samedi 15 mai 2010

Le petit lézard




Il y avait une fois un roi qui possédait une tour sur une colline. Il fit savoir qu’il avait besoin d’un gardien pour la surveiller.

" Quiconque aura à la défendre " disait-il, " aura une récompense magnifique. "

Un jeune homme vaillant, robuste et courageux, se présenta.

" Tu as une cuirasse, " dit le roi, " un casque, une épée, une lance. Seulement, prends garde à ta mission : personne ne doit entrer dans la tour. Si tu la gardes durant tout l’hiver, ta fortune sera faite !

Assuré de son succès, le jeune homme endossa son équipement et partit pour la colline.
Du haut des créneaux, il observait l’horizon. Parfois des visiteurs s’approchaient.

" Pouvons-nous monter sur la tour ?

Non, l’entrée est interdite !

Et pour quarante sous ?

Ni pour quarante, ni pour cent sous !

Quand ils insistaient, le jeune gardien les menaçait de sa lance.

" Ce n’est pas difficile de garder la tour " pensait-il, " j’aurai sûrement ma récompense. "

Parfois le temps lui paraissait long car, le donjon était isolé et, le jeune homme n’avait pas vingt ans.

Un soir, vers cinq heures, le jeune gardien entendit un petit grattement.

" Est-il permis de monter dans la tour ?

Non, personne ne peut monter !

Je ne suis pas une personne !

Qui donc es-tu ?

Je suis un petit lézard.

La porte doit rester fermée !

Tu n’as pas à l’ouvrir. Il suffit de l’entrebailler. D’ailleurs, je ne resterai pas longtemps : 10 mn.

Le jeune homme pensa :

" Un lézard n’est pas une personne ! Entrebâiller la porte, ce n’est pas l’ouvrir. Dix minutes, ce n’est pas long ! Il lui dit de monter. "

Dès qu’il eut pénétré dans la tour, le petit lézard, qui parlait fort bien, charma son hôte par une conversation passionnante.

Quand il partit, le gardien lui dit :

" Tu pars déjà !

Eh oui, les dix minutes sont passées.

" Il était bien gentil ce lézard ! " songeait le jeune homme.

Le lendemain, à la même heure, vers 5 heures du soir, comme la nuit commençait à tomber, un petit grattement se fit entendre.

" Puis-je monter ?

Ah c’est toi ?

Oui, je ne resterai pas longtemps, un quart d’heure seulement.

Il s’installa près du foyer, puis, au moment fixé il disparu.

Le troisième jour, vers 5 heures, nouveau petit grattement, nouvel appel.

" Puis-je monter ? Je ne resterai pas longtemps : une demi-heure !

Le lézard monta. La demi-heure s’envola comme dans un rêve. Lorsqu’elle fut achevée, le lézard laissa échappait une plainte :

" Ce soir, il fait froid ! Il vente ! Il neige ! Ne me permets-tu pas de passer la nuit dans la tour ? Je me blottirai dans les pierres du foyer et je partirai demain matin ? "

Avec un peu d’hésitation, le jeune homme accepta. La conversation animée se poursuivit jusqu’à minuit. Puis le jeune gardien alla prendre son repos. Mais, il dormit mal cette nuit là. Il se retournait dans son lit, troublé par des cauchemars.

Le lendemain, au réveil, il pensa :

" Ce qui m’ennuie, c’est ce petit lézard ! Je vais le chasser. "

Mais le petit lézard avait grandi pendant la nuit. Il faisait plus d’un mètre de long et un demi-mètre d’épaisseur !

" Je vais le tuer ! " pensa aussitôt le jeune homme. Mais, par mégarde, il avait laissé près de la cheminée sa lance et son épée. Quand il voulu s’en emparer, le monstre bondit sur lui, prêt à le dévorer.

" Je vais ouvrir la porte tout grande ", imagina le malheureux gardien. Sûrement le monstre sortira. Sans casque, sans cuirasse, sans épée, le jeune homme bouleversé descendit l’escalier et sortit laissant la porte ouverte derrière lui.
Comme il arpentait la colline, anxieux, il vit apparaître le roi !

" Que fais-tu là ? C’est ainsi que tu gardes la tour ?

Il m’est arrivé un malheur !

Ah ! Tu as laissé entrer quelqu’un dans la tour !

Oh ! Ce n’était pas quelqu’un.

Comment ?

Un petit lézard et maintenant ... il y a un monstre dans la tour.

Ah ! " dit le roi, " Tu n’as pas su garder la tour. Viens avec moi. "

Comme ils s’approchaient du donjon, la tête du monstre apparut entre les créneaux ; une patte pendant à droite et une autre à gauche. Le corps du monstre remplissait l’escalier et sa queue sortait par la porte.

" C’est ainsi que tu as gardé la tour ?

Le jeune homme était consterné. Le roi qui était très puissant, prit alors son épée et transperça le monstre qui poussa un grand cri. Puis, il dit à ses serviteurs : " Nettoyez la tour ! "

Se tournant avec tristesse vers le jeune gardien, le roi lui dit :

" Quant à toi, tu as perdu ta récompense. "


La leçon de cette légende est facile à saisir :

La tour qu’il faut garder, c’est notre cœur.
Le gardien, c’est chacun d’entre nous.
Le lézard, c’est le péché, d’abord subtil, discret, et bientôt envahissant.
Le roi qui ordonne et qui rétribue, c’est JESUS-CHRIST.
La récompense, c’est la gloire à venir.

