épouse, qui n’a pas été régénérée, de pardonner l’adultère de son mari?
Comment demander à une maman, qui ne connaît pas le Christ dans sa vie, de pardonner le mal qui a été fait à son fils?
Comment demander aux victimes des attentats, et aux familles de celles-ci, de pardonner les terroristes qui les ont brisés alors que l’évangile de paix leur est inconnu? Etc...

Devant la douleur extrême que peuvent rencontrer dans leur vie des hommes et femmes, il semble que le pardon soit une chose impossible. C’est pour cette raison que ce qui va suivre s’adresse en premier lieu aux chrétiens qui par la puissance de l’Esprit de Dieu sont devenus des nouvelles créatures, capables de saisir l’invitation divine de vivre le pardon en puisant la force nécessaire pour cela en Dieu Lui-même. Je profite de cette occasion pour dire que nous sommes invités à prier pour les gens qui dans le monde souffrent de ne pas pouvoir pardonner.

Car, si le pardon est quasiment impossible à vivre pour un non chrétien, il n’en demeure pas moins difficile à vivre, comme à accepter, pour un chrétien.


Les fondations de la réflexion.

Posons maintenant ensemble les fondations de cette réflexion:

Dans le verbe pardonner se cache le verbe libérer, en effet "pardonner" signifie: éloigner de, faire disparaître et libérer. Tout un programme dans un petit mot.

Quand Dieu pardonne le pécheur repentant, Il fait disparaître le péché comme s’il n’avait jamais existé. C’est simplement admirable, et c’est ainsi que Dieu veut que nous pardonnions à ceux qui nous ont offensés.

Dans le verbe pardonner se cache aussi la notion de purification. En fait, pardonner signifie simplement rendre propre. C’est le grand nettoyage. Le sang de Jésus nous lave de tout péché. L’action du sang de l’agneau dans le cœur du croyant repentant à une action puissante de purification, celle qui va rendre possible ce qui a été perdu en Eden, à savoir la communion avec Dieu. Car, rien de souillé ne peut prétendre communier avec Dieu.

Dans le verbe pardonner, se cache la notion essentielle de justification. La justification pour faire est en fait la nouvelle position de l’homme par rapport à Dieu. La justification fait de l’être pardonné une personne déclarée innocente. "C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. Romains 3:25-26

Le chrétien justifié reçoit cette assurance que: "Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" 2 Corinthiens 5 :21 et "qu’Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ" Romains 8:1. La notion de justification est très importante à saisir, car elle donne à l’enfant de Dieu le privilège de pouvoir s’approcher de son Seigneur sans aucune crainte car il est déclaré innocent à cause du sang de Jésus et Dieu le regarde de ma même manière qu’Il regarde Jésus. C’est à dire, comme n’ayant jamais péché. Réalisons au passage, la grâce de la justification celle-ci est libératrice car elle chasse à jamais des cœurs le sentiment de culpabilité.

Dans le verbe pardonner, nous pouvons y découvrir la notion extrêmement importante de nouvelle naissance. "…Il faut que vous naissiez de nouveau…" Jean 3:6. Pour comprendre ce que Jésus voulait dire à Nicodéme, il faut considérer dans quel état nous a mis le péché, en effet, celui-ci à déformé la créature de Dieu qui a perdu le sens de l’orientation comme la véritable notion du pardon. L’homme doit naître de nouveau, car il doit repartir à zéro et seule la régénération par la puissance de l’Esprit peut rendre cela possible. A l’instant où le cœur se donne à Dieu, l’Esprit Saint entre dans le cœur qui accède au pardon et entame ainsi dans cette nouvelle vie pour Dieu, cette action de nouvelle naissance, c’est un nouveau départ.

Pardonner, c’est aussi réconcilier. Ici, il faut y voir la notion d’un rétablissement d’une relation entre l’homme et son Créateur. Gardons à l’esprit que c’est l’être humain qui a besoin d’être réconcilié avec Dieu et non l’inverse. L’offensé à cause du péché, c’est Dieu et non l’homme. Le but du pardon est de rétablir la communion qui a été rompue par le péché. Jésus a donné sa vie sur la croix pour sauver ceux qui croiraient en Lui de l’enfer mais aussi pour permettre aux croyants de se réconcilier avec Dieu.
Dans ce sens nous comprenons bien que les démarches dans le domaine du pardon que nous serons appelés à faire dans notre vie chrétienne auront pour but le rétablissement d’une communion perdue et d’une réconciliation.

