samedi 24 octobre 2009

Une clé pour le réveil.


Ephésiens 5:14 C’est pour cela qu’il est dit: Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d’entre les morts, Et Christ t’éclairera.

Il m’arrive de rêver souvent à un grand réveil pour ma région et mon pays je désire simplement partager avec vous mon rêve.
Je suis émerveillé de voir que Dieu visite certains pays dans le monde ou encore certaines églises, mais je n’arrive pas à me faire à l’idée que cela ne puisse être réservé qu’aux autres.
Dieu ferait-il des préférences ? Je crois que non ! Mais je suis convaincu qu’il nous arrive de fermer nous même la porte à la bénédiction.
Je ne suis pas jaloux de savoir que Dieu intervienne ailleurs qu’en France, mais cela me pose question. Car il y a certainement une raison à cela ; une raison que Dieu connaît et que je désire découvrir parce que je veux vivre la bénédiction de Dieu ; je veux que l’étincelle du réveil vienne enflammer ma vie et le Corps de Jésus.
Je ne peux et ne veux plus d’une vie chrétienne médiocre sans feu, non je n’en veux plus et je suis convaincu que Dieu n’en veut plus non plus.
La vie que Dieu nous a promise est une vie d’abondance et de plénitude dans le Saint Esprit.
N’est-il pas le temps de se lever pour le Seigneur ?
Je crois que le temps de la pluie de l’arrière saison est proche. Mais, frères et sœurs le voulons-nous vraiment ?
Voulons-nous que Dieu nous bouscule ?
Car si Dieu réveille notre région et notre pays nous serons systématiquement bousculés.
Si nous disons AMEN ! Dieu ne pourra que bénir son peuple que nous représentons en partie dans cette région.

L’histoire de la chrétienté est jalonnée de réveils spirituels merveilleux et glorieux, notre Bible est-elle aussi imprégnée de cela.
J’ai remarqué qu’il y avait toujours une chose commune aux réveils, c’est une période de sécheresse spirituelle qui les précède.
Ces périodes sont ténébreuses, elles sont imprégnées de querelles, de divisions, de rebellions, de crimes, de révolte ouverte contre Dieu etc... En fait le mal est roi ! Et même au sein du peuple Dieu le péché règne ! Ce sont des périodes terribles ou l’on découvre réellement que Satan est le prince de ce monde.
Mais durant ces périodes il y a toujours des hommes et des femmes qui, poussés par la soif, s’interrogent, se posent les bonnes questions, alors ils cessent d’accuser les autres. Et constatant la misère de leur état spirituel, finissent par plier les genoux devant Dieu en priant pour eux et les autres sans aucune arrière pensée.
Chaque grande avancée de l’église a toujours été précédée par un temps plus ou moins long de sommeil spirituel et d’apostasie. Je suis convaincu que l’église est appelée à faire un pas de géant mais je ne veux plus attendre, je veux saisir cette promesse de Dieu pour ma génération, je veux pouvoir la toucher et la vivre.

Avant d’aller plus loin, je veux vous poser une question. Êtes-vous d’accord avec moi ?
Si vous dites non c’est que j’ai tord et je vous invite à ne pas lire plus de cette réflexion car alors je me serais trompé.
Mais je suis convaincu que nous sommes un grand nombre à avoir le même sentiment.

IL EST TEMPS QUE CA BOUGE. AMEN !

Comme je ne peux pas porter les regards au-delà de mon cercle d’activité je veux m’interroger sur le pourquoi de notre état dans la région où je me trouve et ensuite voir avec l’aide du Saint-Esprit comment remédier à cette situation qui est pour moi dramatique.
Je ne peux parler uniquement que des choses que je connais donc n’attendez pas de moi un discours sur l’état spirituel de la France, de la Francophonie, de l’Europe voire de telle église etc... Je veux m’intéresser à moi et à nous, sachant très bien que si Dieu venait à nous bénir d’un réveil, celui-ci embraserait aussi nos voisins proches comme ceux qui sont loin. Ou si Dieu bénissait d’un réveil une autre communauté nous serions, nous aussi, vite gagnés par ce même incendie divin. L’important n’étant pas d’où va partir le feu mais d’être aussi de ceux qui se laisseront gagner par cet incendie à la gloire de Dieu.

FAISONS LE POINT : NOS POINTS FAIBLES

Où en sommes-nous aujourd’hui ?
Quel constat pouvons-nous faire ?
Dans quel état est notre église dans notre cercle de référence.
Il faut que nous soyons le plus honnête possible.
Je vais juste faire l’énumération de mots qui parleront par eux-mêmes :
Nous cherchons souvent à nous faire du bien : C’est normal mais le danger est de finir par ne penser qu’à cela. Car l’égoïsme guette toujours ceux qui finissent par ne penser qu’à eux.
Division : Regardons-nous, nous sommes les fruits de la division du Corps de Jésus et nous devrions pleurer pour cela. Bien sur nous ne sommes pas forcement les coupables de cette situation mais le constat est là. Frères et sœurs le diviseur c’est le diable, c’est lui qu’il faut montrer du doigt. Ne nous trompons pas d’ennemi.
Disputes sur la forme : Combien de querelles animent les églises dans la région parce que untel fait le culte ainsi, utilise un rétro projecteur, ne chante plus sur ce recueil etc..je pourrais allonger la liste mais ce n’est pas nécessaire pour moi nous avons assez perdu de temps à batailler pour des broutilles qui n’ont pas fait avancer d’un pouce le peuple de Dieu.
Manque de dialogue : Comme chacun à raison le dialogue n’existe pas. Pourquoi discuter avec ceux qui ont tord ?
Manque de compréhension : Là aussi il y a un grand travail à faire. Notre Dieu est un Dieu compréhensif la seule chose qu’Il a en horreur, c’est le péché. Dans la différence il y a un enrichissement certains.
La critique : L’esprit de critique ne vient pas de Dieu mais du diable. Et soyons honnêtes nous avons trop souvent la critique facile, mais que faisons-nous,
nous-mêmes, pour faire avancer l’œuvre de Dieu ? J’ai remarqué que souvent le critiqueur ne faisait rien… Si en fait il fait quelque chose, il ne fait que critiquer mais il ne s’engage pas dans le travail. Frères et sœurs, ceux qui travaillent à l’œuvre de Dieu sont des hommes et des femmes comme nous, c’est à dire faillibles, ils ont le droit de faire des bêtises et de se tromper. Avant la critique ils ont besoin de notre soutien inconditionnel dans la prière et dans les encouragements. Si nous avons une critique à apporter il faut qu’elle soit constructive et non destructive.
Manque de pardon : Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin, le manque de pardon est en train de tuer notre région. Comme en sommes-nous arrivés là ? Comme est-ce possible ?
Eh bien parce que nous avons oublié comment et combien Jésus nous a pardonné. Et surtout nous avons oublié que Jésus aime chacun de ses enfants même ceux qui nous font du mal.
Manque d’unité : Cette maladie progresse à une vitesse vertigineuse le corps de Jésus, qui doit être UN, est fractionné en une multitude d’entités qui se proclament de la vérité, n’ayant aucun respect pour les autres. Le manque d’unité met l’église en danger et en ce qui nous concerne nous devons, au sein de notre église locale, travailler à l’unité.
Pas de réconciliation : Comme le manque de pardon, l’absence d’une véritable réconciliation est en train de tuer l’église et cela fait la joie de l’adversaire de nos âmes qui sait qu’ainsi elle n’a pas de puissance pour progresser et travailler au salut. Il n’est pas possible de forcer la réconciliation mais nous devons tendre vers elle.


MAIS, SEIGNEUR QUE DEVONS-NOUS FAIRE ?

Ce constat est attristant voire affligeant ; les bras m’en tombent, il me laisse sans force, mais je le dis bien fort il n’est pas dramatique car nous avons le pouvoir de renverser la vapeur.
Oui nous avons le pouvoir de changer cette situation diabolique qui prive notre région de la bénédiction d’en haut.
Cela ne tient qu’à NOUS frères et sœurs.
Mais, il nous appartient de nous engager, car Dieu ne fera pas les choses sans nous, Il veut nous voir entrer dans le combat et, je ne veux pas vous faire peur, mais c’est dans une guerre que Dieu veut nous enrôler, la guerre contre les puissances des ténèbres, contre Satan qui ne veut pas que le peuple de Dieu se réveille.
Dieu nous dit maintenant : « DEBOUT peuple de Dieu, EN AVANT mon peuple, ENTRE DANS LE COMBAT, l’heure est venue de te réveiller ».
Le temps n’est plus à nous laisser bercer par les histoires des réveils du passé. Nous pouvons bénir Dieu de ce qu’il a fait notamment dans notre pays ; de même que nous ne devons pas nous laisser bercer par les histoires merveilleuses qui traversent les frontières au sujet des réveils que connaissent certaines régions du monde.
N’essayons pas non plus de nous appliquer des recettes qui ont eu un effet bénéfique dans d’autres communautés ou d’autres églises. Je suis convaincu que la recette miracle qu’il faille absolument s’approprier n’existe pas. Nous n’avons pas à imiter ou à singer ce qui se fait ailleurs et même ce qui marche ailleurs, nous devons rechercher la face de Dieu pour avoir la clé pour nous, la clé qui sera capable de débloquer notre situation.

LES CLES.

