Jésus aussi a été tenté (3).

Dieu ne nous met pas à l’abri des épreuves, mais il nous les fait traverser victorieusement. Si la tentation est parfois obsédante, elle n’en est pas pour autant complètement négative. Le mot grec couramment utilisé dans le Nouveau Testament pour traduire «tentation» est «peirasmos». Son équivalent verbal signifie «tester, essayer, mettre à l’épreuve». Jésus aussi a été tenté. Il est dit dans les Ecritures : «Car, ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. » (Hebreux 2 :18). Dieu ne cherche pas à nous tendre un piège afin de nous faire chuter lorsqu’il permet que nous soyons tentés ; au contraire, son objectif est de nous fortifier et de nous équiper afin que nous soyons des ouvriers efficaces dans son royaume. N’oubliez jamais que la meilleure manière de purifier l’or consiste à le passer à travers le feu. Le feu nettoie l’or en enlevant ses impuretés. Il en est de même de la tentation. Elle nous fait grandir dans la foi, et, de ce fait, on devient de plus en plus mature.
Quand Jésus fut conduit dans le désert, Luc signale qu’il était «rempli de l’Esprit Saint » (Luc 4 :1), et en le quittant, il conserva avec lui «la puissance de l’Esprit » (Luc 4 :14). C’est donc que la plénitude de l’Esprit était devenue puissance sous l’effet de la tentation. C’est dans la lutte contre le diable que la force spirituelle de Jésus s’était accrue.
Même si les tentations sont nombreuses et ne nous laissent aucun répit, nous avons la ferme assurance que Dieu a préparé le moyen d’en sortir. L’Ecriture est catégorique. Dieu est fidèle et ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il préparera aussi un moyen d’en sortir afin que vous puissiez la supporter. » (Hébreux 10 :13).
Lorsque les tentations nous tourmentent continuellement, nous devons nous rassurer que Dieu, dans sa bonté paternelle, nous prépare toujours une issue.

Marcel Claude François Jr.

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