A l'université



Un professeur universitaire a défié ses étudiants avec cette question :

- Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ?

Un étudiant a bravement répondu :

- Oui, Il l'a fait !

Le professeur a dit :

- Dieu a-t-il vraiment tout créé ?

- Oui, Monsieur, a répliqué l'étudiant.

Le professeur a répondu :

- Si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et, selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais.

L'étudiant est resté silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu'il avait prouvé encore une fois que la foi était un mythe.

Un autre étudiant a levé sa main et a dit :

- Puis-je vous poser une question Professeur ?

-Bien sûr, a répondu le professeur.

L'étudiant a répliqué :

- Professeur, le froid existe-t-il ?

- Quelle question !! Bien sûr qu'il existe. N'avez-vous jamais eu froid ? a répliqué le professeur.

Le jeune homme a répondu :

- En fait, Monsieur, le froid n'existe pas. Selon une loi physique, ce que nous considérons comme le froid est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l'énergie. Le zéro Absolu (-460°F) est l'absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le froid n'existe donc pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur.

L'étudiant a continué :

- Professeur, l'obscurité existe-t-elle ?

Le professeur a répondu :

- Bien sûr qu'elle existe !

L'étudiant a répondu :

- Vous avez encore tort, Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus. L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la lumière mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer. Comment pouvez-vous définir l'espace qu'occupe l'obscurité ? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai ? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière.

Finalement, le jeune homme a demandé au professeur :

- Monsieur, le mal existe-t-il ?

Maintenant incertain, le professeur a répondu :

- Bien sûr, comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour dans les exemples de l'inhumanité de l'homme envers l'homme, dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal !

L'étudiant a répondu :

- Le mal n'existe pas Monsieur, ou du moins il n'existe pas de lui-même. Le mal est simplement l'absence de Dieu en soi. Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de Dieu en soi. Dieu n'a pas créé le mal. Le mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur. Le mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'amour de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune lumière.

Le professeur s'est assis !

La bouteille brisée




Georges, chrétien plein d'amour, témoignait partout de sa foi. Son collègue de travail, un pharmacien du nom de Henry, lui tenait particulièrement à coeur. Mais chaque fois que Georges lui parlait du Seigneur, Henry tournait ses propos en dérision. Un jour, une petite fille présenta à Henry une ordonnance pour sa mère alitée. Il mélangea quelques drogues, versa le contenu dans un flacon qu'il remit à la petite fille. Celle-ci franchit prestement la porte et s'en alla en courant. Lorsque le pharmacien remit les bouteilles en place, il constata avec horreur et stupéfaction qu'il avait pris par mégarde une bouteille contenant un poison mortel. Il ne connaissait pas la fillette, ni son adresse. Henry fut terriblement tourmenté. Dans quelques instants, la mère allait avaler le breuvage mortel. Cette pensée Iui donnait des sueurs froides. Quelles conséquences dramatiques allait avoir cette affaire ? Non seulement pour cette famille, mais aussi pour lui et sa carrière? Soudainement, il se souvint de son collègue Georges et du Dieu dont il lui avait souvent parlé. Immédiatement, il se mit à genoux et implora le secours de ce Dieu qu'il ne connaissait pas mais qui, selon Georges, est vivant et sait faire des miracles. Il pria intensément, demandant à Dieu d'intervenir dans cette situation. Soudain, la porte s'ouvrit et la petite fille, éplorée, dit au pharmacien :«Je suis désolée, Monsieur, mais j'ai trébuché sur la route. Pouvez-vous me donner une autre potion?» C'est avec joie et grand soulagement que le pharmacien s'exécuta. Cet incident bouleversa la vie d'Henry et il ne fut plus jamais le même, car il savait maintenant d'expérience que Dieu exauce les prières. 11 se convertit à Jésus-Christ Application : Parlons du Sauveur à nos collègues de travail. Tôt ou tard, la semence germera et donnera du fruit. « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche elle ne retournera point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins.

Un enfant les conduira




Marie est une gentille fille d'une douzaine d'années, agréable à vivre et aimant le Seigneur. Le foyer de ses parents n'allait pas très bien par contre, et il y avait souvent des discussions entre les époux. Un jour, le père quitta la maison les laissant seules. Marie souffrait beaucoup de cette situation, elle s'enfermait souvent dans sa chambre priant le Seigneur, pour le retour de son père.
Le temps s'écoulait ainsi et toujours rien ! Un jour, elle tomba malade et la maman appela le docteur qui, après l'avoir consultée, déclara à la mère : "Madame, c'est très grave. Soyez forte, je ne peux plus rien faire pour elle, votre enfant est perdue !" Consternée et en pleurs, elle demanda à sa petite fille ce qu'elle voudrait : un beau jouet, une poupée, un jeu quelconque ? Non, dit-elle. Que veux-tu alors ? Je voudrais revoir papa !
La maman alla attendre son mari à la porte de l'usine. Celui-ci en la voyant lui dit durement : que viens-tu faire ici ? Va-t-en ! Je ne viens pas pour moi, mais pour Marie qui te demande, car elle se meurt et vou¬drait te revoir ! Blême le père dit : "Allons vite, ne perdons pas de temps".