Elles se nomment : Pardon, réconciliation, unité, compréhension, non-critique, soumission, prière, Gloire de Dieu.
Aujourd’hui que faire pratiquement : eh bien il nous faut commencer par fléchir les genoux et prier pour que Dieu nous donne à tous un esprit désireux de voir les choses changer. Ensuite il faut prier avec sincérité afin que Dieu anime chacun des chrétiens, nous en premier, d’un esprit de réconciliation et de pardon. N’attendons pas que cela vienne d’abord des autres mais prions pour que vraiment nos cœurs soient visités et gagnés par cela sans aucune arrière pensée.
Cherchons l’unité et commençons, la aussi, par nous ; que l’esprit de division soit à jamais chassé du noyau que nous sommes. Cherchons de plus en plus la communion avec les frères et les sœurs à l’église et dans les maisons. Prions pour qu’un esprit de compréhension nous anime, ne soyons plus difficiles avec les autres mais soyons compréhensifs, aimant comme Jésus l’est avec nous.
Prions pour que l’esprit de la critique nous abandonne à jamais et pour que Dieu nous aide à voir ce qui est bon en chacun, à savoir la personne de Jésus. Prions pour que nous soyons soumis les uns et aux autres et que nous regardions les autres comme plus élevés que nous même. Prions pour que Dieu mette dans nos cœurs un esprit de prière.
Cherchons uniquement la Gloire de Dieu, que cette recherche soit l’unique raison de nos motivations.
N’attendons pas que les autres changent.
Car nous pourrions attendre encore longtemps et passer ainsi à coté du réveil.
Si votre ennemi ne veut pas se réconcilier cela le regarde mais en ce qui nous concerne nous devons l’aimer et lui tendre une main sincère qui désire la paix.
Si nous voulons la bénédiction il faut que nous, nous changions. C’est au travers de notre changement que les autres seront touchés.
Prions pour que notre changement soit le détonateur de la transformation et du réveil de toute notre région et qu’enfin l’église puisse être en paix, travaillant dans l’unité à sa vocation première : le salut des âmes.


Le temps des querelles de clochers doit maintenant se terminer, le temps des querelles intestines doit lui aussi se terminer. Dieu a des projets pour son église, projets de paix et de bonheur. Dieu veut que l’église du Christ change de visage j’en suis convaincu.
Et le visage de l’Église c’est toi et moi.
Donc c’est nous qui devons changer.
Etes-vous d’accord avec moi ?

J’ai soif d’une grande pluie de l’arrière saison sur nous, j’ai soif de voir la Gloire de Dieu dans toute Sa splendeur, j’ai soif de voir Dieu entrer en action au milieu de Son peuple, j’ai soif de guérison.
J’ai soif de voir la multitude des perdus venir à Jésus. J’ai soif de voir des miracles et des guérisons. J’ai soif d’une vie pleine avec Dieu.
Frères et sœurs, une dernière chose, je suis convaincu que nous allons vivre ces temps parce que c’est dans la volonté et le plan de Dieu. Mais je suis aussi convaincu d’une chose c’est que ce temps sera court et qu’il ne faudra pas louper le coche car se sera la dernière pluie de Dieu que le monde connaîtra.
Réveillons-nous frères et sœurs, il est temps de quitter nos vêtements de nuit.

vendredi 23 octobre 2009

Quelques réflexions sur le travail en équipe



II était une fois quatre personnes qui s'appelaient "Tout le monde", "Chacun", "Quelqu'un", "Personne".

Il y avait un travail important à faire et on a demandé à "Tout le monde" de le faire. "Tout le monde" était persuadé que "Quelqu'un" le ferait. "Chacun" pouvait l'avoir fait, mais en fin de compte, ce fut "Personne" qui le fit. "Quelqu'un se fâcha parce que c'était le travail de "Tout le monde". "Tout le monde fit des reproches à "Chacun" parce que "Personne" n'avait fait ce que "Quelqu'un aurait pu faire".


Retenons la leçon et évitons que ce genre de chose n' arrive dans l'Eglise de Jésus-Christ.

dimanche 27 septembre 2009

Mille et une raisons de Le louer (1)


Dans le silence…louons…adorons.

Il y a des jours où devant la grandeur du Seigneur ma bouche reste fermée.

Je ne sais que dire...

Je ne peux rien dire, tellement la magnificence de mon Dieu m’impressionne.

Oui, par sa beauté, sa sagesse et son amour ,Dieu m’impressionne.

C’est alors que mon cœur par des soupirs prend le relais et L’Esprit-Saint, qui sait comment louer et adorer, me conduit dans une adoration silencieuse des lèvres mais combien bruyante du coté du cœur.

J’aime mon Sauveur et je veux Lui dire la bouche ouverte comme la bouche fermée.Qu’Il est merveilleux…

Que dire de plus, quelqu’un me donnera t-il les mots qui me font défauts ?

Y a- t- il dans le dictionnaire un qualificatif pour dire ce que ressent mon cœur en cet instant ?Il est admirable et en plus Il m’aime…

Je suis confondu devant tant de bienveillance à mon égard. Pourtant, je ne mérite rien… je suis juste un pécheur à qui Il a fait Grâce.

Impressionné par cet amour je m’incline dans l’adoration pour mieux me blottir dans Tes bras d’amour.

Mon cœur soupire après Toi Seigneur, mes oreilles désirent T’entendre et mes mains Te toucher.

Avec tendresse mon cœur Te dit simplement dans un profond soupir : « Jésus, je T’aime... »


Un cœur reconnaissant qui loue et adore dans le silence. AMEN !


Frédéric

lundi 31 août 2009

Les sept paroles de la croix (Fin P7)

7ème parole : Après avoir tout accompli à la croix, Jésus, s’écriant à haute voix, dit:« PÈRE, ENTRE TES MAINS, JE REMETS MON ESPRIT ET AYANT DIT CELA, IL EXPIRA »(Luc 23, 46)
Dans un autre évangile, il est écrit : « Ayant encore crié d’une forte voix, rendit l’esprit » (Matthieu 27, 50). Jésus mourut en pleine possession de sa force. Jamais pendant les six heures de son affreux supplice il ne faillit un instant. Sa mort n’était pas naturelle comme celle des crucifiés qui expiraient à bout de force, après de longues heures d’agonie. Le cri du Sauveur expirant amena le centurion à glorifier Dieu disant : « Certainement cet homme était Fils de Dieu » (Marc 15, 39). Ce soldat était habitué à assister à l’agonie des crucifiés et son cœur en était probablement devenu indifférent, mais le cri que Jésus jeta de sa forte voix, en expirant, brisa son cœur endurci et l’amena à glorifier Dieu.

L’œuvre était accomplie. Jésus n’avait plus rien à faire sur la croix. Il remit lui-même son esprit entre les mains de son Père. Sa mort ne fut pas la conséquence de ses blessures, mais elle fut une mort volontaire et un acte d’obéissance au Père : « À cause de ceci le Père m’aime, c’est que moi, je laisse ma vie afin que je la reprenne. Personne ne me l’ôte, mais moi, je la laisse de moi-même; j’ai le pouvoir de la laisser, et le pouvoir de la reprendre: j’ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10, 17-18).

Il est devenu « obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2, 8).

L’œuvre de l’expiation achevée, la victoire est remportée. C’est avec un puissant cri de triomphe que Christ entra dans la mort disant : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit ».
Si Jésus avait le pouvoir de laisser sa vie, il avait aussi le pouvoir de la reprendre. Il est ressuscité! Triomphant de la mort, il en est sorti victorieux! Il est vivant aux siècles des siècles, élevé au-dessus de tous les cieux, assis à la droite de la majesté dans les hauts lieux. Bientôt, il viendra chercher les siens et les introduire dans son ciel, pour être pour toujours avec lui.

Mon frère, y seras-tu ? Ma soeur, y seras-tu ?
Serez-vous avec celui qui a donné sa vie pour vous ?

( ...TOUT EST ACCOMPLI)

Les sept paroles de la croix (suite P6)

6ème parole : Quand il eut pris le vinaigre que les soldats lui présentèrent sur une éponge, il dit: « C’EST ACCOMPLI »(Jean 19, 30)
L’œuvre de grâce est achevée. Il n’y a rien a ajouter. Christ a pleinement et parfaitement accompli l’œuvre de la rédemption.

Et si quelqu’un pensait devoir faire quelque chose pour assurer son salut, qu’il écoute ces mots sortit de la bouche de son Sauveur mourant : « C’est accompli! ».

Jésus a tout accompli à la pleine satisfaction du Dieu saint et juste. En vertu de cette œuvre, Dieu pardonne pleinement tout pécheur repentant et croyant, alors rendu propre à habiter pendant l’éternité le paradis, le ciel de gloire où il sera toujours avec son Sauveur et Seigneur.
Beaucoup pensent que pour être agréés de Dieu, pour mériter l’entrée au paradis, il faut faire des œuvres telles que pratiquer l’aumône, la charité, faire du bien à son prochain, etc …
Aucune des œuvres de notre part, aussi nombreuses, aussi grandes et aussi bonnes soient-elles, ne peut ôter un seul de nos péchés.

Seule, l’œuvre de Christ accomplie parfaitement à la croix ôte à jamais tous nos péchés, et sauve le croyant.
Vouloir ajouter à l’œuvre de Jésus à la croix, c’est la considérer insuffisante, alors que le Dieu saint a trouvé la justice parfaitement accomplie à la croix, où son Fils a subi le jugement qui devait être le nôtre.
Si Dieu est satisfait de l’œuvre de son Fils, comment ne le serions-nous pas ?

( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (Suite P5)

5ème parole : Après cela, Jésus sachant que toutes choses était déjà accomplies, dit J’AI SOIF »(Jean 19, 28)

Trois mots qui expriment la souffrance intense du Sauveur sur la croix. Celui qui avait désaltéré tant d’âmes assoiffées, a eu soif. Celui qui avait dit: « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai, moi, sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jean 4, 14). Et «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive … » (Jean 7, 38). «Celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6, 35). Il a dit : «J’ai soif »
Durant les heures sombres pendant lesquelles il expiait nos péchés, pas une goutte d’eau ne vint rafraîchir sa langue attachée à son palais. C’est de Celui qui, sur la croix, a eu soif que coule la source de la vie, la fontaine d’eau inépuisable à laquelle chacun peut boire gratuitement. « Que celui qui a soif, vienne, que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie » (Apocalypse 22, 17). Alors qu’il a soif c’est du vinaigre qu’on lui donne.


( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix ( suite P4)


4ème parole : Jésus a été six heures sur la croix durant les trois dernières heures, de midi à trois heures de l’après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays; le ciel fut fermé, et Jésus souffrit de la part du Dieu juste et saint, courroucé contre le péché. Le châtiment divin qui devait être le nôtre est tombé sur Lui. Jésus s’écria d’une forte voix : « MON DIEU, MON DIEU, POURQUOI M’AS-TU ABANDONNÉ? » (Matthieu 27, 46)
Ces seules paroles de Jésus nous font saisir quelque peu les profondeurs et l’intensité de la douleur infinie de Christ qu’aucun mot du langage humain ne peut décrire. Le ciel était fermé. Aucune réponse ne parvint à son cri douloureux : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? »

Pourquoi donc Jésus a-t-il été abandonné de son Dieu? Chacun des croyants peut répondre: « C’est pour moi, Seigneur ». Mes péchés faisaient une absolue séparation entre le Dieu saint et moi. Mais en vertu du sacrifice de Christ, qui à la croix, a expié tous mes péchés, je suis pardonné, purifié, et je peux maintenant m’approcher de Dieu par la foi, étant réconciliés avec lui. Jésus a été abandonné de son Dieu pour que nous ne le fussions jamais


( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (Suite P3)


3ème parole : Près de la croix de Jésus se tenaient Marie, sa mère et quelques femmes, et Jean, le disciple que le Seigneur aimait. Jésus dit à sa mère: « FEMME, VOILÀ TON FILS » puis à Jean :« VOILÀ TA MÈRE » (Jean 19, 26)

Jésus était le Fils de Dieu. Pour venir jusqu’à nous, il s’est fait homme, né de femme. Malgré ses souffrances, il ne pense ni ne s’occupe de lui-même. Dans ses compassions infinies, il pense à sa mère.
Le cœur de Marie,était broyé par la douleur en voyant celui qu’elle aimait, être ainsi l’objet de la haine du monde, suspendu à la croix, dans des souffrances indescriptibles.
Quelques trente-trois ans auparavant, Siméon avait prophétisé au sujet de Marie: « Voici, une épée transpercera ta propre âme » (Luc 2, 35). Qui peut comprendre ce qui se passait dans son cœur lorsqu’elle assistait, impuissante, au supplice de son fils? Jésus le comprend, et il s’occupe, de façon touchante, de sa mère dont l’âme est transpercée.
( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (Suite P2)


2ème parole : C’est entre deux brigands que Jésus a été crucifié. Un à sa droite, et un à sa gauche en conformité avec L’Ecriture : « Il a été compté parmi les iniques » (Ésaïe 53, 12). La deuxième parole que Jésus prononça sur la croix fut adressée à l’un d’eux:«EN VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE TE DIS AUJOURD’HUI, TU SERAS AVEC MOI DANS LE PARADIS »(Luc 23, 43).

Ce brigand qui avait auparavant insulté le Seigneur (la révolte contre Dieu est l’état de tout homme avant sa conversion) reconnut qu’il était là injustement, méritant sa condamnation. Il craignit Dieu et déclara que Jésus n’avait rien fait et il lui dit: « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ».

Non seulement il reconnut la parfaite justice de toute la vie de Jésus, mais aussi sa Seigneurie, celui à qui appartient le royaume dans lequel il viendrait.
En prononçant ces paroles, le brigand manifesta sa foi au Seigneur et en sa résurrection. « Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur, et que tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10, 9). Jésus ne laisse pas une telle foi sans réponse: « En vérité, en vérité, je te dis: Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ». Ces expressions « en vérité, en vérité, je te dis » donnent au brigand une certitude absolue.

( A SUIVRE… )

Les sept paroles de la croix (P1)


Lorsque le Seigneur Jésus est conduit devant ses accusateurs, aucun mot ne sort de sa bouche. Alors qu’Il aurait pu anéantir tous ceux qui l’accusaient et le maltraitaient, Il ne dit mot, sa réponse aux accusations sera le silence. Souvenez vous cette parole d’ Ésaïe : « Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent ; et il n’a point ouvert sa bouche » (Ésaïe 53, 7). C’est paradoxal car c’est sur la croix que Jésus prononcera à nouveau des Paroles au nombre de sept. Elles seront durant sept semaine le sujet de méditation du « Message du lundi ».

1ère parole : Celle-ci a la forme d’une supplication que Jésus adresse à son Père en faveur de ses bourreaux:« PÈRE, PARDONNE-LEUR,CAR ILS NE SAVENT CE QU’ILS FONT »(Luc 23, 34).

Alors qu’Il subissait les souffrances atroces de la part de ceux qu’Il était venu visiter en grâce, Il ne pense pas à lui-même, mais Il implore pour eux le pardon. Quel amour! Il désire le pardon de ceux qui, quelques instants auparavant, avaient crié tous ensemble: « crucifie, crucifie-le! » Il avait dit durant sa vie : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et qui vous persécutent » (Matthieu 5, 44). Non seulement Il enseignait ces choses, mais il les pratiquait. Il a aimé ses ennemis, il a fait du bien à ceux qui le haïssaient.
Mon frère, ma sœur n’oublions jamais que nous aussi avons été du nombre des bourreaux du Christ. Car c’est bien à cause de moi et de toi, de mon péché et de ton péché que Jésus a été mis en croix.

( A SUIVRE… )

jeudi 20 août 2009

Le prêt-à-porter est-il à la mode au sein du peuple de Dieu ?


Sam 17 :39 « David ceignit l’épée de Saül par-dessus ses habits, et voulut marcher, car il n’avait pas encore essayé. Mais il dit à Saül: Je ne puis pas marcher avec cette armure, je n’y suis pas accoutumé. Et il s’en débarrassa ».

Il existe un grand danger au sein du peuple de Dieu, il consiste à emprunter ou à s’approprier les vêtements ou les armures des autres.
Dans ce passage de la Bible Saül, qui était un homme, va proposer à un enfant de porter son armure et son équipement personnel de guerre. Cette idée peut sembler intelligente mais en fait elle est la marque d’un manque de sagesse et de maturité.
Cet ensemble était du sur mesure pour un homme de la carrure de Saül et en aucune façon il n’était conçu pour un enfant de l’âge et de la taille de David.
Il y a ici un décalage flagrant et je m’étonne que Saül n’ait pas même pensé un instant qu’un enfant ne pouvait pas avoir la stature, ni la force nécessaire pour porter l’armure d’un guerrier dans la force de l’âge.
Au travers de l’apôtre Paul, Dieu nous invite à revêtir l’armure du soldat de Christ : Ephésiens 6:11 « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable ».
Cette invitation est toujours d’actualité mais ATTENTION à la tentation de se vêtir de prêt-à-porter.
En fait, cela veut dire quoi « se vêtir de prêt-à-porter »? C’est se vêtir de vêtements fabriqués selon des mesures normalisées. C’est-à-dire que beaucoup peuvent se retrouver dans cette taille normalisée et porter ainsi ses vêtements sans avoir à les retoucher.
Rien à voir ici avec le sur mesure qui sont des vêtements de confection conçus selon les mensurations de celui qui aura à les porter.
Le vêtement dont Dieu veut nous vêtir est un habit sur mesure, il n’existe pas de prêt-à-porter dans le domaine de la foi.
Au travers de cette image de l’armure de Saül placée sur les épaules de David, la Parole de Dieu nous engage à veiller à ne pas chercher à nous vêtir des vêtements des autres ni de vouloir à tout prix vêtir notre entourage dans la foi avec nos vêtements personnels.
Même la plus belle et la plus formidable armure du plus admirable des guerriers de Dieu ne pourra jamais être portée par un autre que lui-même.
Je considère que le prêt-à-porter religieux est un handicap pour marcher dans la foi. Imaginez David marchant avec l’armure de saül.
Nous retrouvons cette image de prêt-à-porter dans les propos que souvent nous tenons à l’encontre des frères ou de sœurs qui, dans la foi, qui n’ont pas forcément notre stature, maturité voire notre expérience. Cela vient d’une bonne intention car nous voulons les voir grandir avec le Seigneur, je persiste et signe en disant que le simple fait de vouloir à tout prix que l’autre fasse comme nous et cela quand bien même l’expérience a été bénéfique un jour pour nous, c’est vouloir obliger à porter du prêt-à-porter. Et c’est mettre en danger celui que l’on veut aider. Imaginez David devant Goliath avec l’armure de Saül, à votre avis aurait-il été vainqueur ? Il le sera parce que lui-même adaptera son armement à sa capacité de l’utiliser. C’est à cela que me font penser les pierres qu’il va prendre dans le torrent (1 Samuel 17:40). Et Saül qui était un homme de guerre et qui avait l’expérience du combat aurait dû le conseiller d’utiliser une arme à la mesure de sa capacité. Et je vais aller plus loin : il aurait du l’accompagner pour l’assister dans son combat, mais nous savons qu’il n’en fera rien.
Le chrétien mature doit être un conseiller et non un fournisseur en prêt-à- porter. Il doit assister, aider et non envoyer au casse pipe avec de belles paroles qui se veulent souvent « spirituelles ».
Le prêt-à-porter « spirituel » peut se résumer ainsi : tu dois faire comme ça, tu ne dois pas faire cela, tu dois faire comme lui ou comme moi, ne prends pas ça, il te faut copier son témoignage ou son expérience etc…
Non ! ne soyons pas comme Saül voulant faire porter absolument aux autres ce que nous avons peut-être du mal à porter nous même, car si on y regarde de plus près, Saül n’était-il pas capable de porter lui-même son armure et d’aller lui-même au combat ?
Le vêtement que Dieu donne à chacun de ses enfants, c’est du sur mesure.
Celui-ci s’adapte à la croissance de son enfant.
C’est comme dans la vie, il ne nous viendrait pas à l’idée de vêtir un enfant de 6 ans avec des vêtements d’un de 18 ans. Eh bien, dans le domaine de la foi, c’est pareil.
Dans son admirable sagesse, Dieu nous a donné un vêtement admirable en Jésus-Christ. Il nous donne aussi une armure qui durant toute notre vie chrétienne va s’ajuster sur nous en fonction de notre croissance. Et si l’équipement est identique pour tous, il n’en demeure pas moins unique pour chaque croyant car adapté à la croissance de chacun.