Je termine cette mise au point en précisant que la nature de Dieu est de pardonner. Mais, ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi. Dieu accorde son pardon au cœur qui se repent sincèrement de ses péchés. C’est LA condition. Se repentir, c’est accepter de changer, c’est bien plus fort qu’un simple regret. Il y a donc comme deux vitesses dans le pardon. La première, c’est une prise en compte de son état, comme de son besoin de pardon, qui conduit à l’action de se détourner de son péché et la deuxième est simplement un retour à Dieu qui pardonne avec amour les cœurs sincères et repentants.

Pour bien saisir la suite de cette réflexion, il est important de saisir que c’est à l’image de son Seigneur que l’enfant de Dieu est appelé à pardonner.

A SUIVRE...


lundi 17 août 2009

77- L’Assurance


"Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas" Hébreux 11:1

Je viens d’apprendre une chose étonnante au sujet de l’assurance et je m’empresse de le partager avec vous.

Le moteur de notre marche avec Jésus-Christ sera notre foi. Nous sommes depuis notre conversion des CROYANTS, c’est à dire des hommes et des femmes qui croient en Dieu comme en Sa Parole et qui marchent par la foi.

C’est par la foi que nous avons reçu le pardon de nos péchés.

C’est par la foi que nous croyons au salut de nos âmes.

Je pourrais allonger la liste mais je veux vite arriver à ma découverte du jour.

Oh, ne croyez pas que je vais révolutionner le monde chrétien, car ce que je viens de réaliser n’est pas une nouveauté, des frères et des sœurs avant moi et même aujourd’hui encore auront compris, ce que je veux partager maintenant en toute simplicité.

Revenons à ce qui nous intéresse, c’est à dire au titre de ce message mais surtout au mot "ASSURANCE".
Celui-ci prend sa racine du Grec "NUPOSTASIS" qui a pour sens, sauf erreur de ma part, "L’ACTE DE PROPRIÉTÉ"

Concrètement cela veut dire quoi? Eh bien, simplement, que la foi nous donne de saisir les promesses de Dieu et l’assurance nous donne d’en faire notre propriété.

C’est comme avoir dans les mains un acte de propriété.

Imaginons un instant que nous venons d’acheter une maison, ce qui nous assure de la fiabilité de notre acquisition sera l’acte de propriété qui sera signé et estampillé par un homme de loi.

Eh bien, dans le domaine de la foi c’est pareil. L’assurance que nous avons dans nos cœurs est en quelque sorte l’acte qui nous assure d’être les propriétaires des promesses de Dieu.

De plus, celui-ci est signé par Jésus Lui-même et c’est avec Son Sang qu’Il a versé à la Croix qu’Il certifie authentique ce que nous avons reçu de Lui.

Cet acte certifie, dans nos cœurs, que nous avons reçu le pardon de nos péchés comme de notre appartenance à Dieu.

Cette vérité doit nous accompagner dans vie chrétienne, mais je désire aussi vous inviter à la saisir pour votre vie de prière. En effet, la foi est une ferme assurance des choses que nous ne voyons pas ou pas encore, voire peut-être même jamais de notre vivant.

Quand nous prions, nous demandons à Dieu des choses que nous ne voyons pas encore, mais la prière doit nous conduire à L’ASSURANCE. C’est à dire que notre demande de prière doit nous conduire à recevoir de Dieu un acte de propriété qui fait "NÔTRE" la réponse à notre requête.

C’est le même principe que nous avons vu au travers de l’achat d’une maison.

Dans ce cas, tant que nous n’avons pas l’acte de propriété dans nos mains, nous ne sommes que les propriétaires virtuels d’un bien que nous désirons.

Il en sera de même dans la prière. Tant que dans nos cœurs aucune assurance ne vient prendre place il faut persévérer.
Si Dieu nous appelle à la persévérance, c’est qu’Il a Ses raisons.

Par contre, si l’assurance prend place en nous, c’est comme recevoir de Dieu un acte de propriété qui démontre que Dieu a été non seulement à l’écoute mais qu’Il acquiesce et exauce notre requête. Il ne reste plus alors qu’à demeurer dans une attitude de foi afin de voir se réaliser dans notre vie ce dont l’assurance nous a rendu propriétaire.

