lundi 31 août 2009

Les sept paroles de la croix (Fin P7)

7ème parole : Après avoir tout accompli à la croix, Jésus, s’écriant à haute voix, dit:« PÈRE, ENTRE TES MAINS, JE REMETS MON ESPRIT ET AYANT DIT CELA, IL EXPIRA »(Luc 23, 46)
Dans un autre évangile, il est écrit : « Ayant encore crié d’une forte voix, rendit l’esprit » (Matthieu 27, 50). Jésus mourut en pleine possession de sa force. Jamais pendant les six heures de son affreux supplice il ne faillit un instant. Sa mort n’était pas naturelle comme celle des crucifiés qui expiraient à bout de force, après de longues heures d’agonie. Le cri du Sauveur expirant amena le centurion à glorifier Dieu disant : « Certainement cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15, 39). Ce soldat était habitué à assister à l’agonie des crucifiés et son cœur en était probablement devenu indifférent, mais le cri que Jésus jeta de sa forte voix, en expirant, brisa son cœur endurci et l’amena à glorifier Dieu.

L’œuvre était accomplie. Jésus n’avait plus rien à faire sur la croix. Il remit lui-même son esprit entre les mains de son Père. Sa mort ne fut pas la conséquence de ses blessures, mais elle fut une mort volontaire et un acte d’obéissance au Père : « À cause de ceci le Père m’aime, c’est que moi, je laisse ma vie afin que je la reprenne. Personne ne me l’ôte, mais moi, je la laisse de moi-même; j’ai le pouvoir de la laisser, et le pouvoir de la reprendre: j’ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10, 17-18).

Il est devenu « obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2, 8).

L’œuvre de l’expiation achevée, la victoire est remportée. C’est avec un puissant cri de triomphe que Christ entra dans la mort disant : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit ».
Si Jésus avait le pouvoir de laisser sa vie, il avait aussi le pouvoir de la reprendre. Il est ressuscité! Triomphant de la mort, il en est sorti victorieux! Il est vivant aux siècles des siècles, élevé au-dessus de tous les cieux, assis à la droite de la majesté dans les hauts lieux. Bientôt, il viendra chercher les siens et les introduire dans son ciel, pour être pour toujours avec lui.

Mon frère, y seras-tu ? Ma soeur, y seras-tu ?
Serez-vous avec celui qui a donné sa vie pour vous ?

( ...TOUT EST ACCOMPLI)

Les sept paroles de la croix (suite P6)

6ème parole : Quand il eut pris le vinaigre que les soldats lui présentèrent sur une éponge, il dit: « C’EST ACCOMPLI »(Jean 19, 30)
L’œuvre de grâce est achevée. Il n’y a rien a ajouter. Christ a pleinement et parfaitement accompli l’œuvre de la rédemption.

Et si quelqu’un pensait devoir faire quelque chose pour assurer son salut, qu’il écoute ces mots sortit de la bouche de son Sauveur mourant : « C’est accompli! ».

Jésus a tout accompli à la pleine satisfaction du Dieu saint et juste. En vertu de cette œuvre, Dieu pardonne pleinement tout pécheur repentant et croyant, alors rendu propre à habiter pendant l’éternité le paradis, le ciel de gloire où il sera toujours avec son Sauveur et Seigneur.
Beaucoup pensent que pour être agréés de Dieu, pour mériter l’entrée au paradis, il faut faire des œuvres telles que pratiquer l’aumône, la charité, faire du bien à son prochain, etc …
Aucune des œuvres de notre part, aussi nombreuses, aussi grandes et aussi bonnes soient-elles, ne peut ôter un seul de nos péchés.

Seule, l’œuvre de Christ accomplie parfaitement à la croix ôte à jamais tous nos péchés, et sauve le croyant.
Vouloir ajouter à l’œuvre de Jésus à la croix, c’est la considérer insuffisante, alors que le Dieu saint a trouvé la justice parfaitement accomplie à la croix, où son Fils a subi le jugement qui devait être le nôtre.
Si Dieu est satisfait de l’œuvre de son Fils, comment ne le serions-nous pas ?

( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (Suite P5)

5ème parole : Après cela, Jésus sachant que toutes choses était déjà accomplies, dit J’AI SOIF »(Jean 19, 28)

Trois mots qui expriment la souffrance intense du Sauveur sur la croix. Celui qui avait désaltéré tant d’âmes assoiffées, a eu soif. Celui qui avait dit: « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai, moi, sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4, 14). Et «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive … » (Jean 7, 38). «Celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6, 35). Il a dit : «J’ai soif »
Durant les heures sombres pendant lesquelles il expiait nos péchés, pas une goutte d’eau ne vint rafraîchir sa langue attachée à son palais. C’est de Celui qui, sur la croix, a eu soif que coule la source de la vie, la fontaine d’eau inépuisable à laquelle chacun peut boire gratuitement. « Que celui qui a soif, vienne, que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie » (Apocalypse 22, 17). Alors qu’il a soif c’est du vinaigre qu’on lui donne.


( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix ( suite P4)


4ème parole : Jésus a été six heures sur la croix durant les trois dernières heures, de midi à trois heures de l’après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays; le ciel fut fermé, et Jésus souffrit de la part du Dieu juste et saint, courroucé contre le péché. Le châtiment divin qui devait être le nôtre est tombé sur Lui. Jésus s’écria d’une forte voix : « MON DIEU, MON DIEU, POURQUOI M’AS-TU ABANDONNÉ? » (Matthieu 27, 46)
Ces seules paroles de Jésus nous font saisir quelque peu les profondeurs et l’intensité de la douleur infinie de Christ qu’aucun mot du langage humain ne peut décrire. Le ciel était fermé. Aucune réponse ne parvint à son cri douloureux : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? »

Pourquoi donc Jésus a-t-il été abandonné de son Dieu? Chacun des croyants peut répondre: « C’est pour moi, Seigneur ». Mes péchés faisaient une absolue séparation entre le Dieu saint et moi. Mais en vertu du sacrifice de Christ, qui à la croix, a expié tous mes péchés, je suis pardonné, purifié, et je peux maintenant m’approcher de Dieu par la foi, étant réconciliés avec lui. Jésus a été abandonné de son Dieu pour que nous ne le fussions jamais


( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (Suite P3)


3ème parole : Près de la croix de Jésus se tenaient Marie, sa mère et quelques femmes, et Jean, le disciple que le Seigneur aimait. Jésus dit à sa mère: « FEMME, VOILÀ TON FILS » puis à Jean :« VOILÀ TA MÈRE » (Jean 19, 26)

Jésus était le Fils de Dieu. Pour venir jusqu’à nous, il s’est fait homme, né de femme. Malgré ses souffrances, il ne pense ni ne s’occupe de lui-même. Dans ses compassions infinies, il pense à sa mère.
Le cœur de Marie,était broyé par la douleur en voyant celui qu’elle aimait, être ainsi l’objet de la haine du monde, suspendu à la croix, dans des souffrances indescriptibles.
Quelques trente-trois ans auparavant, Siméon avait prophétisé au sujet de Marie: « Voici, une épée transpercera ta propre âme » (Luc 2, 35). Qui peut comprendre ce qui se passait dans son cœur lorsqu’elle assistait, impuissante, au supplice de son fils? Jésus le comprend, et il s’occupe, de façon touchante, de sa mère dont l’âme est transpercée.
( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (Suite P2)


2ème parole : C’est entre deux brigands que Jésus a été crucifié. Un à sa droite, et un à sa gauche en conformité avec L’Ecriture : « Il a été compté parmi les iniques » (Ésaïe 53, 12). La deuxième parole que Jésus prononça sur la croix fut adressée à l’un d’eux:«EN VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE TE DIS AUJOURD’HUI, TU SERAS AVEC MOI DANS LE PARADIS »(Luc 23, 43).

Ce brigand qui avait auparavant insulté le Seigneur (la révolte contre Dieu est l’état de tout homme avant sa conversion) reconnut qu’il était là injustement, méritant sa condamnation. Il craignit Dieu et déclara que Jésus n’avait rien fait et il lui dit: « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ».

Non seulement il reconnut la parfaite justice de toute la vie de Jésus, mais aussi sa Seigneurie, celui à qui appartient le royaume dans lequel il viendrait.
En prononçant ces paroles, le brigand manifesta sa foi au Seigneur et en sa résurrection. « Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur, et que tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10, 9). Jésus ne laisse pas une telle foi sans réponse: « En vérité, en vérité, je te dis: Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ». Ces expressions « en vérité, en vérité, je te dis » donnent au brigand une certitude absolue.

( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (P1)


Lorsque le Seigneur Jésus est conduit devant ses accusateurs, aucun mot ne sort de sa bouche. Alors qu’Il aurait pu anéantir tous ceux qui l’accusaient et le maltraitaient, Il ne dit mot, sa réponse aux accusations sera le silence. Souvenez vous cette parole d’ Ésaïe : « Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent ; et il n’a point ouvert sa bouche » (Ésaïe 53, 7). C’est paradoxal car c’est sur la croix que Jésus prononcera à nouveau des Paroles au nombre de sept. Elles seront durant sept semaine le sujet de méditation du « Message du lundi ».

1ère parole : Celle-ci a la forme d’une supplication que Jésus adresse à son Père en faveur de ses bourreaux:« PÈRE, PARDONNE-LEUR,CAR ILS NE SAVENT CE QU’ILS FONT »(Luc 23, 34).

Alors qu’Il subissait les souffrances atroces de la part de ceux qu’Il était venu visiter en grâce, Il ne pense pas à lui-même, mais Il implore pour eux le pardon. Quel amour! Il désire le pardon de ceux qui, quelques instants auparavant, avaient crié tous ensemble: « crucifie, crucifie-le! » Il avait dit durant sa vie : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et qui vous persécutent » (Matthieu 5, 44). Non seulement Il enseignait ces choses, mais il les pratiquait. Il a aimé ses ennemis, il a fait du bien à ceux qui le haïssaient.
Mon frère, ma sœur n’oublions jamais que nous aussi avons été du nombre des bourreaux du Christ. Car c’est bien à cause de moi et de toi, de mon péché et de ton péché que Jésus a été mis en croix.

( A SUIVRE… )