vendredi 14 août 2009

9- Le syndrome du vilain petit canard dans l’Eglise de Jésus-Christ.


Je veux simplement m’adresser à ceux ou à celles qui souffrent de ce syndrome.

Mais, c’est quoi, le "syndrome du vilain petit canard"?

Celui-ci arrive à passer inaperçu, mais pourtant il fait des ravages terribles et quelquefois irréversibles.

Les symptômes sont les suivants:
- le sentiment d’être nul ou encore inutile ;
- la pensée de ne pas être compris et de n’intéresser personne, ni les frères et sœurs ni le pasteur ;
- l'impression de rejet et de ne pas être écouté ;
- se sentir mal dans sa peau avec les autres, etc..

En résumé: personne ne m’aime, je suis trop nul.

Le grand danger, c’est que ce syndrome pousse très souvent celui qui en souffre à se mettre à l’écart.

ATTENTION DANGER! C’est ce que veut l’ennemi de nos âmes, car ainsi il est plus à son aise pour dévorer sa proie.

Ainsi écartée du groupe, celle-ci est en danger extrême.
Il est possible que cette situation soit la tienne aujourd’hui.
Rien n’est perdu…

Il est temps pour toi de chasser dans le Nom de Jésus ces pensées qui te détruisent à petit feu. Tu connais le nom de son instigateur, il n’a aucun pouvoir sur toi, Jésus à la croix a vaincu l’accusateur des frères.

Tu es précieux pour Dieu et le Seigneur de te dire: "Je t’aime d’un amour éternel." Jérémie 31:3

La seule pensée de cet amour de Dieu doit te donner des ailes et te pousser à dire: "Non ! Je rejette à jamais le syndrome du vilain petit canard qui jusqu’à ce jour m’a trop fait souffrir. Maintenant, avec Ta force, Seigneur, je veux pouvoir aller vers les autres et je compte sur ta grâce pour triompher dans le Nom glorieux et puissant de Jésus, mon Sauveur et Seigneur. Amen !"

Je veux aussi m’adresser à ceux et celles qui ne souffrent pas de ce syndrome. Permettez-moi de vous inviter simplement à regarder s’il n’y aurait pas dans l’entourage qui est le votre quelques frères ou sœurs qui souffriraient de ce syndrome.

Ils sont reconnaissables pour être un peu à l’écart, souvent même ils se cachent au dernier rang de l’Eglise pour partir les premiers, il arrive aussi qu’ils participent peu ou pas du tout à la vie de l’église, ils ne viennent quasiment jamais aux sorties fraternelles ni aux agapes. Ils ne parlent pas et ne partagent pas leurs fardeaux.

En fait, ils ne sont pas à l’aise.
La tendance serait de dire que c’est le péché qui les rend ainsi et cela serait à mon sens vraiment trop facile. Avant d’user d’un placebo spirituel, il est toujours intéressant de venir à la source pour se rendre compte du véritable problème.
Ceux qui souffrent de ce syndrome n’ont que faire des jugements, ils ont besoin d’être aimés, et ça, tu peux l’offrir.

8- Le pain de ce jour…


"Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien." Matthieu 6:11


Chaque jour l’enfant de Dieu a besoin de recevoir de son Seigneur sa ration de pain.

L’Ecriture nous rapporte que le peuple d’Israël pour se nourrir durant son périple dans le désert a du apprendre à compter uniquement sur Dieu et sa bonté.

"L’Eternel dit à Moïse: Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l’épreuve, et que je voie s’il marchera, ou non, selon ma loi. Le sixième jour, lorsqu’ils prépareront ce qu’ils auront apporté, il s’en trouvera le double de ce qu’ils ramasseront jour par jour." Exode 16:4,5

Cette bénédiction devait chaque jour être ramassée et le seul effort à produire était d’aller dans la nature ramasser ce que l’Eternel avait donné. La foi de ces hommes et de ces femmes garantissait que le Dieu fidèle allait honorer sa promesse. "Tous les matins, chacun ramassait ce qu’il fallait pour sa nourriture…" Exode 16:21. La seule exception à la règle était pour le sixième jour. "Le sixième jour, ils ramassèrent une quantité double de nourriture." Exode 16:22

Un proverbe dit: Le pain d’hier est rassis, le pain de demain n’est pas cuit, mais le pain d’aujourd’hui est servi…

Dans le domaine de la vie en Christ, cette maxime humaine peut également entrer en application.