En fait, pour être concret et pratique, chaque fois où nous nous plaçons dans la prière, demandons à Dieu de mettre dans nos cœurs cet accusé de réception Divin qui fera de nous les propriétaires de l’exaucement de nos requêtes.

C’est seulement une fois ou celui-ci est reçu que nous pouvons passer à autre chose en ce qui concerne nos prières.

Dans notre Bible, il y a un merveilleux témoignage qui parle d’une femme qui a reçu l’assurance de son exaucement. Je veux vous parler de Anne. L’Ecriture nous dit qu’après avoir prié ce jour là… son visage ne fut plus le même. 1 Samuel 1:8

Pourquoi ce changement? Pourquoi ce rayonnement? Alors que cela faisait des années qu’elle priait Dieu de lui accorder la grâce de porter un enfant sans avoir vu jusque là aucun changement dans sa situation? Malgré ça, elle a persévéré jusqu’au jour où, enfin elle reçoit l’accusé de réception divin.

Ce jour était bien différent des autres passés dans la prière, et cela depuis des années. La différence est liée au fait qu’elle venait de recevoir de la part de Dieu l’assurance ou l’acte de propriété qui faisait d’elle la propriétaire de l’exaucement de Dieu. C’est pour cette raison que son visage ne fut plus le même, maintenant l’assurance était dans son cœur, elle demeura donc dans la foi jusqu’au jour où sa grossesse a été effective.

Et, je suis convaincu que c’est à cela que Dieu nous attend dans notre vie de prière.

76- Je ne suis pas un anonyme …pour Dieu


Je lisais dernièrement que le 19 décembre 2005 la terre comptait 6,5 milliards d’êtres humains. Des spécialistes affirment qu’en 2050 notre planète supportera entre 8 et 9 milliards d’individus.

Devant cette masse humaine en pleine expansion, une réalité biblique demeure, Dieu connaît chacun par son nom.

Aujourd’hui, Dieu connaît les plus de 6 milliards d’hommes, de femmes et d’enfants qui marchent sur Son monde.

Je reste sans voix devant la grandeur de notre Dieu qui embrasse cette multitude d’un seul regard et qui écoute battre chacun de ces cœurs en particulier.

Jésus dira: "Les cheveux même de votre tête sont tous comptés." Matthieu 10:30 (Version de l’EPÉE)

Non seulement Dieu connaît chacun des individus de cette terre mais il connaît jusqu’au nombre des cheveux qu’ils ont sur la tête!

C’est simplement époustouflant!

Au travers de cette méditation, je veux juste attirer votre attention sur le fait que rien n’échappe à notre Dieu et qu’Il nous connaît parfaitement.

Je vous invite aujourd’hui à vous réjouir de cette réalité, car il n’existe aucun anonyme devant Dieu.

Il connaît le nom des méchants car Dieu a un plan pour eux Il veut que: "…tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité." 1 Timothée 2:4

Mais, chose admirable, Il connaît le nom de chacun de Ses enfants qui ont été rachetés par l’œuvre magistrale de Jésus-Christ Son Fils.
Cette seule pensée de ne pas être un anonyme aux yeux du Père céleste au milieu de cette multitude pousse mon cœur à l’adoration.
Car si je ne suis pas un anonyme c’est que je compte pour mon Dieu.

Il me connaît et cela bien avant ma naissance, le psalmiste dira:
"C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère." Psaumes 139:13. Le prophète Jérémie nous laisse cette Parole de Dieu admirable: "Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations" Jérémie 1:5

Je crois qu’il en est de même pour chacun, bien sûr nous ne sommes pas appelés à être prophètes à l’image de Jérémie mais nous sommes appelés à être des disciples et des témoins à la gloire du Messie.

Il m’aime et Son amour est vrai.

L’être humain recherche souvent, de son entourage proche, des preuves d’amour. Notre Dieu en nous donnant Jésus à largement prouvé qu’IL tenait à chacun de nous. La preuve est faite Jésus a payé le prix fort pour que nous soyons aimés.

Le diable, ce semeur de trouble, essaye de mettre dans le coeur du chrétien la mauvaise graine de cette pensée qui pousse à ne pas se sentir aimé de Dieu et d’être un anonyme qui ne compte pour rien à Ses yeux.

Ami(e) lecteur n’écoute pas l’adversaire de ton âme, qui aujourd’hui tient dans le creux de ton oreille ces propos, car c’est un mensonge, il veut te faire perdre pied dans la foi en te faisant croire que tu es un mal aimé un anonyme sans importance pour ton Seigneur.

