dimanche 2 mai 2010

Une conversation dans le Ciel à notre sujet




Un jour Satan et Jésus étaient en conversation
Satan vint visiter Jésus dans le Jardin d’Eden,
Et Satan arriva tout content et se vantant(Luc4 :1-12 ;Job1 :6-12 )

« Oui, Seigneur, à présent j’ai captivé tout le monde ,oui pratiquement tout le monde là en bas.
J’ai placé des pièges ,j’ai utilisé les appâts de la tentation,
Je sais bien ce à quoi chacun d’eux ne peut résister.
Je les ai presque tous attrapés » ( 1 Pierre 5 :8-9 ;Eph6 :10-17 )

« Que vas-tu faire avec eux ? » demanda Jésus.
Et Il pria Dieu le Père.

Satan répondit : «Oh, je vais un peu m’amuser avec eux ! »

Je les ferai divorcer après qu’ils se soient mariés
Pour qu’il ne soit jamais possible d’établir la base de l’humanité :
« la famille »(Mt 19 :4-6 ;Mal 2 :16 )



Je les ferai se haïr les uns les autres et abuser les uns des autres
Je les ferai tomber dans l’alcool et les drogues sans contrôle (Rom 13 :12-14 )

Je leur apprendrai à faire des armes et des bombes,
Pour qu’ils s’entretuent.

« Je vais vraiment m’amuser ! »

« Et quand tu seras fatigué de jouer avec eux ,que feras-tu ?»
demanda Jésus. Et Il continua de prier.

« Oh, je les tuerai tous et leurs âmes seront miennes pour toujours »
« Seigneur, avec tout respect, c’est leur décision » (1 Jn 3 :8-10 )

« Combien veux-tu pour eux tous ? » demanda Jésus.

« Oh, tu ne peux pas vouloir ces gens. Ils ne sont bons à rien.
Pourquoi les veux-tu s’ils ne te suivent ni ne t’aiment ?
Il y en a beaucoup qui te haïssent !J’en ai vu nombre d’entre eux cracher sur toi, te maudire et même te renier ».
« Mieux encore, ils m’aiment beaucoup » (Mt 24 : 10-13 )

« Tu ne veux pas ces gens !! »

« Combien ?» demanda Jésus à nouveau.

Satan le regarda en grimaçant

«Toutes tes larmes et tout ton sang,
Toute la douleur du monde entier, tout ensemble » (Is 53 :4-10 ;1 Pierre2 :24 )

Jésus dit… «C’EST FAIT»

« et Il paya le prix » (2 Cor 5 : 21 )

Comme il est terrible de voir que les gens ne cherchent pas Dieu,
Et qu’ensuite ils se demandent pourquoi le monde va en enfer !!!

Comme il est terrible de voir que nous cherchons tous les jours le journal
pour lire des tragédies et nous ne cherchons jamais la Bible.

Comme il est inconscient de voir que tout le monde veut aller au ciel,
Pensant qu’on peut y aller sans avoir à croire,
Sans aimer Dieu par dessus toutes choses,
Ou sans faire ce que dit la Bible …les Lois de Dieu.

N’est-il pas terrible que certaines personnes peuvent dire « je crois en Dieu »
Mais suivent toujours Satan (qui en fait a peur de Dieu).
(2Tim4 ;3-4 ; 2 Jean 1 :7-11)

Ne pensez-vous pas qu’il est désolant
Qu’ils s’envoient des milliers de plaisanteries par email,
de telle sorte qu’elles se propagent comme la peste.

Mais quand il s’agit des messages du Seigneur,
Nous y pensons à deux fois avant de les partager ;
Et nous laissons les boîtes électroniques de nos amis sans ce message.

Ne pensez-vous pas qu’il est outrageux que l’obscène,
Le vulgaire et le grossier soient autorisés à passer librement sur internet
Si bien que beaucoup de personnes désireraient même entrer dans l’écran.

Mais il est défendu de parler publiquement de Jésus
Dans les écoles, les lieux de travail
Les groupes d’entraide, etc…(Actes 4 :19-20)

Même sachant ce qu’Il a fait pour nous.
Parce que ce ne sont pas les Romains qui l’ont tué. C’était notre péché,
Pour que nous soyons pardonnés
Et que nous Le connaissions dans Sa gloire avec le Père.

Ne vous semble-t-il pas incroyable qu’une personne
Puisse être feu et flamme le dimanche à l’église,
Adorant et remerciant le Seigneur pour sa miséricorde
Pour un jour de plus à vivre etc.

Mais le reste de la semaine il est un chrétien invisible !(2 Tim3 :1-5 ;Rom 10 :9-13 )

Cela vous semble-t-il juste ?

Ne laissez pas Satan vous empêcher d’envoyer ce mail
A tous vos contacts sue le web,
Cela n’a pas d’importance s’il vous dit que beaucoup n’y croient pas ;
Ne le laissez pas passer avec ses plans !

Cessez de vous soucier de ce que les autres peuvent penser de vous
Il est temps de vous soucier de ce que « Dieu pense de vous »

De grâce frère et sœur, transmets-le
« Je l’ai déjà fait »

Que Dieu vous bénisse toujours (2 Cor 13 : 13)

«Quel ami fidèle et tendre»




Ce cantique est le produit d'une vie tragique. L'auteur, Joseph Scriven, était fiancé à une belle jeune fille. Ils étaient profondément épris l'un de l'autre. Mais, deux jours seulement avant la date du mariage, elle se noya accidentellement. Ce chagrin accompagna J. Scriven toute sa vie.

Né à Dublin, en Irlande, en 1820, Scriven émigra au Canada à 25 ans et se fixa à Port Hope, dans l'Ontario. Là il se fit connaître par sa générosité. Il donnait facilement ce qu'il possédait, même ses habits, et il accordait son aide à ceux qui en avaient besoin. Ses voisins le surnommèrent «l'homme qui scie du bois pour les pauvres et les malades qui ne peuvent payer».

La mort subite de sa fiancée se répercuta de deux façons sur sa vie: premièrement cette tragédie le conduisit à Jésus-Christ et l'amena à consacrer son temps au témoignage à rendre à son Sauveur", deuxièmement, elle provoqua chez lui une mélancolie qui dura toute sa vie et qui fit que ses voisins le croyaient quelque peu excentrique. Cependant, quand il mourut, ceux-ci l'aimaient assez pour ériger un monument à sa mémoire. Sur ce monument est inscrit le texte intégral de notre cantique, avec ces mots:

«A quatre miles au Nord, dans le cimetière de Pengelly, repose le philanthrope, l'auteur du chef-d'œuvre écrit en 1857 à Port Hope».

Les circonstances dans lesquelles fut écrit ce cantique révèlent le caractère tendre et compatissant de Scriven. Dans la lointaine Dublin, sa mère venait d'éprouver une grande peine et était sérieusement malade. Ne pouvant aller en personne la voir, il lui envoya une lettre de consolation et mit dans l'enveloppe un poème qu'il avait écrit. Les premiers vers nous sont très familiers:

Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ; Toujours prêt à nous entendre A répondre à notre cri.

Ces paroles de consolation étaient spécialement destinées à sa mère et n'auraient probablement jamais été connues de tous si un ami n'avait eu la chance de lire ce poème en rendant visite à Scriven alité. Cet ami apprit ainsi les circonstances de sa composition. Quand un autre voisin demanda si c'était lui qui avait com¬posé ce cantique, Scriven répondit avec humilité: «Le Seigneur et moi l'avons fait ensemble».

Ce cantique trouva place dans un recueil de chants d'école du dimanche où il fut découvert par le célèbre chanteur évangélique Ira D. Sankey. Peu de cantiques ont une aussi grande place dans le cœur des chrétiens comme celui-ci. La secrète solitude de la dernière partie de la vie de J. Scriven trouve un écho dans les circonstances mystérieuses de sa mort. On trouva son corps dans un ravin près du lac Rice, le 10 octobre 1886. La cause de cette mort mystérieuse n'a jamais été élucidée.

Te ressembler Jésus.
Un jeune Italien frappa un jour à la porte du studio d’un grand artiste peintre qui venait de mourir. Une femme vint ouvrir et le garçon lui dit : « S’il vous plaît, madame voulez –vous me prêter le pinceau du maître ? »

Le jeune homme enflammé du désir de devenir lui aussi un artiste désirait se servir du pinceau de l’artiste décédé. La veuve remit le pinceau entre les mains du garçon en lui disant : « Prends-le mon enfants, et essaie. »
Avec un éclat de joie illuminant son visage, le garçon essaya sur une toile, mais sa peinture ne fut pas plus parfaite que celles qu’il avait déjà exécutées auparavant, avec ses propres pinceaux. La femme lui dit alors : « Tu ne peux peindre comme le Maître si tu ne possèdes son esprit de grand artiste. »

Ainsi en est-il des chrétiens. S’ils ne possèdent pas l’ Esprit du Maître, ils ne pourront jamais continuer l’œuvre du maître.

Aveugles conducteurs d'aveugles.




Un accident tragique s'est produit dans une ville américaine, confirmant la vérité de la Parole du Christ sur les «aveugles conducteurs d'aveugles» (Mat 16/14). Dans une rue très animée de New York, une voiture écrasa mortellement deux piétons qui tentaient de traverser, en bravant toutes les règles de la circulation.

Quand on les releva, on eut la surprise de constater que tous deux étaient aveugles. Les dépositions de certains témoins permirent de comprendre ce qui s'était passé. L'un des aveugles s'était tenu au bord du trottoir, attendant que quelqu'un vienne l'aider à traverser. C'est alors que l'autre aveugle était survenu à côté de lui. Il lui avait saisi le bras, croyant avoir à faire à une personne voyant clair. Le premier avait pensé de même. C'est ainsi que tous deux s'étaient mis en route, chacun comptant sur l'autre. L'inévitable était arrivé. Deux aveugles sont incapables de se conduire mutuellement.

