lundi 17 août 2009

77- L’Assurance


"Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas" Hébreux 11:1

Je viens d’apprendre une chose étonnante au sujet de l’assurance et je m’empresse de le partager avec vous.

Le moteur de notre marche avec Jésus-Christ sera notre foi. Nous sommes depuis notre conversion des CROYANTS, c’est à dire des hommes et des femmes qui croient en Dieu comme en Sa Parole et qui marchent par la foi.

C’est par la foi que nous avons reçu le pardon de nos péchés.

C’est par la foi que nous croyons au salut de nos âmes.

Je pourrais allonger la liste mais je veux vite arriver à ma découverte du jour.

Oh, ne croyez pas que je vais révolutionner le monde chrétien, car ce que je viens de réaliser n’est pas une nouveauté, des frères et des sœurs avant moi et même aujourd’hui encore auront compris, ce que je veux partager maintenant en toute simplicité.

Revenons à ce qui nous intéresse, c’est à dire au titre de ce message mais surtout au mot "ASSURANCE".
Celui-ci prend sa racine du Grec "NUPOSTASIS" qui a pour sens, sauf erreur de ma part, "L’ACTE DE PROPRIÉTÉ"

Concrètement cela veut dire quoi? Eh bien, simplement, que la foi nous donne de saisir les promesses de Dieu et l’assurance nous donne d’en faire notre propriété.

C’est comme avoir dans les mains un acte de propriété.

Imaginons un instant que nous venons d’acheter une maison, ce qui nous assure de la fiabilité de notre acquisition sera l’acte de propriété qui sera signé et estampillé par un homme de loi.

Eh bien, dans le domaine de la foi c’est pareil. L’assurance que nous avons dans nos cœurs est en quelque sorte l’acte qui nous assure d’être les propriétaires des promesses de Dieu.

De plus, celui-ci est signé par Jésus Lui-même et c’est avec Son Sang qu’Il a versé à la Croix qu’Il certifie authentique ce que nous avons reçu de Lui.

Cet acte certifie, dans nos cœurs, que nous avons reçu le pardon de nos péchés comme de notre appartenance à Dieu.

Cette vérité doit nous accompagner dans vie chrétienne, mais je désire aussi vous inviter à la saisir pour votre vie de prière. En effet, la foi est une ferme assurance des choses que nous ne voyons pas ou pas encore, voire peut-être même jamais de notre vivant.

Quand nous prions, nous demandons à Dieu des choses que nous ne voyons pas encore, mais la prière doit nous conduire à L’ASSURANCE. C’est à dire que notre demande de prière doit nous conduire à recevoir de Dieu un acte de propriété qui fait "NÔTRE" la réponse à notre requête.

C’est le même principe que nous avons vu au travers de l’achat d’une maison.

Dans ce cas, tant que nous n’avons pas l’acte de propriété dans nos mains, nous ne sommes que les propriétaires virtuels d’un bien que nous désirons.

Il en sera de même dans la prière. Tant que dans nos cœurs aucune assurance ne vient prendre place il faut persévérer.
Si Dieu nous appelle à la persévérance, c’est qu’Il a Ses raisons.

Par contre, si l’assurance prend place en nous, c’est comme recevoir de Dieu un acte de propriété qui démontre que Dieu a été non seulement à l’écoute mais qu’Il acquiesce et exauce notre requête. Il ne reste plus alors qu’à demeurer dans une attitude de foi afin de voir se réaliser dans notre vie ce dont l’assurance nous a rendu propriétaire.

En fait, pour être concret et pratique, chaque fois où nous nous plaçons dans la prière, demandons à Dieu de mettre dans nos cœurs cet accusé de réception Divin qui fera de nous les propriétaires de l’exaucement de nos requêtes.

C’est seulement une fois ou celui-ci est reçu que nous pouvons passer à autre chose en ce qui concerne nos prières.

Dans notre Bible, il y a un merveilleux témoignage qui parle d’une femme qui a reçu l’assurance de son exaucement. Je veux vous parler de Anne. L’Ecriture nous dit qu’après avoir prié ce jour là… son visage ne fut plus le même. 1 Samuel 1:8

Pourquoi ce changement? Pourquoi ce rayonnement? Alors que cela faisait des années qu’elle priait Dieu de lui accorder la grâce de porter un enfant sans avoir vu jusque là aucun changement dans sa situation? Malgré ça, elle a persévéré jusqu’au jour où, enfin elle reçoit l’accusé de réception divin.

Ce jour était bien différent des autres passés dans la prière, et cela depuis des années. La différence est liée au fait qu’elle venait de recevoir de la part de Dieu l’assurance ou l’acte de propriété qui faisait d’elle la propriétaire de l’exaucement de Dieu. C’est pour cette raison que son visage ne fut plus le même, maintenant l’assurance était dans son cœur, elle demeura donc dans la foi jusqu’au jour où sa grossesse a été effective.

Et, je suis convaincu que c’est à cela que Dieu nous attend dans notre vie de prière.

76- Je ne suis pas un anonyme …pour Dieu


Je lisais dernièrement que le 19 décembre 2005 la terre comptait 6,5 milliards d’êtres humains. Des spécialistes affirment qu’en 2050 notre planète supportera entre 8 et 9 milliards d’individus.

Devant cette masse humaine en pleine expansion, une réalité biblique demeure, Dieu connaît chacun par son nom.

Aujourd’hui, Dieu connaît les plus de 6 milliards d’hommes, de femmes et d’enfants qui marchent sur Son monde.

Je reste sans voix devant la grandeur de notre Dieu qui embrasse cette multitude d’un seul regard et qui écoute battre chacun de ces cœurs en particulier.

Jésus dira: "Les cheveux même de votre tête sont tous comptés." Matthieu 10:30 (Version de l’EPÉE)

Non seulement Dieu connaît chacun des individus de cette terre mais il connaît jusqu’au nombre des cheveux qu’ils ont sur la tête!

C’est simplement époustouflant!

Au travers de cette méditation, je veux juste attirer votre attention sur le fait que rien n’échappe à notre Dieu et qu’Il nous connaît parfaitement.

Je vous invite aujourd’hui à vous réjouir de cette réalité, car il n’existe aucun anonyme devant Dieu.

Il connaît le nom des méchants car Dieu a un plan pour eux Il veut que: "…tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité." 1 Timothée 2:4

Mais, chose admirable, Il connaît le nom de chacun de Ses enfants qui ont été rachetés par l’œuvre magistrale de Jésus-Christ Son Fils.
Cette seule pensée de ne pas être un anonyme aux yeux du Père céleste au milieu de cette multitude pousse mon cœur à l’adoration.
Car si je ne suis pas un anonyme c’est que je compte pour mon Dieu.

Il me connaît et cela bien avant ma naissance, le psalmiste dira:
"C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère." Psaumes 139:13. Le prophète Jérémie nous laisse cette Parole de Dieu admirable: "Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations" Jérémie 1:5

Je crois qu’il en est de même pour chacun, bien sûr nous ne sommes pas appelés à être prophètes à l’image de Jérémie mais nous sommes appelés à être des disciples et des témoins à la gloire du Messie.

Il m’aime et Son amour est vrai.

L’être humain recherche souvent, de son entourage proche, des preuves d’amour. Notre Dieu en nous donnant Jésus à largement prouvé qu’IL tenait à chacun de nous. La preuve est faite Jésus a payé le prix fort pour que nous soyons aimés.

Le diable, ce semeur de trouble, essaye de mettre dans le coeur du chrétien la mauvaise graine de cette pensée qui pousse à ne pas se sentir aimé de Dieu et d’être un anonyme qui ne compte pour rien à Ses yeux.

Ami(e) lecteur n’écoute pas l’adversaire de ton âme, qui aujourd’hui tient dans le creux de ton oreille ces propos, car c’est un mensonge, il veut te faire perdre pied dans la foi en te faisant croire que tu es un mal aimé un anonyme sans importance pour ton Seigneur.

Ami(e) lecteur tourne les yeux vers la croix et regarde combien Dieu t’a aimé.

"Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle." Jean 3:16

Ce quiconque c’est toi et rappelle toi que ton nom oui ton nom est gravé sur les mains percées de Jésus, que tu as de la valeur et que tu ne seras jamais un anonyme dans les cieux.

Comme Paul au travers de ce court message je t’invite à déclarer que: "…rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur." Romains 8:39


75- Il ne suffit pas….OU le danger du formatage spirituel.


"Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu‘il me suive." Matthieu 16:24

Quelqu’un dira: "Il ne suffit pas d'avoir des idées chrétiennes. Il ne suffit pas d'être très croyant. Il ne suffit pas de louer Jésus-Christ: Il faut le suivre."

Je suis complètement en accord avec cette remarque qui est, en y regardant de plus près, en harmonie avec la Parole de Jésus.

Remarquez que Jésus s’adresse à Ses disciples. J’imagine Jésus fixant des yeux ceux qui Le suivaient.
De même,j’imagine le regard abasourdi des disciples qui reçoivent cette parole du Maître. Cette parole a du faire du remue-ménage dans les cœurs.

Elle a du avoir la puissance d’une bombe et suite à cela certainement les conversations ont du aller bon train.
Cette Parole est une invitation au renoncement à soi-même bien sûr mais aussi aux idées reçues.

Suivre Jésus, c’est le plus beau des programmes, jamais nous ne recevrons une autre invitation aussi belle et glorieuse. Mais elle a un prix, le prix d’un sacrifice qui se nomme RENONCEMENT.

Le danger aujourd’hui dans beaucoup de domaines c’est le formatage. Par exemple, dans le domaine de la chanson, les nouvelles stars sont formatées pour être au goût du jour.

Le formatage spirituel ne doit pas exister dans nos milieux évangéliques.