Ami(e) lecteur tourne les yeux vers la croix et regarde combien Dieu t’a aimé.

"Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle." Jean 3:16

Ce quiconque c’est toi et rappelle toi que ton nom oui ton nom est gravé sur les mains percées de Jésus, que tu as de la valeur et que tu ne seras jamais un anonyme dans les cieux.

Comme Paul au travers de ce court message je t’invite à déclarer que: "…rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur." Romains 8:39


75- Il ne suffit pas….OU le danger du formatage spirituel.


"Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu‘il me suive." Matthieu 16:24

Quelqu’un dira: "Il ne suffit pas d'avoir des idées chrétiennes. Il ne suffit pas d'être très croyant. Il ne suffit pas de louer Jésus-Christ: Il faut le suivre."

Je suis complètement en accord avec cette remarque qui est, en y regardant de plus près, en harmonie avec la Parole de Jésus.

Remarquez que Jésus s’adresse à Ses disciples. J’imagine Jésus fixant des yeux ceux qui Le suivaient.
De même,j’imagine le regard abasourdi des disciples qui reçoivent cette parole du Maître. Cette parole a du faire du remue-ménage dans les cœurs.

Elle a du avoir la puissance d’une bombe et suite à cela certainement les conversations ont du aller bon train.
Cette Parole est une invitation au renoncement à soi-même bien sûr mais aussi aux idées reçues.

Suivre Jésus, c’est le plus beau des programmes, jamais nous ne recevrons une autre invitation aussi belle et glorieuse. Mais elle a un prix, le prix d’un sacrifice qui se nomme RENONCEMENT.

Le danger aujourd’hui dans beaucoup de domaines c’est le formatage. Par exemple, dans le domaine de la chanson, les nouvelles stars sont formatées pour être au goût du jour.

Le formatage spirituel ne doit pas exister dans nos milieux évangéliques.

Il est important de prendre garde de ne pas donner l’occasion à l’adversaire de nos âmes de polluer nos têtes et nos cœurs avec des idées qui seraient à résonances chrétiennes. Ne le laissons pas nous faire croire qu’il est suffisant de croire et de faire partie du cœur de louange le dimanche matin. Ne le laissons pas nous formater pour son avantage.
D’ailleurs cela ne sera jamais suffisant pour contenter Jésus.
"Si tu veux me suivre renonce à toi-même, prends ta croix et suis moi."

Voilà ce que veut Jésus. Cela a le mérite d’être simple et clair.
En fait, il veut la première place. Attention, là aussi, il y a un danger et il réside dans l’excès qui serait de vouloir se séparer de tout pour le suivre, par exemple de casser les liens avec la famille, de se fermer au monde, de rejeter les amis, de se retirer de la vie associative de notre ville, de vivre en reclus etc…

NON, non Jésus ne demande pas cela.

Avez-vous remarqué que souvent les chrétiens finissent par ne se retrouver qu’entre eux?

Certains ont tellement voulu faire le vide avec le monde qu’ils se retrouvent dans une spirale qui empêche même l’évangélisation.

Jésus ne nous a pas retirer du monde mais il nous dit: "Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde." Jean 17:18

Suivre Jésus c’est mettre le Seigneur à la première place et accepter sa croix; c’est accepter de vivre sa foi dans le monde et cela sous-entend avec le monde qui nous entoure.

Bien sûr, Jésus ne nous demande pas de faire des compromis avec le monde, ou encore de vivre comme le monde. Mais soyons un peu lucide, nous ne sommes pas dans un monde où il n’y a que des chrétiens. Nous sommes dans un monde où une multitude est en marche vers l’enfer.

Suivre Jésus, c’est accepter d’être un témoin de Jésus-Christ et comme le disait Jésus: "on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau." Donc la lampe qu’il a allumée par son Esprit dans nos vies doit briller à la vue de tous.

C’est aussi cela se charger de sa croix car ce n’est pas à une tâche facile que Jésus nous appelle. Mais bien à une tâche qui souvent nous conduira au pilori, c’est le chemin de la crucifixion à nous même.
C’est cela suivre Jésus.

Mettons-nous un instant à la place des disciples et imaginons que Jésus Se tourne vers nous, nous regarde dans les yeux et nous pose cette même question.

Honnêtement qu’elle serait notre réaction?

