Jésus aussi a prié (2).

La prière est l’acte par lequel on s’adresse à Dieu pour exprimer l’adoration ou la vénération, une demande ou des actions de grâces. La prière est à l’âme ce que l’oxygène est aux poumons. C’est une relation intime avec Dieu qui se manifeste à travers les cheminements de la vie humaine. Elle est plus puissante que toutes les bombes atomiques et nucléaires créées par le génie de l’homme. Un chrétien à genoux a plus de force qu’un philosophe debout sur la pointe des pieds étalant son savoir.
Jésus nous donne un cours sur la prière dans Luc 11 :1-13. Cette histoire nous enseigne que Dieu veut que nous lui demandions, librement et avec hardiesse, ce dont nous avons besoin. Quand vous priez, le premier principe est de savoir exactement ce que vous voulez dire, et, précisément, quel but vous poursuivez. Autrement dit, la prière doit avoir un but précis. Vous devez être capable de définir clairement votre problème et en peu de mots. Seul un problème clair commande une réponse claire. Jésus a posé cette question à l’aveugle, Bartimée, assis aux portes de la ville de Jéricho : «Que veux-tu que je te fasse ?» (Luc 18). Jésus était-il insensible aux détresses de cet homme ? Non ! au contraire, Jésus a donné l’opportunité à cet homme de demander spécifiquement, en réponse à son besoin. Il a ainsi pu exprimer le désir le plus profond de son cœur. Aujourd’hui encore Jésus pose encore cette même question à chacun de nous : Que veux-tu que je te fasse ?
Jésus aussi priait en tout temps, avant de commencer son ministère terrestre (Matthieu 4), avant de ressusciter Lazare, lors du dernier souper, avant de subir sa Passion (Matthieu 26), sur la croix. Il lui arriva même de passer la nuit en prière (Matthieu 14 :23) pour ne citer que cela. Si le Maître, lui, était toujours en prière et pourquoi pas nous, les disciples ? «Le disciple n’est pas plus que le maître, mais tout disciple accompli sera comme son maître» (Luc 6 :40). Mais la paresse est la marque distinctive de la race d’Adam quand il s’agit de responsabilités spirituelles. Nous préférons blâmer Dieu plutôt que d’avoir confiance en Lui, plutôt nous plaindre de Lui que de L’invoquer. Combien préféreraient, quand l’enfer se dresse contre nous, accuser le Tout-Puissant d’abandon plutôt que d’inviter Sa toute-puissance à expulser l’ouvrier de l’enfer.

Ainsi, dès aujourd’hui, faisons comme le Maître et menons une vie de prière...

Marcel Claude François Junior

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