Il est important de prendre garde de ne pas donner l’occasion à l’adversaire de nos âmes de polluer nos têtes et nos cœurs avec des idées qui seraient à résonances chrétiennes. Ne le laissons pas nous faire croire qu’il est suffisant de croire et de faire partie du cœur de louange le dimanche matin. Ne le laissons pas nous formater pour son avantage.
D’ailleurs cela ne sera jamais suffisant pour contenter Jésus.
"Si tu veux me suivre renonce à toi-même, prends ta croix et suis moi."

Voilà ce que veut Jésus. Cela a le mérite d’être simple et clair.
En fait, il veut la première place. Attention, là aussi, il y a un danger et il réside dans l’excès qui serait de vouloir se séparer de tout pour le suivre, par exemple de casser les liens avec la famille, de se fermer au monde, de rejeter les amis, de se retirer de la vie associative de notre ville, de vivre en reclus etc…

NON, non Jésus ne demande pas cela.

Avez-vous remarqué que souvent les chrétiens finissent par ne se retrouver qu’entre eux?

Certains ont tellement voulu faire le vide avec le monde qu’ils se retrouvent dans une spirale qui empêche même l’évangélisation.

Jésus ne nous a pas retirer du monde mais il nous dit: "Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde." Jean 17:18

Suivre Jésus c’est mettre le Seigneur à la première place et accepter sa croix; c’est accepter de vivre sa foi dans le monde et cela sous-entend avec le monde qui nous entoure.

Bien sûr, Jésus ne nous demande pas de faire des compromis avec le monde, ou encore de vivre comme le monde. Mais soyons un peu lucide, nous ne sommes pas dans un monde où il n’y a que des chrétiens. Nous sommes dans un monde où une multitude est en marche vers l’enfer.

Suivre Jésus, c’est accepter d’être un témoin de Jésus-Christ et comme le disait Jésus: "on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau." Donc la lampe qu’il a allumée par son Esprit dans nos vies doit briller à la vue de tous.

C’est aussi cela se charger de sa croix car ce n’est pas à une tâche facile que Jésus nous appelle. Mais bien à une tâche qui souvent nous conduira au pilori, c’est le chemin de la crucifixion à nous même.
C’est cela suivre Jésus.

Mettons-nous un instant à la place des disciples et imaginons que Jésus Se tourne vers nous, nous regarde dans les yeux et nous pose cette même question.

Honnêtement qu’elle serait notre réaction?

Aujourd’hui où en sommes-nous dans notre vie à la suite de Jésus?

A la traîne, en recul, voire en fuite ou confiant dans la grâce du Seigneur qui nous aide à porter notre croix.

N’oublions jamais qu’il ne suffit pas… mais qu’il faut suivre le Maître là où Il nous a placé, c’est à dire dans le cercle de notre rayonnement personnel dans le monde.

C’est en réalisant cela que nous gagnerons des cœurs à Christ et que l’Eglise pourra engranger de nouvelles âmes.

"…et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d'un même pas."
Philippiens 3:15-16

74- Comme l’or dans les mains de dieu


"…acheter chez moi l'or éprouvé par le feu" Apocalypse 3:18

L'or éprouvé est mou et malléable, exempt de corrosion ou d'autre substance. C'est quand l'or est mélangé à d'autres métaux (cuivre, fer, argent, etc.) qu'il devient dur, moins malléable et plus corrosif. Ce mélange s'appelle un alliage. Plus le pourcentage de métaux est élevé, plus l'or devient dur. À l'inverse, plus le pourcentage de l'alliage est bas, plus il est mou et malléable.

Nous voyons immédiatement un parallèle: un cœur pur est comme de l'or pur: doux, tendre et malléable. Hébreux 3:13 déclare que les cœurs s'endurcissent par la séduction du péché! Si nous ne prenons pas des mesures à l'égard du péché, celui-ci endurcit nos cœurs, tout comme les alliages durcissent l'or. Ceci diminue ou ôte la tendresse, créant une perte de sensibilité.

Cela bride notre capacité d'entendre la voix de Dieu et la justesse de notre vision est comme obscurcie. Nous avons là le cadre parfait pour la tromperie. La première étape du raffinage de l'or est de le moudre et de le mélanger à une substance appelée fondant. Le mélange est ensuite placé dans un four où il est fondu sous une chaleur intense. Les alliages et les impuretés sont attirés dans le fondant et remontent à la surface, l'or, qui est plus lourd, reste au fond. Les impuretés ou scories, tels que le cuivre, le fer et le zinc, mêlés au fondant, sont ensuite enlevées produisant un métal plus pur.

Regardons ce que Dieu dit: "Je t'ai fait fondre, mais non pour retirer l'argent; je t'ai éprouvé au creuset de l'adversité." Ésaïe 48:10
Et encore: "Vous en tressaillez d'allégresse, quoique vous soyez maintenant, pour un peu de temps, puisqu'il le faut, affligés par diverses épreuves, afin que votre foi éprouvée, bien plus précieuse que l'or périssable, cependant éprouvé par le feu, se trouve être un sujet de louange, de gloire et d'honneur, lors de la révélation de Jésus-Christ." 1 Pierre 1:6-7

Le Seigneur éprouve par des afflictions, des épreuves et des tribulations dont "la chaleur" aura pour effet la séparation des impuretés, telles que l'intransigeance, l’orgueil, les querelles, l'amertume, la fureur, l'envie, le manque de pardon et ainsi de suite, afin de permettre au caractère de Dieu de s’imprimer dans nos vies.

Le péché se cache facilement quand on n'est pas sous le feu des épreuves et des afflictions. Dans les périodes de prospérité et de réussite, même un homme méchant paraîtra gentil et généreux. Sous le feu des épreuves, cependant, les impuretés monteront à la surface et il arrive alors que le vrai visage soit mis à découvert.

Il y a des périodes dans nos vies où nous passons par d'intenses épreuves. Bien souvent notre réaction première c’est l’incompréhension. Pourquoi Seigneur? Et même de lever le poing au ciel…
Mais alors que la lucidité nous revient, nous crions à Dieu: POURQUOI? AIDE MOI SEIGNEUR!

Et le Seigneur de répondre: "Fils, c'est quand les orfèvres liquéfient l'or par le feu que les impuretés montent à la surface".
Il est impossible de voir les impuretés dans l'or avant qu'il ne soit mis au feu.

C’est justement dans le feu de l’épreuve que nos voyons réellement ce qu’il y a en nous.
Car, malgré notre vie en Christ prenons conscience de notre imperfection et de notre besoin de voir les scories du péché être ôtées par la louche de l’orfèvre divin.
Ce message est en quelque sorte une invitation à bénir Dieu pour les épreuves ou nos afflictions du moment, car elles ont pour but, la Gloire de Son NOM et de conduire nos vies sur le chemin de la perfection.

L’épreuve c’est l’assurance de l’anoblissement de notre nature.

Tout un programme!
"Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais, il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien" Jacques 1:2-4

73- Tous d’un même pas. (2)


Maintenant, je me dois de parler de la pédagogie de Dieu pour nous aider à grandir de progrès en progrès.

Dieu est le plus grand des pédagogues et sa méthode n’a plus à faire ses preuves. Pour s’en convaincre, il suffit de lire la Bible et de voir comment Il a conduit et aidé à la progression un grand nombre de personnes. Et je vous invite à noter une chose importante car ceux qui ont accepté d’être à son école pour progresser ont toujours atteint le but que Dieu avait fixé pour eux. En exemple, je pense à Abraham, Moïse ou, pour le nouveau testament, à Pierre. Mais, à l’inverse, ceux qui n’ont pas accepté sa méthode de progression et qui ont préféré n’en faire qu’à leur tête ont toujours mal terminé: nous avons un exemple bien connu au travers de Saül.

L’école de la croissance a une multitude de facettes, nous pourrions en parler des heures mais je vais ici en mettre en valeur quelques-unes. Vous allez voir qu’il n’y a rien de nouveau. Mais, je suis convaincu qu’il est nécessaire de dire et de redire les choses.

1) Le désert: Je désire vous encourager, en vous disant que les hommes et les femmes de Dieu que nous connaissons par notre Bible sont tous un jour passés par le désert. C’est un passage incontournable.
Cela pour vous dire que nous aussi nous y passerons tous et peut-être que nous l’avons déjà traversé, il est possible que certains y soient en ce moment.
C’est le lot de chaque enfant de Dieu.
C’est le lot de ceux qui veulent progresser avec Dieu.
Le désert est synonyme de difficulté, de sécheresse, de progression pénible et de mort aussi.

La période du désert n’est pas facile à vivre car souvent durant ces moments la voix de Dieu se fait rare et même il arrive que Dieu soit comme absent.
Alors qu’en réalité c’est le contraire. Dieu attire au désert pour ouvrir les yeux et les oreilles de ses enfants qui ont souvent bien du mal à l’entendre ou à le voir. J’ai remarqué que c’est pratiquement toujours au moment ou nous acceptons la situation, à l’instant où nous ne luttons plus et acceptons le désert quand nos dernières résistances tombent que nous devenons sensible à Dieu et que nous pouvons alors l’entendre.

Le sourd retrouve alors l’ouïe et l’aveugle recouvre la vue.

En fait, Dieu nous attire au désert pour que nous mourrions de soif, soif de sa Personne et que ne pouvant plus tenir nous venions à Lui pour nous désaltérer de l’eau qui donne la vie. Ecoutez ce dit Jésus: "Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu'un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive." Jean 7:37

Bénissons Dieu pour le temps qu’il nous donne de passer dans le désert, car après vient toujours le temps du rafraîchissement.
Dites vous AMEN?

2) L’épreuve: "C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves." 1 Pierre 1:6

Jacques va surenchérir en disant: "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés." Jacques 1:2

Personne ne veut de l’épreuve, si nous avions à choisir entre l’accepter ou la refuser je suis persuadé que nous dirions NON! Mais, Dieu, dans sa grande sagesse, ne nous laisse pas le choix. Et, je trouve fou de lire Jacques qui nous dit de regarder l’épreuve comme un sujet de joie.
C’est de la folie pour celui qui n’est pas régénéré par l’Esprit Saint d’entendre un tel propos. Mais pour celui qui veut grandir, pour celui qui cherche la progression dans sa vie avec son Dieu, il sait que l’épreuve est inévitable.