Que Dieu nous vêtisse en sur mesure et nous bénisse tous.

mercredi 19 août 2009

88- Le pardon une démarche à entreprendre ou l’affaire d’un choix


A) Se pardonner à soi-même. (texte adapté pour le message du lundi)

Aujourd’hui encore beaucoup de chrétiens vivent mal leur vie en Christ. Et cela simplement parce qu’ils ne comprennent pas toute la porté comme de la puissance du don gratuit du pardon en Christ. Pour être libre, et goûter à la saveur du pardon, il est peut-être nécessaire de regarder dans son être intérieur s’il n’y aurait pas un frein à la vie de la grâce. Je vous invite à vous placer devant Dieu en toute simplicité et humilité pour faire cette introspection nécessaire et essentielle à votre croissance en Christ.

Ce qui va suivre n’est en aucune façon une recette miraculeuse, mais juste un guide qui a pour vocation d’être une aide pour que vous puissiez trouver la faille dans votre vie afin de vous permettre de prendre la victoire et de vivre LE PARDON.

Seigneur Jésus, aujourd'hui je désire me pardonner à moi-même, ton Esprit Saint me pousse sur ce chemin. Je sais que je peux compter sur Toi et sur ton assistance pour m’éclairer et me donner cette force qui m’a fait souvent défaut pour me pardonner.
Je m’approche de Toi comme je suis, et sous Ton saint regard je désire accepter ton pardon, et sans détour me pardonner à moi-même.

1- Mon Dieu, j’ai besoin de ton aide pour me pardonner à moi-même. Je sais que Toi tu m’as pardonné, mais moi j’ai encore du mal à me pardonner mes péchés et mes échecs, puisque tu me pardonnes à cause de ton Fils. Pour le mal qui en moi ou tout ce que je trouve mauvais: je me pardonne à moi-même.

2- Père pardonne moi pour toutes les fois où j’ai porté un intérêt à l'occultisme: porte-bonheur, horoscopes, astrologie, divination, et autres superstitions…

3- Mon Seigneur pardonne moi pour avoir trop souvent prononcé vainement Ton Nom.

4- Seigneur pardonne-moi, car souvent, j’ai fermé ma bouche et mon cœur, ainsi je t’ai privé de ma louange et de mon adoration.

5- Seigneur pardonne moi pour avoir blessé mes parents ainsi que d’autres personnes.

6- Seigneur pardonne moi car j’ai souvent aimé le monde plus que Toi, pardonne mes excès et les fois où je me suis enivré ou drogué.

7- Mon sauveur j’implore ton pardon pour mes péchés contre la pureté, pour avoir été adultère, en pensée ou en acte.

8- Seigneur pardonne moi pour ne pas avoir désiré donner la vie où de l’avoir privé

9- Seigneur pardonne moi pour avoir volé et menti; (ajouter les péchés personnels)

Seigneur, les yeux pleins de larmes, je me pardonne puisque tu me pardonnes. Aujourd’hui je reçois enfin ton pardon et je proclame sur ma vie la délivrance que tu as acquise pour moi à la croix. Par Ta Grâce, aujourd’hui, je suis LIBRE.

B) Pardonner aux autres (texte adapté pour le message du lundi)

Seigneur Jésus, aujourd'hui je désire pardonner, ton Esprit Saint me pousse sur ce chemin.
Jésus tu es mon modèle et je veux te ressembler. Comme Toi Jésus je veux vivre le pardon et pardonner à chacun dans ma vie.

Je sais que je peux compter sur Toi, et sur ton assistance, pour me donner cette force qui m’a fait souvent défaut pour pardonner. Je m’approche de Toi comme je suis et sous Ton saint regard je désire offrir mon pardon sans détour.

1- Seigneur, j’ai besoin de ton aide pour pardonner sincèrement à ma mère. Je lui pardonne pour toutes les fois où elle m'a blessé. Je veux lui pardonné pour avoir préféré mes frères et sœurs. Je lui pardonne pour les fois où elle m’a rabaissé et humilié. Je veux lui pardonner pour la fois où elle m’a dit ne pas m’aimer, ou que je n’étais pas un enfant désiré. Aujourd’hui Seigneur je pardonne à ma mère.

2- Seigneur je veux pardonner à mon père. Je lui pardonne pour toutes les fois où il a refusé de m’aider, ou de me soutenir. Je lui pardonne son manque d'amour, d'affection, et d'attention à mon égard. Je lui pardonne pour le temps qu'il ne m'a pas consacré, pour m'avoir frustré de son amitié, pour les fois où sa conduite m'a inspiré de la peur, du dégoût. Je lui pardonne pour ses disputes, et ses bagarres avec ma mère, mes frères et sœurs. Je lui pardonne pour les fois où il a été faussement injuste et brutal. Pour ses fuites. Je pardonne à mon père d’avoir divorcé d’avec maman. Oui aujourd’hui je pardonne à mon père.

3- Seigneur, j'étends mon pardon à mes frères et sœurs. Je pardonne à toute ma famille ainsi, et je veux en comptant sur ton aide étendre mon pardon, et pardonner à toutes les personnes qui ont prononcées des mensonges à mon encontre, détestées et blessées moralement, ou même physiquement. Seigneur, je pardonne.

4- Seigneur, j'offre mon pardon à mon époux, (à mon épouse) pour son manque d'amour, d'affection, d'égards, de soutien, d'attention, de communication, je lui offre mon pardon pour ses fautes, ses échecs, ses faiblesses, et tous les actes de violence en actes, ou en paroles, que j’ai pu subir. Aujourd'hui, je lui offre mon pardon. Pour m'avoir abandonné(e), délaissée, préféré un(e) autre. Pour l’inacceptable allant jusqu’à un divorce, j’offre mon pardon Seigneur, parce que tu accomplis ce miracle en moi: le pardon répandu dans mon cœur par ton Esprit.

5- Seigneur, j'offre mon pardon à mes enfants, pour leur manque de respect, de soumission, d'amour, d'attention, de soutien, de chaleur, de compréhension, pour leurs mauvaises habitudes, pour avoir tourné le dos à l'église, négligé leur formation, je leur pardonne toutes leurs mauvaises habitudes et actions qui m'ébranlent et me peinent.

6- Mon Dieu, je pardonne à mon beau-fils, (belle-fille), ainsi qu'à tous les membres de ma famille, à ceux qui ont traité mes enfants sans amour, je leur pardonne pour leurs jugements, leurs paroles dures, leurs pensées, actions. Je leur pardonne d’avoir fait souffrir mes enfants.

7- Jésus, je pardonne à mes collègues de travail, qui sont désagréables et me rendent la vie impossible. À ceux qui font retomber sur moi toute la responsabilité et le travail, à ceux qui essayent de prendre ma place. A mes supérieurs, ou responsables, dans l’église, ou dans le service du Seigneur, qui usent et abusent de mensonges, stratagèmes, rivalités, compétitions pour dominer ou manipuler. Je pardonne sans détour

8- Je veux pardonner aussi mes voisins. Seigneur. Je leur pardonne leur manque d'égards, le bruit qu'ils font, leurs négligences, leur manque de soin pour les choses communes, leur froideur, leurs commérages, leurs mauvaises intentions.

9- Maintenant, je pardonne aux pasteurs, aux conducteurs, à ma communauté, à mon église pour le manque de soutien, les mesquineries, le manque d'amitié, le manque de reconnaissance. Je leur pardonne de ne pas me faire une place, de ne pas me stimuler, de ne pas m'utiliser pour quelque chose de stimulant et de ne pas faire appel à mes talents. Je pardonne pour toutes les blessures qu'ils m'ont infligées. Oui, aujourd'hui, je leur pardonne.

10 - Seigneur, je veux pardonner à toutes les personnes qui durant ma vie m’auront offensés, qu’ils fussent pour moi des amis, ou des ennemis. Sans détour, Seigneur, je pardonne

11- Seigneur Jésus, je te demande tout spécialement de pouvoir me donner la force de pardonner à la personne qui m'a le plus blessée dans la vie. Je veux pardonner à celui de qui j’ai dit un jour "JAMAIS IL NE RECEVRA MON PARDON" devant Toi Seigneur je lui pardonne.

Seigneur mon cœur est confondu et je veux te dire Merci Seigneur, car dans ton amour enfin je suis libre, parce que tu m’as accordé de pourvoir pardonner. Oui, je goûte à la liberté, car tu m’as libéré du refus de pardonner. Aujourd'hui, je pardonne, comme Toi tu m'as pardonné.
Et, je comprends le sens de Ta Parole: "pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés" Matthieu 6:12 AMEN !

87- Le pardon don gratuit


Ne recherchons plus nos propres intérêts, mais uniquement ceux du Seigneur et de son Église. Il y a tout à gagner dans la paix que procure le pardon réciproque.

Bien des réveils ont commencé par là. Méditons sur cela.

Ne vaut-il pas la peine d’être réconciliés pour que le Dieu de paix soit glorifié en Christ dans son Église et cela pour le salut des âmes qui verront combien les chrétiens sont capables de s’aimer. Le pardon est le baume qui a le pouvoir de guérir toutes les plaies.

Il ne faut donc jamais cesser de pardonner, même si celui que nous pardonnons est ignorant de son pardon. Un jour, le Seigneur lui dira combien toi tu l’auras aimé et pardonné.

Ce qui est important, ce n’est pas ce qu’il saura, mais ce que toi tu auras fait pour lui et pour toi en pardonnant.

Pour conclure, je vous invite à réfléchir sur l'expérience de cette femme:
"Le plus dur, c'est le pardon"
"J'avais 25 ans, j'étais jeune mariée, mon mari m'a trompée pendant que j'étais à la maternité et il m'a laissée seule. Tout mon monde s'écroulait. J'ai mis trente ans à pardonner!"

L'étonnant n'est pas que vous ayez mis tout ce temps pour pardonner, c'est que vous ayez réussi à pardonner.
Souvent, quand il ne s'agit pas d'une de ces broutilles qui nourrissent bien souvent nos rancunes, mais d'une offense grave, comme celle que vous avez subie, toute une vie suffit à peine pour parvenir à un vrai pardon.

L'essentiel est de dépasser la réaction première du "Jamais je ne pourrai lui pardonner", pour se mettre sur le chemin du pardon!
- Ma foi me disait de pardonner, mais ma tête et mon cœur ne suivaient pas! Je n'arrivais pas à oublier. Je croyais avoir réussi, mais je retombais."
Il ne faut pas confondre oublier et pardonner. Notre mémoire ne nous obéit pas toujours et, en nous faisant ressasser ce qu'on veut oublier, elle complique souvent notre volonté de pardon.

