vendredi 9 juillet 2010

15è image : le faux chrétien





Le faux chrétien, comme Obélix et Astérix, est tombé dans la marmite lorsqu’il était petit. Il a toujours été à l’église, toujours fait comme le reste de la famille; il a suivi l’école du dimanche, il a fait son catéchisme; tout le monde pense qu’il est un chrétien authentique; lui aussi, jusqu’au jour où il fait une découverte désagréable et se dit : « Mais… je n’ai pas une vraie foi personnelle… Je n’ai fait aucun choix par rapport à Dieu, je n’ai fait que suivre les autres. »
Beaucoup ont vécu cette expérience et ont réalisé qu’un jour, il faut décider librement pour soi-même, ne plus se contenter de la foi familiale, mais prendre une décision personnelle.
Conclusion
Voilà ! Beaucoup d’idées ont été suggérées par cette bande dessinée. Certaines vous auront peut-être touché plus que d’autres. Elles nous auront permis de faire un constat et de mieux répondre à la question : Quel chrétien suis-je aujourd’hui ?

Mais le constat ne suffit pas. Il faut aussi nous demander : Quel chrétien est-ce que je souhaite devenir demain ?
Demandons à Dieu de continuer à transformer nos vies afin que nous devenions des chrétiens à Son image, c’est à dire qui progressent, qui font envie et qui apportent, autour d’eux, un bon témoignage.

Philippe Aubert, janvier 2005

FIN

14è image : le chrétien compromis





Le chrétien que voilà aime tout ce qui est nouveau; il aime surtout ce qui douteux et dangereux. Il aime frôler les limites et prendre des risques. C’est pour cela qu’il touche à tout. « Pourquoi ne pas profiter aussi de ce qui vient d’ailleurs ! » nous dit-il. « Il faut avoir l’esprit ouvert, tolérant. Un petit horoscope par ci, une petite amulette par là, une petite méditation transcendantale pour vous relaxer, quelques cartes à tirer pour voir votre avenir, un guérisseur pour soulager votre souffrance, etc… tout ça n’a jamais fait de mal à personne !”… croit-il !
Convaincu de son courage, il mord à pleine dent jusqu’au jour où il est accroché par son pire ennemi.
A nouveau, aucun côté positif !

A SUIVRE...

13è image le chrétien ami de Dieu




Attention, Dieu n’est pas une machine à sous dans laquelle on glisse une pièce ou une prière pour obtenir ce qui nous convient. Dieu n’est pas à disposition pour assouvir nos caprices et nous permettre de nous comporter en enfants gâtés.
Ceci dit, le dessin reste tout à fait valable. « Heureux l’homme qui a Dieu pour ami ! » En effet Dieu protège, bénit, encourage, aime, nourrit, soutient, fortifie, renouvelle… celui qui se confie en lui !
Mais pour être son ami, il faut passer par Jésus-Christ est lui donner notre vie. Ensuite nous sommes pardonnés puis Dieu nous adopte. Nous entrons alors la famille de Dieu. Dès ce moment, nous sommes sous sa protection.


A SUIVRE...

12è image : la chrétienne soumise







Voilà une image bien délicate à définir en quelques phrases. Pour moi le meilleur résumé de l’attitude de l’épouse chrétienne, est celle donnée par Pierre au chapitre 3, lorsqu’il dit : « Femmes, n’ayez pas pour parure ce qui extérieur, ornements, bijoux, manteaux élégants, mais ayez plutôt la parure cachée du coeur, la parure inaltérable d’un esprit doux et tranquille. Voilà qui est d’un grand prix devant Dieu ».
Voilà ce que Pierre propose aux femmes comme caractéristique principale : la douceur et la paix.

Quand aux maris, Paul dit tout autre choses. On pourrait reprendre une des images précédentes pour l’imager : « Maris, aimez votre femme en vous sacrifiant, en donnant votre vie pour elle… comme le Christ s’est sacrifié et a donné sa vie pour l’Eglise. »

Dès lors, pour la femme, la soumission est beaucoup plus facile, si son mari donne sa vie pour elle.


A SUIVRE...

