dimanche 2 mai 2010

L’heure H.




Les paroles ci-dessous furent trouvées sur le corps d’un soldat tué en Italie, au combat au cours de la dernière guerre. Elles furent envoyées à sa famille par un de ses compagnons.

- Oh Dieu, je ne t’ai jamais parlé, mais maintenant je veux le faire.

- Le monde m’a dit que tu n’existais pas, et comme un insensé, je l’ai cru.

- La nuit dernière, d’un trou d’obus, j’ai vu ton ciel et, de suite j’ai compris que j’avais été trompé, que l’on m’avait menti. Si j’avais pris seulement le temps de regarder les choses que tu as faites, j’aurais su que les gens me trompaient.

- Je me demande, si tu voudrais m’accepter en ta présence. Malgré tout, je sens que tu me comprendrais. Bizarre qu’il est fallu que je vienne en ce lieu infernal pour y trouver le temps de contempler ta face.

- Je ne crois pas avoir encore beaucoup à te dire sinon que je suis pleinement heureux de t’avoir rencontré aujourd’hui. Je sens que l’heure H va bientôt sonner, mais je n’ai pas peur, car je sais que tu te tiens tout près de moi.

- Le signal !…Eh bien Seigneur, il faut que j’aille au combat. Je t’aime énormément et je tiens à ce que tu le saches. Tu sais que ce combat va être horrible ! Qui sait ci cette nuit même je n’irais pas dans ta maison ?

- Jusqu’à ce jour, j’ai vécu loin de toi et je me demande si tu m’accueilleras auprès de toi. Tu vois, voilà que je pleure maintenant. Moi ? versant des larmes ?… Oh ! comme je regrette et me repens de ne pas t’avoir connu depuis de longues années.

- Le moment est venu où je dois partir. Au revoir, Seigneur. Mon cœur est en paix, depuis que je t’ai rencontré je n’ai pas peur de mourir.

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