Comme Jacques, bénissons Dieu pour les épreuves.
Dites vous AMEN?

Ensuite, pour faire des progrès, comme l’enfant à l’école il faut:

3) Etudier: Vous savez comme moi qu’il y a des enfants qui aiment les études et d’autres qui n’aiment pas ça. Il y a les assidus aux cours et ceux qui préfèrent faire l’école buissonnière.
C’est étonnant, car c’est la même chose en ce qui concerne l’Eglise du Christ.

Il y a les bons et les mauvais élèves, il y a les assidus et ceux qui préfèrent sécher les cours. Chacun pourra se retrouver.
Nous sommes, il faut le dire, avantagés car nous avons entre les mains le plus merveilleux des manuels scolaires, celui-ci est sans erreur, c'est notre Bible.
Et, nous avons comme professeur le meilleur des professeurs. Il n’a pas besoin de faire l’étalage de ses diplômes pour nous prouver son professionnalisme et son efficacité. Son nom la personne du Saint Esprit: "Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit." Jean 14:26

Mais attention, s’il est vrai que l’Esprit donne des cours particuliers, il donne aussi des cours pour l’ensemble de l’Eglise et si nous voulons faire des progrès, il ne faut tendre à ne manquer aucun des rendez-vous qu’il donne.

Les cours particuliers comme les cours donnés en groupe.

Bénissons Dieu pour la personne du Saint Esprit notre professeur.
Dites vous AMEN?

Ensuite, il est possible de progresser au travers du contact:

4) La communion fraternelle: Là aussi, il y a un facteur de progrès important car nous pouvons apprendre des autres. Il y a une leçon à prendre pour chacun en chaque enfant de Dieu. Le chrétien est un manuel scolaire à lui tout seul.

J’ai à apprendre de vous tous.
J’ai à apprendre de votre expérience avec Dieu, de ce que Dieu vous a révélé de Sa Parole en un mot de votre témoignage de foi. La communion fraternelle est un merveilleux moyen de croissance. C’est grâce à elle que l’enfant de Dieu peut grandir en étant à l’écoute de l’autre. C’est aussi au travers d’elle qu’il peut puiser de l’aide s’il n’a pas compris une leçon ou s’il a des difficultés pour résoudre un problème.

Bénissons Dieu pour la communion fraternelle.
Dites vous AMEN?

J’ai un autre facteur de progression à vous soumettre, mais je ne sais pas s’il va vous plaire:

5) C’est la progression par la discipline: Jésus a laissé un commandement que tous nous connaissons il dit: "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit." Matthieu 28:19

Nous sommes frères et sœurs TOUS des disciples et le mot disciple en appel un autre, c’est DISCIPLINE. Aujourd’hui, il ne faut plus parler de discipline, ce mot n’est plus à la mode. Le monde aujourd’hui est dans l’état que nous connaissons parce que la discipline a été retirée des enseignements. Il ne faut plus en parler à l’école ni même dans les familles et pire dans les Eglises il ne faut surtout plus en faire mention.

Personnellement, je ne peux pas me résigner et cacher pour plaire aux hommes ce que le Seigneur commande. Frères et sœurs, nous avons besoin de discipline, c’est incontournable pour grandir et faire des progrès.

La première chose que j’ai apprise lors de mon service militaire c’est de marcher au pas.

Ce n’était pas simple et cela pour plusieurs raisons. La première est que la nature humaine se refuse naturellement à la discipline et que MOI je n’avais pas le désir d’obéir.

Savez-vous que le rebelle, qui sommeille en chacun devant l’obligation de marcher aux pas, se réveille toujours?

Mais, l’autre difficulté était surtout liée au fait que marcher aux pas demandait un gros effort. Car, il faut être attentif pour se caler sur les pas des autres.
Il faut faire attention à ses pas mais aussi à ceux des autres. C’est comme dans notre vie en Christ nous devons faire attention à nos pas mais aussi faire attention à ceux de nos frères et sœurs.
Il a fallu des heures et des heures d’un entraînement intensif pour que ma compagnie (qui entre-nous était la 7ème compagnie) arrive à marcher aux pas et à défiler sans fausses notes. Je me souviens que souvent nous pestions derrière le dos de nos supérieurs qui nous faisaient faire durant des heures entières le tour de la caserne pour que enfin nous puissions avoir une démarche uniforme, pour que nous puissions être en harmonie dans le déplacement.

Quand ça marche, c’est que la discipline fait son effet et une troupe qui marche d’un même pas, c’est beau et puissant. C’est une démarche glorieuse qui a pour effet d’honorer les gens qui regardent le défilé mais aussi elle faisait la fierté des sous officiers et officiers qui nous avaient poussés à cette discipline et la discipline doit nous conduire à une marche en avant glorieuse et puissante.

Frères et sœurs, il faut vraiment faire taire nos caractères rebelles et que nous fassions ensemble l’effort de marcher d’un même pas pour qu’ensemble nous puissions honorer Dieu de nos progrès et entrer ensemble dans la Gloire.

Bénissons Dieu pour la discipline
Dites vous AMEN?

Je vous invite à dire avec l’apôtre: "Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." Philippiens 3:12-14

Frères et sœurs: EN AVANT, PAS A PAS, DE PROGRES EN PROGRES.

72- Tous d’un même pas. (1)



"Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès." 1 Théssaloniciens 1:1

Ce texte est une invitation forte et pressente à marcher de progrès en progrès. Celle-ci concerne chaque enfant de Dieu, elle n’est en aucune façon la réserve exclusive d’une élite.
Avant d’aller plus loin dans notre sujet de méditation, regardons la définition que propose le dictionnaire sur ce mot: Progrès: Mouvement en avant, marche en avant, faire gagner du terrain. Accroissement quantitatif ou intensif d'un phénomène. Processus évolutif orienté vers une amélioration, un développement, un perfectionnement.

Je constate au travers de cette définition que le progrès tend toujours vers un but, nous pouvons même dire vers la fin de quelque chose ou d’un état. Par exemple, le progrès dans le domaine médical a pour but la fin de la maladie. Nous comprenons alors que le progrès demande un investissement, en volonté, en énergie voire en temps.

Paul lancera cette invitation à Timothée: "Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous." 1 Timothée 4:15. Aujourd’hui encore, l’Esprit de Dieu lance cette même invitation à chaque enfant de Dieu. Pourquoi?
Eh bien! Simplement parce que nous sommes appelés à grandir jusqu’au jour ou enfin nous toucherons le but: "Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." Philippiens 3:14

Cet appel à marcher de progrès en progrès est à prendre avec sérieux. C’est un engagement, c’est l’engagement de l’enfant de Dieu qui doit s’attacher aux choses de Dieu pour grandir dans la foi, C’est tout un programme.

Dans la vie de famille, c’est toujours un grand bonheur que de voir les enfants grandir et faire des progrès. Par exemple: quand le petit dernier fait ses premiers pas c’est du bonheur, quand la cadette balbutie ses premiers mots, quand le carnet scolaire du plus grand rayonne d’une bonne moyenne, quand les enfants réussissent dans le domaine professionnel etc..., la vie est une marche pas à pas vers un progrès.

Dans le domaine de la foi cette vérité prend une autre dimension.

Nos pas de chaque jour doivent nous conduire vers ces réalités: "…à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ." Ephésiens 4:13 et à devenir: "… semblables à l‘image de son Fils..." Romains 8:29.

Nous comprenons bien que cela ne puisse pas se faire en un jour, c’est le fruit d’une progression, d’une croissance. Chaque jour nous sommes appelés à faire un pas de plus vers l’avant.

Mais, veillons surtout à ne jamais faire celui qui va en arrière.

Le but que Dieu a fixé, c’est qu’un jour nous puissions ressembler pleinement à Jésus notre Sauveur et Seigneur. Et cette seule pensée doit nous donner le courage de rechercher à progresser. Ami(e)s lecteurs, il n’y a pas plus belle récompense que d’être assuré de ressembler un jour à Jésus.

Par contre, une chose me semble importante: c’est que nous pouvons nous même donner le rythme à notre progression. C’est uniquement dans la mesure où l’investissement est optimum que les progrès deviennent fulgurants et évidents. De la même manière que l’état de stagnation sera lui aussi évident pour ceux qui ne cherchent pas à avancer et dramatique pour l’avancement des projets de Dieu comme de notre service pour le Seigneur.

Pour Paul, la progression des enfants de Dieu était pour lui une priorité. Il en avait fait un sujet de prière et d‘exhortation. Pourquoi?

Parce que marcher de pas en pas, de progrès en progrès est d’une importance capitale pour le chrétien. Et comme Paul, nous devons le comprendre et prier pour notre propre progression mais aussi pour celle de chaque membre de l’église de Jésus Christ. C’est dans la mesure ou les chrétiens progresseront que l’Eglise aussi s’affirmera et grandira en puissance et en stature.
Dans le domaine de la vie, nous concevons qu’un bébé ne restera jamais à l’état de nourrisson, de même qu’un enfant finira par devenir adulte. Il arrive que cela ne soit pas le cas, mais c’est toujours qu’il y a un problème.

Il ne faut surtout pas que cela puisse se produire au sein de l’Eglise du Christ.

Je vous invite à dire avec l’apôtre: "Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque, moi aussi, j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, "je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." Philippiens 3:12-14

Frères et sœurs: EN AVANT… pas à pas… de progrès en progrès…

71- Siméon ou le noël d’un homme qui a écouté et attendu dieu


(Lire Luc 2:25à35)

L’évangile de Luc nous montre cet homme qui répond au nom de Siméon comme étant juste et pieux. (Siméon veut dire: qui écoute, qui attend). Ce qui, dans ce personnage, m’émerveille, c’est qu’il attendait… Depuis combien de temps? Nous ne savons pas… L’Évangile ne dit rien sur le temps de son attente, mais un jour le résultat sera là. Il attendait la consolation d’Israël.

