dimanche 2 mai 2010

Un excellent article.




il y a bien des années, un homme voyageait sur le haut d'un omnibus à Londres, et passait devant le fameux Tabernacle où le grand prédicateur C.-H. Spurgeon avait l'habitude de prêcher. Comme de coutume, une grande foule stationnait hors du bâtiment, attendant l'heure d'ouverture des portes.

— Ah ! dit-il, ces bêtises-là attirent toujours les gens! Tout près de lui se trouvait un Juif qu'il connaissait tant soit peu, qui se tourna vers lui et lui dit :

— Ne voudriez-vous pas avoir une foule comme cela à la porte de votre magasin? J'aimerais bien l'y avoir, moi. Voilà tantôt vingt-huit ans que je passe ici et J'ai toujours vu une foule semblable attendant pour entrer. Maintenant, si on avait vu votre magasin comble comme cela pendant vingt-huit ans, et que quelqu'un vînt me dire que vous ne vendez pas un bon article, qu'est-ce que je répondrais? Je dirais sans doute que les gens eux-mêmes sont de meilleurs juges que n'importe qui, et que si les marchandises livrées n'avaient pas été de bonne qualité, ils n'auraient certainement pas continué de venir. Eh ! bien, je suis juif, mais je suis fortement tenté d'aller entendre ce que ce monsieur a à dire, quand je vois ces foules continuer à fréquenter ce lieu.

L'homme qui avait fait la première remarque fut fort impressionné de l'argument du Juif, et il déclara plus tard ceci :

— Je découvris que j'avais acheté le mauvais article, et je me dis que le Juif avait parlé sensément. Je voulus entendre Spurgeon, et j'acceptai le vieil évangile qui dit: « 0 vous tous qui avez soif, venez aux eaux, et vous qui n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez ; oui, venez, achetez sans argent et sans aucun prix du vin et du lait « (Es. 55, 1).

Il fut véritablement converti à Dieu. Ce qu'il acquit là se trouva être bon, et il ne s'en fatigua plus jamais. C'était un bon article.

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