Et, le pardon suppose de multiples reprises. On fait deux pas en avant et un pas en arrière.

Heureux celui qui repart sans se décourager. Le pardon semble souvent humainement impossible.

Il est plus naturel, quand un crime est commis, de crier vengeance que de rappeler que le christianisme est la religion du pardon. Et vous, vous en êtes où? Voici un autre témoignage:
- Je crois que ça y est. Oh! Je n'ai pas oublié. Je pense chaque jour à cet homme, le seul que j'aie vraiment aimé. Je prie pour lui et pour sa femme, pour qu'ils soient heureux. Je me sens très sereine et, comment dire, étonnamment forte.

Aimer celui qui vous a fait du mal, le vouloir debout et heureux n'est pas à la portée des faibles.

Le pardon est sans doute l'effet le plus beau et le plus subtil de l'appartenance au Christ. Dieu seul pardonne vraiment: ceux qui pèchent contre lui, il les sauve et en fait ses enfants bien-aimés.

Il nous permet de lui ressembler quand il nous fait la grâce de savoir pardonner.
Alors, trente ans pour ressembler à Dieu, c'est bien court, juste un instant...


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86- Le pardon source de la bénédiction


Nous voulons l'harmonie dans nos maisons et dans notre église ainsi que la bénédiction du Seigneur: vivons dans un esprit de pardon réciproque. Quand bien même nous serions blessés par un frère, ou une sœur, ou un membre de notre maison. Ne refusons jamais le pardon.

Mais notons qu’avant de chercher le pardon des autres, il faut soi-même pardonner aux autres. Le pardon se veut aussi unilatéral, c’est à dire qu’il vient d’un seul côté, du nôtre. Pardonner sans s’occuper de l’autre personne concernée, de ce qu’elle pense ou fait, c’est la ligne de conduite qui découle du Nouveau Testament. Même si elle ne veut pas du pardon, même si elle ne demande pas pardon, même si elle ne se rend pas compte qu’elle a besoin d’être, elle aussi, pardonnée, le chrétien doit en dépit de tout pardonner.

Il peut y avoir des freins au pardon. Le principal est "le moi", le moi de l’offensé mais aussi de l’offenseur, car le moi veut toujours avoir raison. Vous connaissez la ritournelle: "Ce n'est pas moi, c’est lui". Vous remarquerez que c’est toujours l’autre qui est en faute. Pardonner n’est jamais une chose facile, le chrétien doit apprendre à se charger de cette croix. En ce qui me concerne, je ne crois pas ces beaux parleurs qui disent avoir le pardon facile. Le cœur naturel de l’homme se refuse à cela, il faut qu’il soit sous l’emprise bénie de l’Esprit de Jésus pour qu’il puisse vraiment et totalement pardonner.

Il arrive qu’il y ait aussi entre les mots "je te pardonne" et la réalité du pardon une marge, quand ce n’est pas un ravin. Laissons l’Esprit de Dieu le combler.
Vous avez certainement remarqué que les récits de l’Écriture qui parlent de pardon sont souvent, si ce n’est toujours, imprégnés de larmes, de douleurs, sinon de sang. Mais après, il y a la paix de Dieu, la bénédiction pour les deux parties, pour l’offenseur repentant, comme pour celui qui pratique la miséricorde en offrant son pardon.

Si, hélas, un chrétien ne sait plus ou ne peut plus pardonner, il doit revenir à la croix, pour contempler l’endroit où son pardon a été acquis. Ami lecteur, tu es peut–être dans ce cas, alors, approche-toi de la croix et regarde le divin crucifié.
Devant sa douleur et son sang versé, énumère dans ton cœur les noms de ceux qui t’ont offensés, prononce aussi les noms de ceux à qui tu n’as jamais pu pardonner et demande au Seigneur la force de pardonner sans détour, comme Lui-même, Il t’a pardonné. Demande-Lui qu’Il t'apprenne aussi à les aimer. Et n’oublie pas que Jésus les aime aussi et qu’Il leur a pardonné aussi, comme Il l’a fait pour toi.

Bien aimer, c’est bien pardonner.
Bien pardonner, c’est bien aimer.

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85- Le pardon un signe de force


Si le pardon ne trouve pas de place au milieu du peuple de Dieu, où se trouvera-t-il?

Il est vrai que le pardon demande un sacrifice.

Pour avoir la bénédiction, la paix, il faut apprendre, ou, du moins, demander au Seigneur son secours pour que, par son Esprit, il nous apprenne à pardonner. Même si cela doit nous faire mal.

L’enfant de Dieu devrait être capable de prendre sur lui les fautes des autres.

Voilà un programme qui ne plaît pas au MOI.

Mais pensons un peu à cet homme de Dieu, le premier martyr, Etienne. Il fut lapidé au pied de Saul de Tarse qui gardait les vêtements des bourreaux et qui approuva le meurtre d'un homme de bien. Malgré la rage de ses assassins, Etienne dira:
"…Seigneur, ne leur impute pas ce péché!" Actes 7:60
Et, après ces paroles, il s'endormit.

Cela est simplement surprenant, formidable, magnifique. Il va mourir, mais avant de fermer les yeux à la vie du monde, il pardonne à ses bourreaux qui n’auront aucune pitié pour lui.

Je pose une question: sommes-nous, nous les chrétiens de ce siècle, différents d'Etienne? Notre foi est-elle différente?
Non, en aucune façon, il n’y a pas de différence.

Bien sûr, nous ne sommes pas à l'article de la mort, mais il nous arrive d'être comme lapidés par ceux qui nous entourent et qui parfois sont nos frères et nos sœurs en Jésus-Christ. Mais quand bien même les coups sont rudes, ne devrions-nous pas dire "Seigneur ne leur impute pas ce péché"?

Oui, Père, je pardonne comme tu m'as pardonné.

Paul, qui auparavant était Saul, avait entendu les paroles d’Etienne. Il avait entendu en ce jour ce qu'était le pardon. Alors qu’il écrit à Philémon, c’est un homme qui sait de quoi il parle. Il a été un homme qui ne pardonnait pas, mais il deviendra par la grâce un homme de pardon.

Cela pour dire que, si la nature de l'homme non-régénéré n'est pas portée au pardon, il n'en est pas de même pour l'homme que Dieu, par son Esprit, a renouvelé, car le renouvellement de la nature par le Saint-Esprit donne de comprendre le pardon et rend capable de pardonner. Bien entendu, tout cela est également valable pour la femme…

S'il fallait résumer l'esprit de pardon, on pourrait citer une parole de Jésus:
"Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres" Jean 13:34.

En effet, il n'y a que dans l'amour, l'amour selon l'Esprit Saint, que le pardon peut se trouver.

Dieu nous a tellement aimés qu'il a donné son Fils pour que nous accédions à son pardon.

Jésus nous a tellement aimés qu'il a donné sa vie pour nous pardonner. Et nous, en retour, nous aimons tellement notre Sauveur que nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Et ne croyons pas que le pardon soit un signe de faiblesse, bien au contraire; car il faut être fort pour pouvoir pardonner. Le faible, lui, se laisse aller à la vengeance ou à la rancœur tandis que le fort sait pardonner.


A SUIVRE...

84-Le pardon ou le cœur de Jésus dans le cœur du croyant


Les hommes, ou les femmes, qui connaissent et expérimentent la grâce de Dieu, dans le renouvellement de leur être, deviennent des êtres animés d'un esprit de sacrifice et de pardon, à l'image de leur Seigneur, et maître, Jésus-Christ. Et, le cas de figure, que nous retrouvons dans la personne de Paul, n'est pas un cas isolé ou une exception, mais la démonstration d'une vie nouvelle qui œuvre bel et bien pour la paix dans le pardon.

L' Esprit de Dieu met en chaque chrétien, les sentiments de Jésus, et honorer Jésus, c'est aussi laisser les sentiments du Christ s'épanouir.

L'enfant de Dieu qui a connu le pardon, qui a réellement connu l'amour de Dieu et compris la croix, à son tour est animé de l'esprit du pardon. Notre pardon est lié aussi à notre façon d'agir envers ceux qui nous offensent.

Souvenons-nous de la prière modèle donnée par Jésus!
"…pardonne-nous nos péchés, car nous aussi, nous pardonnons à quiconque nous offense; et ne nous induis pas en tentation " Luc 11:4.

Il m'est déjà arrivé d'entendre dire de la bouche d'enfants de Dieu que, pour certaines raisons et à l'encontre de certaines personnes, ils ne peuvent pas pardonner et ne pardonneront jamais. Parler ainsi, est-ce avoir vraiment connu Jésus? L’on peut se poser la question.

Si nous, qui avons été pardonnés de tous nos péchés, nous ne sommes pas à notre tour capables de pardonner, il y a là comme un non-sens, car si nous voulons vraiment le pardon de Dieu, il nous faut à notre tour apprendre le pardon. Mais la nature humaine n'est pas portée au pardon: "Œil pour œil, dent pour dent", c'est la loi du talion.

C'est la loi de ceux qui n'ont pas expérimenté le pardon de Dieu. C'est la loi de ceux qui rendent le mal pour le mal, mais le chrétien rend le bien pour le mal, le pardon pour l'offense comme Jésus l’a enseigné.

"Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses." Matthieu 6:14-15

Jésus dira un jour à Pierre qui lui posa une question quant au pardon.
"Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois" Matthieu 18:22.

L'esprit de pardon doit donc animer tous les enfants de Dieu; il n’existe aucune exception pouvant confirmer la règle. Dire le contraire, c’est ajouter à la Parole de Dieu, c’est un péché.

Mais, malheureusement, l'état d'esprit inverse existe bien au sein du peuple de Dieu. Ne nous voilons pas la face: cela est dommage, car il y a privation à titre personnel, familial et même collectif de la bénédiction, car Dieu ne peut pas bénir celui qui ne pardonne pas, car sa bénédiction est étroitement liée à son pardon.