Sa patience est récompensée, il découvre de ses yeux et touche un petit enfant: "La promesse de Dieu pour son peuple et l’humanité entière, Jésus ".

Il ne fait aucun doute que Siméon était un homme de communion avec Dieu, sensible à l’Esprit Saint; d’ailleurs l’Esprit reposait sur lui, il savait reconnaître Sa voix et se laisser conduire. Il avait sans aucun doute fait, du sujet de son attente, sa raison de vivre.
Je suis convaincu que, dans chaque chrétien, il y a un "Siméon" qui sommeille; en effet, nous sommes tous dans une situation d’attente.

Dieu a laissé des promesses communes à l’Eglise, mais il en fait aussi à titre personnel.
Ces quelques lignes auront pour but d’inviter à la persévérance.
L’église espère en l’accomplissement de la Parole de Dieu; toi aussi, espère!

Le Seigneur, un jour, a parlé à ton cœur, mais voilà le temps te semble long et tu commences à penser: "Mais que fais-tu Seigneur?"
Comme Siméon il est bon d’attendre, car le temps de Dieu viendra pour toi.

"Il est bon d‘attendre en silence Le secours de l’Eternel." Lamentations 3:26

Ce temps viendra aussi pour l’église qui attend le retour de son Seigneur et l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu: "Et l’Esprit et l‘épouse disent: Viens." Apocalypse 22:17

Alors, courage "Siméon"! …Dieu ne t’a pas oublié.


70- Seigneur je veux te servir…


"Les grandes occasions de servir Dieu sont rares mais les petites sont chaque jour dans nos mains."

Cette citation n’est pas un passage de l’Ecriture, mais je suis convaincu qu’il y a un message de Dieu à saisir au travers de ces quelques mots.

Nous, les chrétiens nous voulons servir le Seigneur et il arrive même que nos prières soient imprégnées de cette ritournelle "Seigneur je veux te servir". Cela est très bien car nous devons partager la vision de Josué:
"…Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel" Josué 24:15

Notre vie doit être imprégnée de cette réalité.

Mais, j’ai remarqué qu’ils nous arrivaient souvent de nous imaginer servir dans un service de Dieu qui ferait de nous des hommes et des femmes au service de Dieu dans un grand ministère. Ce n’est pas mauvais que de penser cela, ni même de prier le Seigneur afin qu’Il nous permette de le servir ainsi, mais n’avons-nous pas à réaliser aussi que nous sommes tous déjà les serviteurs de l’Eternel?
Et, que de ce fait, chaque jour de vie avec Jésus est une vie de service.

En ce qui me concerne, j’ai la profonde conviction que notre Dieu nous donne à tous, et cela, chaque jour, l’occasion de Le servir, dans des petites choses.
Celles-ci n’auront peut-être pas l’éclat d’un grand ministère, de prédicateur de la Parole par exemple… mais celles-ci auront la faculté de réjouir le cœur de Dieu au quotidien. C’est cela aussi servir Dieu.

Ces occasions, qui marquent notre vie de serviteur et de servante du Très Haut, je désire juste en faire l’énumération de quelques-unes.

Elles pourront donc être: le sourire, que nous offrons à nos proches, dès le moment où nous nous levons le matin.
Ou encore, le temps dans l’intercession que nos offrons à ceux qui souffrent comme à nos ami(e)s et ennemi(e)s.
C’est le sourire que nous allons présenter à notre boulanger en allant chercher le pain.
C’est dire bonjour et merci.
C’est les paroles d’encouragement et de réconfort que nous allons semer le long de la journée à ceux qui croiseront notre route.
C’est la poignée de main qui fera la différence.
C’est le petit service rendu à son prochain.
C’est la piécette qui sera mise dans le creux de la main en détresse qui se tend à nous.
C’est le coup de téléphone, ou la visite, que nous ferons à celui, ou celle, qui est dans la maladie, ou dans la solitude.
C’est être simplement à l’écoute de son prochain.
Des sourires, des mots, et des gestes imprégnaient d’amour, c’est cela servir, être LE SERVITEUR DE L’ETERNEL. A travers des petites occasions et croyez moi, celles-ci sauront faire la différence, elles auront le pouvoir de marquer les coeurs de ceux qui les recevront.

Un jour, Jésus dira à ceux qui auront su faire de chacune des journées de leur existence une vie de service: "Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître" Matthieu 25:21
Ami(e) lecteur il vaut la peine d’être cet homme ou cette femme qui sert au quotidien son Seigneur et Maître.

69- Suivez-moi




"Jésus leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes." Marc 1:17

Il est possible de reconnaître un véritable meneur d’homme dans ce qu’au moment de l’épreuve, ou du combat, il dira SUIVEZ-MOI au lieu d’ALLEZ-Y.

Un véritable chef est toujours en première ligne, ainsi il est, pour le reste de la troupe, un modèle et un exemple donnant du courage à ceux qui fixent les yeux sur lui.
Jésus-Christ en est L’Exemple par excellence et Il nous invite à Sa suite.

Les vrais leaders dont l'Eglise a besoin aujourd'hui possèdent le langage du Divin Maître Jésus. Ils ne se contentent pas d'haranguer les frères et sœurs le dimanche matin par les "allez-y" ou par des "faites-le", mais encouragent le peuple chrétien par l'exemple que sera leur propre vécu.

Pour illustrer cette pensée, laissez-moi vous relater l'anecdote suivante:
A l'époque où le général Washington luttait pour l'indépendance des Etats-Unis, un caporal fut chargé de diriger quelques hommes qui portaient une énorme poutre au sommet d'une position militaire. Conjuguant leurs efforts, les soldats parvenaient à peine à soulever la pièce de bois. Un petit secours leur aurait été nécessaire.
Le caporal les aidait à sa manière en leur criant: "Courage! Hop! Elle y est!"
Et, tout en commandant ainsi, il allait et venait majestueux comme un empereur au milieu de ses hommes épuisés.
Un officier en civil survint et lui demanda pourquoi il ne donnait pas un coup de main à ses soldats.
- Moi? Mais, je suis Caporal!
- Caporal? Oh! Je ne savais pas: pardon!
Ce disant, le nouveau venu se met au nombre des ouvriers, déploie son énergie, sue à grosses gouttes... La poutre mise en place, il dit au caporal:
- Si un jour vous avez besoin de moi pour un coup de main, faites appeler votre général en chef: je serai toujours à votre service.
C'était Washington!
Chaque enfant de Dieu doit avoir une âme et un cœur de chef ou de leader.
La foi donne des ailes et de la détermination.

Savez-vous que l’accusateur des frères, notre ennemi le diable a répandu aux oreilles du monde une calomnie à l’encontre des enfants de Dieu?

Il est arrivé à faire croire que le chrétien est un être faible, sans force, un plaintif etc… Mais cela est faux, c’est un mensonge et nous devons réagir à cette accusation gratuite car bien au contraire le chrétien, à l’image de Son Sauveur et Seigneur est fort. Par la foi il est capable de déplacer des montagnes comme de marcher sur la puissance de l’ennemi.

Mais entre-nous, ne donnons-nous pas trop souvent une triste image de la vie en Christ?
Ce sentiment de faiblesse n’a-t-il pas gagné une partie du Corps de Christ?

SUIVEZ-MOI!

C’est un mot d’ordre venant du commandant en chef de l’armée de l’Eternel.
Toi et moi sommes invités à le prononcer avec détermination, non entre les dents et surtout à devenir des modèles. Il n’est pas normal de laisser l’ennemi divulguer des mensonges à notre sujet, soyons forts car "Je puis tout par celui qui me fortifie." Philippiens 4:13

Pourquoi serions-nous des perroquets qui rapporteraient des paroles sans les comprendre ni les vivre?
Que notre foi anime en nos cœurs un sentiment de victoire à la Gloire de notre Dieu.

Jésus veut faire de nous des hommes et des femmes à sa mesure et à sa stature. Des petits "Christ". (C’est d’ailleurs la définition du mot chrétien. "…jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ." Ephésiens 4:13
L’Esprit de Dieu a encore bien du travail à faire dans nos êtres pour que l’homme nouveau parvienne à une pleine maturité.

Laissons-Le œuvrer pour la gloire de Jésus car le frein à Son action est trop souvent en nous.

Ne baissons plus la tête, mais soyons tous des hommes et des femmes à la stature de Christ, des hommes et des femmes qui sont maintenant des modèles et qui disent maintenant aux autres SUIVEZ-MOI.

Donnant ainsi l’envie à d’autres de suivre le cheminement d’une vie avec Christ.

Paul dit: "Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ" 1 Corinthiens 11:1. Ou encore, "Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés" Éphésiens 5:1.

L’imitation dans le domaine de la foi n’a rien à voir avec le don naturel que certains pourraient posséder. Là aussi il n’est pas question d’être comme les singes qui imitent les hommes. Devenir un imitateur de Christ c’est bien plus que cela.

En fait, c’est plus que de l’imitation, car la personne et la personnalité de Christ deviennent celles de l’enfant de Dieu. Frères et sœurs voici une grande nouvelle: nous sommes à l’image de Christ à Sa ressemblance, en nous regardant le monde découvre la beauté de Jésus. N’est-ce pas formidable?

68- Les vertus du Sang de Christ


"La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion du Sang du Christ?" 1 Corinthiens 10:16

Les chrétiens ont une chose précieuse en commun, c’est le SALUT. Salut acquis sur la croix par le Sang de Jésus-Christ versé.

C’est ce qui fait, en quelque sorte l’unité de l’Église universelle.

La cène qui nous rassemble a pour vocation de nous unir à la multitude qui dans le monde confesse Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur.

