dimanche 2 mai 2010

La porte fut fermée.




Un soir que Whitefield. le célèbre évangéliste, expliquait à son nombreux auditoire la parabole des vierges sages, il insista spécialement sur les mots de la fin : «Et la porte fut fermée !» Or, il se trouvait dans la salle deux jeunes gens à l'esprit mondain et léger, qui étaient venus dans l'intention de se moquer de la Parole de Dieu et de l'évangéliste.

Ainsi, l'un des jeunes gens murmura à voix basse à l'oreille de son camarade : «II n'y a pas grand mal ; si une porte se ferme, une autre s'ouvrira !» Mais quel fut l'émoi des deux moqueurs, lorsque Whitefield, qui n'avait pu entendre ce qu'ils s'étaient dit

tout bas, s'écria :
- « Il peut y avoir des pécheurs légers et indifférents qui s'opposent à la Parole de Dieu et qui pensent en eux-mêmes : «Qu'importe ? Si une porte se ferme, une autre s'ouvrira !» Ils ne se trompent pas, ces moqueurs. Mais je vous dirai, moi, quelle est la porte qui s'ouvrira pour eux quand celle du ciel se fermera : C'est la porte de l'abîme sans fond, la porte du malheur éternel. Les deux jeunes gens se regardèrent pâles et émus. Quel autre que Dieu seul avait pu mettre sur les lèvres de l'évangéliste les mots mêmes qu'ils avaient prononcés par raillerie ?

Je veux rester à côté de toi!
Un petit garçon avait pris l'habitude de venir très souvent à la porte du bureau de son père pour lui demander telle ou telle petite chose. Il avait toujours une demande à faire.

Un jour, les petits coups répétés se firent entendre à la porte :

«Entre», cria le papa.

Comme l'enfant restait silencieux au milieu de la pièce, il lui demanda :

«Eh bien, parle, dis-moi ce que tu veux!»

«Oh rien!»

« Comment rien ? Allons, n'aie pas peur de me dire ce que tu es venu chercher!»

«Mais rien, papa! Je voudrais seulement rester avec toi dans ton bureau. Je ne dirai rien, je ne ferai pas de bruit; mais j'aimerais tant rester avec toi dans ton bureau! Dis papa?»

Ému d'une telle demande, le père donna immédiatement la permission.

Le petit garçon s'installa dans le coin du bureau avec son jouet, tout en veillant à ne pas déranger son papa.

On peut s'imaginer combien ce père fut heureux de sentir que son enfant venait le trouver et rester même à ses côtés, même quand il n'avait à formuler aucune demande particulière.

Exemple pour tant de gens, et même de chrétiens, qui ne viennent jamais à Dieu que lorsqu'ils ont besoin de sa protection ou d'une bénédiction. Le reste du temps, ils l'oublient et se passeraient facilement de sa présence.

«Heureux l'homme qui sait jouir de la présence de Dieu.»
«Il y a d'abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite» (Psaume 16/11).

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