Vérité non moins absolue dans le domaine spirituel. Si des hommes, que n'éclaire aucun rayon de la grâce, veulent en conduire d'autres semblables à eux, ce sera la ruine pour tous.

Jésus a dit : «Si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse » (Mat15/14).

MON PÉCHÉ A TROP FAIT SOUFFRIR MA MÈRE.





Dans un village des Indes vivait une pauvre veuve. Elle n 'avait qu 'un fils qui, en grandissant, était tombé sous l'in¬fluence de mauvais camarades. II était devenu un buveur et un joueur. Il avait d'abord fait des gains qui l'avaient poussé à jouer des sommes toujours plus importantes. Finale¬ment, il avait perdu tout son argent et comme il ne pouvait plus rembourser ses dettes de jeux, il avait été jeté en prison selon la législation du pays. Il ne devait en sortir que quand ses dettes auraient été payées.

le malheureux passait d'interminables journées à rêver au jour où il pourrait sortir. Il avait d'abord compté sur ses amis, mais ceux-ci l'avaient abandonné.

Quant à sa mère, elle était trop pauvre et d'ailleurs, depuis des années, il n'avait cessé de lui désobéir et de repousser tous ses conseils,

Mais voici qu 'un jour, il vit la porte s'ouvrir, et son geôlier lui crier : "Tu peux sortir, tu es libre! Quelqu'un a payé ta dette!"

Il se précipita au dehors, prenant le chemin de la maison de sa mère. Où aurait-il pu aller ailleurs?

En approchant, il l'aperçut debout, près de la porte. Cette vue le bouleversa et il courut se jeter en pleurant dans ses bras,

Comme il était là, serré contre elle, ses yeux tombèrent sur les mains de sa mère, et il s'étonna d'y voir de longues cicatrices,

"Mais maman, que t'est-il arrivé? qui t'a fait ces affreuses cicatrices?"

"Mon fils, n'en parlons pas, ce n'est pas la peine. "

"Si maman, je veux savoir."

"Eh bien, mon fils, pour payer ta dette, je me suis engagée comme manœuvre dans un chantier. Les pierres ont déchiré mes mains comme tu le vois. Mais maintenant, tout est bien, tu es libre, ne parlons plus de cela."

"Oh maman, maman! Tu as fait cela pour moi? pour moi qui t’ai fait tant de peine !"

A quelques jours de là, les amis du jeune homme apprirent sa libération, le félicitèrent et ils l'invitèrent à retourner avec eux. Mais il leur montra la porte :

"Par mes fautes, j'ai trop fait souffrir ma mère, je ne retournerai jamais avec vous."

Et il tint parole.

Avons-nous pensé qu 'il en est « UN » qui a souffert pour payer la dette de notre péché? Quand le tentateur se pré¬sente, le repoussons-nous avec horreur en lui disant : "Je ne te suivrai plus ? Mon péché a trop coûté de souffrance à mon Sauveur!"

"Vous avez été racheté à un grand prix." (1 Cor. 7/23)

LA JUSTICE ET LA MISÉRICORDE.




Deux hommes avaient été de bons amis pendant leur jeunesse ; puis, les circonstances de la vie les avaient séparés. Ils s'étaient complètement perdu de vue.

Mais voici qu'un jour, ils eurent la surprise de se rencontrer. C'était dans une salle de tribunal. L'un était là en tant que juge; l'autre y figurait comme accusé. Le premier avait immédiatement reconnu son compagnon de jeunesse. Mais il laissa l'affaire suivre son cours. La sentence était exactement celle que prévoyait le délit : une très forte amende et la prison si l'amende n'était pas payée.

La sentence à peine prononcée, le juge se hâta de sortir de la salle du tribunal, d'ôter rapidement sa robe de juge.

Revenant auprès de celui qu'il venait de condamner, il lui frappa amicale¬ment l'épaule : ne t'inquiète pas. Tu auras l'argent pour payer ton amende. Maintenant, viens dîner avec moi. Nous bavarderons comme autrefois."

Cet homme, après avoir fait son devoir de juge, en appliquant strictement la loi, se sentait entièrement libre de laisser parler son cœur et de venir en aide à son ancien ami.

Christ a satisfait sur la croix la justice de Dieu, afin de permettre à l'amour de Dieu de se manifester en faveur du coupable.

Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ (Romains 3/23-24).

Ce que Dieu peut faire

Quelqu’un peut prendre un vulgaire morceau de papier, écrire un poème dessus et en obtenir beaucoup d’argent.

CELA C’ EST LE TALENT.

Rockfeller peut signer son nom sur un morceau de papier et en obtenir une valeur de 100 millions.

CELA C’ EST UN CAPITAL.

L’oncle Sam peut prendre un morceau d’or et y graver dessus un aigle pour en obtenir une valeur de plusieurs dollars.

CELA C’ EST DE L’ARGENT.

Un mécanicien peut prendre une pièce de métal de quelques francs et en faire un article plus cher.

CELA C’ EST L’HABILITE.

Un commerçant peut acheter un article 20 Francs et le revendre en ajoutant son compte 100 Francs.

CELA C’ EST DU COMMERCE.

Mais Dieu peut prendre une chose sans valeur, une vie de péché la laver, la purifier et en faire une vie rachetée, en bénédiction pour l’humanité.

CELA C’ EST LE SALUT.

TÉMOIGNAGE DE CONVERSION DE HUDSON TAYLOR.




Missionnaire en Chine.

En cet après-midi de juin, seul dans sa maison, il errait désœuvré. Rejetant en arrière ses blonds cheveux bouclés, il entra dans le bureau de son père, et, d'une main nonchalante, feuilleta quelques livres. Il choisit une brochure, c'était un traité religieux.

-Je trouverai, se dit-il, une histoire au début et la morale au bout. Je lirai la première et sauterai l'autre. Car si la maison Taylor, baignait alors dans une atmosphère d'intense piété, Hudson depuis des mois avait délaissé la foi de son enfance. A vrai dire, il eut voulu se faire chrétien. Il l'avait tenté de tout son bon vouloir. En vain des camarades sceptiques l'avaient entraîné. A dix sept ans, souvent vous paraît fade ou mort ce qui vous émouvait tout petit. Déçu, il avait tout rejeté. Or, ce même Jour, sa mère, en villégiature quelque temps chez des amis, se levait de table, avec une singulière résolution. Dans sa chambre, elle tourna la clé et tomba à genoux , bien décidé, se dit-elle, « à ne point se lever qu'avec la certitude de l'exaucement ». Elle pria pour son garçon; elle supplia, elle ne cessa d'intercéder qu'après avoir reçu dans son cœur l'assurance de la conversion du jeune homme. Du même temps, à quelques cent kilomètres de là Hudson parcourait son tract. Une phrase l'arrêta. Quelques mots. Ceux-là mêmes qui avaient saisi John Wesley dans la chapelle morave de Londres au XVII e siècle, après avoir au XVI e bouleversé Martin Luther dans sa cellule et le monde après lui. L'auteur affirmait « l'œuvre accomplie de Jésus-Christ » accomplie ? Que signifiait ce langage? Qu'avait-il donc accompli ce Jésus, fils de Joseph , de Nazareth en Galilée ? Et voici qu'en son âme , comme l'orage subitement emplit un torrent desséché, mille souvenirs accoururent. La voix fraîche de son enfance semblait répondre :

-Tu le sais. En expirant, le Christ l'a dit; tout est accompli. Pour nous , le fils de Dieu s'est donné. Non pour nous seulement, mais pour le monde entier. Et comme un éblouissement, James Hudson Taylor connut la grande lumière tombée de la croix où agonisa pour nous l'Unique. Ce que nul ne peut taire, Dieu la fait, et maintenant, rien ne sépare plus du maître du monde. Entre lui et nous plus aucun obstacle Dieu a signé la paix.

Le Christ Jésus s'est fait mon frère. Mon châtiment, ma faute , il les a pris à son compte. Je suis enfant de Dieu. Depuis des années, Hudson avait entendu ces mots. Des mots ! Et tout à coup la , Dieu les lui rendait vivants, personnels. Le Dieu vivant lui parlait, se donnait à lui. « - Une nouvelle pensée me vint aussitôt, racontait Taylor, plus tard. Si tout est accompli, si ma dette est payée, que me restait-il à faire ? Sur le champ resplendit en mon âme la joyeuse conviction, par le lumière de l'Esprit Saint, que rien ne me restait à faire sinon tomber à genoux, accepter mon salut, mon sauveur. le louer à Jamais.

Lorsque mère et fils se retrouvèrent, le garçon voulut annoncer la grande nouvelle, qu'il n'avait pu confier à aucune lettre: -je sais, mon enfant, dit la mère. Depuis quinze jours, je me réjouis des bonnes nouvelles que tu as à m'apprendre. »

Le garçon de s'étonner: comment savait-elle ? Elle le conta. Et lui, dans sa foi neuve se sentit raffermi. La prière au Dieu vivant pouvait donc être « comme une affaire que l'on traite avec Dieu, pour soi-même ou pour d'autres. » de sa vie, il ne devait plus oublier la leçon. Tout son labeur, tous ses gestes porteraient désormais l'empreinte de cette foi naïve et forte.

LA BIBLE DANS LA MURAILLE.




Au siècle passé, alors que le tunnel du Saint-Gothard n'existait pas encore, les voyageurs qui voulaient aller d'Italie en Suisse, ou vice-versa, devaient passer le col du Saint-Gothard a pied, ce qui pre¬nait beaucoup de temps. On voyageait souvent en groupes. C'est ainsi que quelques maçons de la région de Lugano se mirent en route pour la Suisse centrale, où il savaient qu'ils gagneraient plus d'argent. Parmi eux se trouvait un jeune homme, Antonio. En cours de route, il rencontra une dame âgée qui lui parla du Seigneur Jésus.

Antonio n'en voulut rien entendre. Cependant, la dame lui offrit en souvenir une Bible joliment reliée. Il l'accepta, mais se garda bien de la lire.