En effet, le pain est synonyme de bénédiction et chaque jour l’enfant de Dieu a besoin de recevoir de son Père sa part de pain ou de bénédiction pour la journée.

A l’image du peuple d’Israël, il doit venir avec foi prendre ce que Dieu lui offre avec amour.

Il est donc important de savoir demander et de faire confiance.

Car Dieu veut pouvoir donner à chacun sa part de bénédiction.

Celle dont nous avons besoin pour aujourd'hui.

Alors pourquoi tarder à demander ce que ton Père a préparé pour toi?
Bien que les bénédictions passées soient précieuses, il ne faut surtout pas tomber dans la dérive de vivre uniquement avec les acquis d’hier.

L’enfant de Dieu doit louer Dieu pour ce qu'Il a fait hier, dans sa vie, ou pour ce qu'Il va faire demain.

Mais pour aujourd'hui, il est invité à prendre possession de ce que Dieu a prévu de lui donner dans sa grâce.

Et, je suis convaincu que c’est encore le meilleur qu’Il veut pouvoir nous donner AUJOURD’HUI.

7- Je suis peut-être entré dans le travail d’un autre et je ne dois pas l’oublier.


"Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes." Philippiens 2:3



Avez-vous déjà pensé être entré un jour ou l’autre dans le travail d’un autre?

La nature humaine a vite fait de s’approprier les choses et il arrive que nous fassions "notre" ce qui en fait a été commencé par autrui.

C’est un simple constat et je peux me tromper; après tout je ne suis qu’un être faillible, mais je suis convaincu que dans nos services, il y a toujours eu un prédécesseur. D’ailleurs, s’il fallait donner un nom, je nommerais sans hésiter celui de JESUS.

Le véritable bâtisseur est souvent celui qui travaille aux fondations de l’ouvrage. Ce travail de défrichage n’est pas le plus simple; il demande courage, force, persévérance, renoncement et foi.

Et souvent le visionnaire doit aussi se battre pour que sa vision trouve un écho favorable.

C’est un réel bonheur pour le défricheur que de pouvoir jouir du fruit de son travail, de sa vision, mais il arrive que celui-ci, pour X raisons, ne puisse pas ou ne puisse plus en jouir. C’est alors que son travail passe dans les mains d’un autre. Et là, la tentation est grande de s’approprier le service ou l’activité en pensant faire mieux que celui qui a commencé.

Bien sûr, nous sommes appelés à l’excellence, à toujours travailler de mieux en mieux pour le Seigneur, mais ne négligeons jamais le fait que c’est dans les pas d’un autre que nous pouvons servir le Maître. L’humilité doit être de rigueur.

J’ai souvent rencontré des hommes et des femmes qui servaient le Seigneur dans une action entamée par une autre personne et malheureusement j’ai souvent été chagriné d’entendre ces mêmes personnes critiquer l’ouvrage de celui qui, au travers de sa vision, leur avait donné l’occasion de servir. J’ai entendu des propos selon lesquels il n’aurait pas du faire ainsi, moi je vais faire comme cela ou, pire, son travail était mauvais, et j’en passe…

La réussite dans le service est liée à l’humilité et si nous voulons que le travail de nos mains porte du fruit, n’oublions jamais qui a commencé l’œuvre, gardons à l’esprit qu’il a peiné et souffert et certainement passé de longues heures devant Dieu et dans le travail pour qu’aujourd’hui nous puissions avoir la joie de servir.

Oui, nous allons apporter notre note personnelle, oui, nous allons apporter des améliorations, oui, notre vision va donner au projet d’être propulsé de l’avant, mais gardons en mémoire que ce travail a été celui d’un autre avant nous.

Et bénissons Dieu de ce qu’il nous donne de participer à son service.

6- Il est temps de sortir du pressoir.


"Puis vint l’ange de l’Eternel, et il s’assit sous le térébinthe d’Ophra, qui appartenait à Joas, de la famille d’Abiézer. Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir, pour le mettre à l’abri de Madian." Juges 6:11 (lire le contexte)


Voilà un homme qui reçoit de Dieu une invitation précise. Dieu lui demande de se lever pour son peuple. Dans un premier temps, il va essayer d’échapper à cet appel, en avançant des arguments certes vrais, mais qui ne tiennent pas devant l’invitation de Dieu et l’urgence de la situation.

Arrêtons-nous un instant sur Gédéon et sur son attitude du moment.

Ne trouvez-vous pas curieux de le voir ici battre le froment dans un pressoir à raisin ?

