lundi 31 mai 2010

Cétait sa maison qui brulait !!!!



Dans une petite ville d’Angleterre, Tom , boucher de son métier et pompier bénévole, travaillait dans sa boutique quand tout à coup la sirène retentit pour annoncer un incendie. Aussitôt, il courut à la caserne, enfila sa veste de cuir, ses bottes, son casque et sauta dans la première voiture partant sur le lieu du sinistre. Quelle ne fut pas sa surprise de la voir s’arrêter devant sa propre maison, celle qu’il venait de quitter et dont le premier étage était en feu !

Cette histoire illustre, me semble-t-il, le comportement de beaucoup de personnes… il se pourrait que ce soit le vôtre.

Vous êtes peut-être très actif dans votre milieu social, ou dans votre paroisse, toujours prêt à aider les gens, à répondre quand on fait appel à vous… Mais êtes-vous vous-même assuré que votre maison n’est pas en danger ? Avez-vous pris conscience que si vous n’avez pas eu personnellement affaire avec Dieu et si vous n’avez pas cru en Jésus Christ, vous êtes sous la menace du plus terrible désastre, savoir le jugement de Dieu ?

La sirène d’alarme retentit : « Repentez-vous et croyez à l’Evangile » (Marc 1 v.15). Voilà le mot auquel vous ne vous êtes peut-être pas arrêté : « Repentez-vous ». Chacun doit reconnaître son état de culpabilité devant Dieu pour se mettre en règle avec Lui. Celui qui n’a pas pris conscience de ses péchés ne peut pas s’approcher de Dieu car ceux-ci font un obstacle infranchissable entre le Dieu saint et l’homme pécheur. Cet obstacle infranchissable, Dieu l’a franchi. Si l’homme ne peut pas aller vers Dieu à cause de ses péchés, Dieu est venu vers lui dans la Personne de son Fils Jésus Christ qui, à la croix, a expié tous nos péchés et en a subi le châtiment à notre place.

Vous qui assistez régulièrement aux services religieux ou qui accomplissez des bonnes œuvres en rendant service aux autres et en vous occupant d’eux, n’oubliez pas que ce n’est pas cela qui peut vous sauver, ce n’est pas cela qui peut vous rendre juste devant Dieu. Le seul moyen de votre salut est de reconnaître votre besoin d’être sauvé et de croire en Jésus Christ qui a souffert et est mort pour vos péchés.

C’est alors que vos œuvres pour le bien des autres seront agréables à Dieu.

Avez vous deja entendu cela :"C'est le Bon Dieu qui t'a puni !" ???


Je me souviens de l’histoire de cette mère qui posa un plat rempli de prunes sur la table en disant à son enfant : « Je ne veux pas que tu en prennes car il y en a juste assez pour faire de la confiture ». L’enfant qui aimait les prunes ne put résister à la tentation et profita que sa maman avait le dos tourné pour en prendre une. La mère, se retournant, le surprit.


Au même moment, un orage éclata et le tonnerre gronda fortement. L’enfant avait très peur de l’orage et sa mère lui dit : « Tu vois, tu m’as désobéi et Dieu te punit ! » Ce pauvre enfant fut marqué par cette réflexion et garda très longtemps dans son esprit l’idée d’un Dieu vengeur.

Beaucoup de personnes ont peur de Dieu parce qu’elles ne considèrent que sa sainteté et sa justice. Il est bien vrai que Dieu est juste et saint et ne peut, par conséquent, voir le mal sans le punir. N’oublions pas qu’il est aussi le Dieu d’amour, le « Dieu de pardons, faisant grâce, et miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté… » (Néhémie 9 v.17)

Lorsqu’un ange du Seigneur apparut aux bergers la nuit où Jésus est né, à Bethléem, les bergers furent saisis d’une fort grande peur. L’ange leur dit : « N’ayez pas peur, car voici, je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2 v.10-11)

L’homme a peur de Dieu alors qu’il lui offre la joie et veut le bonheur de sa créature. Bien sûr, celui qui ne croit pas et qui, par conséquent, reste dans ses fautes et ses péchés, refusant la grâce qui lui est offerte, a raison de craindre Dieu dans le sens d’avoir peur de Lui, car un jour, l’orage de sa colère éclatera sur lui, le jugement terrible de ce Dieu juste et saint tombera inexorablement sur lui. Mais Jésus est venu prendre à son compte, à la croix, ce jugement que nous méritions tous, et celui qui croit en Lui n’a plus aucune raison d’avoir peur : tous ses péchés sont expiés, pardonnés. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8 v.1).

Craindre Dieu n’a donc pas la même signification pour l’incroyant que pour le croyant. Quand la Parole de Dieu nous dit de craindre le Seigneur, il ne s’agit pas d’avoir peur de lui, mais de craindre de lui déplaire. Un enfant qui craint son père ne signifie pas qu’il a peur de lui, mais qu’il cherche à lui plaire en lui obéissant et en faisant sa volonté. Pour le chrétien, la crainte de Dieu, c’est la reconnaissance de sa souveraineté, le respect et le désir d’obéissance à sa Parole ; la crainte de Dieu découle de son amour pour lui. Plus il aime Dieu, plus il craint de lui déplaire.

« Le sage craint et se détourne du mal » (Proverbes 14 v.16)

« La crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence » (Job 28 v.28)

L’apôtre Paul priait pour « que nous soyons remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards » (Colossiens 1 v.9-10)