mercredi 19 mai 2010

MERCI D'ÊTRE UN CADEAU



Chaque personne est un cadeau. Les autres, ce sont des cadeaux que Dieu me donne tout enveloppés. À moi de les découvrir. Certains ont un bel emballage, ils m'attirent dès que je les vois. D'autres sont enveloppés avec du papier brun ordinaire, d'autres se sont fait abîmer par le courrier... Certaines personnes sont des cadeaux faciles à développer. Mais d'autres ont un emballage serré et compliqué. Mais l'emballage ne fait pas le cadeau: il ne faut pas faire comme l'enfant qui joue avec la boîte et néglige le jouet!

Parfois, on a besoin d'aide pour ouvrir un cadeau. Parfois aussi certains cadeaux se sont embarrés dans une boîte de fer parce qu'ils ont peur d'avoir mal, parce qu'on les a déjà ouverts et rejetés. Il faut accepter qu'une personne-cadeau s'ouvre de l'intérieur et librement. Il faut savoir partager ces personnes-cadeaux avec les autres pour qu'elles demeurent des cadeaux.

Moi aussi je suis une personne; donc je suis un cadeau. Un cadeau pour moi-même d'abord. Le Père m'a donnée à moi-même. Est-ce que je prends le temps de découvrir le cadeau que je suis? Ai-je accepté ce cadeau? Car un cadeau de mon Père, ça ne peut être que très beau! Dieu ne fait pas de pacotille.

Chaque rencontre devrait être un Noël, une fête, un échange de cadeau. L'amour et l'amitié ce sont deux personnes qui se sont découvertes telles qu'elles sont: un cadeau du Père pour chacune.

Jésus, c'est le cadeau du Père pour chacun de nous. Lui qui a reçu l'or l'encens et la myrrhe des Mages nous donne en retour le plus grand des cadeaux: lui-même. Tout ce qu'il est il nous le donne. Le bonheur c'est de l'accueil et de faire comme Lui.

Auteur anonyme

PROFESSION DE FOI




Voici une profession de foi qui a été écrite par un pasteur de Seattle,Etat de Washington, le Pr Bob Moorehead.

Je fais parti de la fraternité de ceux qui n'ont pas honte.
J'ai la puissance de l'Esprit Saint. Le sort en est jeté. J'ai
franchi la ligne. La décision est prise... Je suis de Ses disciples. Je ne regarderai pas en arrière, ne relâcherai pas mon
effort, ne ralentirai pas, ne ferai pas demi-tour, ne me tiendrai
pas tranquille. Mon passé est racheté, mon présent a du sens,
mon avenir est assuré. Fini de vivre à moitié, de marcher à vue,
finis les genoux lisses, les rêves sans couleurs, les visions
soumises, les bavardages mondains, la générosité au rabais et
les objectifs rabougris.
Je n'ai plus besoin de supériorité ni de prospérité, de rang
ni de promotion, d'applaudissements ni de popularité. Je ne
suis plus obligé d'avoir raison ni d'avoir la première place,
plus besoin de sommets, de reconnaissance, de louange ou
de récompense. Je vis désormais par la foi, je m'appuie sur Sa
présence, je marche dans la patiente, la prière me soulève et
je m'applique au travail avec puissance.
Mon visage est résolu, ma démarche rapide, mon but est
Le Ciel, ma route est étroite, mon chemin est rude, mes
compagnons sont peu nombreux, mon Guide est digne de
confiance, ma mission est claire. Impossible de m'acheter,
de ma faire transiger ou de me faire dévier, de me séduire,
de me faire faire demi-tour, de m'induire en erreur ou de me
retarder. Confronté au sacrifice je ne broncherai pas, en
présence de l'ennemi je n'hésiterai pas, ne me prêterai pas au
jeu commun de la popularité ni ne parcourrai les dédales de
la médiocrité.
Je n'abandonnerai pas ni ne me tairai, ne me relâcherai
pas avant d'avoir pris parti, amassé, prié, payé, prêché en
faveur de la cause du Christ. Je suis disciple de Jésus. Je dois
avancer jusqu'à ce qu'il vienne, donner jusqu'à ce que je
tombe, prêcher jusqu'à ce que tout le monde sache et travailler
jusqu'à ce qu'il m'arrête. Et quand il viendra chercher les
Siens, il n'aura aucun mal à me reconnaître... ma bannière
n'aura rien de douteux !"

Souhaitons que nous ayons tous cette consécration. Le temps
est venu de prendre position.

Cela donne à réfléchir pour chacun de nous devant Dieu !

La dernière lettre à une mère


Lundi, le .....
Chère Mère,
Depuis quelque temps, je ne puis plus rester assis sur mon lit qu'une demi-heure par jour; sinon, je suis couché. Mon coeur n'en peut plus. Tôt ce matin, le professeur a dit quelque chose, que je n'ai pas pu très bien comprendre, mais qui semblait être: «s'y résigner».
Se résigner (se préparer) - oh, Mère - à quoi? C'est si dur de mourir jeune! Me préparer à être un défunt au début de la semaine prochaine, alors que je ne suis pas prêt. Les douleurs deviennent pratiquement insupportables; mais ce qui l'est réellement (insupportable), c'est que je ne suis pas prêt. Les souffrances m'enveloppent; et dans l'heure qui suit, elles peuvent me submerger, et Je ne puis me défendre. Le pire: quand je regarde vers le ciel, je le vois chargé de sombres et tristes nuages: la mort. Il se fait nuit, mais sur moi ne brille aucune étoile vers laquelle mes yeux pourraient se fixer quand je sombrerai.
Mère, je n'ai jamais été pieux; mais plus que jamais, je sens maintenant qu'il y a quelque chose que nous ne connaissons pas, quelque chose de mystérieux, de sombre, une puissance dans les mains de laquelle nous tombons, à toutes les questions de laquelle nous devons répondre, et c'est un tourment pour moi que je doive la craindre avant de mourir; que je ne sache pas qui elle est; que ce qui est élevé là-haut me semble si étrange, si inconnu, si inquiétant. Oh, Mère, si je pouvais Le connaître!
Tu m'as dit comment je dois me comporter dans la vie, comment il faut se vêtir, se nourrir, agir pour ne pas heurter son prochain. Tu as pris soin de moi, comme seule une maman peut le faire. Je me souviens encore d'une prière du soir que tu as plus d'une fois prononcée devant moi. Tu nous as recommandé l'honnêteté. Mais, oh Mère, tout cela, à l'approche de la mort, s'effrite dans mes mains, se consume ... Ah, pourquoi nous as-tu parlé de tant de choses - mais pas de Jésus-Christ? Pourquoi ne m'as-tu pas fait connaître le bruit de Ses pas pour que je puisse remarquer s'il s'approche de moi en cette nuit de solitude de la mort, pour que Je puisse savoir si Celui qui m'attend est un Père?! Il est maintenant trop tard; je ne pourrais plus comprendre, je suis trop faible. Mais comme je pourrais mourir autrement, si, au travers de ces nuages, une étoile se mettait à briller sur celui qui sombre dans les flots - ah, ce serait bien plus que le soleil, le soleil du matin! Aujourd'hui, aux premières heures, les infirmières ont chanté un cantique. Je pense que les paroles en étaient:
«Jésus, douce lumière, la nuit est maintenant passée . . .»
Ici s'arrête la lettre. Les infirmières ont trouvé un cadavre. Dans ses mains, il y avait cette lettre écrite en tremblant, comme à la hâte.
"C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint -Esprit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
N'endurcissez pas vos coeurs."
Hébreux 3: 7,8