Arrivés dans la chambre, ils se mirent à genoux aux pieds du lit et Marie, le visage déjà marqué par la mort, leur prenant les mains, posa les siennes sur les leurs en disant d'une voix faible : "Papa, maman, res¬tez unis", et ayant dit cela avec un léger sourire, elle rendit son âme à Dieu ! Elle avait accompli sa mission !

"Nul enfant n'est trop petit pour la route étroite.
Quand le Seigneur l'y conduit marchant à sa droite.
Même le plus jeune cœur peut être un temple au Seigneur".

Une aide inattendue




A l'aéroport, nous sommes inquiets. Contrairement aux autres voyageurs au départ, nos valises sont quasiment vides. Les Bibles qui les remplissaient à l'aller ont été laissées aux amis que nous avons visités. Si l'on nous demande d'ouvrir nos bagages, on risque fort de comprendre que nous ne sommes pas des touristes ordinaires, qui rapportent d'habitude le plus de souvenirs possible, et les questions pourraient bien être délicates. Nous avons bravé les lois de ce pays opposé à l'évangile ; sommes-nous prêts à souffrir comme nos frères persécutés ?
C'est l'heure d'enregistrer. Nous prions pour que tout se passe bien, nos formulaires à la main. Un homme apparaît alors, habillé comme quelqu’un du pays, plein de calme et d'autorité.
- D'où venez-vous et où allez-vous ? demande-t-il. Nous répondons, simplement.
- Suivez-moi, dit-il. Et regardant nos formulaires encore vierges : "Vous n'en aurez pas besoin".
Stupéfaits, nous le suivons. Nous traversons la zone de sécurité où sont fouillées les valises, passons à côté du détecteur de métaux, puis du soldat en armes qui collecte les cartes de départ. On ne semble pas nous voir. "Ne vous arrêtez pas", dit notre guide. Avant même de nous en rendre compte, nous sommes dans la dernière file, prêts à embarquer. L'homme qui nous a aidés a dis paru ! Nos cœurs éclatent de joie et de reconnaissance.
Dieu fait des miracles pour tous ceux qui s'attendent à lui, encore aujourd'hui. Connaissez-vous ce Dieu infiniment puissant, dont les compassions pour les siens se renouvellent chaque jour ?

Les cent talents d'argent



Amatsia, roi de Juda, n'avait guère confiance en Dieu. Aux prises avec les Edomites, il s'aperçoit que son armée est trop faible et enrôle cent mille hommes de guerre pour cent talents d'argent (2 Chroniques 25. 6). Un prophète vient lui dire qu'il doit plutôt se confier en Dieu, "car c'est en Dieu qu'est le pouvoir pour aider" (v. 8) ; et Amatsia de répondre : "Mais que faire quant aux cent talents d'argent que j'ai donnés à la troupe d'Israël" (v. 9) ? Alors "l'homme de Dieu" fait cette belle réponse : "II appartient à l'Éternel de te donner beaucoup plus que cela" (v. 9).

Comme chrétien, j'ai besoin de croire cette parole tout au long de ma vie. Je pourrais, par exemple, avoir une promotion très avantageuse financièrement, mais le travail serait tellement prenant qu'il en résulterait un affaiblissement spirituel. Je choisirai alors de privilégier ma vie avec Dieu et son service, étant assuré qu'il peut me donner beaucoup plus que ce que je perds.
Une légère entorse à la vérité me faciliterait vraiment la vie. Que faire ? Je décide de dire la vérité.
Je pourrais donner du temps et de l'argent pour l'œuvre de Dieu. Ne serait-il pas plus prudent d'épargner ? J'ai besoin d'entendre encore : "II appartient à Dieu de te donner beaucoup plus que cela" !
Nous ne ferons jamais de Dieu notre débiteur, car ses ressources sont infinies. Il dit : "Le monde est à moi et tout ce qu'il contient" (Psaume 50.12). Confions-nous fermement dans un Dieu à la fois puissant et miséricordieux, et soyons reconnaissants pour tout ce qu'il nous donne.