QUELLE IMAGE GLORIEUSE D’UNITÉ. Ici il n’y a plus aucune étiquette, plus aucune dénomination, seulement des chrétiens nés de nouveau.

Le Corps de Christ c’est cela.

C’est bien plus qu’une poignée de chrétiens unis dans un lieu. Imaginez-vous un instant une multitude devant Dieu s’approchant de lui dans un même état d’esprit, dans une même pensée, d’une même conviction.
C’est cela la communion.

La Cène est un temps de souvenir et toute les fois où nous nous rassemblons autour du pain et de la coupe c’est aussi pour nous souvenir de la mort mais aussi de la résurrection de notre Sauveur. "…faites ceci en mémoire de moi" Luc 22:19.

La coupe nous parle du Sang du Christ qui a coulé à la croix du calvaire. Cela nous le savons tous.
Elle est le gage que l'homme mis en relation avec Dieu peut maintenant recevoir de Lui le bien que Dieu veut lui donner, car Jésus a dit en la proposant à ses disciples: "Ceci est mon Sang, le Sang de la nouvelle alliance, qui est versé pour beaucoup en rémission de péchés" Matthieu 26:28.

Le sang est assimilé à la vie de l'homme, "car la vie de toute chair est son sang" Lévitique 17:14. Ainsi, quand le sang coule des mains, des pieds percés comme du côté percé du Christ, c'est Sa vie qu'Il donne pour les pécheurs.

La Bible déclare que: "Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon." Hébreux 9:22

Le Sang de Jésus a bien été répandu pour nous, pour le pardon de nos péchés, mais le Sang de Jésus versé à la croix c’est bien plus que cela.

Il est comme les prémices à toutes les bénédictions.

Découvrons ensemble quelques-unes des vertus de ce Sang versé:

1) Il efface nos péchés

Ainsi nous sommes:

- purifiés: "le Sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché" 1 Jean 1:7;

- justifiés: "ayant été maintenant justifiés par Son Sang" Romains 5:9;
- réconciliés avec Dieu "par le Sang de Sa croix" Colossiens 1:20;

- pardonnés, "nous avons par Son Sang, la rémission des fautes" Ephésiens 1:7;

- "lavés de nos péchés dans Son Sang" Apocalypse 1:5;

- "approchés (de Dieu) par le Sang du Christ" Ephésiens 2:13;

- introduits dans la présence de Dieu, "ayant... une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le Sang de Jésus" Hébreux 10:19.

2) Il est le prix payé pour que nous soyons

- délivrés de notre esclavage du diable. "Vous avez été rachetés par le sang précieux de Christ" 1 Pierre 1:19, "vous avez été achetés à prix" 1 Corinthiens 6:20;

- sanctifiés, c'est-à-dire mis à part pour être consacrés à Dieu: "Par une seule offrande, il a rendu parfaits (ou rendu capables de servir parfaitement) ceux qui sont sanctifiés" Hébreux 10:10.

Le Sang de Christ n'a coulé qu'une seule fois pour un résultat définitif.
Quelle perfection dans l’œuvre accomplie à la croix par Jésus Christ!

A chaque fois que nous portons à nos lèvres la coupe nous sommes invités dans l’adoration à nous souvenir que nous sommes des pécheurs à qui Dieu, en Christ, a fait grâce.

67- Le petit guide de la compassion


"A ceux qui ont à cœur d’aider les autres"

"Et l’Éternel passa devant lui, et s’écria: L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité." Exode 34:6

LA COMPASSION, C’EST QUOI?

Tout d’abord, il nous faut comprendre que la compassion est d’essence divine et non humaine: "L’Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et riche en bonté" Psaumes 103:8.

Elle fait partie intégrante de la personnalité de Dieu. Bien sûr, les êtres humains sont capables de "compatir", cependant, il manquera toujours à cette compassion purement humaine la saveur céleste. Car même si le cœur de l’homme peut se laisser émouvoir fortement et cela jusqu’aux larmes, la compassion qui anime celui d’un enfant de Dieu vient de Dieu Lui-même par le Saint-Esprit.

Pour imager ces propos, disons que la compassion s’adresse aux sentiments de l’homme, mais le SAINT-ESPRIT dans le cœur du chrétien fera office d’amplificateur.

Voilà toute la différence, qui à mon sens, est d’une importance fondamentale voire capitale.

En un mot la nouvelle naissance donne à chaque enfant de Dieu la grâce de recevoir de la Nature Divine par le SAINT-ESPRIT en lui. De ce fait, il sera, lui aussi, animé de compassion comme Dieu Lui-même.

La compassion est un don, une grâce de Dieu qui nous est commune, elle n’est en aucune façon le fruit d’un "mérite" quelconque. Dieu, dans Sa grande sagesse, met de Sa nature dans le cœur de Son enfant afin qu’il puisse, lui aussi, exercer la compassion dans sa famille, sa maison, son travail, dans la rue, autour de lui, dans l’Eglise, etc… N’oublions pas que nous sommes tous au service du Maître, ce qui implique que, tous aussi, nous sommes au service des autres, "au service de notre prochain."

REGARDONS A JESUS

Jésus a personnifié la compassion de Dieu en chair. Il est Le modèle, L’exemple de référence. Plusieurs fois les évangiles nous montrent Jésus "ému de compassion". Il le sera devant la foule,

"Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont point de berger; et Il se mit à leur enseigner beaucoup de choses." Marc 6:34

Ou encore devant le cœur de cette veuve qui porte en terre son unique enfant,

"Le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas!" Luc 7:13

Là aussi, nous découvrons que la compassion faisait partie intégrante de la personnalité de Jésus, en lisant les textes qui s’y rapportent (Matthieu 9:36; Matthieu 14:14; Matthieu 15:32; Marc 1:41; Marc 6:34; Marc 8:2; Luc 7:13) nous découvrons même que la compassion est bien plus que le petit sentiment d’affection que chaque individu pourrait porter vers quelqu’un en peine.

C’est bien plus que la petite tape amicale dans le dos qui veut dire: "Je suis avec toi…"

Compatir, c’est non seulement être touché par une situation, une personne, ou la détresse d’autrui, mais c’est surtout ressentir la blessure ou la déchirure de celui qui est en détresse. La compassion produit une action dans les entrailles.

En résumé, la douleur ou la peine de l’autre devient celle de celui qui se laisse émouvoir de compassion.

Nous remarquerons que la compassion véritable, à l’image de Jésus dans l’évangile, conduit vers une action. Il est impossible d’être ému de compassion et ne rien faire ou ne rien dire pour aider, pour soutenir celui qui est en détresse. Ce serait comme renvoyer à vide celui qui frapperait à notre porte pour demander un morceau de pain alors que le frigidaire est bien plein, en lui disant simplement: "Je vais prier pour toi". Entre nous, je crois, que dans ce cas, le demandeur aurait été en droit d’attendre et de recevoir un peu plus que des mots.

"Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui?" 1 Jean 3:17

L'action qui suit le sentiment de compassion a pour nom: Miséricorde. Si les entrailles sont touchées dans le vif le cœur ému sera poussé à s’occuper de celui qui est dans la détresse ou, à tout le moins, sympathiser avec lui.

LE CHRETIEN NÉ DE NOUVEAU

Comme déjà dit plus haut, la nature divine par le Saint Esprit, dans le cœur du chrétien authentique, c’est-à-dire, né de nouveau, partagera avec lui cette parcelle de la nature divine. Voilà pourquoi, l’enfant de Dieu peut exercer le ministère de la compassion ou, si vous le préférez, servir jusqu’à être comme Jésus "ému de compassion".

Plus que l’affection, celle-ci donne en quelque sorte la faculté de ressentir la blessure, la douleur de quelqu’un en détresse, jusqu'à produire une action en la faveur de cette personne. La compassion, c’est avoir mal pour celui qui souffre…

L’évangile nous montre deux hommes (qui sont des images du Christ) qui avaient le cœur animé de la compassion de Dieu. Il est question du bon Samaritain et du père du fils prodigue.

"Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit" Luc 10:33. "Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa." Luc 15:20

Le chrétien né de nouveau aura ce même état de cœur. La compassion selon Dieu, c’est une écoute mais aussi une implication comme une préoccupation véritable de l’autre. C’est vivre le commandement de Dieu: "… Tu aimeras ton prochain comme toi-même…" Marc 12:31

DANS LE DOMAINE PRATIQUE

Devant la Parole de Dieu, nous découvrons que la compassion est bien plus que de la sympathie. La compassion s’adresse aux sentiments de l’homme, le SAINT-ESPRIT faisant office d’amplificateur. Jésus a été ému de compassion devant notre misère spirituelle qui nous conduisait vers la géhenne. De même, il est important que l’enfant de Dieu puisse se laisser émouvoir devant la misère des hommes qui vivent sans Dieu et qui périssent dans le péché, comme des chrétiens qui souffrent.

Au regard de l'état de notre pauvre monde d'aujourd'hui, il vaut bien mieux compter sur la compassion infinie de Dieu pour une solution véritable qui est en Christ que sur la compassion humaine et ses plans d'amélioration qui, hélas, ne changeront pas grand chose à la misère et ne régleront jamais le problème de fond: "le péché". La solution est dans Les Mains Percées de Jésus. La grandeur de la compassion de Dieu pour l'humanité s'est démontrée au Calvaire, sur la croix où Jésus, le Christ Son Fils unique, a réglé une fois pour toute le problème du péché.

La compassion aura pour rime compréhension, intervention, action, préoccupation, implication, évangélisation, etc. …

Chaque enfant de Dieu est donc appelé à la compassion. Être compatissant, c’est se soucier des autres, et cela se révèle encore plus dans l’exercice d’un ministère, qu’il soit pastoral, d’intercession ou de relation d’aide.

La compassion sera le moteur de notre service pour Dieu.

Sans elle, pas possible d’aller bien loin dans l’objectif du service. Un jour, il y aura automatiquement la panne sèche.