Arrivé à Claris, il travailla à la construction d'une grande maison; il plaisantait et jurait, comme aussi ses compagnons. En crépissant un mur, il découvrit un trou qui n'avait pas encore été bouché. Soudain, il pensa à la Bible qu'il avait dans son sac et dit à ses compagnons: Ah! voilà une bonne farce! Vous voyez, cette Bible, eh bien! je vais la mettre dans ce trou!

La Bible entrait tout juste, mais la reliure fut légèrement endommagée. «Regardez bien, un peu de mortier par-dessus, et maintenant nous allons voir si le diable saura la dénicher.»

Quelques semaines après cela, Antonio rentra dans son pays. Le 10 mai 1861 un violent incendie dévasta Claris, 490 immeubles furent anéantis. La ville n'était qu'une lamentable ruine; mais on devait la reconstruire. Un maçon du nord de l'Italie, Jean, fut chargé d'examiner une maison encore neuve, mais dont certains murs s'étaient écroulés. Il frappait ici et là avec son marteau sur un pan de mur qui avait été épargné. Soudain un morceau de mortier se détacha et, à sa grande surprise, il trouva un livre qui avait été emmure. Il le sortit. Une Bible!... Comment était-elle parvenue là? C'était étrange. Des lors, Jean passa ses heures de loisir a lire sa Bible. Il ne comprenait pas tout; mais par les évangiles et les Psaumes, il apprit à prier. Dieu vient en aide à ceux qui sont sincères. Il ne tarda pas a comprendre qu'il était pécheur, mais que Dieu l'aimait, et que par la foi au Seigneur Jésus il pouvait avoir l'assurance du pardon de ses péchés. Lorsqu'en automne Jean retourna dans son pays et dans sa famille, il ne manqua pas une occasion de proclamer l'heureuse nouvelle de son salut. Pendant son temps libre, il partait avec une valise pleine de livres pour répandre le message du salut dans les villages voisins. Lors d'une de ses tournées, il parvint un Jour de foire dans le vil¬lage d'Antonio et dressa son stand de Bibles. Antonio, qui passait par la, s'arrêta devant son étalage et dit:

— Oh! des Bibles, je n'en ai pas besoin! Il me suffit d'aller a Claris, la-bas J'en possède une, cachée dans un mur. Je serais curieux de savoir si le diable a pu l'en faire sortir.

Jean regarda le Jeune homme avec sérieux. Il avait tout de suite compris ce qu'il en était. Aussi lui dit-il: — Soyez prudent, Jeune homme, c'est facile de se moquer. Mais que diriez-vous si je vous montrais cette Bible?»

— Tu ne m'auras pas, répondit Antonio. Je reconnaîtrai tout de suite ma Bible, car je l'ai marquée. Et je le répète: le diable ne la dénichera pas.

Jean sortit la Bible et la lui montra:

— Reconnaissez-vous votre marque, mon ami?

Antonio resta muet en voyant sa Bible endommagée. — Regardez-la bien. Mais rassurez-vous, ce n'est pas le diable qui l'a trouvée; c'est Dieu. Il l'a fait pour vous prouver qu'il est le Dieu vivant. Il veut vous sauver, vous aussi.

Alors toute la haine d'Antonio contre Dieu éclata. Sa conscience lui parlait et pourtant il cria à ses camarades: — Venez, les amis! Qu'est-ce que ce type avec son stand de livres pieux a à faire ici? En quelques secondes, le stand de Jean fut détruit et lui-même reçut de nombreux coups; puis Antonio et ses amis disparurent dans la foule des spectateurs. A partir de ce moment-la, Antonio s'aigrit de plus en plus contre Dieu. Mais un Jour où il avait trop bu, il tomba d'un échafaudage et fît une chute de dix-sept mètres. Grièvement blessé, il fut transporté à l'hôpital. Jean l'apprit bientôt, il lui fit envoyer un beau bouquet de fleurs, et alla même le visiter à l'hôpital. Le cœur d'Antonio sem¬blait être de pierre, et pourtant le jeune homme était saisi par l'amour que Jean lui témoignait. Chaque semaine, celui-ci venait le voir et, peu à peu, d'abord par ennui, puis avec intérêt, Antonio se mît à lire la Bible.

Un jour, Antonio lut ce verset : «Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur» . Cela s'appliquait à son cas. Antonio continua sa lecture et la Parole de Dieu, qui a la puissance de briser la pierre, agit dans son cœur. Il reconnut son état de culpabilité et confessa ses péchés. II apprit aussi à croire avec une entière confiance à l'œuvre parfaitement accomplie à la Croix. Son âme était guérie, mais sa hanche resta paralysée. Il ne put désormais plus travailler sur les chantiers; il trouva un travail plus facile. Plus tard, il épousa la fille de Jean et son ami devint ainsi son beau-père. Antonio est maintenant dans la maison du Père, mais ses enfants gardent la Bible qu'il avait emmurée comme leur plus précieux héritage.

ET SI LES POISSONS SE METTAIENT A PARLER?




ll n'y a rien de secret qui ne doive être connu. (Matthieu 10,26)

Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes. (Romains 2,1 fi)

Un musée de la Jamaïque, expose, dans une de ses vitrines, une énorme tête de requin tandis que la vitrine voisine exhibe une étrange liasse de vieux papiers : ce sont là les témoins d'une singulière histoire.

Voici plus d'un siècle, un navire anglais capturait, dans la mer des Antilles, un requin formidable dans le ventre duquel on trouva, reliés par une courroie, les papiers en question. On découvrit qu'ils appartenaient au navire «Nancy» et, de surcroît, établissaient que ce bateau se livrait à la contrebande et à la piraterie. Le capitaine remit ces papiers aux au¬torités de la Jamaïque.

Précisément à cet instant, on ins¬truisait le procès des hommes du «Nancy», soupçonnés de commerce illégal, mais contre lesquels on manquait de preuves. Poursuivis, ils avaient jeté en mer leurs pièces compromettantes. Jugez de leur consternation devant le témoignage accusateur qui, surgi du fond des eaux, vint les confondre au moment où ils se croyaient sûrs de leur acquittement !

Que nul ne s'y trompe : le jour vient où Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes ! Tous les actes, toutes les pensées, toutes les paroles que l'on croyait tombés dans l'oubli depuis longtemps réapparaîtront dans la lumière éblouissante de ce jour-là, aux yeux et aux oreilles de tous. Et le Juge sera inflexible ! Le jour est venu, qui peut subsister ? (Apoc. 6, 17)

N'attendez pas ce moment-là, car c'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant ! (Hébreux 10, 31) Aujourd'hui est un jour de grâce. Dieu vous invite au¬jourd'hui à mettre votre confiance en son Fils, Jésus-Christ, qui a subi sur la Croix le jugement qui devait vous atteindre. Si vous croyez que Jésus est mort à votre place, Lui le Fils du Dieu très saint, vous vous mettez à l'abri de la colère divine qui vient sur les « fils de la désobéissance ». Car le sang de Jésus-Christ vous purifie alors de tout péché !

LE CHEF-D’ŒUVRE MEPRISE




Dans un célèbre musée de Rotterdam, vous pouvez admirer un tableau dont l'histoire est assez curieuse. Une jeune Hollandaise l'avait reçu en dot lors de son mariage avec un Français. Les époux avaient quitté les Pays-Bas pour se fixer en France et, comme ni l'un ni l'autre ne s'intéressait à la peinture, ils avaient entreposé ce tableau derrière une vieille armoire et n'y avaient plus pensé. Ce n'est qu'après leur mort qu'on le retrouva, couvert de poussière. Tout le mobilier fut vendu aux enchères et le tableau fut cédé à vil prix. Par la suite des artistes examinèrent et découvrirent qu'il était de Jean Vermeer, un des grands maîtres hollandais du XVIIè siècle. Une société néerlandaise l'acheta pour 300.000 dollars et, aujourd'hui, il est exposé dans une salle spéciale du musée Boyman à Rotterdam.

Un de mes amis le contemplait un Jour et il était frappé par la délicatesse des teintes et l'impression de profondeur créée par la gradation des couleurs. Les personnages en sont si vivants: C'est le Christ à table avec les disciples qu'il a rencontrés sur la route d'Emmaüs. Ces hommes regagnaient leur bourgade déçus et découragés. Un étranger les avait rejoints et avait engagé la conversation. C'était Jésus, le Seigneur, mais les disciples ne le réalisaient pas encore. Ils le reconnurent quand II rompit le pain. Le tableau rend très bien l'étonnement des disciples et l'expression empreinte de noblesse du Sauveur ressuscité.

Pensez au magnifique présent que les nouveaux époux avaient reçu à leur noce et dont ils avaient fait si peu de cas, n'en soupçonnant nullement l'immense valeur et considérez les deux amis qui cheminaient en direction d'Emmaüs sans avoir reconnu en celui qui marchait à leur côté, le Seigneur Jésus-Christ!

Que de personnes commettent la même folie! Elles n'ont Jamais contemplé la vrai beauté du Sauveur et jamais connu sa valeur infinie. N'est-il pas le chef-d’œuvre de Dieu, le seul homme parfait, celui dont la mort a racheté nos âmes? Chers amis, ne poursuivez pas votre route sans saluer en Lui le Fils de Dieu!

En fait, nous l'avons relégué à l'arrière plan de notre existence. Nous n'avons pas pensé à lui, nous ne l'avons pas réellement aimé, nous ne l'avons pas servi, nous ne nous sommes pas souciés de ses droits sur nous; nous avons oublié, et nous avons même ajouté de nouvelles souffrances à celles de la croix.