Le jour de la réconciliation de mon épouse avec le Père




Mon épouse à la différence de moi a été bercée dans le milieu évangélique, elle a connu les réunions, l’école du Dimanche, enfin pour être simple elle connaissait le Seigneur.
Lors de notre rencontre elle avait gardé le secret c’est sa grand-mère qui a aujourd’hui 98 ans qui un jour vendra la mèche, mais c’est une autre histoire…
Mon épouse a perdu son papa très jeune et cette perte a été pour elle la raison d’une révolte ouverte contre Dieu, mais ma conversion allait changer cette situation.
J’assistais depuis déjà un moment aux réunions de l’église évangélique de ma ville et j’avais à cœur de prendre le baptême.
Il suffisait que je parle de cela à la maison pour que mon épouse se fâche en ces mots : « Comment te faire baptiser toi…ce n’est pas possible tu as vu comment tu es et j’en passe »
En fait bien après, elle me dira que la raison de cette colère était simplement parce qu’elle savait très bien ce que Dieu attendait d’elle et qu’elle n’était pas d’accord et ne voulait pas changer de vie.
Comme à mon habitude un dimanche matin je laissai mon épouse au lit pour gagner avec mon fils l’église… mais ce jour allait être complètement différent des autres, j’étais loin de m’imaginer le cadeau que Dieu nous préparait.
Ce jour là, il y avait jeûne et prière le midi, je n’étais pas encore bien familiarisé avec toutes ces choses qui font la vie d’une église, mais je ne sais pas encore pourquoi j’ai décidé de rester au jeûne et de renvoyer mon garçon à la maison par l’intermédiaire d’un ami qui avait une voiture. Je pensais que j’allais me faire disputer mais je ne sais pas l’expliquer il y avait un impératif, il fallait que je reste à ce jeûne et prière.
Durant le temps de prière mon intercession de jeune enfant de Dieu s’orienta vers mon épouse et je me souviens supplier Dieu de faire en sorte que ma femme lui donne sa vie. C’est alors qu’une pensée est venue se graver sur mon cœur pour devenir une conviction puissante elle disait : « C’est aujourd’hui le jour de son salut »
Je ne comprenais pas trop bien, car ça aussi c’était nouveau pour moi…
Je ne fus donc pas surpris de voir arriver pour la réunion d’évangélisation ma femme avec les enfants Dieu avait mis une assurance sur mon cœur qui allait prendre forme en une réalité.
Au moment de l’appel, je me souviens avant même qu’elle ne bouge mettre déplacé pour qu’elle puisse passer devant moi pour répondre à l’appel et aller à la prière.
Ma conviction était tellement forte que je pouvais anticiper chacune de ses actions et de ses pensées.
Je ne fus donc pas étonné de la voir répondre à l’appel, se lever et rejoindre le pasteur afin qu’il lui impose les mains… Dieu venait d’entrer dans son cœur, toutes les résistances étaient tombées comme Dieu me l’avait montré dans le jeûne « c’était le jour de son salut » « le jour ou mon épouse se réconcilia avec son Père céleste » .

JUSTE UNE HEURE AVEC LE PERE



Un jour, un homme revenant du travail très tard, fatigué et agacé trouva son fils de 5 ans, à l’entrée de la porte."Papa, je peux te poser une question?"
"Qu'est-ce que c'est?" répondit l’homme.
"Papa, combien tu gagnes par heure? "
"Ce n’est pas ton problème ... Pourquoi une question pareille?" répondit l’homme, d’une façon agressive.
"Je veux juste savoir. S ' il te plaît combien tu gagnes par heure?""Tu sais quoi? .. Je gagne 12 Euros par heure !"
"Ah ..." répondit le garçon, avec sa tête vers le bas. "Papa, prête-moi seulement 6 Euros..."
Le père était furieux, "C'est pour cette raison que tu demandais cela ? ... Penses-tu que c’est comme ça que tu peux obtenir de l’argent pour acheter des jouets? Vite au lit dans ta chambre.Je travaille durement chaque jour pour de tels enfantillages ?

Le garçon restant silencieux, entre dans sa chambre et ferme la porte..
L’homme assis devient de plus en plus nerveux sur les questions de l’enfant. Comment ose-t-il poser ce genre de questions juste pour gagner de l'argent ?Une heure plus tard, l'homme se ressaisit et se dit : Peut-être qu’il avait vraiment besoin d'acheter quelque chose avec ces 6 Euros et après tout ce n’est pas dans ses habitudes. L’homme alla à la chambre du gamin et ouvrit la porte.
"Tu dors, mon fils?" demanda l’homme ..."Non papa, je suis éveillé" , répondit le gamin ...
"Je pense que j 'ai été trop dur avec toi mon fils...J 'ai eu une journée très dure, à tel enseigne que je me suisdéchargé sur toi. Voici les 6 Euros que tu as demandé." Le petit tout souriant s'écria .... "Oh, merci papa!"L’homme a vu que le gamin avait déjà de l'argent, et commença à se fâcher de nouveau. Le garçon comptait son argent doucement, puis regarda son père."Pourquoi voulais-tu plus d'argent si tu en avais déjà?" "Papa, c'est parce que je n'en avais pas assez.", répondit le gamin. "Papa, maintenant j’ai 12 Euros;Puis-je acheter une heure de ton temps? ... S'il te plaît, arrives demain une heure avant à la maison ... J 'aimerais dîner avec toi."Le père a été brisé. Il a mis ses bras autour de l’enfant et a demandé pardon... C'est juste un petit rappel à tous ceux qui travaillent dur dans la vie. Nous ne devons pas la laisser filer entre les doigts sans avoir passé un temps, ou une partie de ce temps avec ceux qui en ont vraiment le besoin, ceux qui sont proches de notre cœur. N'oubliez pas de partager ces 12 Euros (la valeur de votre temps) avec quelqu'un que vous aimez. Si on meurt demain, la société pour laquelle nous travaillons, pourrait facilement nous remplacer dans les prochaines heures. Mais la famille et les amis que nous avons laissés derrière sentiront la perte pour le reste de leur vie .....

cette histoire donne à réfléchir combien de temps donnons nous à Dieu ... 12€ ou plus