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83- Le pardon ne se refuse pas


Refuser le pardon, c’est un péché. Imaginez un instant Jésus refusant le pardon. Nous serions alors bien malheureux, et pire, nous serions perdus.

Le seul péché qui ne sera jamais pardonné, c’est le blasphème contre le Saint Esprit.

"…mais quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n'obtiendra jamais de pardon: il est coupable d'un péché éternel." Marc 3:29
Mais là, ce n’est pas à l’homme de juger.
Pardonner, c’est accepter le retour de l’offenseur, le Père du fils prodigue a dû l’apprendre, Philémon de même, d’autres avant lui aussi et bien d’autres encore après lui, moi hier, toi aujourd’hui et un autre demain.

Hélas, il y a des points de non-retour qui sont trop souvent atteints. Quand la langue a tué, au lieu de pardonner, quand la langue a maudit au lieu de bénir, irrémédiablement un blocage empêchera le retour du pécheur repentant.

Il faut alors une intervention divine pour que ses liens soient brisés et que le cœur revienne à Dieu. Prions avec persévérance pour le retour au Seigneur de ceux que nous connaissons qui sont dans cette situation de "non-retour" car "TOUT EST POSSIBLE A DIEU"

Imaginez un seul instant que le père du fils prodigue se soit employé à tuer son enfant avec sa langue au lieu de prier et de l’attendre. Je suis sûr que le fils ne serait jamais revenu dans la maison de son père.

L’amour n’est pas soupçonneux et le pardon sur la base de l’amour, lui non plus.
S’il y a soupçon, il n’y a pas d’amour, donc il n’y aura pas de véritable pardon.

Sinon, ce n’est pas le pardon, je ne sais même pas ce que c’est. Si vous le savez, faites-le moi donc savoir.
Pardonner, c’est aimer celui qui reçoit le pardon et cela sans aucun soupçon, ni méfiance, sans arrière- pensée.

J’ai entendu dire qu’il fallait être vigilant après avoir pardonné. Je ne pense pas que cette pensée soit biblique, car Jésus n’a jamais était vigilant, ni méfiant après avoir pardonné. Il a pardonné et fait confiance, regardez Pierre, il a quand même renié Jésus.

Mais Jésus lui a pardonné et lui a donné quand même d’être apôtre. Jésus aurait pu être vigilant et méfiant, il n’en est pas ainsi. S’il y a repentance, rien n’empêche un rétablissement dans une pleine confiance.

Certains disent qu’aimer, c’est une chose et que pardonner en est une autre. Cela aussi est faux, ce sont deux choses liées étroitement, indissociables.

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82- Le pardon biblique


Savez-vous qu’il existe plusieurs façons de pardonner?

Il y a le pardon non biblique: il se traduit par diverses expressions que vous connaissez certainement, que vous avez entendues ou même prononcées.


"Le pardon n’excuse pas tout."
"Le pardon qui se vend, s’achète, ou avec condition."
"Le pardon intéressé."
"Je te pardonne, mais je t’ai à l’œil."
"Je te pardonne, mais je te préviens!"
"Je te pardonne, mais je ne veux plus t’entendre."
"Je te pardonne, mais je n’oublie pas."
"Je te pardonne, mais... "
Il aurait été facile d’allonger la liste, mais je vous laisse le soin de la faire.
Cela porte le nom de semblant de pardon ou pardon de pacotille.
Quand il y a un semblant de pardon ou un pardon masqué d’hypocrisie, il y a des souffrances à la clef pour le cœur repentant qui n’arrive pas à se faire pardonner.

En ce qui me concerne, je souffre dans mon être intérieur de ne pas avoir l’assurance d’être pardonné par ceux que j’ai offensés, et, entre nous, qui n’a jamais offensé quelqu’un?

Que de peines inutiles!

Je crois d’ailleurs que le pardon se démontre par des mots, mais aussi par des actes. Les mots, s’ils ne sont pas suivis d’actes, ne prouvent rien, ils ne sont que paroles en l’air et démontrent que le cœur est plein de méfiance.

Écoutez Jésus, il dira: "Je te pardonne", puis il démontrera sa parole par un acte grandiose, celui qu’il accomplit à la croix.
Le pardon biblique, quant à lui, est plus simple.
Je te pardonne. Un point, on n’en parle plus. Regardez la parabole du fils prodigue. (cf. Luc 15)
Bibliquement, il n’y a aucune raison pour ne pas pardonner, et cela même sous le couvert d’une responsabilité, dans l’Église par exemple.
Pardonner, c’est le devoir du chrétien, de tous les chrétiens, du berger comme des brebis. Le berger, d’ailleurs, doit enseigner les brebis dans cette voie.

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81- Le pardon ou avoir un esprit de sacrifice


Revenons à Paul et à sa lettre à Philémon que vous pouvez relire, il sait que l’Esprit de Dieu peut donner à Philémon d’aimer celui qui lui a fait du mal.

Pourquoi le sait-il?
Parce qu’il l’a expérimenté dans sa vie et qu’il a vaincu son ancienne nature.

En fait, l'esprit de cette lettre nous parle de l'esprit de pardon et de l'esprit de sacrifice qui est lié étroitement au pardon.
Ce que Paul demande à Philémon, c'est simplement de le charger, lui qui est innocent, du mal qu'Onésime aurait pu lui faire. Paul prend en charge sur son compte ce qu'Onésime doit à Philémon. Il accepte en fait de payer à sa place.
Cela n'est pas sans nous rappeler Jésus et l'esprit de pardon qui animait Jésus, esprit de pardon et de sacrifice.

"Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées,
C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé;
Et nous l'avons considéré comme puni,
Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés,
Brisé pour nos iniquités;
Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui,
Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie;
Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.
II a été maltraité et opprimé,
Et il n'a point ouvert la bouche,
Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie,
A une brebis muette devant ceux qui la tondent; II n'a point ouvert la bouche." Esaïe 53:4-7

Tout cela dans un but précis: "le pardon".

Pour notre pardon, Jésus a accepté d'être coupable à notre place. C’est ici la démonstration par excellence de l’esprit de sacrifice.
A SUIVRE...

80- Le pardon un remède efficace


Pour bien comprendre je vous invite à relire l’épître à Philémon.

Essayons maintenant de saisir ce qui a pu se passer.

Philémon était un homme honorable de la ville de Colosses, il s'était converti à Jésus Christ pendant le ministère de Paul dans cette ville. Philémon, qui était un homme riche, il possédait un esclave, Onésime, qui, un jour, prit la fuite pour Rome en volant son maître, nous semble-t-il. Mais, voilà qu'à Rome, Onésime va se convertir, lui aussi, à Jésus Christ. L’on retrouve ici l’humour du Seigneur.

Le Seigneur fait des choses merveilleuses, ne trouvez-vous pas?

Au nom de l'amour, Paul écrira donc en faveur de cet homme nouveau, car il est bien question d’un homme nouveau, Onésime, qui maintenant est, lui aussi, un enfant de Dieu. Lui qui, par le passé, était inutile, se voit maintenant devenir utile. (Onésime signifie utile).

Onésime devait retourner auprès de son maître. Pas facile, mettons-nous à sa place. Il avait quand même fait du mal à Philémon, mais il avait changé, il était transformé, il était né de nouveau.
Mettons-nous aussi à la place de Philémon qui, peut-être, avait dans son cœur une certaine amertume envers Onésime. Sans la lettre de Paul, il n'aurait peut-être pas pu l'accueillir. Onésime avait quand même fait du mal à Philémon!

Et ce n’était pas rien.

Je ne voudrais pas vous parler simplement de Philémon ni d'Onésime, mais de l'esprit de cette lettre. Pour cela nous porterons notre intérêt sur le verset 17, "Si donc tu me tiens pour ton ami, reçois-le comme moi-même."

Excusez-moi l’expression, mais ne trouvez-vous pas que Paul est "gonflé"?
Comment peut-il demander cela à Philémon?
Il lui dira aussi: "Et s'il t'a fait quelque tort, ou s'il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte."

De plus en plus fort.

Paul connaît bien la nature de l’homme, pour être un homme avant d’être apôtre de Jésus. Il sait très bien que Philémon a du ressentiment, de la rancœur comme de l’amertume vis-à-vis d’Onésime. D’ailleurs, qui n’en aurait pas?

Notons au passage ce qu’est le ressentiment.

C’est un sentiment prononcé de mécontentement et de colère que nous pouvons ressentir contre quelqu’un qui peut nous avoir offensé. Le ressentiment peut se transformer en amertume et celle-ci va polluer la vie de celui qui vit dans cet état d’esprit, jusqu’à le priver d’une relation vraie avec Dieu. Il n’y a qu’un remède, celui-ci porte le nom de "pardon".

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79- Une croix qui se nomme le pardon


"Pardonner, c'est affranchir un prisonnier et découvrir que le prisonnier, c'était vous."
"La meilleure manière d'avoir le dernier mot, c'est de s'humilier devant Dieu et de demander pardon à son prochain. "


Je vous invite à faire la lecture de la lettre à Philémon, dans le Nouveau Testament, mais retenons bien ce verset: "Et s'il t'a fait quelque tort, ou s'il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte" Philémon 1:18.

Paul, l'apôtre de Jésus Christ, se trouve en prison dans la grande ville de Rome quand il écrit cette lettre à Philémon. Celle-ci, d’ailleurs, est très courte comparativement aux autres épîtres, mais elle est particulière, dans ce sens qu’elle est une prière, oui une vivante intercession de Paul, l'homme de Dieu, en faveur d'un homme, d’un esclave fugitif qui a connu et expérimenté la grâce, en faveur, disons-le, de quelqu’un qui est devenu un homme nouveau.

Je trouve cette lettre touchante, car elle donne de découvrir la sensibilité du cœur de Paul.
La sensibilité du cœur d'un homme qui est habité par l'amour de Dieu, cela n’a pas toujours été le cas. Souvenez-vous: Saul de Tarse approuvant le meurtre d’Etienne (cf. Actes 8:1).
Cette sensibilité doit se retrouver dans le cœur des chrétiens authentiques. Paul ici plaide, oui, il plaide dans cette lettre en faveur d'Onésime auprès de Philémon. Il le fait avec amour, il se fait l'avocat d'Onésime.