Nous avons cru qu'il agissait de même envers nous... Mais Lui, II est tout près de nous, comme sur le chemin d'Emmaüs; II est près de nous quand nous sommes dans la détresse, dans les larmes, quand nous nous croyons abandonnés de tous. Car il est écrit: «Dieu est près de ceux qui ont l'esprit dans l'abattement.»
Chers amis, ne répétez pas l'erreur des époux qui avaient laissé le chef-d’œuvre derrière l'armoire. Mettez Jésus-Christ à la place d'honneur dans votre foyer, dans votre entreprise. Maintenant même, ouvrez-lui votre cœur et il y entrera, car il a dit: «Voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui et Je souperai avec lui et lui avec moi.»

L’heure H.




Les paroles ci-dessous furent trouvées sur le corps d’un soldat tué en Italie, au combat au cours de la dernière guerre. Elles furent envoyées à sa famille par un de ses compagnons.

- Oh Dieu, je ne t’ai jamais parlé, mais maintenant je veux le faire.

- Le monde m’a dit que tu n’existais pas, et comme un insensé, je l’ai cru.

- La nuit dernière, d’un trou d’obus, j’ai vu ton ciel et, de suite j’ai compris que j’avais été trompé, que l’on m’avait menti. Si j’avais pris seulement le temps de regarder les choses que tu as faites, j’aurais su que les gens me trompaient.

- Je me demande, si tu voudrais m’accepter en ta présence. Malgré tout, je sens que tu me comprendrais. Bizarre qu’il est fallu que je vienne en ce lieu infernal pour y trouver le temps de contempler ta face.

- Je ne crois pas avoir encore beaucoup à te dire sinon que je suis pleinement heureux de t’avoir rencontré aujourd’hui. Je sens que l’heure H va bientôt sonner, mais je n’ai pas peur, car je sais que tu te tiens tout près de moi.

- Le signal !…Eh bien Seigneur, il faut que j’aille au combat. Je t’aime énormément et je tiens à ce que tu le saches. Tu sais que ce combat va être horrible ! Qui sait ci cette nuit même je n’irais pas dans ta maison ?

- Jusqu’à ce jour, j’ai vécu loin de toi et je me demande si tu m’accueilleras auprès de toi. Tu vois, voilà que je pleure maintenant. Moi ? versant des larmes ?… Oh ! comme je regrette et me repens de ne pas t’avoir connu depuis de longues années.

- Le moment est venu où je dois partir. Au revoir, Seigneur. Mon cœur est en paix, depuis que je t’ai rencontré je n’ai pas peur de mourir.

LE ROI DES DIAMANTS




Au début de ce siècle, mourait en Afrique du Sud un illustre homme d'affaires qui, par son immense fortune et ses succès incontestés, avait mérité le titre de roi des diamants. Lorsqu'il sentit sa fin venir, il désira réunir autour de lui les membres de sa famille, et, après leur avoir fait ses adieux, il ajouta encore ces mots :

« J'ai passé ma vie à la poursuite des biens d'ici-bas. J'ai Joui d'une bonne santé et d'une grande fortune ; J'ai possédé des terres et des villas luxueuses ; j'ai créé des lignes de chemins de fer, j'ai acquis des mines d'or et de diamants. Tout ce que j'ai désiré et recherché, je l'ai trouvé. Mais tout cela je dois le laisser, car je ne peux rien prendre avec moi. Par contre, ce qu'il est possible de prendre avec soi, je ne l'ai pas cherché, et par conséquent pas trouvé ».

Il fit télégraphier en Angleterre à un grand chrétien, qui l'avait visité précédemment et lui avait parlé de son âme, de prier pour lui. Mais avant que la dépêche arrivât à destination, le roi des diamants avait rendu le dernier soupir.
« Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre ». Colossiens 3 :2.

TRÈS MALHEUREUX OU TRÈS HEUREUX ?




Dans la cathédrale de Westminster, une plaque de pierre porte cette inscription : «Miserrimus», c'est-à-dire très malheureux. C'est tout ce qui est rapporté au sujet du mort qui gît là.

Dans les catacombes de Rome, ces vastes souterrains où les premiers chrétiens tentèrent de se cacher pour échapper à leurs persécuteurs, est gravée sur une pierre encastrée dans un mur, cette belle inscription : « Felicissima» c'est-à-dire très heureuse.

Quel contraste entre ces deux personnes dont la voix nous parvient comme du séjour des morts ! L'une du milieu des pompes solennelles de la religion humaine laisse échapper ce gémissement misérable.

Pourquoi ?

Parce que son âme s'en allait comme un vaisseau sans pilote sur une mer sombre, sans espérance et sans Christ. L'autre, malgré la persécution, laisse un témoignage qui résonne, à travers les siècles, comme un cri de joie.

Pourquoi ?

Parce qu'elle croyait au Seigneur Jésus et savait qu'elle allait être avec Christ, ce qui est de beaucoup meilleur. Elle avait appris à estimer que «les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée» (Romains 8,18). Elle pouvait quitter la «tente terrestre», remplie d'une glorieuse espérance à cause de la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts (1 Pierre 1.3)

LA CHANTEUSE TRANSFORMÉE.




Le compositeur Robert Harkness avait un Jour dans sa chorale une soliste d'un rare talent. Un matin, elle l'appela au téléphone et lui annonça brutalement qu'elle quittait la chorale.

Aussi brutalement, Il répondit : « Votre démission est acceptée ».

A l'autre bout du fil, elle fut très surprise et bredouilla : « Voulez-vous dire que... ? ».

« Mais oui », répondit Harkness. « Vous êtes entrée à la chorale de votre plein gré et vous pouvez vous retirer si c'est là votre choix. Vous pouvez être sûre que le Comité vous écrira une lettre de remerciement pour le bon travail que vous avez fait à la chorale ».

« Mais, puis-Je venir vous voir et vous expliquer tout d'abord ? » plaida-t-elle.

Lorsqu'elle vint, elle lui rappela — bien que plus tout à fait aussi sûre d'elle-même maintenant : « Mais, Monsieur Harkness, on ne m'a pas demandé de chanter un solo depuis un mois ! « Si c'est votre raison, dit fermement Harkness, « vous avez bien fait de démissionner. De toute évidence, vous chantiez, non pas pour la gloire de Dieu, mais pour votre propre gloire et il n'y a pas de place dans notre chorale pour de tels chanteurs. Vous ne pourrez revenir, à moins de changer et de vous soumettre totalement au Seigneur. Allez chez vous et réfléchissez à cela pendant un mois ».

Au bout de trois semaines, elle revint le voir. « Monsieur Harkness, j'ai décidé de me soumettre totalement au Seigneur et de rechercher uniquement sa Gloire. Puis-je revenir?» .

« Certainement », répondit-il, « mais la place au premier rang a été donnée à quelqu'un d'autre. Venez à la prochaine répétition et nous vous trouverons une place au dernier rang ».

Après la répétition, la femme dit à Harkness : « Je suis prête à m'asseoir à n'importe quelle place ; la plus humble place est plus que ce que je mérite ».

Le grand musicien dit chaleureusement : « Voilà ce que j'aime entendre ! Je vous crois et je veux que vous chantiez un solo dimanche soir prochain ».

Elle chanta. Et. bien que sa voix fût la même, la chanteuse était transformée.

Elle avait comprise la leçon.

Qu'elle soit pour vous un point de référence !

Faites tout pour la gloire de Dieu.

Foi et œuvres : Les deux rames.




Un vieil homme possédait une petite embarcation qu'il utilisait pour transporter des passagers sur la rivière. Un jour, l'un d'entre eux remarqua que notre vieux marin avait gravé sur l'une de ses rames : «foi» et sur l'autre «œuvre». Intrigué, il lui en demanda la signification et le patron de la barque, chrétien convaincu, fut tout heureux de saisir cette occasion de rendre témoignage.

Il actionna seulement la rame «foi», mais la barque ne fit que tourner en rond.

Puis il actionna la rame «œuvre», et l'embarcation tourna dans l'autre sens, mais également en rond. Il prit alors les deux rames en même temps et l'esquif s'avança rapidement sur l'eau et dans la direction voulue, démontrant par là que la foi avec les œuvres apportent la sécurité, la certitude et la bénédiction. Quel profond enseignement pour les enfants de Dieu ! En Jésus-Christ, ce qui a de la valeur, c'est la foi agissant dans la charité (Galates 5/ 6).

LE ROSIER SAUVAGE.




II y avait une fois un insignifiant rosier sauvage qui croissait parmi les ronces. Un jardinier le vit, le déracina et le planta dans son jardin.

Que me veut donc cet homme ? se dit le rosier ! Il s'est sûrement trompé ; Je ne suis pas fait pour vivre dans ce magnifique jardin, au milieu de tant de belles fleurs ; il y a erreur !... Le jardinier revint avec une cisaille à la main, il tailla le petit buisson et le greffa.

L'année suivante, l'arbrisseau s'aperçut qu'il portait de belles roses !

Ainsi Dieu nous arrache de notre ancienne vie et nous transporte dans son jardin, son royaume d'amour. Il nous taille, ce qui nous fait souffrir, et nous pensons qu'il s'est trompé.

Patience ! Ce que nous ne comprenons pas maintenant, nous le comprendrons plus tard. Car après un cycle de croissance, nous nous apercevrons que notre vie, dépouillée par Dieu « le jardinier céleste » porte elle aussi des roses.

UNE SÉCURITÉ INVISIBLE!




Au début de ce siècle, avait été organisée, dans une capitale européenne, une exposition de bijoux et de joyaux royaux.

Dès l'entrée, le visiteur était tout sur¬pris de ne pas voir les protections habituelles qu'il s'attendait à trouver là: grilles ou vitrines. Les somptueux joyaux s'étalaient, sans obstacles apparents, sur les tables découvertes, à portée de la main.

Quelle stupéfiante absence d'élémentaires précautions ! Mais il fallait lire les écriteaux disposés tout autour de la table, ils avertissaient qu'un fort courant électrique parcourait les tables et auraient immédiatement foudroyé l'imprudent qui aurait osé porter la main sur les joyaux exposés. Ils étaient ainsi plus sûrement protégés que par des grilles ou des vitrines.