Dieu a utilisé mon garçon de 5 ans pour me conduire à LUI


Nous avions 4 ans de mariage et déjà notre couple bâté de l’aile, il faut dire que dans ma vie il y avait comme un grand vide… j’aimais ma femme, je ne peux pas dire le contraire mais rentrer à la maison après le travail, c’était pour moi comme une croix. Je n’en pouvais plus de ce vide. Mon épouse m’aimait mais ce vide grandissant détruisait à petit feu notre amour.
J’en étais arrivé à dormir dans la chambre de mon fils… je ne supportais plus rien ni personne et l’idée d’un divorce souvent m’effleurée.
Souvent à la maison ce n’était que des querelles…la violence des mots et des mains à ma plus grande honte était de notre lot quotidien…
Et puis un jour j’ai décidé d’aller à l’église évangélique comme je n’avais pas de voiture il me fallait une bonne demie heure pour m’y rendre. Les dimanches ont suivi et j’étais présent à toutes les réunions.
A la maison il y avait encore des querelles, mais le calme semblait s’installer… et Dieu, en moi commençait une œuvre de transformation que je n’avais pas du tout discernée. Il commençait à combler le vide qui existait dans ma vie.
Par contre il y en a un dans la maison qui avait vu clair… mon petit garçon de 5 ans. Lui il avait bien compris que quelque chose se passait et que son papa se transformait depuis qu’il allait dans cette église évangélique. C’est alors qu’il se produisit une chose étonnante, en effet chaque dimanche matin mon petit garçon depuis qu’il avait réalisé ce changement se levait le premier de bonne heure pour venir me réveiller afin qu’ensemble nous puissions monter à l’église.
Pour ses petites jambes ce n'était pas rien de faire ce chemin à pieds.
Mais rien ne pouvait l'arrêter car il avait compris que la solution au problème de ses parents était Dieu.
Dieu a donc utilisé mon fils comme outil de ma conversion qui allait suivre ainsi que celle de sa maman

L'amour du père


Un dimanche soir D. L. Moody prêcha sous une grande tente de cirque à Chicago. Son texte, "Le Fils d'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu." Après qu'il eut fini, un petit garçon fut apporté à la plate-forme par un officier qui avait trouvé l'enfant qui déambulait, perdu dans la foule. M. Moody le pris dans ses bras et demanda que la foule regarde l'enfant perdu. Il dit : "Le père est plus inquiet de trouver le garçon que le garçon d'être trouvé. C'est pareil qu'avec notre Père Céleste, Il vous a suivi, oh !, pécheur, pendant de longues années. Il vous suit encore ! "
À ce moment un homme avec un visage blême se fraya un chemin en jouant des coudes jusqu'à la plate-forme. Le garçon l'ayant vu, couru se jeter dans les bras étendus de son père. La multitude qui était témoin de la scène, fut touchée dans son cœur. "Ainsi," cria M. Moody, "voyez comment Dieu vous reçoit si vous courrez à Lui aujourd'hui."

Il est Dieu et il connaît toute chose


Un humain est limité concernant les mystères de la vie et de l'univers. Quelqu'un a un jour posé cette question à Confucius : "Qu'arrive-t-il à une personne après la mort ?" Confucius a répondu, "Je ne connais même pas cette vie, comment puis-je savoir ce qui se passe après la mort ? Il a été honnête en admettant sa connaissance limitée. Jésus n'a pas ce genre de limitation. Il est Dieu et il connaît toute chose concernant Dieu. Concernant l'univers et la vie humaine.

Nous avons été adoptés


Sur un vol vers la Californie, Penelope Duckworth, un aumônier à l'Université Stanford, a parlé avec une femme chrétienne qui avait adopté une fille juive. Elle a expliqué qu'après que Hitler avait annexé la Pologne, les Nazis sont venus à son village pour rassembler des Juifs. Elle avait fait les courses près de la gare où les soldats allemands chargeaient des Juifs dans les wagons. Ces victimes impuissantes étaient destinées à mourir dans un camp de concentration.

Cette femme a vu un soldat qui poussait une Juive vers la gare, et elle avait une petite fille qui marchait à petits pas chancelants derrière elle. Ce soldat l'a arrêtée et a demandé, "est-ce qu'elle Est votre fille "? La mère terrifiée a fixé droit dans les yeux la femme chrétienne qui étaient debout alors tout près et elle dit, " Non, l'enfant c'est le sien ". Dès cet instant la femme chrétienne a pris cette fille juive comme sa propre fille.
Par sa grâce Dieu nous a réclamés pour être à lui. Nous avions été condamnés, pas comme victimes innocentes, mais justement comme pécheurs. Nous étions impuissants pour nous sauver. Nous étions conduits vers la deuxième mort qui est l'exil éternel loin de la vie du ciel de la lumière et de l'amour. Mais le Dieu même contre qui nous nous sommes rebellés nous a racheté à travers la mort de Jésus sur la croix.