La raison en est toute simple: en faisant ainsi, il se cache de l’ennemi qui, ne voyant pas la poussière que dégage le froment qui est en train d’être battu ne vient pas voler la récolte.

C’est une façon de faire intelligente, mais Dieu lui demande de regarder le contexte de sa situation d’un autre œil, celui de la foi et de la confiance en la Parole de Dieu: Dieu va lui demander de s’investir personnellement.

Je suis convaincu qu’il en va de même pour nous tous.

Frères et sœurs, nous avons un ennemi commun, le diable, l’accusateur des frères, qui veut aussi nous voler la récolte.

Notre récolte n’est plus ici du froment, mais la moisson d’âmes que nous sommes appelés à engranger. Dans ce domaine, à l’instar de Gédéon, Dieu nous invite aussi à nous investir personnellement.

Cependant, à la différence de Gédéon, nous devons veiller à ne pas rester cachés dans « le pressoir ». Et le pressoir, en ce qui nous concerne, peut avoir de multiples facettes: Eglise, maison, confort, agenda surchargé, activisme, famille, timidité, manque de courage, peur des autres etc. …

En qualité d’enfants de Dieu, nous avons une vocation commune; elle se résume au travers des mots du Seigneur Jésus qui nous dit encore aujourd’hui: "Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre." Actes 1:8

Pour œuvrer dans cette mission, il faut commencer à sortir de nos « PRESSOIRS » qui jusqu’à aujourd’hui ont peut-être été des freins à notre rôle de témoin de Jésus Christ.

Dieu veut que tu sortes de ton PRESSOIR. Il est temps maintenant de ne plus rester caché, mais de vivre au grand jour à la face de notre ennemi la foi en Jésus-Christ qui nous anime.

5- Il a volé mon ministère…


Avez-vous remarqué que le diable est passé maître en vol des ministères…?

Chaque enfant de Dieu a reçu du Seigneur le ministère de la réconciliation, il est porteur de vie et le message du salut en Christ est l’essence de son existence, mais il arrive que le malin vole cette raison d’être.

Cette remarque peut vous sembler étrange, mais j’ai souvent rencontré des chrétiens qui dans le domaine du service pour le Seigneur étaient comme devant un STOP.
Ils ne savent plus comment ni quoi faire…
Ils semblent perdus…

C’est parce que le malin leur a volé le ministère que Dieu leur avait confié.

Tu es peut-être dans ce cas aujourd’hui. Tu te sens vide, ta vie de service est plate, tu as le sentiment de ne plus avoir de force, tu es comme perdu…, tu ne sais plus quoi faire, tu as le sentiment d’être inutile…

J’ai connu cela dans ma vie et le sentiment qui alors envahissait mon cœur était plein de désespoir et de détresse.

A cette époque, j’avais l’impression de me trouver devant un précipice… Le diable m’avait volé le ministère que Dieu, en Christ, m’avait confié et son plan était de me voir tomber dans le précipice et de me voir mort.

Mais Dieu a changé les plans que l’adversaire avait tramés contre moi.

Ami lecteur, amie lectrice, si tu es dans cet état, je veux t’inviter à relever la tête. Ce que Dieu t’a confié, le malin ne peut pas le retenir dans ses mains, c’est à toi que Dieu a confié un ministère, c’est à toi…à toi seul.

Prends courage et avec la force que Jésus te donne, retire des griffes de l’adversaire ce qu’il a essayé de te voler pour un temps.

Ne confesse plus la défaite, cesse les plaintes sur ton état… Mais reprends des mains du malin ce qui t’appartient, ce que Dieu t’a donné… la force et la capacité de le servir avec ce que tu as reçu.

Ce que Dieu t’a donné est à toi, l’ennemi n’a pas la force de le retenir.

Proclame la victoire sur l’ennemi et de nouveau redonne ta vie à Jésus pour le servir avec ce que Dieu t’a donné.

4- Au fait, c’est quoi, la foi?


Voilà une question qui peut-être vous semblera étrange.


La foi, c’est juste un petit mot de trois lettres qui a pourtant une importance capitale.

La définition biblique en est la suivante: "Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas." Hébreux 11:1

Un grand nombre d’écrivains ont été inspirés pour écrire sur ce thème; le nombre de livres qui traitent de la foi est aujourd’hui considérable, mais, à mon sens, c’est la BIBLE, la Parole de notre Dieu, qui en parle encore le mieux.

Mais pour l’instant, considérons que la réponse que nous allons faire à cette simple question d’introduction aura une réelle incidence dans notre vie en Christ.