Aujourd’hui où en sommes-nous dans notre vie à la suite de Jésus?

A la traîne, en recul, voire en fuite ou confiant dans la grâce du Seigneur qui nous aide à porter notre croix.

N’oublions jamais qu’il ne suffit pas… mais qu’il faut suivre le Maître là où Il nous a placé, c’est à dire dans le cercle de notre rayonnement personnel dans le monde.

C’est en réalisant cela que nous gagnerons des cœurs à Christ et que l’Eglise pourra engranger de nouvelles âmes.

"…et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d'un même pas."
Philippiens 3:15-16

74- Comme l’or dans les mains de dieu


"…acheter chez moi l'or éprouvé par le feu" Apocalypse 3:18

L'or éprouvé est mou et malléable, exempt de corrosion ou d'autre substance. C'est quand l'or est mélangé à d'autres métaux (cuivre, fer, argent, etc.) qu'il devient dur, moins malléable et plus corrosif. Ce mélange s'appelle un alliage. Plus le pourcentage de métaux est élevé, plus l'or devient dur. À l'inverse, plus le pourcentage de l'alliage est bas, plus il est mou et malléable.

Nous voyons immédiatement un parallèle: un cœur pur est comme de l'or pur: doux, tendre et malléable. Hébreux 3:13 déclare que les cœurs s'endurcissent par la séduction du péché! Si nous ne prenons pas des mesures à l'égard du péché, celui-ci endurcit nos cœurs, tout comme les alliages durcissent l'or. Ceci diminue ou ôte la tendresse, créant une perte de sensibilité.

Cela bride notre capacité d'entendre la voix de Dieu et la justesse de notre vision est comme obscurcie. Nous avons là le cadre parfait pour la tromperie. La première étape du raffinage de l'or est de le moudre et de le mélanger à une substance appelée fondant. Le mélange est ensuite placé dans un four où il est fondu sous une chaleur intense. Les alliages et les impuretés sont attirés dans le fondant et remontent à la surface, l'or, qui est plus lourd, reste au fond. Les impuretés ou scories, tels que le cuivre, le fer et le zinc, mêlés au fondant, sont ensuite enlevées produisant un métal plus pur.

Regardons ce que Dieu dit: "Je t'ai fait fondre, mais non pour retirer l'argent; je t'ai éprouvé au creuset de l'adversité." Ésaïe 48:10
Et encore: "Vous en tressaillez d'allégresse, quoique vous soyez maintenant, pour un peu de temps, puisqu'il le faut, affligés par diverses épreuves, afin que votre foi éprouvée, bien plus précieuse que l'or périssable, cependant éprouvé par le feu, se trouve être un sujet de louange, de gloire et d'honneur, lors de la révélation de Jésus-Christ." 1 Pierre 1:6-7

Le Seigneur éprouve par des afflictions, des épreuves et des tribulations dont "la chaleur" aura pour effet la séparation des impuretés, telles que l'intransigeance, l’orgueil, les querelles, l'amertume, la fureur, l'envie, le manque de pardon et ainsi de suite, afin de permettre au caractère de Dieu de s’imprimer dans nos vies.

Le péché se cache facilement quand on n'est pas sous le feu des épreuves et des afflictions. Dans les périodes de prospérité et de réussite, même un homme méchant paraîtra gentil et généreux. Sous le feu des épreuves, cependant, les impuretés monteront à la surface et il arrive alors que le vrai visage soit mis à découvert.

Il y a des périodes dans nos vies où nous passons par d'intenses épreuves. Bien souvent notre réaction première c’est l’incompréhension. Pourquoi Seigneur? Et même de lever le poing au ciel…
Mais alors que la lucidité nous revient, nous crions à Dieu: POURQUOI? AIDE MOI SEIGNEUR!

Et le Seigneur de répondre: "Fils, c'est quand les orfèvres liquéfient l'or par le feu que les impuretés montent à la surface".
Il est impossible de voir les impuretés dans l'or avant qu'il ne soit mis au feu.

C’est justement dans le feu de l’épreuve que nos voyons réellement ce qu’il y a en nous.
Car, malgré notre vie en Christ prenons conscience de notre imperfection et de notre besoin de voir les scories du péché être ôtées par la louche de l’orfèvre divin.
Ce message est en quelque sorte une invitation à bénir Dieu pour les épreuves ou nos afflictions du moment, car elles ont pour but, la Gloire de Son NOM et de conduire nos vies sur le chemin de la perfection.