Cela nous fait penser à la protection divine qui demeure invisible, mais qui est plus puissante et plus efficace que toutes les protections que le monde peut nous offrir.

« Ceux-ci s'appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux; nous, nous invoquons le nom de l'Éternel notre Dieu. Eux, ils plient et ils tombent... nous, nous tenons fermes et restons debout. « (Psaume 20/8 et 9).

IL PREND SOIN DES MOUCHES.




Un jour, quelques alpinistes se tenaient au sommet d'une montagne, admirant la sublimité du paysage qui se déroulait sous leurs yeux. Un membre du groupe sortit de sa poche une loupe ; puis ayant attrapé une mouche, il la plaça sous le verre.

"Savez-vous, dit-il à ses compagnons, que les pattes de mouches vivant dans la plaine sont nues? Mais regardez bien celle-ci. Elle a les pattes couvertes d'un fin duvet. Le DIEU qui a créé ces imposantes montagnes a pourvu au confort des plus petites créatures qu'il a destinées à y vivre. Il a donné des chaussons et des gants aux petites mouches!"

Dieu est grand dans les grandes choses, mais non moins grand dans les plus petites.

"Interroge les animaux, ils t'instruiront... qui ne reconnaît chez eux la preuve que la main de l'Éternel a fait toutes choses?" (Job 12/7 et 9).

S'attacher.




On raconte qu'un groupe d'alpinistes faisait l'escalade d'un pic rocheux particulièrement redoutable. Ils étaient bien encordés, bien préparés. Le matériel était contrôlé et un guide sûr les accompagnait, quand, à leur grande stupéfaction, ils rencontrèrent un grimpeur solitaire !... Invraisemblance, quand on sait le danger que cela représente ! Réalisant le péril extrême qu'il encourait dans une semblable tentative, ils l'invitèrent à se joindre à eux. «Non merci, répondit-il, je ne me fie qu'à ma corde, jamais à celle des autres...» Ce furent là ses dernières paroles. Quelques instants plus tard, le nœud de sa corde se dénoua. Ce fut la chute irrémédiable et l'imprudent grimpeur alla s'écraser quelques trois cents mètres plus bas, sur les rochers. IL ne s'était attaché à personne. Amis, toi qui fais la lecture de ce texte, quel guide as-tu pris pour faire l'escalade de la vie, vers les cimes de l'éternité ? Confies-tu tes intérêts éternels à «ta corde à toi» ? Pourquoi ne pas prendre plutôt le guide sûr, le seul que Dieu ait approuvé et auquel tu peux sans crainte t'attacher pour l'escalade suprême : Jésus-Christ le Fils de Dieu. Pendant ton ascension, tu seras en parfaite sécurité, gardé par sa puissance divine (1 Pierre 1/5). Ne cours pas le risque de la perdition éternelle, pour avoir négligé un si grand salut !

Si tu voulais.




Ce fait authentique s'est passé, il y a environ un demi-siècle. Le Pasteur d'une l'église fit une prédication missionnaire, ce certain dimanche, répondant ;ainsi à un pressant appel que lui avait adressé une société missionnaire en détresse. Il invite les fidèles à donner largement et joyeusement pour soutenir l’œuvre missionnaire en souffrance.

Le sermon fini, de la chaire il suivait d'un regard attristé les diacres qui circulaient dans les bancs en présentant aux auditeurs les sachets de collecte. Il sentait bien que ses paroles n'avaient pas touché les cœurs ; il avait vu le riche banquier R. bailler plusieurs fois derrière sa main gantée ; Mme P., la millionnaire, regarder sa montre d'un air ennuyé, tandis que son voisin, un commerçant fort aisé dormait, confortablement installé, pendant une partie du message. Les sachets continuaient ;à circuler en silence.

Cependant, au dernier banc se livrait un rude combat. Une fillette infirme avait écouté avec une profonde attention les paroles du pasteur. Ses petites béquilles étaient à côté d'elle car, à la suite d'accident, elle était restée infirme et ne pouvait faire un pas sans appui. Peu de temps auparavant, une amie charitable lui avait fait don de cette paire de béquilles et, dès lors, sa vie avait été transformée. Aujourd'hui, pour la première fois, elle était venue à l'église, mais qu'avait-elle à donner, elle pour les Missions ? Et, tandis que le diacre approchait de son banc tendant à tous la poche de velours, l'enfant, les larmes aux yeux, se disait avec angoisse :

« Et moi qui n'ai rien à donner, pas même un centime, et là-bas, les missionnaires ont besoin d'argent ! Oh ! que puis-je faire pour eux ? »

Une pensée lui traversa l'esprit comme une flèche et son cœur battit tout a coup a se rompre.

— Mes béquilles toutes neuves, on pourra les vendre et en retirer beaucoup d'argent !... Mais je ne peux m'en passer, elles sont ma vie !

— Oui, ta vie, reprenait la voix intérieure, mais Christ a donné Sa vie pour toi. Si tu donnes ta vie, là-bas, ils sauront qu'il est leur Sauveur. Oh ! si tu voulais, si tu voulais !...

Enfin, un sourire joyeux reparut sur le pâle petit visage. Elle baissa l'une après l'autre ses béquilles et attendit, Le diacre arriva au dernier banc ; il n'y avait là que Marguerite, son pauvre petit pied malade ballant au-dessus du plancher. Valait-il la peine de tendre le sachet à la pauvre petite infirme ? Avec bienveillance, il se tourna vers elle et qu'elle ne fut pas sa surprise ! D'une main tremblante, avec peine, l'enfant souleva ses petites béquilles et essaya de les placer en équilibre dans la poche de velours.

Le diacre la regarda. comprit et réprimant un sanglot qui lui serrait la gorge, il prit respectueusement la paire de béquilles et traversa lentement l'église, le sachet dans une main, les béquilles dans l'autre.

De banc en banc on tournait la tête... On reconnaissait les béquilles de la petite Marguerite et les veux se remplissaient de larmes. Sans mot dire, le diacre les déposa sur la table de communion.

Le pasteur, profondément ému, posa sur elles ses mains pour les bénir et prononça lentement les paroles du Seigneur: « Elle a fait ce qu'elle a pu ».

Qu'à donc le riche banquier ? Il se mouche bruyamment, puis il tire son porte-monnaie. Madame P fait le même geste. Le commerçant, son voisin réussit à attraper le diacre par le pan de son habit et a lui glisser quelques mots à l'oreille. Le diacre reprend le sachet et recommence sa tournée. Les pièces d'argent pleuvent ainsi que les billets de banque. Puis, la foule quitte le lieu.
Une dame s'approche de Marguerite, les béquilles a la main. Elle les a rachetées a la Mission et les tend, souriante, à la petite fille qui, radieuse, reprend le chemin de la maison, comprenant peu, tout ce qu'elle a fait pour le Seigneur.

Histoire d'un cantique : « Debout Sainte Cohorte »




Ce cantique est un des hymnes puissants et victorieux de l'Église chrétienne. Il y en a peu que les jeunes aiment autant que celui-ci, qui les appelle au combat courageux où il faut tout donner, pour la gloire du Seigneur Jésus, et leur montre, dans une vision dernière, la victoire certaine de Dieu dans la guerre du Salut. Ce cantique est né de la souffrance et de la mort victorieuse d'un serviteur de Dieu.

C'était en 1858. Depuis un an, un Réveil d'une puissance saisissante, né à New York dans une simple réunion de prières, secouait tout l'Est de l'Amérique.

Dans la ville de Philadelphie, un jeune pasteur de trente ans, Dudley-A. Ting, était un des plus ardents conducteurs du Réveil qui avait saisi la ville entière. C'était un pasteur courageux. Sa fidélité à la foi évangélique et son opposition absolue à l'esclavage lui avaient valu de perdre son poste de recteur de l'importante Église d'Epiphony. Il avait alors fondé une Église libre.

Au cours d'une mission de Réveil, il fit une prédication remarquable à Jaynels Hall, devant un auditoire de 5000 personnes. Il avait parlé sur ce texte : « Allez maintenant, vous qui êtes des hommes, et servez l'Éternel ». Un millier d'hommes se donna ce jour-là à Dieu.

Quelques jours plus tard, son bras fut pris dans un engrenage et effroyablement déchiqueté. Les médecins appelés virent bien qu'il ne lui restait que quelques heures à vivre, et lui-même se rendit compte de sa mort imminente.

Alors, à ses amis qui l'entouraient, il dit : « Chantez, chantez, ne pouvez-vous donc pas chanter? II entonna lui-même d'une voix forte: Roc séculaire, blessé pour moi sur le Calvaire, je viens à toi.

Ses amis s'unirent à lui malgré leurs larmes. Son père, le pasteur S.-H. Ting, se pencha sur lui pour lui demander quel était son dernier message pour ses amis. Et le jeune pasteur mourant répondit dans un murmure : « Dites-leur qu'ils se lèvent pour la cause de Jésus ».

Un de ses amis, G. Duffield, bouleversé par cette mort et ce message, écrivit alors ce cantique, qui rappelait et le dernier sermon et le dernier appel :
Debout ! sainte Cohorte, Soldats du Roi des Rois, Tenez d'une main forte I'étendard de la Croix...

Un excellent article.




il y a bien des années, un homme voyageait sur le haut d'un omnibus à Londres, et passait devant le fameux Tabernacle où le grand prédicateur C.-H. Spurgeon avait l'habitude de prêcher. Comme de coutume, une grande foule stationnait hors du bâtiment, attendant l'heure d'ouverture des portes.