Que l’Esprit Saint nous anime donc fortement de la compassion de Dieu. Ainsi, le fruit de notre service, baigné de l’onction, sera tout à Sa gloire et fructueux. Pour nous encourager, gardons à l'esprit que la compassion, c'est le cœur de Dieu miséricordieux qui bat en chacun de nous.

66- La communion


(Lire Jean 15:1-12)

Avec le Cep Divin Jésus et avec le Corps de Christ, l’Eglise

Définition: Union, commun, commune

La communion avec Jésus-Christ c’est quoi?

C’est un ÉTAT permanent dans lequel se trouve l’enfant de Dieu.

Jésus est le cep, le chrétien est un sarment. Il fait partie intégrante du Cep, il participe à sa nature. Comme le sarment ne vient pas s’accrocher au cep uniquement s’il en a besoin, il en va de même de l’enfant de Dieu qui doit en permanence être à l’image justement du sarment de la vigne, être fixé en permanence à Jésus et non juste s’il a besoin. "Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur." 1 Corinthiens 1:9

La communion avec le Corps de Christ l’Eglise c’est quoi?

C’est aussi un ÉTAT permanent, mais l’esprit de communion sera enrichi uniquement si la première condition est remplie. C’est dans la mesure ou la relation avec Jésus est forte qu’elle sera bénéfique pour l’Eglise.

IMAGE: Sur un cep de vigne vous ne trouverez jamais qu’un seul sarment. Il en va de même dans le domaine spirituel. Le cep, c’est Jésus et les sarments fixés à lui sont l’Eglise. "Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché." 1 Jean 1:7

Comment la Bible voit la communion?

Pour bien comprendre ce que la Bible entend par communion, regardons l’exemple le meilleur, l’unité de Dieu avec Jésus et L’Esprit Saint.

Ils sont trois, pourtant ils sont UN. "Moi et le Père nous sommes un." Jean 10:30. Une même pensée, une même vision, une même action… pas de querelles entre eux, pas de prise de position, pas de disputes de point de vue… C’est cet esprit de communion que nous invite à découvrir le Seigneur. Ce n’est pas une pensée Utopique, mais vraiment la volonté de Dieu pour l’Eglise de son Fils Jésus-Christ: être un comme ils sont UN. "Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un." Jean 17:22

L’esprit de communion doit être cultivé personnellement, c’est dans cette mesure qu’il enrichira l’église.

Pourtant nous sommes souvent avec des avis contraires et chacun de dire: "j’ai raison…".

Il arrive que dans nos relations il y ait un certain grincement: Lorsque les relations fraternelles grincent c'est qu'il manque d'huile dans les rouages. Et cette huile n'est autre que le Saint-Esprit.

Le sarment sur son pied de vigne n’est pas parfait, souvent il est attaqué par les insectes, les maladies etc... Il faut alors l’intervention du vigneron pour assainir le sarment malade. Le Vigneron divin fait de même, il soigne sa vigne et s’occupe avec amour de chacun des sarments sans favoritisme, mais il Lui arrive de devoir couper.
Être en communion c’est être d’accord avec Christ, le cep, c’est être d’accord avec l’église, Corps de Christ.

Il n’y a pas de communion possible s’il y a désaccord.

En fait, il y a deux actions sur le sarment.

Un travail intérieur imagé ici par l’action de la sève qui va nourrir le sarment de l’intérieur. C’est une action qui se passe en profondeur et qui n’est pas visible à l’œil, qui découle d’une relation forte basée sur l’intimité avec Jésus.

Puis, il y a le travail extérieur, visible celui-ci, imagé par l’entretien manuel, dirons-nous, du vigneron qui en arrive parfois à devoir couper.

Le résultat

Le bourgeon: Prémices de la récolte future; La feuille: Importante car elle aura soin du fruit à venir; Le fruit: Source de joie et de délectation; La semence: Image du service

CONCLUSION: Ici bas, il semble vraiment difficile de pouvoir parvenir à la communion parfaite, mais il y aura un temps où nous serons tous d’accord car Dieu va nous conduire de toute façon à la communion éternelle dans Sa gloire.

65- Quelques clés pour une vie spirituelle épanouie


"Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses. Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ." Ephésiens 4:10-15

La vision de Dieu qui nous concerne directement, nous les chrétiens, se résume dans cette lecture. Le Seigneur veut que ses enfants parviennent à l’unité de la foi mais aussi à l’état d’homme fait, à la stature parfaite de Jésus. En d’autres mots Dieu veut que nous soyons des êtres forts, des êtres matures.

La croissance chrétienne est comparable à la croissance humaine en ce sens qu’elle commence par une naissance, puis est suivie par un temps de petite enfance: c’est le temps où le nourrisson est dépendant pleinement de ses parents. Puis vient la période de la "moyenne enfance", ou bien que toujours dépendant, l’enfant commence à s’affirmer et à vouloir voler de ses propres ailes. Ensuite il entrera dans la période de la préadolescence, puis dans celle très difficile de l’adolescence. Et un jour il quittera le nid pour prendre son envol dans la vie comme adulte…

Il est vrai que la croissance est liée à la personnalité, pour certains cela sera plus facile et pour d’autres plus difficile mais l’important, c’est de grandir, et un jour de pouvoir s’affirmer comme étant un homme ou une femme à la stature parfaite de Jésus.

VOICI QUELQUES CLES:

La sincérité

"Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité." 2 Corinthiens 8:8

Le mot sincérité, que nous connaissons fort bien, tire sa racine du latin et prend sa signification étymologique dans l’expression: "Sans cire". En effet, il arrivait couramment, dans des temps reculés, que le propriétaire d’une statue cassée désireux de la vendre faisait des réparations à la cire.

L’acheteur découvrait qu’il avait été volé quand la chaleur faisait fondre la cire et dévoilait par la même occasion le défaut.

De là est né cette expression "certifié sans cire" qui par la suite est devenue "sincère".

Une question me vient à l’esprit et je désire que chacun puisse se la poser. SUIS-JE SINCERE?

N’y aurait-il pas en moi quelques réparations à la cire qui me donnent de paraître beau devant les autres alors que la réalité est autre?

Vous savez que Dieu nous connaît, la Bible déclare: "Moi, l’Eternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses œuvres" Jérémie 17:10. Si nous voulons grandir, il nous faut être sincère et reconnaître ce que nous sommes réellement. Il sera toujours possible de tromper les autres, mais jamais nous ne pourrons tromper Dieu.

Etre vrai

"Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées." Philippiens 4:8

"La vérité existe, on n'invente que le mensonge." (Georges Braque)

La vérité rejoint la sincérité, ce sont en fait deux sœurs jumelles. Je veux juste ici dire que le mensonge est un fruit mauvais; le père du mensonge est le diable, et toutes les fois où nous mentons aux autres, à nous-même voire à Dieu, nous réjouissons le cœur de l’ennemi de Dieu, Satan. Un enfant de Dieu doit réjouir le cœur de son Père et non faire le bonheur du diable. L’Ecriture nous affirme que les menteurs n’auront pas d’héritage dans les cieux. "Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort" Apocalypse 21:8.

Une autre chose, il n’y a pas de SAINT mensonge, un mensonge reste un mensonge. J’ai souvent entendu des chrétiens mentir et dire "le Seigneur sait…" pour moi cela reste un mensonge et je m’attache à la déclaration de la Bible qui prive les menteurs du royaume de Dieu, même des menteurs chrétiens.

La vérité doit être notre parure. "Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu’on y ajoute vient du malin" Matthieu 5:37.

Etre humble

L’humilité ressemble à un vêtement, d’ailleurs Paul dira: "Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience" Colossiens 3:12.

L’humilité a une importance capitale car: "…c’est pourquoi l’Ecriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles." Jacques 4:6

Etre humble de cœur, c’est avoir l’assurance que Dieu est à notre écoute. Et cela est très important et rassurant de savoir que Dieu est à notre écoute. C’est comme être assis sur un rocher solide rien ne pourra nous déloger.

Regarder les autres comme étant plus élevés

"Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes" Philippiens 2:3.

Ce texte est à lui seul une REGLE D’OR, il doit agir en nous comme un garde-fou. Nous devons toujours regarder les autres comme étant au-dessus de nous même.

Pour vivre cela, il faut simplement remercier Dieu de ce qu’il nous a donné et nous employer à faire fructifier le talent qu’il nous a offert comme cadeau.

Prendre sa place dans le corps

"Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part" 1 Corinthiens 12:27.

Pour grandir en Christ c’est une alternative incontournable. Il ne peut pas y avoir de croissance normale si l’on se refuse à participer à la vie de l’église ou encore si l’on se refuse à faire partie du Corps de Christ. Bien sûr certains me diront, frère, que faites vous de l’Eglise universelle. Certes c’est vrai elle existe, mais l’Eglise universelle représente l’ensemble des églises locales. Celui qui dit pouvoir vivre sa foi seul sans l’église locale veut vivre uniquement ce qui lui plaît. Il se met ainsi en situation de danger. Il prendra automatiquement de mauvaises habitudes. C’est avec l’église que l’on peut rapidement faire des progrès et grandir, et c’est à l’Eglise que Dieu veut nous voir.

64- Quatre feux nécessaires à notre croissance


1) LE FEU DE LA CONSECRATION:

"...et le feu de l’Éternel tomba…" 1 Rois 18:20-38

Avant que le feu tombe il y a quelques points à remettre en ordre

Le premier se trouve au verset 30 qui nous dit: "Elie dit alors à tout le peuple: Approchez-vous de moi! Tout le peuple s’approcha de lui. Et Elie rétablit l’autel de l’Éternel, qui avait été renversé."

C’est une invitation à la communion avec Dieu que nous retrouvons dans Jacques 4:8 "Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous".

Dieu, en Christ, S’est déjà approché de nous, maintenant il attend de nous le pas décisif.