L’épreuve c’est l’assurance de l’anoblissement de notre nature.

Tout un programme!
"Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais, il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien" Jacques 1:2-4

73- Tous d’un même pas. (2)


Maintenant, je me dois de parler de la pédagogie de Dieu pour nous aider à grandir de progrès en progrès.

Dieu est le plus grand des pédagogues et sa méthode n’a plus à faire ses preuves. Pour s’en convaincre, il suffit de lire la Bible et de voir comment Il a conduit et aidé à la progression un grand nombre de personnes. Et je vous invite à noter une chose importante car ceux qui ont accepté d’être à son école pour progresser ont toujours atteint le but que Dieu avait fixé pour eux. En exemple, je pense à Abraham, Moïse ou, pour le nouveau testament, à Pierre. Mais, à l’inverse, ceux qui n’ont pas accepté sa méthode de progression et qui ont préféré n’en faire qu’à leur tête ont toujours mal terminé: nous avons un exemple bien connu au travers de Saül.

L’école de la croissance a une multitude de facettes, nous pourrions en parler des heures mais je vais ici en mettre en valeur quelques-unes. Vous allez voir qu’il n’y a rien de nouveau. Mais, je suis convaincu qu’il est nécessaire de dire et de redire les choses.

1) Le désert: Je désire vous encourager, en vous disant que les hommes et les femmes de Dieu que nous connaissons par notre Bible sont tous un jour passés par le désert. C’est un passage incontournable.
Cela pour vous dire que nous aussi nous y passerons tous et peut-être que nous l’avons déjà traversé, il est possible que certains y soient en ce moment.
C’est le lot de chaque enfant de Dieu.
C’est le lot de ceux qui veulent progresser avec Dieu.
Le désert est synonyme de difficulté, de sécheresse, de progression pénible et de mort aussi.

La période du désert n’est pas facile à vivre car souvent durant ces moments la voix de Dieu se fait rare et même il arrive que Dieu soit comme absent.
Alors qu’en réalité c’est le contraire. Dieu attire au désert pour ouvrir les yeux et les oreilles de ses enfants qui ont souvent bien du mal à l’entendre ou à le voir. J’ai remarqué que c’est pratiquement toujours au moment ou nous acceptons la situation, à l’instant où nous ne luttons plus et acceptons le désert quand nos dernières résistances tombent que nous devenons sensible à Dieu et que nous pouvons alors l’entendre.

Le sourd retrouve alors l’ouïe et l’aveugle recouvre la vue.

En fait, Dieu nous attire au désert pour que nous mourrions de soif, soif de sa Personne et que ne pouvant plus tenir nous venions à Lui pour nous désaltérer de l’eau qui donne la vie. Ecoutez ce dit Jésus: "Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu'un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive." Jean 7:37

Bénissons Dieu pour le temps qu’il nous donne de passer dans le désert, car après vient toujours le temps du rafraîchissement.
Dites vous AMEN?

2) L’épreuve: "C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves." 1 Pierre 1:6

Jacques va surenchérir en disant: "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés." Jacques 1:2

Personne ne veut de l’épreuve, si nous avions à choisir entre l’accepter ou la refuser je suis persuadé que nous dirions NON! Mais, Dieu, dans sa grande sagesse, ne nous laisse pas le choix. Et, je trouve fou de lire Jacques qui nous dit de regarder l’épreuve comme un sujet de joie.
C’est de la folie pour celui qui n’est pas régénéré par l’Esprit Saint d’entendre un tel propos. Mais pour celui qui veut grandir, pour celui qui cherche la progression dans sa vie avec son Dieu, il sait que l’épreuve est inévitable.

Comme Jacques, bénissons Dieu pour les épreuves.
Dites vous AMEN?

Ensuite, pour faire des progrès, comme l’enfant à l’école il faut:

3) Etudier: Vous savez comme moi qu’il y a des enfants qui aiment les études et d’autres qui n’aiment pas ça. Il y a les assidus aux cours et ceux qui préfèrent faire l’école buissonnière.
C’est étonnant, car c’est la même chose en ce qui concerne l’Eglise du Christ.