Premièrement, il faut bien être conscient que la foi véritable est différente de la simple croyance en Dieu. Le danger est de prendre le fait de croire en l’existence de Dieu pour la foi que Dieu demande aux siens.

Lisez bien ce qui suit: "Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent." Jacques 2:19

A la lecture de ce texte de l’Ecriture, nous réalisons qu’il est probable que notre ennemi le diable croit plus fortement en Dieu qu’un grand nombre de nos contemporains et peut-être même plus que certains chrétiens, mais le débat n’est pas là.

Revenons à la foi biblique, celle qui plaît à Dieu, celle que Dieu est en droit d’attendre de ses enfants, celle qui doit être la mienne comme la tienne.

Celle-ci est basée sur une relation de confiance, mais elle a pour fondement initial la connaissance de Dieu au travers de sa Parole car: "...la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Christ." Romains 10:17

Il existe deux racines négatives qui mènent systématiquement sur le chemin de l’anti-foi.
Elles sont, le doute et l’incrédulité et, disons-le, elles prennent leur fondement dans la méconnaissance de Dieu et de sa Parole.

L’incrédulité, c’est le manque de foi ou encore le refus de croire ce que Dieu dit.

Le doute, c’est avoir de l’incertitude à propos de ce que Dieu dit.

Connaître Dieu est associé à la connaissance de sa pensée, de sa volonté, de sa personnalité, de ce qu’il aime, de ce qu’il n’aime pas, etc. Le Saint Esprit a pour mission de nous aider à faire connaissance avec notre Dieu au travers de l’Ecriture. La raison en est simple, le Seigneur veut que notre foi soit solide et nettoyée de l’erreur.

C’est seulement à cette condition que la foi pourra être inébranlable.

En résumé, nous dirons que la foi du chrétien est une foi solide qui a pour fondation Jésus-Christ et son enseignement.

Pour conclure, je vous laisse sur cette Parole de Jésus:

"…Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" Luc 18:8

Voilà, une question qui laisse perplexe, mais que veut dire Jésus?

Ami lecteur, amie lectrice, n’est-il pas temps de faire le bilan de ta foi?

As-tu encore cette foi d’enfant?

3- Laisserons-nous un arbre nous enseigner?


Connaissez-vous l’amandier?

En hébreu, il a pour nom "SHAKED", ce qui se traduit par "CELUI QUI SE REVEILLE".

Dans les régions du moyen orient, l’amandier est le premier arbre dans la nature à se réveiller.
En fleurissant, il est le premier à s’échapper de l’hiver et à marquer le changement de saison. Il arrive même qu’il soit tellement précoce et qu’il se réveille alors que l’hiver n’est pas encore terminé.
Il semble être sur le qui-vive, prêt à réagir au réchauffement qu’offre le soleil, comme s’il ne voulait pas perdre un instant des premiers beaux jours qui annoncent la venue du printemps. Il n’est pas rare de voir l’amandier porter des fleurs alors que les autres arbres sont bourgeonnants.

Au lieu de dormir, l’amandier donne le sentiment de juste sommeiller. Sa vigilance lui donne d’être le premier, et, au moment où, de toutes ses fleurs, il transforme le paysage, les hommes savent alors que les mauvais jours sont passés.

Les fleurs de l’amandier sont autant de voix qui s’élèvent dans la nature pour crier "BONNE NOUVELLE ! BONNE NOUVELLE! IL REVIENT! LE PRINTEMPS REVIENT!"

Si par malheur un amandier devait manquer un printemps, c’est qu’il est sur le point de mourir ou déjà mort.

J’ai le sentiment que nous devrions, nous, les enfants de Dieu. Nous retrouver dans l’amandier.

Alors, pourquoi ne pas se laisser enseigner par un arbre?

Posons-nous juste la question suivante: ne devrions-nous pas être comme l’amandier de ceux qui se réveillent?

Dieu, dans sa grâce, en Christ, nous a donné de quitter nos vêtements de nuit; l’hiver de nos vies est passé dès l’instant où notre cœur a basculé dans les mains de Dieu au jour de notre conversion. Aujourd’hui, alors que nous sommes attachés au cep divin, la sève divine coule en nous. Elle nous communique le nécessaire à notre croissance en Christ, c’est elle qui va nous donner de bourgeonner et de fleurir à la gloire du Maître.

Toutes ces fleurs annoncent des fruits qui feront le plaisir de Notre Dieu.