Le deuxième se trouve dans l’action de rétablir l’autel, c’est une invitation à mettre Jésus à Sa place, A LA PLACE D’HONNEUR.

Le troisième point est imagé ici avec ces douze pierres au verset 31: "Il prit douze pierres d’après le nombre des tribus des fils de Jacob, auquel l’Éternel avait dit: Israël sera ton nom".

C’est le symbole de l’unité du peuple, qui retrouve son nom c’est une puissante image de l’Église qui est composée de personnes différentes mais complémentaires et qui porte le Beau Nom de Jésus.

2) LE FEU DE L’ÉVANGELISATION.

C’est le feu qui ne s’éteint pas, "L’ange de l’Éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moïse regarda; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point" Exode 3:2.

Il image à merveille le témoignage de l’Evangile qui se repend dans le monde comme un feu.

Chaque chrétien se retrouve dans le personnage de Moïse.

Moïse n’était pas prêt: Souvent nous sommes comme lui, pas prêts à répandre le message de Dieu. Du moins c’est ce que nous avançons comme argument alors que Dieu SAIT que nous le sommes.

Dieu va équiper et former Moïse: Dans Sa sagesse Dieu donne aux Siens l’équipement nécessaire pour apporter la Bonne Nouvelle.

Moïse était dans l’ombre: C’est Dieu Lui-même qui le mettra sous les feux de la rampe.

Il n’était pas capable sur le plan humain: Mais Dieu lui donnera la capacité de Le servir.

La difficulté en fait n’est pas de faire mais surtout de laisser faire Dieu.

3 phases importantes:

Avoir une bonne vision de l’œuvre.
Avoir de bonnes oreilles pour bien entendre Dieu.
Avoir le courage d’agir.

3) LE FEU DE LA COMMUNION ET DE LA COMMUNICATON.

"Lorsqu’ils eurent passé, Élie dit à Elisée: Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Élisée répondit: Qu’il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton esprit!" 2 Rois 2:9

Pourquoi ce verset?

Parce qu’il parle admirablement du feu de l’amitié qui va unir deux hommes dans le service de Dieu.

L’attachement de l’un pour l’autre est un feu formidable. Rien ne pouvait l’éteindre.
Le feu de la communication se découvre dans le fait qu’Élie a su communiquer quelque chose de fort à Élisée. Ce quelque chose c’est sa passion de Dieu.

Cela va susciter en celui-ci le profond et sincère désir de ne pas le quitter.

4) LE FEU DE l’ADORATION.

"Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices, et la gloire de l’Éternel remplit la maison. Les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l’Éternel, car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel." 2 Chroniques 7:1-2

Le Saint-Esprit va entretenir dans le cœur de l’enfant de Dieu ce feu, qui pousse à adorer en vérité Celui Qui nous a aimé le premier. Ce feu ne doit jamais s’éteindre dans nos cœurs.

ATTENTION DANGER!

Il faut veiller à ne jamais apporter du feu étranger dans notre vie de service, mais non plus dans notre marche de chrétien.

"Nadab et Abihu moururent devant l’Éternel, lorsqu’ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, dans le désert de Sinaï." Nombres 3:4

C’est une invitation à la sagesse.

63- Une clé pour le réveil.


"C’est pour cela qu’il est dit: Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d’entre les morts, Et Christ t’éclairera." Ephésiens 5:14

Il m’arrive de rêver souvent à un grand réveil et je désire partager avec vous mon rêve.

Je suis émerveillé de voir que Dieu visite certains pays dans le monde ou encore certaines églises, mais je n’arrive pas à me faire à l’idée que cela ne puisse être réservé qu’aux autres.

Dieu ferait-il des préférences? Je ne le crois pas, mais je suis convaincu qu’il nous arrive de fermer nous-mêmes la porte à la bénédiction.

N’est-ce pas le moment de se lever pour le Seigneur? Je crois que le temps de la pluie de l’arrière-saison est proche. Mais, frères et sœurs, le voulons-nous vraiment? Voulons-nous que Dieu nous bouscule?

L’histoire de la chrétienté est jalonnée de réveils spirituels merveilleux et glorieux, notre Bible est, elle aussi, imprégnée de cela.

J’ai remarqué qu’il y avait toujours une chose commune aux réveils, c’est une période de sécheresse spirituelle qui les précède toujours.

Ces périodes sont ténébreuses, elles sont imprégnés de querelles, de divisions, de rebellions, de crimes, de révolte ouverte contre Dieu etc. En fait le mal est roi et même au sein du peuple Dieu le péché règne, ce sont des périodes terribles où l’on découvre réellement que Satan est le prince de ce monde. Mais durant ces périodes il y a toujours des hommes et des femmes qui poussés par la soif s’interrogent en se posant les bonnes questions, ils cessent alors d’accuser les autres car ils constatent la misère de leur état spirituel et finissent par plier les genoux devant Dieu, en se mettant à prier pour eux et pour les autres sans aucune arrière pensée.

Chaque grande avancée de l’église a toujours été précédée par un temps plus ou moins long de sommeil spirituel et d’apostasie. Je suis convaincu que l’Eglise est appelée à faire un pas de géant mais je ne veux plus attendre… je veux saisir cette promesse de Dieu pour ma génération, je veux pouvoir la toucher et la vivre.

IL EST TEMPS QUE CA BOUGE. AMEN!

Comme je ne peux pas porter les regards au-delà de mon cercle d’activité, je veux m’interroger sur le pourquoi de notre état dans notre région et ensuite faire le point sur notre vie intérieure.

FAISONS LE POINT: NOS POINTS FAIBLES

Où en sommes-nous aujourd’hui?
Quel constat pouvons-nous faire?
Dans quel état est notre église dans notre cercle de référence?
Il faut que nous soyons le plus honnête possible.

Je vais juste faire l’énumération de points qui parleront d’eux-mêmes:

- Nous cherchons souvent à nous faire du bien: c’est normal mais le danger est de finir par ne penser qu’à cela. Car l’égoïsme guette toujours ceux qui finissent par ne penser qu’à eux.

- Division: Regardons-nous, le Corps de Christ est souvent divisé, nous devrions pleurer pour cela. Bien sûr nous ne sommes pas forcement les coupables de ces situations mais le constat est là. Frères et sœurs le diviseur c’est le diable, c’est lui qu’il faut montrer du doigt. Ne nous trompons pas d’ennemi.

- Disputes sur la forme: Combien de querelles animent les églises parce que untel fait le culte ainsi, utilise un rétroprojecteur, ne chante plus sur ce recueil de chants etc.? Je pourrais allonger la liste mais ce n’est pas nécessaire… pour moi nous avons assez perdu de temps à nous batailler pour des broutilles qui n’ont pas fait avancer d’un pouce l’avancée du Royaume de Dieu.

- Manque de dialogue: Comme chacun a raison le dialogue n’existe pas. Pourquoi donc discuterions-nous avec ceux qui ont tort?

- Manque de compréhension: Là aussi, il y a un grand travail à faire. Notre Dieu est un Dieu compréhensif, la seule chose qu’il a en horreur c’est le péché. Dans la différence il y a un enrichissement certain.

- La critique: L’esprit de critique ne vient pas de Dieu mais du diable. Et soyons honnêtes, nous avons trop souvent la critique facile, mais que faisons-nous nous même pour faire avancer l’œuvre de Dieu? J’ai remarqué que souvent le critiqueur ne faisait rien, et si en fait il fait quelque chose, il ne fait que critiquer mais il ne s’engage pas dans le travail. Frères et sœurs ceux qui travaillent à l’œuvre de Dieu sont des hommes et des femmes comme nous, c’est à dire faillibles, ils ont le droit de faire des bêtises et de se tromper. Avant la critique ils ont besoin de notre soutien inconditionnel dans la prière et de nos encouragements. Si nous avons une critique à apporter il faut qu’elle soit constructive et non destructrice.

- Manque de pardon: Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin, le manque de pardon est en train de tuer l’église du Christ. Comment en sommes-nous arrivés là? Comment est-ce possible?
Eh bien, parce que nous avons oublié comment et combien Jésus nous a pardonné. Et surtout nous avons oublié que Jésus aime chacun de ses enfants même ceux qui nous font du mal.

- Manque d’unité: Cette maladie progresse à une vitesse vertigineuse, le Corps de Jésus qui doit être UN est fractionné en multitudes d’entités qui se proclament toutes de la vérité, n’ayant aucun respect pour les autres. Le manque d’unité met l’Eglise en danger, et en ce qui nous concerne nous devons travailler à l’unité au sein de nos églises locales.

- Pas de réconciliation: Comme le manque de pardon l’absence d’une véritable réconciliation est en train de tuer l’église et cela fait la joie de l’adversaire de nos âmes, qui sait qu’ainsi elle n’a pas de puissance pour progresser et travailler au salut. Il n’est pas possible de forcer la réconciliation mais nous devons tendre vers elle.

MAIS, SEIGNEUR QUE DEVONS-NOUS FAIRE?

Ce constat est attristant voire affligeant, les bras m’en tombent, il me laisse sans force, mais je le dis bien fort, il n’est pas dramatique, car nous avons le pouvoir de "renverser la vapeur".

Oui, nous avons le pouvoir de changer cette situation diabolique qui prive notre région de la bénédiction d’en haut.

Cela ne tient qu’à NOUS frères et sœurs.

Mais il nous appartient de nous engager, car Dieu ne fera pas les choses sans nous, il veut nous voir entrer dans le combat et je ne veux pas vous faire peur, mais c’est dans une guerre que Dieu veut nous enrôler, la guerre contre les puissances des ténèbres, contre Satan qui ne veut pas que le peuple de Dieu se réveille, et contre notre nature charnelle.

Dieu nous dit maintenant DEBOUT peuple de Dieu, EN AVANT mon peuple, ENTRE DANS LE COMBAT, l’heure est venue de se réveiller.