Il y a les bons et les mauvais élèves, il y a les assidus et ceux qui préfèrent sécher les cours. Chacun pourra se retrouver.
Nous sommes, il faut le dire, avantagés car nous avons entre les mains le plus merveilleux des manuels scolaires, celui-ci est sans erreur, c'est notre Bible.
Et, nous avons comme professeur le meilleur des professeurs. Il n’a pas besoin de faire l’étalage de ses diplômes pour nous prouver son professionnalisme et son efficacité. Son nom la personne du Saint Esprit: "Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit." Jean 14:26

Mais attention, s’il est vrai que l’Esprit donne des cours particuliers, il donne aussi des cours pour l’ensemble de l’Eglise et si nous voulons faire des progrès, il ne faut tendre à ne manquer aucun des rendez-vous qu’il donne.

Les cours particuliers comme les cours donnés en groupe.

Bénissons Dieu pour la personne du Saint Esprit notre professeur.
Dites vous AMEN?

Ensuite, il est possible de progresser au travers du contact:

4) La communion fraternelle: Là aussi, il y a un facteur de progrès important car nous pouvons apprendre des autres. Il y a une leçon à prendre pour chacun en chaque enfant de Dieu. Le chrétien est un manuel scolaire à lui tout seul.

J’ai à apprendre de vous tous.
J’ai à apprendre de votre expérience avec Dieu, de ce que Dieu vous a révélé de Sa Parole en un mot de votre témoignage de foi. La communion fraternelle est un merveilleux moyen de croissance. C’est grâce à elle que l’enfant de Dieu peut grandir en étant à l’écoute de l’autre. C’est aussi au travers d’elle qu’il peut puiser de l’aide s’il n’a pas compris une leçon ou s’il a des difficultés pour résoudre un problème.

Bénissons Dieu pour la communion fraternelle.
Dites vous AMEN?

J’ai un autre facteur de progression à vous soumettre, mais je ne sais pas s’il va vous plaire:

5) C’est la progression par la discipline: Jésus a laissé un commandement que tous nous connaissons il dit: "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit." Matthieu 28:19

Nous sommes frères et sœurs TOUS des disciples et le mot disciple en appel un autre, c’est DISCIPLINE. Aujourd’hui, il ne faut plus parler de discipline, ce mot n’est plus à la mode. Le monde aujourd’hui est dans l’état que nous connaissons parce que la discipline a été retirée des enseignements. Il ne faut plus en parler à l’école ni même dans les familles et pire dans les Eglises il ne faut surtout plus en faire mention.

Personnellement, je ne peux pas me résigner et cacher pour plaire aux hommes ce que le Seigneur commande. Frères et sœurs, nous avons besoin de discipline, c’est incontournable pour grandir et faire des progrès.

La première chose que j’ai apprise lors de mon service militaire c’est de marcher au pas.

Ce n’était pas simple et cela pour plusieurs raisons. La première est que la nature humaine se refuse naturellement à la discipline et que MOI je n’avais pas le désir d’obéir.

Savez-vous que le rebelle, qui sommeille en chacun devant l’obligation de marcher aux pas, se réveille toujours?

Mais, l’autre difficulté était surtout liée au fait que marcher aux pas demandait un gros effort. Car, il faut être attentif pour se caler sur les pas des autres.
Il faut faire attention à ses pas mais aussi à ceux des autres. C’est comme dans notre vie en Christ nous devons faire attention à nos pas mais aussi faire attention à ceux de nos frères et sœurs.
Il a fallu des heures et des heures d’un entraînement intensif pour que ma compagnie (qui entre-nous était la 7ème compagnie) arrive à marcher aux pas et à défiler sans fausses notes. Je me souviens que souvent nous pestions derrière le dos de nos supérieurs qui nous faisaient faire durant des heures entières le tour de la caserne pour que enfin nous puissions avoir une démarche uniforme, pour que nous puissions être en harmonie dans le déplacement.

Quand ça marche, c’est que la discipline fait son effet et une troupe qui marche d’un même pas, c’est beau et puissant. C’est une démarche glorieuse qui a pour effet d’honorer les gens qui regardent le défilé mais aussi elle faisait la fierté des sous officiers et officiers qui nous avaient poussés à cette discipline et la discipline doit nous conduire à une marche en avant glorieuse et puissante.

Frères et sœurs, il faut vraiment faire taire nos caractères rebelles et que nous fassions ensemble l’effort de marcher d’un même pas pour qu’ensemble nous puissions honorer Dieu de nos progrès et entrer ensemble dans la Gloire.

Bénissons Dieu pour la discipline
Dites vous AMEN?