Nous sommes invités à être tous des amandiers, c’est ce que Dieu attend de nous. De toi aussi, ami lecteur, amie lectrice.

Dieu veut que nos fleurs annoncent avec force et vigueur le proche retour du printemps de nos vies, à savoir Jésus, notre Seigneur.

Jésus revient! Amen!

2- Dieu ton Père

"Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler." Matthieu 11:27


Je suis toujours émerveillé de découvrir au travers de l’Evangile que Jésus dans son message avait à cœur de faire connaître Dieu comme le Père. Sa mission était de sauver le monde perdu, mais dans celle-ci une grande partie était consacrée à changer l’image que le monde avait de Dieu.

Aujourd’hui cela semble, dirons-nous, presque normal, mais au temps où Jésus exerçait son ministère terrestre au milieu de ses contemporains, son message était REVOLUTIONNAIRE. En effet, dépeindre Dieu comme un Père avait de quoi bouleverser et troubler les cœurs.

Mettons-nous un instant à la place du peuple d’Israël, le peuple de Dieu, peuple qui avait reçu la révélation, de ces hommes et de ces femmes qui n’osaient pas prononcer le Nom d’ADONAÏ sans avoir mis au préalable la main sur la bouche.

Voilà qu’un homme vient bousculer leurs habitudes de croyants ainsi que l’enseignement qu’ils ont reçu depuis des lustres, en parlant d’un Dieu qui serait proche au point d’être un Père pour ses enfants.

C’était une NOUVEAUTE sans précédent.

Cette conception de Dieu ne leur était pas familière, elle était nouvelle. C’est pourquoi ce message de Jésus avait la puissance d’une bombe qui aura un effet certes bénéfique, mais dévastateur dans le camp des religieux de l’époque.

Dieu n’était plus ce Dieu lointain, intouchable, mais il était un Père aimant pour celui qui en Christ devenait son enfant.

Il était possible d’avoir avec ADONAÏ une relation intime, la même que pouvait avoir un enfant avec son père.

Ami lecteur, amie lectrice, laissons-nous bouleverser par cette vérité : l’Eternel Dieu, notre Dieu, nous aime comme un Père.

Il est Notre Père qui est aux cieux.

En Christ, nous avons le privilège de vivre dans sa proximité.

Cette seule pensée invite à l’adoration.

Laissons-nous gagner par l’amour de Notre Père et en retour rendons-lui ce qui lui est dû: "Notre amour".

1- Après le calme la tempête…



"Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s’étant approchés le réveillèrent, et dirent: Seigneur, sauve-nous, nous périssons! Il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme." Matthieu 8:24,26

S’il fallait donner une image à la vie, c’est sans aucun doute à la mer que porterait mon choix.
En effet, la vie, à mon sens, lui ressemble beaucoup, elle sait être d’huile, agitée, voire démontée ou encore complètement déchaînée. Il lui arrive au même titre que la mer d’être ballottée par des vents impétueux, mais ceux-ci sont les vents de l’épreuve, c’est là qu’elle peut devenir impraticable, voire invivable.
Avez-vous remarqué que c’est presque toujours au moment où rien ne le laisse attendre que l’existence bascule du calme à la tempête: aucun souffle d’air ne venait déranger le flot paisible de la vie… mais pourtant, alors que rien ne l’avait annoncé, le vent s’est brusquement levé…

Rien ne laissait pourtant présager qu’il allait se lever et puis voilà que celui-ci monte en intensité, chassant même au loin le souvenir du calme pour le remplacer par la dure réalité de la tempête.
C’est souvent ainsi que nous sommes mis devant la réalité des difficultés de l’épreuve et cela au moment ou les choses semblaient aller pour le mieux.
Un vieux loup de mer, un jour, expliquait que ce qu’il redoutait le plus en mer avait pour nom le "GRAIN BLANC". Celui-ci arrive au moment où personne ne s’attend à lui, il est dévastateur et meurtrier. Sans prévenir, il se déchaîne en mer alors que la météo était prometteuse d’une belle journée.

Il en va de même dans nos existences: c’est toujours quand le temps est au beau fixe que le GRAIN BLANC de l’épreuve vient déranger nos plans et plonger dans la tempête et la stupeur nos vies, en nous donnant de réaliser notre fragilité.