Le temps n’est plus à nous laisser bercer par les histoires des réveils du passé… Nous pouvons bénir Dieu à cause de ce qu’il a fait notamment dans notre pays, mais nous ne devons pas nous laisser bercer par les histoires merveilleuses qui traversent les frontières au sujet des réveils que connaissent certaines régions du monde.

N’essayons pas non plus de nous appliquer des "recettes" qui ont eu un effet bénéfique dans d’autres communautés ou d’autres églises. Je suis convaincu que la recette-miracle dont il faut s’emparer n’existe pas. Nous n’avons pas à imiter ou à singer ce qui se fait ailleurs, et même ce qui marche ailleurs ; nous devons rechercher la face de Dieu pour avoir la clé pour nous, la clé qui sera capable de débloquer notre situation.

LES CLES:

Elles se nomment: Pardon, réconciliation, unité, compréhension, absence de critique négative, soumission, prière, Gloire de Dieu.

Aujourd’hui que faire pratiquement: eh bien, il nous faut commencer par fléchir les genoux et prier pour que Dieu nous donne à tous un esprit désireux de voir les choses changer. Ensuite il faut prier avec sincérité afin que Dieu anime chacun des chrétiens, nous en premier, d’un esprit de réconciliation et de pardon. N’attendons pas que cela vienne d’abord des autres mais prions pour que vraiment nos cœurs soient visités et gagnés par cela sans aucune arrière pensée.

Cherchons l’unité et commençons là aussi par nous, que l’esprit de division soit à jamais chassé de nos milieux. Prions pour qu’un esprit de compréhension nous anime, ne soyons plus difficiles avec les autres, mais soyons compréhensifs, aimant comme Jésus l’est avec nous.

Prions pour que l’esprit de critique nous abandonne à jamais, et pour que Dieu nous aide à voir ce qui est bon en chacun de nous, à savoir nos qualités, et la personne de Jésus dans son œuvre en nous. Prions pour que nous soyons soumis aux uns et aux autres et que nous regardions les autres comme plus élevés que nous mêmes. Prions pour que Dieu mette dans nos cœurs un esprit de prière.

Cherchons uniquement la Gloire de Dieu, et que cette recherche soit l’unique fondement de nos motivations. N’attendons pas que les autres changent! Car nous pourrions attendre encore longtemps et passer ainsi à coté du réveil. Si votre ennemi ne veut pas se réconcilier cela le regarde, mais en ce qui nous concerne nous devons l’aimer et lui tendre une main sincère qui désire la paix.

Si nous voulons la bénédiction il faut que nous, nous changions. C’est au travers de notre changement que les autres seront touchés. Prions pour que notre changement soit le détonateur de la transformation des autres et du réveil, et qu’enfin l’église puisse être en paix, travaillant dans l’unité à sa vocation première: le salut des âmes.

Le temps des querelles de clochers doit maintenant se terminer, le temps des querelles intestines doit lui aussi se terminer. Dieu a des projets pour son Eglise, projets de paix et de bonheur. Dieu veut que l’Eglise du Christ change de visage, j’en suis convaincu.

Et le visage de l’Eglise, c’est Toi et moi. Donc c’est à nous de changer.
Etes-vous d’accord avec moi?

J’ai soif d’une grande pluie de l’arrière saison sur nous, j’ai soif de voir la Gloire de Dieu dans toute sa splendeur, j’ai soif de voir Dieu entrer en action au milieu de son peuple, j’ai soif de guérison.

J’ai soif de voir la multitude des perdus venir à Jésus. J’ai soif de voir des miracles et des guérisons. J’ai soif d’une vie pleine avec Dieu.

Réveillons-nous frères et sœurs, il est temps de quitter nos vêtements de la nuit.

62- Je suis un disciple de christ… (2)

Quelques points de l’enseignement de Jésus en ce qui concerne son attente pour ses disciples.

Jésus demande d’être aimé par dessus tout.

Cette invitation se trouve dans un texte assez difficile qui a été souvent l’objet d’interprétions erronées. "Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple." Luc 14 :26

Ce que Jésus veut nous dire ici c’est qu’il nous faut apprendre à ne pas faire de concession. Il doit passer en 1er. Il n’est pas question de se faire l’ennemi de nos familles ou d’autres choses, mais de faire passer Jésus à la place d’honneur. Jésus y va fort car il parle même de l’aimer plus que nos vies. Il est important de réaliser que c’est seulement lorsque nous sommes prêts à mourir pour Lui que nous sommes dans l’état ou il veut. Je crois que souvent nous avons manqué à cet appel car nous avons fait passer tellement de choses avant Jésus. Je vous laisse méditer cela pour que nous réalisions que nous avons péché et que nous avons manqué le but.

Le renoncement à soi-même. "Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui–même…" Matthieu 16:24 Concrètement cela veut dire que nous devons nous soumettre à la volonté du Maître. Trop souvent là aussi notre volonté prend le dessus et il nous arrive même de croire que notre volonté est la volonté du Seigneur. Renoncer à soi-même c’est accepter que le MOI soit cloué à la croix, c’est accepter que la volonté de Jésus se fasse sans discussion.

Faire le choix de la croix. "Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui–même, et qu’il se charge de sa croix…" Matthieu 16:24 Voilà une Parole de Jésus que nous connaissons bien, mais qui d’entre-nous la vivons réellement? Se charger de sa croix c’est comme marcher sur un chemin étroit, mais prenons conscience que celui-ci au regard du monde sera déshonorant, méprisable. La croix symbolise la honte, la persécution, les outrages, en fait ce que Jésus a connu sur cette terre. Sommes-nous prêts à accepter cela?
Suivre Jésus, sens donné à sa vie. "Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui–même, et qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive." Matthieu 16:24 S’il y a quelque chose qui a caractérisé la vie de Jésus ici bas, ce fut son obéissance à la volonté Divine. Sa vie a été marquée par l’obéissance, le désintéressement, la patience, l’endurance, le zèle, le don de soi, la douceur, la bonté, la fidélité et la piété. Suivre Jésus c’est porter aussi ces mêmes fruits.

Aimer avec ardeur ce qui appartient à Jésus. L’église et les chrétiens. "A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres" Jean 13 :35. Si nous étions de ceux qui n’aiment pas l’Eglise ni les chrétiens nous ne pourrions aucunement prétendre au titre de disciple de Jésus. Le disciple est un être qui AIME.

Persévérer dans la Parole (Être sévère avec soi-même) "Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples" Jean 8 :31. Un disciple se reconnaît à sa persévérance dans la Parole. Il est facile de prendre le départ et même de prendre un bon départ, mais ce qui fera la différence c’est la persévérance car c’est elle seule qui donnera de toucher le but.

Renoncement total. "Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple" Luc 14:33. Ce point est non des moindres. Jésus appelle à un renoncement total. Pourquoi? Simplement parce qu’il sait que le meilleur c’est d’être avec Lui et de ne compter que sur Lui. Les 1ers chrétiens l’avaient compris, c’est pour cela qu’ils mettaient toutes choses en commun. Il est vrai que le contexte se prêtait à cela, aujourd’hui le contexte est différent. Mais cela n’en efface pas pour autant ce texte de l’Ecriture. Car Jésus doit être le 1er et tout doit être à Dieu. D’ailleurs tout vient de Lui.

61- Je suis un disciple de Christ… (1)

Lecture d’introduction: Matthieu 28:19.

Ces derniers mots de Jésus avant l’ascension résument la mission laissée aux disciples. A ceux de la 1ère heure mais aussi à nous. Mais de ce texte une question se dégage: QU’EST CE QU’UN DISCIPLE ?

Différence entre Chrétien et disciple?
Il n’y en a aucune. "…Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens." Actes 11:26

Comment devient-on disciple?

Il y a 2 étapes majeures.
La 1ère que je nomme "le coup de pouce de Dieu", c’est la nouvelle naissance, celle qui vient d’en haut par l’action de l’Esprit, par l’onction qui enseigne.

La 2ème, c’est la volonté propre, car c’est avant tout l’affaire d’un choix personnel. "Depuis le temps de Jean–Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent." Matthieu 11:12. (version de l’épée: "Mais depuis le temps de Jean–Baptiste jusqu’à maintenant, le royaume des cieux est pris par courage, et les courageux s’en emparent." Matthieu 11:12.)

Notez bien qu’une carte d’adhérent ou une dénomination ni même l’adhésion à une doctrine ne fera jamais le disciple!

- Quelques traits de caractère du disciple:
Il est décidé: "Et c’est à cause de cela que je souffre ces choses; mais j’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour–là." 2 Timothée 1:12.

Il est volontaire, obéissant, il reçoit avec douceur l’enseignement, il sait être à l’école même s’il lui arrive de porter le bonnet d’âne, il sait changer d’optique et se remettre en question (Comme Pierre dût le faire dans Actes 10 et 11), il est un homme ou une femme de la Parole de Dieu, elle est son code de vie, imaginez notre société sans le code de la route, un disciple sans la Parole sera aussi dangereux… Il n’est pas versatile, il ne marche pas à l’humeur ou selon ce qui lui fait plaisir. C’est un homme ou une femme du OUI pour Jésus. Il est patient, aimant etc..

Sa croissance?
Il sait se laisser guider. Mais il sait aussi être autonome. C’est un homme fait: "… jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ!" Ephésiens 4:13. Il est capable de s’auto-enseigner.

Il ressemble à son Maître. Il est la bonne odeur, et le livre que le monde lit. "Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent." 2 Corinthiens 2:15

Avant d’aller plus loin notons que la vie du disciple est jalonnée de leçons à apprendre et d’exercices. Il y aura des bonnes mais aussi des mauvaises notes, les deux aideront à avancer, c’est comme à l’école, il y arrive même qu’il y ait redoublement, mais l’important c’est d’atteindre le but car le diplôme sera remis dans la gloire.

L’un des buts du Seigneur en formant ses disciples est de leur donner le nécessaire pour atteindre le but: Il veut les équiper.