— Ah ! dit-il, ces bêtises-là attirent toujours les gens! Tout près de lui se trouvait un Juif qu'il connaissait tant soit peu, qui se tourna vers lui et lui dit :

— Ne voudriez-vous pas avoir une foule comme cela à la porte de votre magasin? J'aimerais bien l'y avoir, moi. Voilà tantôt vingt-huit ans que je passe ici et J'ai toujours vu une foule semblable attendant pour entrer. Maintenant, si on avait vu votre magasin comble comme cela pendant vingt-huit ans, et que quelqu'un vînt me dire que vous ne vendez pas un bon article, qu'est-ce que je répondrais? Je dirais sans doute que les gens eux-mêmes sont de meilleurs juges que n'importe qui, et que si les marchandises livrées n'avaient pas été de bonne qualité, ils n'auraient certainement pas continué de venir. Eh ! bien, je suis juif, mais je suis fortement tenté d'aller entendre ce que ce monsieur a à dire, quand je vois ces foules continuer à fréquenter ce lieu.

L'homme qui avait fait la première remarque fut fort impressionné de l'argument du Juif, et il déclara plus tard ceci :

— Je découvris que j'avais acheté le mauvais article, et je me dis que le Juif avait parlé sensément. Je voulus entendre Spurgeon, et j'acceptai le vieil évangile qui dit: « 0 vous tous qui avez soif, venez aux eaux, et vous qui n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez ; oui, venez, achetez sans argent et sans aucun prix du vin et du lait « (Es. 55, 1).

Il fut véritablement converti à Dieu. Ce qu'il acquit là se trouva être bon, et il ne s'en fatigua plus jamais. C'était un bon article.

Blanc comme la neige.




Un jour que la reine Victoria se promenait en voiture, elle se fit conduire à une fabrique de papier récemment construite, mais comme elle ne voulait pas y arriver avec toute sa suite, elle fit arrêter à distance ses équipages, et se dirigea seule vers l'entrée du bâtiment, qu'elle demanda à visiter. Le directeur, ignorant à qui il avait affaire, lui fit voir en détail le nouvel établissement. Il lui montra comment les chiffons sont nettoyés, blanchis, changés en bouillie, puis com¬ment cette substance est étendue par une machine spéciale, séchée, finalement transformée en papier blanc, coupée et livrée dans le commerce.

La reine, qui voyait cela pour la première fois, était vivement intéressée. Avant de sortir, on la fit encore passer par un vaste local dans lequel des hommes, des femmes et des enfants triaient des débris d'étoffés d'une repoussante mal¬propreté ; il s'en dégageait une odeur nauséabonde et la pièce était remplie de poussière.

-Et que faites-vous de ces tas, d'affreux chiffons ? dit la reine.

-Nous en faisons du papier.

-Mais ils sont de toutes les couleurs. Comment peut-il en sortir du papier blanc?

-Nous leur faisons subir une préparation chimique à laquelle aucune couleur ne résiste et au sortir de laquelle tout devient blanc comme la neige.

- C'est étonnant, dit la reine, qui restait pres¬que fascinée par la saleté de ces objets. Mais elle était arrivée à la porte de sortie, elle remercia et partit.

Le directeur l'accompagna un moment, et, lorsqu'il vit au détour de la route les équipages royaux, il comprit qui était la visiteuse inconnue.

Quelques Jours après, la reine Victoria trouvait sur sa table à écrire un paquet de magnifique papier, dont chaque feuille portait en filigrane ses initiales et son portrait. Il était accompagné d'une lettre ainsi conçue :
«J'espère que Votre Majesté voudra bien accepter un échantillon de mon papier que j'ai l'honneur de lui adresser en souvenir de sa visite, en lui assurant que chacune de ses feuilles a été faite avec ces vieux chiffons de couleurs qu'elle a vus dernièrement. Votre Majesté me permettra d'ajouter que la merveilleuse transformation par laquelle passent ces restes d'étoffés a été pour plusieurs dans ma fabrique une vraie prédication, j'y ai appris moi-même que notre Seigneur Jésus-Christ peut nous purifier, nous qui sommes flétris par le péché et encore plus souillés que ces chiffons, de telle façon que nos péchés, qui sont rouges comme le cramoisi, deviennent blancs comme la neige. Bien plus, j'ai compris que Dieu peut mettre dans nos cœurs son image, de même que le portrait de Votre Majesté est dans ce papier. Et comme le papier ainsi préparé peut plaire même à une reine et être accepté par elle, ainsi le pauvre pécheur, lavé de ses péchés par le sang de son Sauveur, peut avoir sa place préparée dans le ciel et être reçu par Dieu dans la gloire ».

Une plaque qui parle




Une inscription sur une plaque apposée à l'entrée d'une église au Québec :

"Quand tu es né, ta mère t'a amené ici,

Quand tu t'es marié, ton partenaire t'a amené ici,

Quand tu mourras, tes amis t'amèneront ici,

Pourquoi ne viendrais-tu pas quelquefois par toi-même ?"

NE PERDONS PAS COURAGE !




Un ancien d' Église s'approcha un dimanche matin de son pasteur et lui dit avec tristesse, mais avec fermeté : II y a sûrement quelque chose qui ne va pas dans votre prédication ou dans votre œuvre pastorale, car nous n'avons gagné à l'Église qu'un seul membre cette année, et ce n'est qu'un jeune garçon !

Le vieux pasteur prêcha ce jour, le cœur serré, et finit son discours avec des larmes dans les yeux. Il aurait souhaité être au bout de sa carrière et se coucher pour le dernier sommeil, sous les cyprès du vieux cimetière. Il s'attarda dans sa chère église, cherchant la solitude, lorsqu'un jeune garçon s'approcha, le visage ému.

- Tu étais là. Robert, dit le pasteur.

- Oui. répondit l'enfant ; croyez-vous qu'en travaillant beaucoup. je pourrais arriver à prêcher l'Évangile ?

- A prêcher l'Évangile ?

- Oui. Peut-être à devenir missionnaire !

- Long silence : des larmes baignaient les joues du pasteur, et la blessure de son cœur était guérie.

- Robert, dit-il, je vois là la main de Dieu. Que le Seigneur te bénisse. mon garçon. Oui. je pense que tu prêcheras l'Évangile. Ce jeune garçon était Robert Moffat, qui plus tard ajouta à l'Église une province nouvelle, traduisit la Bible dans la langue des "sauvages" et enrichit le monde de découvertes géographiques.

Ce n'était pourtant qu'un jeune garçon.

La substitution




L'histoire révèle que le Duc de Bourgogne, Charles dit le Téméraire, furieux de la résistance qu'il avait rencontrée à N. alors qu'il en faisait le siège, ordonna qu'un habitant sur dix fut massacré. On rassembla tout le monde le long de la rue principale et le héraut passa pour faire l'horrible triage.

Parmi les premiers otages, le gouverneur de la ville avait courageusement pris la dixième place. Mais au moment du passage du héraut, sa fille, qui se tenait à ses côtés, se glissa derrière son père et pris la dixième place et les gens du bourreau la saisirent. Le père s'écria : "Ce n'est pas elle la dixième, c'est moi !" "Non, c'est moi !", s'écria la jeune fille. Ne sachant que faire, les soldats les conduisirent devant le redoutable Duc qui, malgré son surnom de terrible, touché par leur dévouement et leur sacrifice, leur accorda sa grâce et déclara annuler la terrible sentence. Il est une autre sentence qui, sans être arbitraire comme celle du Téméraire, est tout aussi redoutable, celle de Dieu ! Lorsque nous serons tous alignés devant Lui et que chacun (et non un sur dix) devra rendre compte pour lui-même, qui pourra alors sauver son voisin ? "Quelqu'un peut-être mourrait pour un homme de bien" (Romains 5:7), mais qui pourra se justifier lui-même ? Voici la réponse : Dieu a Lui-même pourvu à nos besoins, "car Christ, au temps marqué, est mort pour des impies". Il est le Dixième désigné par Dieu, ayant pris volontairement notre place. Lui, par le dévouement duquel Dieu veut et peut faire grâce aux plus coupables des pécheurs.

Approchons-nous donc sans crainte du trône de la Grâce, car il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.

Dieu poursuit son but.




0 fils d'homme éprouvé, crois-tu que c'est pour le plaisir de le voir voler en éclats, que le sculpteur taille le marbre ? Non, tu le sais ; c'est pour que sous son ciseau naissent des formes nobles et belles, aux lignes pures, ressemblance parfaite du modèle qu'il cherche à produire.

Crois-tu que le meunier qui jette sous la meule les épis, n'ait d'autre but que d'en écraser brutalement les grains ? N'est-ce pas pour en extraire la farine ?

Crois-tu que le forgeron en frappant l'acier rougi au feu, n'ait d'autre but que celui de jouer avec lui ? Du fer rendu maniable par la chaleur il fait des barres capables de soutenir un édifice, des rails qui permettront à un train de router sans heurt.
Tu le vois, Dieu poursuit son but. Ainsi, pourquoi regimber contre l'affliction ; si le champ de blé se courbe sous ta puissance du vent, c'est pour se redresser ensuite et croître plus fort après l'orage

Plus ou moins noir.




"Pensez-vous que je puisse être sauvé?" demandait un homme qui avait longtemps vécu dans le péché et que tourmentait le souvenir de sa vie passée.

"Certainement" fut la réponse.

"Mais, reprit-il, je suis un misérable, j'ai si souvent blasphémé le nom de Dieu qu'il me semble être aussi noir que le Démon lui-même."

"Mon ami, lui fut-il répondu, qu'importe que vous soyez plus ou moins noir, l'important, c'est qu'il y ait un moyen de vous blanchir."

"Si nous confessons nos péchés, II est fidèle et juste pour nous les par¬donner" (1 Jean 1/10).

"Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine" (Esaïe 1/Î8).
"Le sang de Christ nous purifie de tout péché" (1 Jean 1/7)

N'est ce pas merveilleux ?

Ce n 'était pas la peine d'aller en Amérique!




• Vous avez entendu parler de la "vitamine C" qui a contribué à la guérison d'innombrables maladies. Elle a été découverte par un savant hongrois, Grégory. Ce savant avait été invité par l'université américaine de Cincinnati à venir poursuivre dans ses magnifiques laboratoires ses recherches sur la vitamine en question. Mais après quatre années de travaux acharnés, il n'avait pu obtenir qu'une quantité dérisoire de vingt-quatre grammes. Inutile de continuer! II rentra dans son pays, désolé de son échec.