Cette pensée me ramène au récit de l’Evangile que nous avons ici en introduction, dans celui-ci nous découvrons les disciples du Christ aux prises avec les éléments déchaînés de la tempête. Ils n’en peuvent plus, ils pensent même ne pas survivre à cette situation périlleuse dans laquelle ils sont tous plongés. Notons au passage que la présence de Jésus dans la barque ne les a pas gardés de cette épreuve. Il y a ici un enseignement puissant qui doit donner courage à ceux et à celles qui sont aujourd’hui dans le feu de l’épreuve. Jésus était là…

Mais, c’est au moment où humainement ils ne savent plus quoi faire qu’ils vont enfin réveiller Jésus… Eh oui, Jésus dormait comme s’Il n’était pas concerné par ce qui se passait autour de Lui. Loin de Lui cette pensée, Jésus était dans la barque, Il accompagnait ses disciples, Il était avec eux dans cette épreuve, Il avait une admirable leçon sur la foi à communiquer à ses disciples, qui devaient apprendre à avoir confiance en LUI et cela quand bien même les éléments étaient en furie.
D’ailleurs, c’est la même leçon qu’Il veut TE communiquer aujourd’hui.
Tu es peut-être en cet instant dans la tourmente, l’épreuve est tellement difficile que tu penses même ne pas t’en sortir. Voici une bonne nouvelle pour toi: JESUS EST AVEC TOI !

Gardons en mémoire que chaque être humain, un jour, connaîtra dans sa vie le temps de la tempête; mais nous, les enfants de Dieu, nous avons le privilège d’avoir Jésus pour compagnon et cela doit faire toute la différence.
Jésus est là… gardons confiance. Car après la tempête…le calme reviendra.

"…afin que l‘épreuve de votre foi, plus précieuse que l‘or périssable, qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l‘honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra…" 1 Pierre 1:7

INTRODUCTION DE L’AUTEUR.





"Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le."

Ecclésiaste 9:10



C’est en 2002 que la pensée m’est venue de mettre à disposition sur Internet au travers de "La Plate forme de prière" une petite lettre d’édification.
Le lundi me semblait être le jour le plus approprié car après un bon dimanche dans la présence du Seigneur et la communion fraternelle, je croyais judicieux afin de bien commencer la semaine de travail de recevoir dans son courriel une petite lettre d’édification.

C’est donc naturellement que cette lettre est devenue "Le Message du Lundi".

J’étais vraiment loin de m’imaginer le travail qu’allait faire ce petit message qui n’avait aucune prétention.
En effet, le net est déjà tellement encombré que je ne pouvais pas concevoir que celle-ci allait faire le tour du monde et réchauffer un grand nombre de cœurs sans compter que j’étais sur la toile un parfait inconnu.

J’étais loin d’imaginer la somme de travail qu’allait me donner le message du lundi, mais Dieu dans sa grande sagesse avait un projet pour ce message et c’est naturellement qu’une équipe se greffera autour de cette pensée pour faire du message du lundi ce qu’il est aujourd’hui.

Environ 3000 adresses sont enregistrées pour le recevoir chaque lundi, mais j’ai été bien surpris d’appendre que ce petit message est souvent lu et médité dans certaines églises de la francophonie.
Un jour on m’a même raconté qu’un frère africain faisait systématique des photocopies de chaque message pour ensuite en faire la distribution dans les villages de sa région.
Il est même arrivé que le message du lundi soit mis à l’honneur dans des revues ou des publications d’églises.

Après quatre années de vie, j’ai maintenant à cœur de mettre sur papier certains de mes textes. Après un voyage dans le monde sur la voie du net, il me semble que l’heure est venue de les fixer sur le papier.

Le vrai désir de mon cœur est que ce travail soit comme une petite marque de mon témoignage de foi en Jésus-Christ pour ma famille et l’Eglise du Christ.

Ma prière est que chaque lecteur de ce recueil puisse trouver un encouragement dans sa marche avec Dieu et une invitation à aller plus loin dans la foi.

Que le Dieu de paix que je sers avec joie en Son Fils Jésus, vous bénisse au travers de votre lecture.




Frédéric Vaillant
(France)
Le 02/05/2006

Préface par "Robert Vandendriessche"

Il y a environ huit années, j’arrivais sur Internet avec mes gros sabots.

Et voilà que je découvre un site nommé "La bonne nouvelle". Ah! C’était une bonne nouvelle car on pouvait s’édifier avec quelques perles à lire au travers d’une loupe…

Commença alors une aventure sensationnelle avec un gars "qui en voulait".

Et ce gars de lancer une "plate-forme de prière"; un défi énorme à notre époque de ténèbres, quand le mot le plus écrit sur Internet n’est certainement pas prière ni Dieu.