11è image : le chrétien homme-affaire




Le chrétien homme-affaire voit dans l’église un lieu idéal pour gagner de l’argent, pour prendre le pouvoir, pour diriger…
Ce chrétien a besoin de découvrir qu’une église n’est ni une entreprise, ni une banque ; il doit comprendre que le patron, c’est Dieu ; que le chef du marketing c’est le Saint-Esprit, et que l’église est d’abord un lieu d’agapé, de partage plutôt que de rendement… un lieu d’échange et d’amour fraternel plutôt qu’un lieu de profit.
Le jour où comprendra cela, il enlèvera sa cravate et s’intéressera aux besoins de ceux qui l’entourent.

A SUIVRE...

10è image : le chrétien adolescent





Le chrétien adolescent, dans une église, cela se remarque; rien à voir avec son âge; il peut avoir 20, 40 ou 60 ans; peu importe son âge, il a des attitudes d’adolescent; il est agressif, il conteste les autorités de l’église, il critique, il sait tout, il s’acharne sur la paille qu’il trouve dans l’oeil des membres de la communauté et ignore totalement la poutre qui se trouve le sien. Décrit de cette manière, on souhaite avoir le moins possible d’adolescents.
Mais l’adolescent a aussi des côtés très positifs. Il est souvent enthousiaste, chaleureux. Il se moque des conventions et n’a pas peur du ridicule. Il est remuant, il aime provoquer, il fait bouger les choses ! On a besoin de ce types d’adolescents dans l’église, même si ce n’est pas toujours facile à gérer.

A SUIVRE...

9è image : le chrétien partagé





Voilà un chrétien en bien mauvaise situation. Il est partagé, tiraillé; il ne sait pas s’il est chrétien ou athée, ou agnostique. En tous cas, il n’est ni pour ni contre, bien au contraire. Il se sent coupable; il sait que Dieu existe mais ne veut pas prendre le risque, en le rencontrant, de perdre le confort et les joies de la vie. Il a peur de perdre sa liberté en s’engageant, peur de dépendre des autres. Il a peur de Dieu et reste à distance.
De nouveau, aucun aspect positif ! car s’il ne remédie pas rapidement à sa confusion et à ses hésitations, il sera bientôt trop tard.


A SUIVRE...

8è image : le chrétien qui ne veut pas se mouiller




Ce poisson volant qui reste toujours dans les airs a des problèmes. C’est le chrétien qui dit: « Moi j’ai pas besoin d’église, pas besoin des autres chrétiens; je lis ma Bible et je prie seul chez moi; Dieu me suffit ! »
Il ne risque pas de devenir missionnaire puisqu’il est démissionnaire. Une île déserte lui convient très bien puisqu’il est individualiste. Son temps et son argent lui appartiennent et il ne les partagent pas ou si peu. C’est le chrétien hors-église, hors-engagement !
Aucun aspect positif ! car un poisson ne peut pas être heureux en dehors de l’eau. Un chrétien ne peut pas être heureux seul dans son coin.


A SUIVRE...

7è image : le chrétien qui se donne





C’est beau un chrétien qui se donne au Seigneur, qui se donne à son prochain, qui s’investit, qui rend service, qui grandit, qui devient un adulte spirituel et qui peut ainsi redistribuer autour de lui ce qu’il reçu. Il est généreux, il ne compte pas et sa récompense sera grande dans le Royaume.
Mais comme le dessin le montre très bien, il faut faire attention. S’il exagère et n’a pas de discernement dans sa manière d’être généreux, il risque d’arriver rapidement au « burn out », à l’épuisement. Il est beau de se donner, mais il ne faut pas se mutiler. Il ne pourra continuer à donner à long terme que s’il est capable de se ressourcer, de recevoir ce dont il a besoin. Il a tout particulièrement besoin de soigner sa relation personnelle avec Dieu, en prenant du temps pour la prière et pour la lecture de la bible.


A SUIVRE...