Pour son arrivée, sa femme avait préparé un repas de fête où figurait, comme il se doit en Hongrie, un plat de paprikas, autrement dit de poivrons verts. Subitement, sans savoir pourquoi, Grégory eut une inspiration, il s'empara de ce qui restait de paprikas et courut s'enfermer dans son laboratoire. Rapidement, il se rendit compte que le paprika contenait en abondance de la vitamine "C".

Il avait fait des milliers de kilomètres et passé plusieurs années de sa vie à chercher vainement ce qui se trouvait en abondance à portée de sa main.

Combien de gens vont chercher très loin le salut de leur âme dans des doctrines occultes parées des prestiges de l'Orient et qui ne leur apportent rien que déboires et ruines spirituelles!

Cependant, ils ont à côté d'eux la source abondante de l'Évangile.

La porte fut fermée.




Un soir que Whitefield. le célèbre évangéliste, expliquait à son nombreux auditoire la parabole des vierges sages, il insista spécialement sur les mots de la fin : «Et la porte fut fermée !» Or, il se trouvait dans la salle deux jeunes gens à l'esprit mondain et léger, qui étaient venus dans l'intention de se moquer de la Parole de Dieu et de l'évangéliste.

Ainsi, l'un des jeunes gens murmura à voix basse à l'oreille de son camarade : «II n'y a pas grand mal ; si une porte se ferme, une autre s'ouvrira !» Mais quel fut l'émoi des deux moqueurs, lorsque Whitefield, qui n'avait pu entendre ce qu'ils s'étaient dit

tout bas, s'écria :
- « Il peut y avoir des pécheurs légers et indifférents qui s'opposent à la Parole de Dieu et qui pensent en eux-mêmes : «Qu'importe ? Si une porte se ferme, une autre s'ouvrira !» Ils ne se trompent pas, ces moqueurs. Mais je vous dirai, moi, quelle est la porte qui s'ouvrira pour eux quand celle du ciel se fermera : C'est la porte de l'abîme sans fond, la porte du malheur éternel. Les deux jeunes gens se regardèrent pâles et émus. Quel autre que Dieu seul avait pu mettre sur les lèvres de l'évangéliste les mots mêmes qu'ils avaient prononcés par raillerie ?

Je veux rester à côté de toi!
Un petit garçon avait pris l'habitude de venir très souvent à la porte du bureau de son père pour lui demander telle ou telle petite chose. Il avait toujours une demande à faire.

Un jour, les petits coups répétés se firent entendre à la porte :

«Entre», cria le papa.

Comme l'enfant restait silencieux au milieu de la pièce, il lui demanda :

«Eh bien, parle, dis-moi ce que tu veux!»

«Oh rien!»

« Comment rien ? Allons, n'aie pas peur de me dire ce que tu es venu chercher!»

«Mais rien, papa! Je voudrais seulement rester avec toi dans ton bureau. Je ne dirai rien, je ne ferai pas de bruit; mais j'aimerais tant rester avec toi dans ton bureau! Dis papa?»

Ému d'une telle demande, le père donna immédiatement la permission.

Le petit garçon s'installa dans le coin du bureau avec son jouet, tout en veillant à ne pas déranger son papa.

On peut s'imaginer combien ce père fut heureux de sentir que son enfant venait le trouver et rester même à ses côtés, même quand il n'avait à formuler aucune demande particulière.

Exemple pour tant de gens, et même de chrétiens, qui ne viennent jamais à Dieu que lorsqu'ils ont besoin de sa protection ou d'une bénédiction. Le reste du temps, ils l'oublient et se passeraient facilement de sa présence.

«Heureux l'homme qui sait jouir de la présence de Dieu.»
«Il y a d'abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite» (Psaume 16/11).

Je ne crois que ce que je vois.




Les plantes poussent dans l'humidité ; les hommes grandissent dans l'humilité.

Je ne crois pas à l'homme en quête d'un Dieu perdu, mais en un Dieu à la recherche de l'homme perdu.
Je ne crois que ce que je vois, qu'à ce que je touche, qu'à ce qui s'incorpore à ma substance ; c'est pourquoi Je crois en Jésus-Christ

ET... APRÈS?




"Vos études sont donc terminées"

- disait un professeur à l'un de ses étudiants!

- Oui Monsieur, je passe demain mon dernier examen.

- Et après, que ferez-vous?

- Je m'occuperai de ma profession, je réussirai; je gagnerai beaucoup d'argent : j'épouserai une femme distinguée qui me donnera de beaux enfants.

- Et après?

- Je me retirerai pour voyager, voir le monde, profiter de mon argent.

- Et après?

- Je vieillirai, j'espère sans infirmité.

- Et après?

Ici, le jeune homme ne fit aucune réponse. Ce dernier "après" signifiait la mort.

Nous essayons toujours d'en repousser l'idée. Nous ne voulons tenir aucun compte d'elle dans nos plans d'avenir; mais fatalement, placé devant elle, cet ultime "après" signifiera pour nous, ou le jugement éternel ou la félicité éter¬nelle.

Quel "après" nous préparons-nous?
"Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu" (Amos 4/12).

Affreuse méprise




Pendant la guerre hispano-américaine de la fin du siècle dernier, se produisit le fait suivant rapporté par un témoin.

Un jeune officier américain parcourait un champ de bataille, Un silence impressionnant régnait sur ce champ de mort, auparavant si bruyant. Subitement, l'officié entendit des gémissements, quelqu'un vivait encore. II se dirigea vers l'endroit d'où provenaient les cris et arriva près d'un pauvre soldat espagnol qui paraissait mortellement atteint. Pris de pitié, le jeune officier saisit la gourde qui pendait à son côté et se pencha sur le blessé pour lui donner à boire. Mais celui-ci, se méprenant sur les intentions de celui qui portait un uniforme ennemi, crut qu'il venait l'achever. Peut-être l'état de faiblesse extrême dans lequel il se trouvait lui fit-il prendre la gourde pour une arme. Le fait est que, ramassant toutes ses forces, il réussit à se soulever et plongea son poignard dans la poitrine de celui qui ne lui voulait que du bien.

Cette affreuse méprise illustre l'attitude de ces gens qui ne manquent pas une occasion de s'attaquer à un Dieu qui est venu les sauver en la personne de son Fils.

Ce sont les hommes eux-mêmes qui ont frappé Celui qui est venu se pencher sur leurs souffrances pour les guérir,
Le Vendredi Saint, la foule a réclamé la mort de Jésus en criant : "Crucifie, crucifie!"(Math 27/23)

LE CANARD MORT.




Un Juge américain qui se vantait d'être un « libre penseur » avait à son service un chauffeur noir. Il conduisait souvent son maître dans ses tournées de chasse, son sport favori.

Un Jour qu'ils filaient ensemble le long de la route, le maître dit à son serviteur :

« Dis donc, Sam, je n'y comprends rien de rien à ton espèce de christianisme. Moi qui suis incrédule, pour qui il n'existe ni Dieu, ni diable, ni ciel, ni enfer, moi qui ne crois ni à Christ, ni à la Bible, je suis parfaitement heureux de mon sort, tandis que toi qui prétends être chrétien, tu dis que le diable te tente, que tu as toutes sortes de difficultés et d'épreuves dans ta vie. Tu vois bien que je suis plus heureux que toi avec toute ta religion. »

Le pauvre Sam était bien perplexe, et il dut avouer qu'il ne savait que répondre aux arguments de son maître.

Sur ce, ils arrivèrent sur le terrain de chasse, et le fusil du juge abattit ce jour-là plus d'un malheureux canard sauvage. L'affaire de Sam était alors de courir ramasser le gibier. Tandis qu'il y allait, son maître lui cria de loin : « Écoute Sam, ne t'occupe pas des canards morts, ils t'attendront bien ; dépêche-toi de poursuivre les blessés et attrape-les avant qu'ils se sauvent ».

Sam obéit fidèlement aux injonctions de son maître, puis en lui présentant le gibier, il lui dit : « Massa, je crois que j'ai la réponse à votre question de tout à l’heure. La différence entre vous et moi c'est que vous êtes le canard mort, et le diable vous laisse tranquille parce qu'il sait bien qu'il vous aura quand il voudra ; tandis que moi, je suis le canard blessé, c'est pour ça qu'il me court après et me fait tant de misères ! »

Après vingt ans.




Un jour de 1916, six belles jeunes filles, appartenant toutes à une troupe de Music-hall, se trouvaient réunies dans une loge d'artistes d'un théâtre de New York. Aucune n'avait plus de vingt ans.

L'habilleuse, une femme usée et toute ridée, leur dit en les aidant à se préparer pour le spectacle : «Moi aussi J'étais belle autrefois, mais il y a de cela plus de vingt ans».

Olive Thomas tressaillit à ces paroles : « Où serons -nous dans vingt ans?». Une de ses compagnes répliqua : « Peut-être serons -nous encore ici!»

Alors les six décidèrent solennellement que dans vingt ans exactement, elles se retrouveraient dans un célèbre restaurant de Broadway pour y souper ensemble, en se racontant ce que la vie aurait apporté à chacune d'entre elles.

Vingt ans plus tard, le 12 juin 1936, comme l'horloge d'un célèbre restaurant de Broadway sonnait vingt heures, une cliente s'assis solitaire à une table qu'un coup de téléphone avait cependant retenue pour six convives. C'était Catherine Lambert, une des six jeunes filles, venue accomplir la promesse faite avec ses cinq compagnes, vingt ans auparavant, mais aucune ne vint prendre place à ses côtés.

Olive Thomas devenue artiste de cinéma, s'était empoisonnée dans un hôtel de Paris. Lilian Trashman, une des femmes les mieux habillées d'Hollywood causa, dit-on, sa propre mort par l'excès des régimes qu'elle s'imposait pour garder sa beauté.