Et en plus il vient nous parler de prière, que dis-je nous demander de prier pour les autres.

Très vite un réseau se met en place dans toute la francophonie avec des centaines et des centaines d’intercesseurs qui reçoivent chaque jour le "bulletin de prière" et prient pour leurs frères et les sœurs en Jésus qui en ont besoin.

Pour nous encourager et nous conduire dans la réflexion et la prière, voilà que notre frère Frédéric nous offre un abonnement à un message hebdomadaire. Et c’est le "message du lundi" qui arriva dans nos
E-mails à l’aube de chaque semaine.

Vint alors à l’esprit de ce frère de mettre sur pied un service de relation d’aide. Il sollicite quelques-uns d’entre nous, qui vont avoir à cœur d’accompagner ceux et celles qui rencontrent des difficultés dans leur vie. Ainsi naissait A.V.E. (A votre écoute). Challenge à nouveau pleinement réussi.

Et Frédo devait gérer tout cela, nuit et jour, quel courage!

C’est sans doute à cause de ce courage qu’on l’a appelé: Frédéric VAILLANT.

Merci Frédo tu es un leader qui marche avec ses troupes, recherchant la gloire de Dieu avant tout.

"Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité". 2 Timothée 2:15




Robert Vandendriessche
(Belgique)

Préface par "Marcel Claude François Junior"

La société d’abondance dans laquelle nous vivons semble ne pas réellement répondre aux aspirations profondes du cœur humain. En effet, combien de personnes sont affectées par un sentiment de vide et d’absurde! Beaucoup se demandent s’il y a un sens à la vie, se rendant bien compte que le matérialisme seul ne répond pas à leurs besoins. Quelqu’un a dit avec raison: "On ne peut plus vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés".

Oui, l’homme d’aujourd’hui a l’impression de passer à côté de l’existence qu’il devrait avoir, de ne pas vivre réellement, mais plutôt de végéter comme une nacelle sur une eau stagnante. L’on se demande pourquoi l’individu d’aujourd’hui, vivant dans une exubérance qu’aucune autre génération n’a connue, sont si insatisfaits, désemparés et frustrés. Pourquoi ce marasme? Y a­t­il une raison à tant de troubles et de désordre?

Eh bien, si nous tournons vers le Livre des livres, la Bible, nous allons y trouver la réponse. Elle nous enseigne que nous ressemblons, en quelque sorte, à un avion qui plane au dessus des nuages et qui a perdu tout contact avec la tour de contrôle. Ou encore, à une fleur coupée de ses racines, qui existe mais ne vit plus réellement.

Le "Message du Lundi" a su contribuer, à sa manière, à l’expansion de la Parole de Dieu. La première fois que j’ai visité ce site "La Plate-forme de Prière", c’était dans un moment de troubles spirituels, un moment d’anxiété où je sentais que le Seigneur s’éloignait de moi ou du moins je m’éloignais de Lui. Ce jour­là, je trouvais au "Message du Lundi" un message réconfortant et, le jour d’après, j’ai pris contact avec l’auteur qui était très ouvert aux critiques, suggestions, commentaires et textes des autres pour faire partie de cette équipe de gens dévoués à la cause divine.

Les nombreux textes ont été toujours édifiants et les gens avec lesquels je les partageais me témoignaient une sincère gratitude. Jusqu’à hier encore, ma femme m’incita à continuer cette œuvre qui, dit-­elle, est spirituellement fructueuse.

Cette œuvre est une compilation de textes écrits par Frédéric. Elle est le fruit du travail d’un homme craignant Dieu qui s’est donné corps et âme pour l’émancipation de Sa parole, un homme qui croit dans la puissance de la prière. Elle parle de sujets aussi variés tels que: l’amour, la paix, la joie, les soucis, la solitude, la colère, l’orgueil, la prière, l’argent, l’église, la mort, la crédibilité de la Bible, le mariage, le jugement de Dieu et bien d’autres.

Si ce livre ne remplace pas la Bible, il vous touchera profondément et vous renverra vers celui qui peut vous donner la réponse à toutes vos questions: Jésus.


Marcel Claude François Junior
(Haïti)

Préface par "Jacques Brouillard "

Notre Dieu accomplit toujours des choses merveilleuses au cours de notre pèlerinage terrestre.

La rencontre virtuelle avec mon frère dans la foi Frédo, en est une.

