dimanche 2 mai 2010

Pas une minute de trop.




Une dame lisait le prophète Malachie et fut arrêtée par le verset 3 du chapitre 3: "II s'assiéra, fondra et purifiera l'argent". Un peu surprise, elle se rendit chez un orfèvre et lui demanda pourquoi il fallait s'asseoir pour fondre l'argent. L'orfèvre lui dit: "Quand j'ai mis l'argent dans le creuset, il faut que je prenne bien garde qu'il ne reste pas trop longtemps sur le feu, c'est pourquoi je m ' assieds tout auprès et observe exactement l'instant où l'argent est dégagé des scories. Je ne dois pas le laisser une minute de trop. sans cela le métal précieux en souffre". Toute heureuse, la dame remercia l'orfèvre. Mais lorsqu'elle était à la porte, celui-ci la rappela et dit: "Un peu plus j'oubliais l'essentiel. Je reconnais le moment exact à ceci: c'est quand ma propre image se reflète dans le métal fondu. C'est là l'instant. Il faut alors vite sortir l'argent du creuset".

Cette fois la dame était renseignée. Dieu connaît le moment. Lorsque son image se reflète dans l’ argent, alors la scorie est loin, alors il retire son enfant du creuset.

C'est ainsi que le grand orfèvre, aujourd'hui encore est assis près du creuset dans lequel il a mis les homme; les peuples et il observe avec soin, pas une minute de trop de peur que le métal précieux n'en souffre. Quelle merveilleuse consolation. Pas une minute de trop. Toi et moi, nous pouvons et nous devons le savoir. Voulons -nous l'entraver avant qu'il ait atteint son but avec nous; avant que nous ne soyons des images de Dieu ?

Courage donc. Il fait attention lui-même, il sait, il voit, il sent la flamme qui ne doit pas être trop chaude, ni l'épreuve trop longue. Une volonté paternelle la mesure et c'est son amour sauveur qui fixe le terme: pas un minute de trop.

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