Dans le cas présent, Paul aurait pu user de son autorité auprès de Philémon pour régler la situation, car n’oublions pas qu’il était l'apôtre du Seigneur et qu’il avait l'autorité de Dieu par le Saint Esprit. Il aurait pu en user en toute liberté, mais il ne le fera pas; au contraire, il adressera à Philémon une merveilleuse prière en faveur d'Onésime.
C'est le cœur d'un homme de Dieu qui parle au travers de cette lettre.

Je vais conclure le 1er volet de cette réflexion en disant: que seul un cœur transformé par l’action de L’Esprit de Dieu pour apprendre, comprendre et vivre le pardon.

A SUIVRE...

78- Une croix qui se nomme le Pardon


"Lettre ouverte à ceux qui sont en mal de pardon"

INTRODUCTION

"Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive." Luc 9:23

Il y a bien des croix. Celle sur laquelle nous allons méditer durant quelques messages est bien souvent lourde et difficile à porter.

Le but de cette petite réflexion est d’aider celui qui porte aujourd’hui cette croix, qui la porte depuis hier, depuis avant hier, depuis des mois et même depuis des années. Pour la rendre plus légère, plus facile à porter ou à supporter, et surtout, pour qu’elle soit vaincue. SON NOM: LE PARDON.

Avant de commencer notre la réflexion sur ce sujet qui nous intéresse, je désire mettre un point d’orgue sur le fait que l’enfant de Dieu est appelé à pardonner "COMME" Dieu pardonne en Jésus Christ. Chaque chrétien doit répondre à cet appel divin qui dit: "Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ". Ephésiens 4 :32. Pour comprendre et répondre à cet appel, il faut comprendre ce que Dieu entend par "pardon", il faut de même pour accepter et vivre le pardon être né de nouveau c’est une réalité essentielle et incontournable. En effet, je suis convaincu que le monde, qui ne connaît pas la puissance du pardon en Jésus-Christ, aura bien du mal à accepter certains des divers points que nous allons traiter dans cette petite étude. Il suffit pour s’en rendre compte de se poser les questions suivantes:

Comment demander à un couple, alors qui n’a pas été régénéré par l’Esprit de Dieu, de pardonner la disparition violente d’un enfant?
Comment demander à un homme et à une femme de pardonner le viol et le meurtre de leur enfant de 4 ans?
Comment demander à un enfant de pardonner le viol qu’il a connu dans le sein familial alors que Jésus n’est pas dans sa vie?
Comment demander à une épouse, qui n’a pas été régénérée, de pardonner l’adultère de son mari?
Comment demander à une maman, qui ne connaît pas le Christ dans sa vie, de pardonner le mal qui a été fait à son fils?
Comment demander aux victimes des attentats, et aux familles de celles-ci, de pardonner les terroristes qui les ont brisés alors que l’évangile de paix leur est inconnu? Etc...

Devant la douleur extrême que peuvent rencontrer dans leur vie des hommes et femmes, il semble que le pardon soit une chose impossible. C’est pour cette raison que ce qui va suivre s’adresse en premier lieu aux chrétiens qui par la puissance de l’Esprit de Dieu sont devenus des nouvelles créatures, capables de saisir l’invitation divine de vivre le pardon en puisant la force nécessaire pour cela en Dieu Lui-même. Je profite de cette occasion pour dire que nous sommes invités à prier pour les gens qui dans le monde souffrent de ne pas pouvoir pardonner.

Car, si le pardon est quasiment impossible à vivre pour un non chrétien, il n’en demeure pas moins difficile à vivre, comme à accepter, pour un chrétien.


Les fondations de la réflexion.

Posons maintenant ensemble les fondations de cette réflexion:

Dans le verbe pardonner se cache le verbe libérer, en effet "pardonner" signifie: éloigner de, faire disparaître et libérer. Tout un programme dans un petit mot.

Quand Dieu pardonne le pécheur repentant, Il fait disparaître le péché comme s’il n’avait jamais existé. C’est simplement admirable, et c’est ainsi que Dieu veut que nous pardonnions à ceux qui nous ont offensés.

Dans le verbe pardonner se cache aussi la notion de purification. En fait, pardonner signifie simplement rendre propre. C’est le grand nettoyage. Le sang de Jésus nous lave de tout péché. L’action du sang de l’agneau dans le cœur du croyant repentant à une action puissante de purification, celle qui va rendre possible ce qui a été perdu en Eden, à savoir la communion avec Dieu. Car, rien de souillé ne peut prétendre communier avec Dieu.

Dans le verbe pardonner, se cache la notion essentielle de justification. La justification pour faire est en fait la nouvelle position de l’homme par rapport à Dieu. La justification fait de l’être pardonné une personne déclarée innocente. "C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. Romains 3:25-26

Le chrétien justifié reçoit cette assurance que: "Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" 2 Corinthiens 5 :21 et "qu’Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ" Romains 8:1. La notion de justification est très importante à saisir, car elle donne à l’enfant de Dieu le privilège de pouvoir s’approcher de son Seigneur sans aucune crainte car il est déclaré innocent à cause du sang de Jésus et Dieu le regarde de ma même manière qu’Il regarde Jésus. C’est à dire, comme n’ayant jamais péché. Réalisons au passage, la grâce de la justification celle-ci est libératrice car elle chasse à jamais des cœurs le sentiment de culpabilité.

Dans le verbe pardonner, nous pouvons y découvrir la notion extrêmement importante de nouvelle naissance. "…Il faut que vous naissiez de nouveau…" Jean 3:6. Pour comprendre ce que Jésus voulait dire à Nicodéme, il faut considérer dans quel état nous a mis le péché, en effet, celui-ci à déformé la créature de Dieu qui a perdu le sens de l’orientation comme la véritable notion du pardon. L’homme doit naître de nouveau, car il doit repartir à zéro et seule la régénération par la puissance de l’Esprit peut rendre cela possible. A l’instant où le cœur se donne à Dieu, l’Esprit Saint entre dans le cœur qui accède au pardon et entame ainsi dans cette nouvelle vie pour Dieu, cette action de nouvelle naissance, c’est un nouveau départ.

Pardonner, c’est aussi réconcilier. Ici, il faut y voir la notion d’un rétablissement d’une relation entre l’homme et son Créateur. Gardons à l’esprit que c’est l’être humain qui a besoin d’être réconcilié avec Dieu et non l’inverse. L’offensé à cause du péché, c’est Dieu et non l’homme. Le but du pardon est de rétablir la communion qui a été rompue par le péché. Jésus a donné sa vie sur la croix pour sauver ceux qui croiraient en Lui de l’enfer mais aussi pour permettre aux croyants de se réconcilier avec Dieu.
Dans ce sens nous comprenons bien que les démarches dans le domaine du pardon que nous serons appelés à faire dans notre vie chrétienne auront pour but le rétablissement d’une communion perdue et d’une réconciliation.

Je termine cette mise au point en précisant que la nature de Dieu est de pardonner. Mais, ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi. Dieu accorde son pardon au cœur qui se repent sincèrement de ses péchés. C’est LA condition. Se repentir, c’est accepter de changer, c’est bien plus fort qu’un simple regret. Il y a donc comme deux vitesses dans le pardon. La première, c’est une prise en compte de son état, comme de son besoin de pardon, qui conduit à l’action de se détourner de son péché et la deuxième est simplement un retour à Dieu qui pardonne avec amour les cœurs sincères et repentants.

Pour bien saisir la suite de cette réflexion, il est important de saisir que c’est à l’image de son Seigneur que l’enfant de Dieu est appelé à pardonner.

A SUIVRE...


lundi 17 août 2009

77- L’Assurance


"Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas" Hébreux 11:1

Je viens d’apprendre une chose étonnante au sujet de l’assurance et je m’empresse de le partager avec vous.

Le moteur de notre marche avec Jésus-Christ sera notre foi. Nous sommes depuis notre conversion des CROYANTS, c’est à dire des hommes et des femmes qui croient en Dieu comme en Sa Parole et qui marchent par la foi.

C’est par la foi que nous avons reçu le pardon de nos péchés.

C’est par la foi que nous croyons au salut de nos âmes.

Je pourrais allonger la liste mais je veux vite arriver à ma découverte du jour.

Oh, ne croyez pas que je vais révolutionner le monde chrétien, car ce que je viens de réaliser n’est pas une nouveauté, des frères et des sœurs avant moi et même aujourd’hui encore auront compris, ce que je veux partager maintenant en toute simplicité.

Revenons à ce qui nous intéresse, c’est à dire au titre de ce message mais surtout au mot "ASSURANCE".
Celui-ci prend sa racine du Grec "NUPOSTASIS" qui a pour sens, sauf erreur de ma part, "L’ACTE DE PROPRIÉTÉ"

Concrètement cela veut dire quoi? Eh bien, simplement, que la foi nous donne de saisir les promesses de Dieu et l’assurance nous donne d’en faire notre propriété.

C’est comme avoir dans les mains un acte de propriété.

Imaginons un instant que nous venons d’acheter une maison, ce qui nous assure de la fiabilité de notre acquisition sera l’acte de propriété qui sera signé et estampillé par un homme de loi.

Eh bien, dans le domaine de la foi c’est pareil. L’assurance que nous avons dans nos cœurs est en quelque sorte l’acte qui nous assure d’être les propriétaires des promesses de Dieu.

De plus, celui-ci est signé par Jésus Lui-même et c’est avec Son Sang qu’Il a versé à la Croix qu’Il certifie authentique ce que nous avons reçu de Lui.

Cet acte certifie, dans nos cœurs, que nous avons reçu le pardon de nos péchés comme de notre appartenance à Dieu.

Cette vérité doit nous accompagner dans vie chrétienne, mais je désire aussi vous inviter à la saisir pour votre vie de prière. En effet, la foi est une ferme assurance des choses que nous ne voyons pas ou pas encore, voire peut-être même jamais de notre vivant.

Quand nous prions, nous demandons à Dieu des choses que nous ne voyons pas encore, mais la prière doit nous conduire à L’ASSURANCE. C’est à dire que notre demande de prière doit nous conduire à recevoir de Dieu un acte de propriété qui fait "NÔTRE" la réponse à notre requête.