8- La Bible c’est le miroir





Jacques 1 : 23,24 Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. 2 Corinthiens 3 : 18 Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. Je ne sais pas si vous aimez vous regarder dans un miroir. Eh bien ! Qu’on le veuille ou non la Parole de Dieu produit le même effet. Oui, elle agit comme le miroir qui réfléchit notre image. La Bible a cette faculté de nous montrer comment nous sommes et cela sans artifice ni aucune tricherie. Pas question de dire : miroir mon beau miroir dit moi qui est le plus beau. Non, non la Bible nous montre la vérité, elle nous rappelle que nous sommes des êtres faibles, faillibles et pécheurs. Relisez les histoires d’hommes comme Abraham, David etc.. se sont des hommes de foi admirable mais la Bible ne nous les montre pas comme des supermans de la foi, mais bien comme des hommes de la même nature que nous avec leurs faiblesses et leurs péchés. Elle nous rappelle que nous avons besoin chaque jour de la grâce divine pour tenir debout, elle nous montre réellement qui nous sommes réellement. C’est pour cela que beaucoup d’hommes et de femmes n’aiment pas lire la Bible, simplement parce qu’ils se découvrent comme ils sont en la lisant. C’est à dire en non conformité avec Dieu. Mais justement c’est qui est intéressant car Dieu ne nous ment pas il nous montre les choses qui entachent nos vies pas pour nous punir mais pour nous donner de réaliser que nous avons besoin de changer, d’être transformé à son image. Soyons honnêtes si personne ne nous dit que nous sommes moches spirituellement, nous ne changerons jamais et ne chercherons jamais à changer. Dieu ne veut pas nous leurrer et nous faire croire que tout est beau, mais il met le doigt sur ce qui ne va pas, sur le ou les défauts de notre personne et nous aide à faire le choix de changer. Je prends pour exemple si nous disons chaque jour à un enfant qu’il est un prince ou princesse qu’il est le plus beau ou la plus belle, nous prenons le risque qu’il finisse par le croire et même si cela n’est pas vrai. Si Dieu chaque jour nous disait que nous étions formidable, magnifique de Sainteté, sans péché cela aurait un effet dévastateur car notre suffisance nous conduirait alors sur le chemin de l’orgueil et sur celui de la perdition.


CONCLUSION :
Revenons un instant pour conclure à notre construction. L’important ce n’est pas ou nous en sommes, certains en sont aux fondations, d’autres aménages les combles, d’autres vont peut être aménager une pièce, peu importe l’important c’est de persévérer et de construire jusqu’au jour ou l’édifice de notre vie aura à se présenter devant Dieu.
Par contre chose essentielle, aujourd’hui notre construction doit être visible dans le monde. Ce n’est pas une habitation troglodyte que Dieu nous demande de construire, non, Dieu ne nous demande pas de construire dans des cavernes loin de la vue de nos contemporains, Dieu veut que notre construction soit bien visible par tous. Il est donc primordiale qu’elle soit belle, pas parfaite mais belle et vraie.
Je vous laisse sur la réflexion d’un sage : Salomon nous laisse au travers du Ps 127 une règle incontournable.
Psaumes 127:1 Si l‘Eternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain.
Amen !
FIN

7- La Bible c’est un feu





Luc 24:32 Et ils se dirent l’un à l’autre: Notre coeur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures? La Parole de Dieu agit dans les cœurs comme un feu, elle brûle et consume ce qui n’est pas à Dieu elle suscite aussi le désir d’en savoir plus. Ce feu comme dans le cas des disciples d’Emaus peut agir avec douceur. Mais la Parole de Dieu peut aussi agir avec force comme le dit Jérémie 23:29 Ma parole n’est-elle pas comme un feu. Si nous savons reconnaître ce que produit un feu par exemple dans un incendie nous devons comprendre que la Parole de Dieu agira de même dans le cœur de celui qui écoute. Il arrive que pour construire qu’il faille passer par une phase de débroussaillage, souvent celle-ci se fait avec du feu. C’est ainsi que les mauvaises herbes sont mises à mal. La Parole de Dieu doit faire de même dans nos vies. Laissons la Bible débroussailler nos cœurs de ce qui risquera d’étouffer l’œuvre de Dieu.

A SUIVRE…

6- La Bible c’est un marteau






Jérémie 23/ 29 Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Eternel, Et comme un marteau qui brise le roc?
La Parole de Dieu utilisée juste à propos écrase ses détracteurs. Attention il n’est pas question de l’utiliser n’importe comment. Par exemple en retirant des textes d’un contexte et d’en faire dire ce que l’on a envi de lui faire dire ou pire pour détruire. NOUS AVONS TUE TROP SOUVENT AVEC LA PAROLE. C’est avec mesure et sagesse que le chrétien doit utiliser le marteau de la Parole, pas pour tuer mais pour amener les âmes à la repentance et à la découverte de l’amour ineffable de Dieu. Le marteau produit une action de transformation sur l’objet qui reçoit le coup je suis convaincu que la Bible fait de même. La bible doit transformer et non déformer la nuance est peut être simple mais d’importance capitale

A SUIVRE…