Dieu, contrôle tout


Durant une campagne d'évangélisation, des jeunes avaient chacun un carton qui leur servait de badge, sur lequel il était écrit, "Soyez en règle avec Dieu". Un énorme bouledogue est venu de lui-même aux alentours des réunions, et il devint ami. Un des jeunes prit un carton et l'accrocha au collier du chien.
Ces jeunes avaient un certain monsieur sur leur liste de prière. Mais ils n'avaient pas pu le contacter. Quand le soir arriva, ce monsieur vint à la réunion. Quand le pasteur demanda à ceux qui voulaient se donner à Dieu, de s'avancer, ce monsieur fut parmi les premiers… Il fit une belle expérience de conversion. Quelqu'un s'approcha de lui et lui demanda ce qui s'était passé ? Et il raconta :
"Je ne me sentais pas bien aujourd'hui et après le travail je décidais de rester à la maison pour me reposer. J'essayais de dormir cet après-midi-là, quand j'ai sursauté à cause d'un violent et prolongé aboiement à l'arrière de la maison. Finalement j'ai décidé d'aller voir ce que c'était. Quand j'ai ouvert la porte de derrière, il y avait un bouledogue pas, beau du tout, qui me regardait fixement, et qui était étranger au voisinage. En premier j'ai eu peur, mais il manifestait des signes amicaux. Alors je me suis assis sur ma chaise et très affectueusement il est venu et a mis sa tête sur mes genoux. C'est là que j'ai vu le carton fixé à son collier, "Soyez en règle avec Dieu". Alors je suis dit, que si Dieu s'intéressait suffisamment à moi pour m'envoyer ce bouledogue, je ferais bien d'y aller. Et me voici !

Il Peut Faire Au-delà


Gladys Talbot raconte l'histoire de trois petits arbres qui voulaient devenir quelqu'un dans la vie.
Le premier voulait, en devenant grand, être un beau berceau… Un jour des gens sont venus dans la forêt et ont coupé l'arbre. Il fut taillé en morceaux rugueux qui furent assemblés grossièrement, pour former une mangeoire à bestiaux dans une écurie de Bethlehem. Le petit arbre fut déçu, car on le plaça dans un coin reculé d'une grotte sombre. Personne ne pouvait l'apercevoir, se ce n'est quelque bétail. Un jour, toutefois, Dieu déposa là son propre bébé… Le Fils de Dieu. La mangeoire frémit de joie. "Oh ! Comme c'est merveilleux ! Dans tous mes rêves, je n'ai jamais imaginé porter un Bébé semblable. Cela vaut mieux que tous mes plans. Regardez, je participe à un miracle !"
Les années sont passées, et des hommes sont venus dans la forêt couper Le deuxième arbre. Cet arbre voulait, en devenant grand, être un grand bateau. Mais ce petit arbre ne fit pas grand chose. On ne fit pas de lui un grand navire. Au lieu de cela, il devint une petite barque de pêche, appartenant à un simple pêcheur galiléen, nommé Simon Pierre. Ce petit bateau fut très malheureux. Un jour il était sur les rives de la Mer de Galilée, déçu et découragé. Une foule s'était assemblée sur le rivage, et, à cause de la multitude, un homme, s'appelant Jésus, est monté sur la petite barque, et de là, enseignait la foule… "Comme c'est merveilleux !." Murmura-t-il. "Dans tous mes rêves et mes plans, je n'ai jamais pensé que je participerai à un miracle…"
Après quelques mois, des hommes sont venus dans la forêt couper le troisième arbre. Cet arbre ne voulait qu'une chose, demeurer sur la colline et montrer aux hommes le chemin vers Dieu. Mais les hommes n'ont pas laissé cet arbre tranquille. Ils lui ont arraché les branches. Ils ont arraché son écorce et sont allés jusqu'au cœur. Ils ont coupé des morceaux et les ont ensuite assemblés en forme d'une croix rugueuse. "Comme c'est affreux," murmura-t-il. "Ils vont pendre quelqu'un. Oh ! Je n'aurai jamais voulu qu'il m'arrive une chose pareille----Je voulais montrer aux hommes le chemin vers Dieu. C'est tragique ce qui m'arrive !"
Un jour, hors de Jérusalem, une grande foule s'assembla. Au milieu de la foule, il y avait Jésus, et à côté, la croix. Après l'avoir cloué sur la croix, le petit arbre entendit des paroles de pardon et de paix qui étaient offerts au monde entier. Ensuite, Christ a complété son œuvre de Rédemption et rendit l'Esprit ! Alors la croix commença à comprendre !!! "Comme c'est merveilleux !" Murmura-t-elle. "Dans tous mes rêves, je n'ai jamais imaginé montrer aux hommes le chemin vers Dieu de cette manière ! Je participe à un miracle. C'est bien mieux que tous mes plans !"

La valeur du temps


On raconte l'histoire de ce petit garçon qui se trouvait dans les champs et qui se mit à parler à Dieu. "Dieu est-ce que tu existes ?" Et il entendit la voix de Dieu qui lui dit, "Oui mon enfant que veux-tu ?" Et l'enfant dit, "Cela fait combien pour toi 10 000 ans ?" Le Seigneur répondit, "A peine une minute" Le garçon dit, "Et 10 000 Euros ?" Dieu répondit, "Tout juste 5 Euros." Alors le garçon dit, "Peux-tu me donner 5 Euros ?" La voix lui dit, "Bien sûr, attends une minute !"