Je vous invite à dire avec l’apôtre: "Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." Philippiens 3:12-14

Frères et sœurs: EN AVANT, PAS A PAS, DE PROGRES EN PROGRES.

72- Tous d’un même pas. (1)



"Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès." 1 Théssaloniciens 1:1

Ce texte est une invitation forte et pressente à marcher de progrès en progrès. Celle-ci concerne chaque enfant de Dieu, elle n’est en aucune façon la réserve exclusive d’une élite.
Avant d’aller plus loin dans notre sujet de méditation, regardons la définition que propose le dictionnaire sur ce mot: Progrès: Mouvement en avant, marche en avant, faire gagner du terrain. Accroissement quantitatif ou intensif d'un phénomène. Processus évolutif orienté vers une amélioration, un développement, un perfectionnement.

Je constate au travers de cette définition que le progrès tend toujours vers un but, nous pouvons même dire vers la fin de quelque chose ou d’un état. Par exemple, le progrès dans le domaine médical a pour but la fin de la maladie. Nous comprenons alors que le progrès demande un investissement, en volonté, en énergie voire en temps.

Paul lancera cette invitation à Timothée: "Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous." 1 Timothée 4:15. Aujourd’hui encore, l’Esprit de Dieu lance cette même invitation à chaque enfant de Dieu. Pourquoi?
Eh bien! Simplement parce que nous sommes appelés à grandir jusqu’au jour ou enfin nous toucherons le but: "Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." Philippiens 3:14

Cet appel à marcher de progrès en progrès est à prendre avec sérieux. C’est un engagement, c’est l’engagement de l’enfant de Dieu qui doit s’attacher aux choses de Dieu pour grandir dans la foi, C’est tout un programme.

Dans la vie de famille, c’est toujours un grand bonheur que de voir les enfants grandir et faire des progrès. Par exemple: quand le petit dernier fait ses premiers pas c’est du bonheur, quand la cadette balbutie ses premiers mots, quand le carnet scolaire du plus grand rayonne d’une bonne moyenne, quand les enfants réussissent dans le domaine professionnel etc..., la vie est une marche pas à pas vers un progrès.

Dans le domaine de la foi cette vérité prend une autre dimension.

Nos pas de chaque jour doivent nous conduire vers ces réalités: "…à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ." Ephésiens 4:13 et à devenir: "… semblables à l‘image de son Fils..." Romains 8:29.

Nous comprenons bien que cela ne puisse pas se faire en un jour, c’est le fruit d’une progression, d’une croissance. Chaque jour nous sommes appelés à faire un pas de plus vers l’avant.

Mais, veillons surtout à ne jamais faire celui qui va en arrière.

Le but que Dieu a fixé, c’est qu’un jour nous puissions ressembler pleinement à Jésus notre Sauveur et Seigneur. Et cette seule pensée doit nous donner le courage de rechercher à progresser. Ami(e)s lecteurs, il n’y a pas plus belle récompense que d’être assuré de ressembler un jour à Jésus.

Par contre, une chose me semble importante: c’est que nous pouvons nous même donner le rythme à notre progression. C’est uniquement dans la mesure où l’investissement est optimum que les progrès deviennent fulgurants et évidents. De la même manière que l’état de stagnation sera lui aussi évident pour ceux qui ne cherchent pas à avancer et dramatique pour l’avancement des projets de Dieu comme de notre service pour le Seigneur.

Pour Paul, la progression des enfants de Dieu était pour lui une priorité. Il en avait fait un sujet de prière et d‘exhortation. Pourquoi?

Parce que marcher de pas en pas, de progrès en progrès est d’une importance capitale pour le chrétien. Et comme Paul, nous devons le comprendre et prier pour notre propre progression mais aussi pour celle de chaque membre de l’église de Jésus Christ. C’est dans la mesure ou les chrétiens progresseront que l’Eglise aussi s’affirmera et grandira en puissance et en stature.
Dans le domaine de la vie, nous concevons qu’un bébé ne restera jamais à l’état de nourrisson, de même qu’un enfant finira par devenir adulte. Il arrive que cela ne soit pas le cas, mais c’est toujours qu’il y a un problème.

Il ne faut surtout pas que cela puisse se produire au sein de l’Eglise du Christ.

Je vous invite à dire avec l’apôtre: "Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque, moi aussi, j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, "je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." Philippiens 3:12-14

Frères et sœurs: EN AVANT… pas à pas… de progrès en progrès…