La prière d’un enfant pour que les grands réfléchissent

Mon Dieu, penses-tu réellement quand tu dis "Fais aux autres ce qu'ils
auraient fait pour toi" ?
Parce que, je suis à la veille de frapper mon frère.
-Josée, 6 ans

LES MURS

Ceux qu'il faut renverser
- le péché, qui nous sépare de Dieu,

- l'incrédulité, qui l'empêche d'agir,

- l'orgueil, qui nous voile la réalité et nous condamne,

- les jugements, qui nous éloignent les uns des autres et nous affaiblis­sent.

- l'indifférence à l'égard des perdus.


Ceux qu'il faut franchir II s'agit des obstacles dressés contre nous par l'adversaire

- l'intimidation - Dieu nous a donné un esprit de force, d'amour et de sa­gesse.

- les pensées négatives - Appuyons-nous sur la réalité des promesses du Seigneur.

- les épreuves -- Rappelons-nous qu'elles ne sont jamais au-dessus de nos forces, et qu'un chemin a été préparé pour en triompher.

Ceux qu'il faut élever ... comme une protection contre l'extérieur. Il ne s'agit pas de nous replier sur nous-mêmes, mais de garder nos pensées en Jésus-Christ (par exemple contre l'influence des fausses doctrines).

- La foi, comme un solide bouclier,

- la sainteté, dans le sens positif du terme,

- la prière qui consiste à se tenir à la brèche. Il y a toujours des brèches à colmater ! Pour (a reconstruction au temps de Néhémie, tous se sont mis à l'ouvrage, Cépée d'une main et la truelle de l'autre.

- pour avertir les autres : nous sommes des sentinelles.


Textes bibliques : Ephésiens 2/11-18 ; Psaume 18/30 ; Ezéchiel 22/30

la chaudière de l'évangélisation

Un jour, Spurgeon faisait visiter les locaux de l'église à des chrétiens. Après les avoir conduits vers la partie principale du bâtiment, il leur dit : «Venez maintenant, et je vous montrerai la chaudière du chauffage central». Les visiteurs ne paraissaient pas très désireux de la voir mais par politesse ils acceptèrent l'invitation. Imaginez leur surprise quand Spurgeon les conduisit dans une salle attenante où quatre-cents personnes étaient en train de prier !

L'épreuve

Dieu ne peut te laisser toujours voir ton chemin.
Marcher, mais par la foi, tel est l'ordre divin.
Dieu ne peut de ta route enlever chaque pierre,
Tu lâcherais bientôt sa main de tendre Père,
II faut, Jusqu'à la lie, boire la coupe amère.
Il faut, pour vivre au ciel, passer par le calvaire.
Il faut que la douleur nous guide pas à pas,
Vers un but que, sans elle, tu ne poursuivrais pas.
Souvent, à la nacelle, il faut un vent d'orage,
Pour que les matelots pointent droit au rivage.
Souvent, à la brebis, il faut prendre un agneau,
Pour qu'elle entre au bercail avec tout le troupeau.
Ainsi, dans son amour. Dieu permet la fournaise,
II l'attise parfois, plutôt que ne l'apaise.
Mais ce Dieu Tout-Puissant a dit que pour les siens,
Le feu ne brûlerait jamais que leurs liens.
Dans ce Dieu qui te guide, mets donc ta confiance,
Chante, si tu le peux, un hymne d'espérance.
Peut-être en t'entendant, un coeur auprès de toi,
Triste, découragé, retrouvera la foi.
Qu'importe si ta voix hésite, pleure ou tremble,
Dieu permet de pleurer et chanter tout ensemble.

Possèdes-tu ce trésor ?

L'esprit content, c'est un trésor,
Des plus précieux que l'on connaisse,
Car il vaut mieux que beaucoup d'or,
Contentement passe richesse.
Il ne dépend ni de l'argent,
Ni d'aucun lieu, ni d'un ciel bleu,
De rien enfin, ni de personne,
L'esprit content, Jésus le donne.

A qui devient enfant de Dieu
Échoit le vrai bien qu'il souhaite.
Le reste, alors, compte si peu,
Pourquoi faut-il qu'on s'en inquiète?
Celui qui croit se sent le droit
D'avoir toujours aide et secours;
Tandis qu'ailleurs, on se tourmente,
L'esprit content s'élève et chante

L'esprit content sait voir en tout
La main de Dieu guider les choses.
Où les épines sont partout,
Il aime à découvrir des roses.
Et si l'on craint le lendemain,
Il ne vit lui, que d'aujourd'hui,
Dans l'assurance bien certaine
Qu'à chaque jour suffit sa peine.

Ce privilège du chrétien,
L'esprit content quoi qu'il arrive,
L'as-tu reçu? Retiens-le bien;
Que rien d'ici-bas ne t'en prive!
Témoigne ainsi de ton souci
D'honorer Dieu comme il le veut.
A t'en blâmer, si même on trouve.
Qu'importe! Le Seigneur t'approuve.