Il y a de cela près de cinq ans, alors que débutait le Forum de "La Plate forme de prière", Frédo m'a gentiment demandé de participer à cette oeuvre, en m'encourageant à y déposer des textes d'exhortations pour les frères et sœurs en Jésus. Ce fut le début d'une aventure extraordinaire, qui se poursuit encore aujourd'hui.

Merci Frédo, pour ta confiance et tes encouragements à continuer dans ce ministère.

Grâce à toi, notre Père céleste m'a fait découvrir le don qu'Il avait déposé en moi et qui profite à des milliers de chrétiens et chrétiennes de par le monde.

Membre de la communauté de Frédo, parents et amis, vous pouvez être fier de ce frère précieux dans le Seigneur. Sa sensibilité, son amour, son engagement est un exemple pour ceux qui l'entourent.

Pour moi, c'est un honneur et un plaisir de participer à l’œuvre de Dieu en collaboration avec Frédo.

Merci Frédo!

Jacques Brouillard
(Canada)

Préface par "Fred Sandoz"

Le recueil que vous avez sur votre écran en ce moment est une collection de messages, diffusés d’abord par Internet dans le cadre de "La plate-forme de prière". Mon ami Frédéric Vaillant en est l’auteur. Nous ne nous sommes jamais rencontrés dans la réalité, et pourtant, nous nous connaissons et, je crois, nous apprécions. Que sais-je de Frédo? (C’est le petit nom de Frédéric, à une lettre près et un accent, semblable au mien… Fred). Il m’a avoué qu’il n’avait pas été, au temps de sa jeunesse, un élève particulièrement studieux. Comme j’ai été prof, je me suis tout de suite dit que moi, j’aurais su lui inculquer le goût de l’étude, s’il avait passé par l’une de mes classes!

Il m’a dit qu’il était animateur de production pour la parfumerie. Il m’a initié à des sigles pour moi très mystérieux : RTT, récupération de temps de travail… Il m’a parlé à l’occasion (enfin, parlé, c’est une manière de … parler, justement !), donc, il m’a parlé de sa femme, Dominique, et de ses enfants. Il a prié pour eux chaque jour, certainement, et, parfois, quand la situation devenait plus pressante, il a demandé à des frères et à des sœurs dans la foi -dont moi- de prier avec lui. Internet, ça peut aussi servir à ça, voyez-vous ! Ainsi, j’ai su que sa fille (j’ai oublié son prénom) avait, à un moment donné, de sérieuses difficultés avec une camarade d’école. Tout a ensuite tourné à la gloire de Dieu, et, sauf erreur, les deux jeunes filles sont devenues amies. Une autre fois, nous avons prié pour son fils, jeune adulte, pour qu’il trouve du travail. Il a été engagé dans l’usine de son père et y est très apprécié, je crois. A une époque où on lit par ailleurs que de nombreux jeunes tombent au chômage, leurs études achevées, c’est appréciable.

Au début de notre relation virtuelle, il y a environ 7 ans, j’ai deviné en Frédo quelqu’un d’hyper-enthousiaste, pour Jésus, bien sûr, et aussi pour l’ordinateur, l’ordinateur "converti", cela s’entend. Frédo a lancé "La plate-forme de prière" et il s’est voué corps et âme à la maintenir et à la développer pendant plusieurs années.

Puis, des signes de fatigue sont apparus. Sagement, Frédo a pris des vacances et a rééquilibré sa vie. Je crois que l’amour pour Jésus est toujours, cela va de soi, au centre de sa vie, mais les exigences de sa santé sont aussi plus présentes à son esprit. Et puis, l’amour de Jésus pour Frédo lui est, de toute façon, acquis, ne l’oublions pas, quel que soit le nombre d’heures qu’il peut consacrer à son service.

Ces derniers temps, une alerte plus sérieuse est intervenue au niveau du cœur. Frédo est jeune (il a à peu près l’âge de mon fils "42 ans aujourd’hui") et il va bien se remettre, moyennant du repos et une confiance absolue en Jésus. Mais Jésus a aussi donné de la sagesse (humaine) au médecin qui suit Frédo, et ses conseils, ses prescriptions sont aussi, dans une large mesure, à suivre…

Bref, Frédo a décidé de publier, pour sa famille et ses amis, les textes qu’il avait composés pour "La plate-forme". Il m’a demandé de rédiger une préface, ce que je fais ici en étant très sensible à l’honneur qu’il me fait.

Et c’est l’occasion d’assurer Frédo de toute mon amitié.


Fred Sandoz
(Suisse)