C’est le même principe que nous avons vu au travers de l’achat d’une maison.

Dans ce cas, tant que nous n’avons pas l’acte de propriété dans nos mains, nous ne sommes que les propriétaires virtuels d’un bien que nous désirons.

Il en sera de même dans la prière. Tant que dans nos cœurs aucune assurance ne vient prendre place il faut persévérer.
Si Dieu nous appelle à la persévérance, c’est qu’Il a Ses raisons.

Par contre, si l’assurance prend place en nous, c’est comme recevoir de Dieu un acte de propriété qui démontre que Dieu a été non seulement à l’écoute mais qu’Il acquiesce et exauce notre requête. Il ne reste plus alors qu’à demeurer dans une attitude de foi afin de voir se réaliser dans notre vie ce dont l’assurance nous a rendu propriétaire.

En fait, pour être concret et pratique, chaque fois où nous nous plaçons dans la prière, demandons à Dieu de mettre dans nos cœurs cet accusé de réception Divin qui fera de nous les propriétaires de l’exaucement de nos requêtes.

C’est seulement une fois ou celui-ci est reçu que nous pouvons passer à autre chose en ce qui concerne nos prières.

Dans notre Bible, il y a un merveilleux témoignage qui parle d’une femme qui a reçu l’assurance de son exaucement. Je veux vous parler de Anne. L’Ecriture nous dit qu’après avoir prié ce jour là… son visage ne fut plus le même. 1 Samuel 1:8

Pourquoi ce changement? Pourquoi ce rayonnement? Alors que cela faisait des années qu’elle priait Dieu de lui accorder la grâce de porter un enfant sans avoir vu jusque là aucun changement dans sa situation? Malgré ça, elle a persévéré jusqu’au jour où, enfin elle reçoit l’accusé de réception divin.

Ce jour était bien différent des autres passés dans la prière, et cela depuis des années. La différence est liée au fait qu’elle venait de recevoir de la part de Dieu l’assurance ou l’acte de propriété qui faisait d’elle la propriétaire de l’exaucement de Dieu. C’est pour cette raison que son visage ne fut plus le même, maintenant l’assurance était dans son cœur, elle demeura donc dans la foi jusqu’au jour où sa grossesse a été effective.

Et, je suis convaincu que c’est à cela que Dieu nous attend dans notre vie de prière.

76- Je ne suis pas un anonyme …pour Dieu


Je lisais dernièrement que le 19 décembre 2005 la terre comptait 6,5 milliards d’êtres humains. Des spécialistes affirment qu’en 2050 notre planète supportera entre 8 et 9 milliards d’individus.

Devant cette masse humaine en pleine expansion, une réalité biblique demeure, Dieu connaît chacun par son nom.

Aujourd’hui, Dieu connaît les plus de 6 milliards d’hommes, de femmes et d’enfants qui marchent sur Son monde.

Je reste sans voix devant la grandeur de notre Dieu qui embrasse cette multitude d’un seul regard et qui écoute battre chacun de ces cœurs en particulier.

Jésus dira: "Les cheveux même de votre tête sont tous comptés." Matthieu 10:30 (Version de l’EPÉE)

Non seulement Dieu connaît chacun des individus de cette terre mais il connaît jusqu’au nombre des cheveux qu’ils ont sur la tête!

C’est simplement époustouflant!

Au travers de cette méditation, je veux juste attirer votre attention sur le fait que rien n’échappe à notre Dieu et qu’Il nous connaît parfaitement.

Je vous invite aujourd’hui à vous réjouir de cette réalité, car il n’existe aucun anonyme devant Dieu.

Il connaît le nom des méchants car Dieu a un plan pour eux Il veut que: "…tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité." 1 Timothée 2:4

Mais, chose admirable, Il connaît le nom de chacun de Ses enfants qui ont été rachetés par l’œuvre magistrale de Jésus-Christ Son Fils.
Cette seule pensée de ne pas être un anonyme aux yeux du Père céleste au milieu de cette multitude pousse mon cœur à l’adoration.
Car si je ne suis pas un anonyme c’est que je compte pour mon Dieu.

Il me connaît et cela bien avant ma naissance, le psalmiste dira:
"C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère." Psaumes 139:13. Le prophète Jérémie nous laisse cette Parole de Dieu admirable: "Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations" Jérémie 1:5

Je crois qu’il en est de même pour chacun, bien sûr nous ne sommes pas appelés à être prophètes à l’image de Jérémie mais nous sommes appelés à être des disciples et des témoins à la gloire du Messie.

Il m’aime et Son amour est vrai.

L’être humain recherche souvent, de son entourage proche, des preuves d’amour. Notre Dieu en nous donnant Jésus à largement prouvé qu’IL tenait à chacun de nous. La preuve est faite Jésus a payé le prix fort pour que nous soyons aimés.

Le diable, ce semeur de trouble, essaye de mettre dans le coeur du chrétien la mauvaise graine de cette pensée qui pousse à ne pas se sentir aimé de Dieu et d’être un anonyme qui ne compte pour rien à Ses yeux.

Ami(e) lecteur n’écoute pas l’adversaire de ton âme, qui aujourd’hui tient dans le creux de ton oreille ces propos, car c’est un mensonge, il veut te faire perdre pied dans la foi en te faisant croire que tu es un mal aimé un anonyme sans importance pour ton Seigneur.

Ami(e) lecteur tourne les yeux vers la croix et regarde combien Dieu t’a aimé.

"Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle." Jean 3:16

Ce quiconque c’est toi et rappelle toi que ton nom oui ton nom est gravé sur les mains percées de Jésus, que tu as de la valeur et que tu ne seras jamais un anonyme dans les cieux.

Comme Paul au travers de ce court message je t’invite à déclarer que: "…rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur." Romains 8:39


75- Il ne suffit pas….OU le danger du formatage spirituel.


"Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu‘il me suive." Matthieu 16:24

Quelqu’un dira: "Il ne suffit pas d'avoir des idées chrétiennes. Il ne suffit pas d'être très croyant. Il ne suffit pas de louer Jésus-Christ: Il faut le suivre."

Je suis complètement en accord avec cette remarque qui est, en y regardant de plus près, en harmonie avec la Parole de Jésus.

Remarquez que Jésus s’adresse à Ses disciples. J’imagine Jésus fixant des yeux ceux qui Le suivaient.
De même,j’imagine le regard abasourdi des disciples qui reçoivent cette parole du Maître. Cette parole a du faire du remue-ménage dans les cœurs.

Elle a du avoir la puissance d’une bombe et suite à cela certainement les conversations ont du aller bon train.
Cette Parole est une invitation au renoncement à soi-même bien sûr mais aussi aux idées reçues.

Suivre Jésus, c’est le plus beau des programmes, jamais nous ne recevrons une autre invitation aussi belle et glorieuse. Mais elle a un prix, le prix d’un sacrifice qui se nomme RENONCEMENT.

Le danger aujourd’hui dans beaucoup de domaines c’est le formatage. Par exemple, dans le domaine de la chanson, les nouvelles stars sont formatées pour être au goût du jour.

Le formatage spirituel ne doit pas exister dans nos milieux évangéliques.

Il est important de prendre garde de ne pas donner l’occasion à l’adversaire de nos âmes de polluer nos têtes et nos cœurs avec des idées qui seraient à résonances chrétiennes. Ne le laissons pas nous faire croire qu’il est suffisant de croire et de faire partie du cœur de louange le dimanche matin. Ne le laissons pas nous formater pour son avantage.
D’ailleurs cela ne sera jamais suffisant pour contenter Jésus.
"Si tu veux me suivre renonce à toi-même, prends ta croix et suis moi."

Voilà ce que veut Jésus. Cela a le mérite d’être simple et clair.
En fait, il veut la première place. Attention, là aussi, il y a un danger et il réside dans l’excès qui serait de vouloir se séparer de tout pour le suivre, par exemple de casser les liens avec la famille, de se fermer au monde, de rejeter les amis, de se retirer de la vie associative de notre ville, de vivre en reclus etc…

NON, non Jésus ne demande pas cela.

Avez-vous remarqué que souvent les chrétiens finissent par ne se retrouver qu’entre eux?

Certains ont tellement voulu faire le vide avec le monde qu’ils se retrouvent dans une spirale qui empêche même l’évangélisation.

Jésus ne nous a pas retirer du monde mais il nous dit: "Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde." Jean 17:18

Suivre Jésus c’est mettre le Seigneur à la première place et accepter sa croix; c’est accepter de vivre sa foi dans le monde et cela sous-entend avec le monde qui nous entoure.

Bien sûr, Jésus ne nous demande pas de faire des compromis avec le monde, ou encore de vivre comme le monde. Mais soyons un peu lucide, nous ne sommes pas dans un monde où il n’y a que des chrétiens. Nous sommes dans un monde où une multitude est en marche vers l’enfer.

Suivre Jésus, c’est accepter d’être un témoin de Jésus-Christ et comme le disait Jésus: "on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau." Donc la lampe qu’il a allumée par son Esprit dans nos vies doit briller à la vue de tous.

C’est aussi cela se charger de sa croix car ce n’est pas à une tâche facile que Jésus nous appelle. Mais bien à une tâche qui souvent nous conduira au pilori, c’est le chemin de la crucifixion à nous même.
C’est cela suivre Jésus.

Mettons-nous un instant à la place des disciples et imaginons que Jésus Se tourne vers nous, nous regarde dans les yeux et nous pose cette même question.

Honnêtement qu’elle serait notre réaction?

Aujourd’hui où en sommes-nous dans notre vie à la suite de Jésus?

A la traîne, en recul, voire en fuite ou confiant dans la grâce du Seigneur qui nous aide à porter notre croix.

N’oublions jamais qu’il ne suffit pas… mais qu’il faut suivre le Maître là où Il nous a placé, c’est à dire dans le cercle de notre rayonnement personnel dans le monde.

C’est en réalisant cela que nous gagnerons des cœurs à Christ et que l’Eglise pourra engranger de nouvelles âmes.

"…et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d'un même pas."
Philippiens 3:15-16