Quand vous donnez quelque chose à Dieu, vous n'êtes jamais perdant…




Un cheik arabe est mort, laissant 17 chameaux qui devaient être partagés entre sa femme et son fils unique. Sa femme devait recevoir la moitié des chameaux et son fils, le tiers des chameaux…
Mais personne n'arrivait à trouver la moitié de 17 et le tiers de 17 !!!
Finalement, un ami du cheik décédé arriva et se proposa de résoudre le problème. Dans un désintéressement total il offrit un chameau, ce qui fit, 18 chameaux. Un nombre bien plus facile pour ces fractions ! Ainsi la femme eut la moitié, c'est à dire 9 chameaux. Le fils eut le tiers, ou 6 chameaux… Ce qui fait un total de 15 chameaux… L'ami désintéressé, hérita du chameau qu'il avait donné, plus deux de plus !!!

Un jour sa patience atteindra sa limite !


Au 19ème siècle il n'y avait pas la radio ou la télé, alors les gens passaient le temps à l'écoute d'orateurs. Un des plus fameux était un athée talentueux du nom de Robert Ingersol. Il allait de ville en ville racontant combien c'était absurde de croire en Dieu. Une de ses méthodes la plus dramatique était de se tenir devant son auditoire et lever le poing contre le ciel et de dire, "S'il y a un Dieu, qu'il ose me frapper de mort dans les 10 secondes qui suivent !" Ensuite il comptait lentement jusqu'à dix ! Des femmes se trouvaient mal, des croyants se sauvaient vers la sortie, s'attendant à ce que la foudre consume Robert Ingersol. Bien sûr, rien ne se passait. Après avoir fini de compter, Ingersol mettait au défi son auditoire de réfuter sa logique… On raconte que dans une petite ville, une dame d'un certain âge, et croyante, se mit à rire et dit à voix haute, "Monsieur Ingersol, pensez-vous épuiser la merveilleuse patience de Dieu en seulement 10 secondes ?"

Quand vous donnez quelque chose à Dieu, vous n'êtes jamais perdant…




Un cheik arabe est mort, laissant 17 chameaux qui devaient être partagés entre sa femme et son fils unique. Sa femme devait recevoir la moitié des chameaux et son fils, le tiers des chameaux…
Mais personne n'arrivait à trouver la moitié de 17 et le tiers de 17 !!!
Finalement, un ami du cheik décédé arriva et se proposa de résoudre le problème. Dans un désintéressement total il offrit un chameau, ce qui fit, 18 chameaux. Un nombre bien plus facile pour ces fractions ! Ainsi la femme eut la moitié, c'est à dire 9 chameaux. Le fils eut le tiers, ou 6 chameaux… Ce qui fait un total de 15 chameaux… L'ami désintéressé, hérita du chameau qu'il avait donné, plus deux de plus !!!

IL apprend qu il est atteint d une leucémie....




Bonjour à tous.

Je m'appelle Jérémy et j'ai 23 ans. Je connais le Seigneur depuis l'âge de 8 ans, suite à la conversion et au baptême de ma mère. Je me suis converti vers 9 ans.

J'ai appris à connaître le Seigneur progressivement en assistant à l'école du dimanche.

Puis vers 12-13 ans je commençais à penser au baptême, mais rien n'était pressé, j'avais encore tout le temps.

Un jour, en décembre 96, on m'annonce que je suis atteint d'une leucémie, une maladie très grave. J'avais préparé mon planning et je pensais être guéri au bout de 3 ou 4 mois. Tout de suite je suis entré dans les sujets de la réunion de prière et je ne manquais pas de soutien. Seulement, les cures étaient douloureuses et ne fonctionnaient pas vraiment. Alors la seule issue était la greffe de moëlle. Pendant ce temps là, des chaînes de prières se constituaient et je ne cessais de recevoir des visites et des encouragements de chrétiens. On a trouvé un donneur dans le fichier international, en urgence. C'était vraiment une grâce du Seigneur d'avoir trouvé un donneur. C'était ma seule chance de guérison. Je suis donc allé à Paris pour recevoir ma greffe. Alors que 8 mois s'étaient déjà écoulés, Je pensais que c'était l'affaire de 2 ou 3 mois maximum. Et j'ai pu travailler une fois de plus ma patience, ou plutôt subir mon impatience. Le greffon ne prenais pas et les médecins commençaient à compter mes jours. Puis, au bout de plus d'un mois d'attente, le greffon prend ! On m'a ensuite annoncé qu'il y avait eu de fortes prières le jour même pour ma guérison. Il ne va pas sans dire que c'était un miracle du Seigneur. Alors tout le monde reprend espoir, y compris les médecins. Puis une remontée très lente des taux commencent ainsi qu'une rééducation physique et alimentaire. Je suis sorti définitivement de l'hôpital début janvier 98, où j'ai commencé à me réadapter très progressivement à une vie normale.

Je vois maintenant la vie bien autrement. Le Seigneur m'a fait endurer beaucoup d'épreuves durant ma maladie et j'ai vu sa main se poser sur moi. Il a fait beaucoup de miracles dans ma vie et je le remercie. J’ai pris mon baptême en décembre 98. Le Seigneur fait des grandes choses !

Amen!


Psaume 23 : 4 « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal car Tu est avec moi. Ta houlette et Ton bâton me rassurent »

ÊTRE CHRÉTIEN AU QUOTIDIEN.