Martha Mansfield fut brûlée vive au cours d'une répétition dans un studio. Quelqu'un avait fait tomber une allumette qui mit le feu à ses vêtements.

Fifi Alsop avait épousé un milliardaire. L'année précédente, en 1935, elle était morte dans la misère. Son cadavre resta plusieurs jours dans la maison où elle expira, sans que personne vint la réclamer.

Bessie Pearl mourut après une discussion dans un cabaret de nuit à New York.

La dernière des six, Catherine Lambert, prit son repas en face de cinq places vides, en pensant au tragique destin de ses cinq compagnes.

Le service du monde mène fatalement à la ruine.
« Le salaire du péché c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ.» (Romains 6/23)

QUI CROYEZ VOUS ?




«Deux enfants jouaient sur la colline, lorsqu'ils remarquèrent que c'était bientôt l'heure du coucher du soleil. Intrigué, le premier fit la remarque :

- «Regarde comme le soleil est allé loin ! Tout à l'heure, il était juste au-dessus de cet arbre et maintenant il est de plus en plus dans le ciel !» Mais l'autre ajouta :

- «Tu sais, ce n'est pas le soleil qui se déplace, c'est la terre ; tu te rappelles que papa nous le disait !»

Le premier secoua la tête. C'était le soleil qui bougeait ; il l'avait vu. Ce n'était pas la terre qui bougeait, car il l'aurait ressenti. Alors, il dit :

- «Tu te trompes, c'est le soleil qui bouge, moi je crois ce que je vois».

- «Mais moi, dit son frère, je crois papa».
Et c'est ainsi que la race humaine se divise depuis toujours : les uns n'acceptent que ce que leur sens semblent leur dire et les autres croient à ce que dit leur Père céleste dans sa Parole.

Le verrou est en dedans.




Un pasteur fut accosté un jour sur la rue par un étranger qui lui dit: "Que Dieu vous bénisse richement' Je vous ai entendu prêcher une fois et vous avez dit: "Le verrou est en dedans". Je ne puis vous décrire l'effet que ces paroles ont eu sur moi. Vous disiez que beaucoup attendent que Dieu agisse, tandis que pendant tout ce temps c'est lui qui les attend". N'attendez plus qu'il ouvre la porte, le verrou est de votre côté. En cet instant même. Christ est en train de frapper à la porte de votre cœur. Il l'a dit: "Voici je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai, je souperai avec lui et lui avec moi". Vos paroles furent pour moi comme un trait de lumière. Je rentrai chez moi. je me mis à genoux et je dis: "Seigneur, si c'est toi qui attends, je tire le verrou; entre et sois le bienvenu".

« Mes 2 filles, qui depuis longtemps cherchaient le salut et s'attendaient à ce qu'il leur soit donné d'une façon ou d'une autre, étaient aussi à la réunion. Elles avaient entendu comme moi votre affirmation: "le verrou est en dedans". Sans me dire un mot, elles allèrent le soir même chacune dans sa chambre et ouvrirent leur cœur à Christ. De tirer le verrou et de laisser Christ entrer dans nos cœurs a changé notre vie de famille.

Il fallait que je vous dise cela. Que Dieu vous bénisse » .

La distance.




« Le ciel est aux antipodes de la propre justice qui nous en éloigne inévitablement, alors que la repentance et la conversion nous y conduisent », écrivait un serviteur de Dieu.

On raconte à ce sujet qu'un voyageur demandait un jour à un homme s'il était encore loin de la ville X...

- A peu près quarante mille kilomètres ! lui répondit-il.

- Mais ce n'est pas possible, s'écria le voyageur, vous vous moquez de moi !

- Pas du tout, répliqua l'homme, car si vous continuez dans la direction que vous suivez actuellement, il n'y a pas moins de quarante mille kilomètres, mais si vous faites volte-face, il n'y a que quatre kilomètres à peine pour y parvenir !

L'homme pécheur cherche toujours à gagner son ciel par ses propres oeuvres, s'éloignant toujours plus de la vérité, tournant le dos au plan de salut que Dieu a préparé pour tous les humains et qui se trouve si près de nous (Romains 13/11). Il faut faire volte-face, taire nos raisonnements, nos propres pensées, car, pécheurs par nature, nous sommes séparés de Dieu. C'est pourquoi il nous a donné un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur, Jésus son Fils unique. Ainsi, sauvés par grâce, allons à lui, il est le don de Dieu.
"Viens à la Croix, âme perdue, brebis sans berger, Tu verras une main tendue pour te sauver".

G.-F. HAENDEL

Le célèbre compositeur, Georges-Frédéric Haendel, mourut à Londres, à l'âge de 75 ans.

Lorsqu'il sentit sa fin approcher, il se fit lire le psaume 91. La lecture achevée, il s'écria : « Que c'est beau ! Voilà une nourriture qui rassasie et qui restaure. Lis-moi encore un passage. Prends 1 Corinthiens 15. »

Jean, le fidèle serviteur, lut selon le désir de son maître et ami. Plusieurs fois, Haendel l'arrêtait pour dire : « Répète-moi cela encore une fois. » Ensuite il demanda qu'on lise quelques cantiques du recueil de sa mère.

Les dernières paroles de ce chrétien furent, « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. Fais que je meure et que je ressuscite en toi ! »

Haendel s'endormit dans la foi, le vendredi saint 1759. Il fut enterré dans l'Abbaye de Westminster. Une statue sur son tombeau le représente grandeur nature, assis à son orgue ; il tient dans sa main une feuille de musique sur laquelle on peut lire : « Je sais que mon Rédempteur est vivant »

Pour bien revivre, il faut bien mourir. Pour bien mourir, il faut bien vivre. Pour bien vivre, il faut Jésus-Christ.

ON NE SE MOQUE PAS DE DIEU.




Ceci se passe au Congo vers 1925-27 :

« Après la descente du Saint-Esprit à Kabondo, il y eut naturellement un mouvement d'avance, et nombre de villages furent alors atteints par l'Évangile. Les victoires à Kasbololo furent particulièrement dramatiques.

Ce village était un nid de brigands et de voleurs. Les indigènes étaient des « Bakaongangomba », descendants d'un parti dissident d'une tribu située à 10 jours de marche au nord-ouest. Ils avaient eu à combattre avec acharnement pour pouvoir s'établir au milieu de leurs forêts. Chaque sentier qui conduit à leur village passe par la plus épaisse brousse ; et la première fois que M. et Mme Burton allèrent dans ces contrées, ils ne purent dormir de la nuit à cause des bagarres incessantes entre hommes ivres.

Parmi leurs sauvages voisins, ceux-ci étaient considérés comme les plus faux et les plus traîtres.

Dieu parla au cœur de Zakéasa et Elakimi et ils partirent prêcher l'Évangile à cette pauvre tribu. Leur message ne fut accueilli au commencement que par la moquerie et la méchanceté. Que de fois leurs réunions étaient tout simplement ignorées et personne ne venait les entendre. D'autres fois, par contre, tout le village venait en masse pour se moquer des deux jeunes prédicateurs témoignant de la Grâce de Dieu.

Deux femmes étaient particulièrement agressives dans leurs moqueries. Elles se tenaient dans la foule et criaient : « Cessez cette plaisanterie et retournez chez vous. Allez travailler ! » La foule se joignait à elles par toutes sortes de jurons et d'insultes.

Enfin, profitant d'un moment de tranquillité, Zakéasa les avertit que, si elles continuaient à se moquer de Dieu et de ses messagers, il les punirait Lui-même.

Peu de temps après, ces deux femmes étaient dans la forêt, cherchant des fourmis blanches pour en faire leur nourriture. Elles étaient accompagnées de leurs enfants. Soudain, un lion sortit des buissons et les déchiqueta toutes deux. Les enfants ne furent pas touchés et s'enfuirent pour raconter ce qui était arrivé à leurs mères. Plusieurs hommes partirent avec des flèches empoisonnées pour tuer le lion.

Ils se souvinrent de l'avertissement de Zakéasa et l'impression produite fut telle que dix-neuf se donnèrent alors à Dieu.

Pas une minute de trop.




Une dame lisait le prophète Malachie et fut arrêtée par le verset 3 du chapitre 3: "II s'assiéra, fondra et purifiera l'argent". Un peu surprise, elle se rendit chez un orfèvre et lui demanda pourquoi il fallait s'asseoir pour fondre l'argent. L'orfèvre lui dit: "Quand j'ai mis l'argent dans le creuset, il faut que je prenne bien garde qu'il ne reste pas trop longtemps sur le feu, c'est pourquoi je m ' assieds tout auprès et observe exactement l'instant où l'argent est dégagé des scories. Je ne dois pas le laisser une minute de trop. sans cela le métal précieux en souffre". Toute heureuse, la dame remercia l'orfèvre. Mais lorsqu'elle était à la porte, celui-ci la rappela et dit: "Un peu plus j'oubliais l'essentiel. Je reconnais le moment exact à ceci: c'est quand ma propre image se reflète dans le métal fondu. C'est là l'instant. Il faut alors vite sortir l'argent du creuset".

Cette fois la dame était renseignée. Dieu connaît le moment. Lorsque son image se reflète dans l’ argent, alors la scorie est loin, alors il retire son enfant du creuset.

C'est ainsi que le grand orfèvre, aujourd'hui encore est assis près du creuset dans lequel il a mis les homme; les peuples et il observe avec soin, pas une minute de trop de peur que le métal précieux n'en souffre. Quelle merveilleuse consolation. Pas une minute de trop. Toi et moi, nous pouvons et nous devons le savoir. Voulons -nous l'entraver avant qu'il ait atteint son but avec nous; avant que nous ne soyons des images de Dieu ?

Courage donc. Il fait attention lui-même, il sait, il voit, il sent la flamme qui ne doit pas être trop chaude, ni l'épreuve trop longue. Une volonté paternelle la mesure et c'est son amour sauveur qui fixe le terme: pas un minute de trop.