C’est travailler comme tout le monde
C’est se récréer comme tout le monde
C’est pleurer avec ceux qui pleurent
C’est rire avec ceux qui rient
C’est placer la vie au-dessus de l’argent
C’est placer l’amour au-dessus de la haine
C’est excuser quand les autres accusent
C’est pardonner quand les autres condamnent
C’est donner ce que d’autres gardent
C’est partager ce que d’autres empilent
C’est vouloir que la paix triomphe sur la guerre
C’est croire que Dieu est infiniment meilleur que soi
C’est espérer un monde meilleur et travailler à le construire
« C’est prier comme si tout dépendait de Dieu et agir comme si tout dépendait de moi »

être chrétien, c’est vouloir faire de notre terre le commencement du PARADIS…

C’EST RENOUVELER LA FACE DE LA TERRE.

Bruno LEROY.

La rue du temps perdu


La première fois que mes regards se sont posés sur la plaque désignant le nom de cette rue, aux environs de Poitiers, j'en ai été fortement interpellé. Cependant, je n'ai jamais réussi à savoir pour quelle raison on avait donné ce nom à cette rue.

L'écrivain Marcel Proust a jadis écrit un vaste ouvrage intitulé "A la recherche du temps perdu". Il y évoque des souvenirs personnels et analyse avec subtilité ses sentiments et ceux des personnes qu'il a rencontrées. "Les jours sont peut-être égaux pour une horloge, mais pas pour un homme. Il y a des jours montueux qu'on met un temps infini à gravir, et des jours en pente qui se laissent descendre à fond de train, en chantant". C'est là une constatation empreinte de bon sens.

Mais pour notre part, nous savons que Jésus a promis d'être avec nous tous les jours, et que la Bible dit : Rachetez le temps (Ep 5.16, Col 4.3). Ce qui signifie "Mettez à profit les occasions que vous avez de servir Dieu. Faites-en bon usage. Ne perdez pas votre temps à des occupations sans valeur et sans utilité".

La sagesse populaire affirme que le temps perdu ne se rattrape jamais. Même si ce n'est pas une parole d'Evangile, nous devons comprendre que nous sommes responsables de l'utilisation, bonne ou mauvaise, de notre temps. D'où cette prière du verset 12 du Psaume 90 : Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse (Ps 90.12).

De quelle façon utiliserons-nous le temps que le Seigneur nous confiera encore ? En le perdant, ou en le rachetant ? Les temps de prière, de témoignage et de service, en l'honneur de Dieu et en faveur de notre prochain, ne seront jamais du temps perdu.

Source : Lueur

Une croix trop lourde


Cette histoire en forme de parabole doit nous amener à réfléchir.

Un pèlerin part à la recherche du pays de la vie. Un sage lui conseille de se charger d'une croix qui, selon lui, doit lui en permettre l'entrée. Notre pèlerin chemine ainsi, traînant tant bien que mal son fardeau. Il se plaint quand l'étape est longue et ardue.
Petit à petit, une idée, qu'il trouve géniale, s'impose à son esprit. Il lui faut bien une croix s'il ne veut pas perdre le résultat de tant d'efforts, le but de la marche de sa vie ...
Mais cette croix, a-elle besoin d'être si longue ? Plus courte, elle sera moins lourde et moins encombrante. A force d'y penser, l'idée s'impose à son esprit. Un jour, il la met à exécution. Prenant une scie, il se met à rogner un bon morceau de sa croix.
- Vraiment, se dit-il, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt.
Et, d'un air moqueur, il nargue les personnes qui, moins avisées que lui, peinent et transpirent sous leur fardeau trop lourd.
Les années passent et, un jour, notre pèlerin se trouve presque parvenu à destination. Enfin, devant lui, c'est le Pays de la Vie. Demain, il y sera enfin reçu et pleinement récompensé de ses longs et pénibles efforts ! Le dernier obstacle à franchir, c'est une rivière au fond d'une étroite vallée. Elle n'est pas très large. C'est pourquoi elle ne l'inquiète pas trop, car déjà, de la rive où il est, il aperçoit le magnifique pays où il va goûter un repos bien mérité, en compagnie de ceux qui, comme lui, auront achevé la course et seront parvenus au but.
C'est alors que la croix lui révèle toute son utilité. Il lui faut seulement la jeter d'une berge à l'autre et s'en servir comme un pont pour passer dessus. Hélas ! mille fois hélas ! notre pèlerin doit vite déchanter. Sa croix, plus légère, est... devenue trop courte. Il doit rester en deçà de la rivière, maudissant sa sagesse, regrettant sa folie, pleurant sur sa misère...

Ainsi en est-il et en sera-t-il pour ceux qui comme ce pèlerin, auront trouvé leur croix trop lourde et auront eu la malencontreuse idée de la raccourcir, de l'adapter à leur convenance.
Jésus a dit : Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera (Mt 10.38-39). Jésus a dit encore : Si quelqu'un veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui est préoccupé de sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi, la retrouvera. Si un homme parvient à posséder le monde entier, à quoi cela lui sert-il s'il perd sa vie ? Et que peut-on donner pour racheter sa vie (Mt 16.24-26).

La croix que nous avons à porter, ce sont les souffrances que nous endurons au service de notre Seigneur. C'est le monde qui nous impose cette croix, mais cependant, c'est volontairement que nous la portons, et finalement, c'est elle qui nous porte !

Source : Lueur