mardi 8 juin 2010

La prière d’un enfant pour que les grands réfléchissent


Mon Dieu, s.v.p. envoie-moi un poney. Je ne t'ai jamais rien demandé avant.
Tu peux vérifier. -Sébastien, 5 ans

La prière d’un enfant pour que les grands réfléchissent



Mon Dieu, il a mouillé pendant toutes nos vacances et mon père était de
mauvaise humeur. Il a dit des choses sur Toi que personne n'est supposé dire
mais j'espère que tu ne le puniras pas. Ton ami. (mais je ne te dirai pas
mon nom). -Daniel, 6 ans

Pour moi, vivre c'est Christ.



Philippiens 1/21 "Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain."


Il n'en a pas toujours été ainsi pour le croyant. Il a commencé à vivre pour Christ quand le Saint-Esprit l'a convaincu de péché et quand, par grâce, il a été conduit à contempler le Sauveur mourant sur la croix pour le pardon de ses fautes.

C'est à partir du moment de sa nouvelle et céleste naissance qu'un homme commence à vivre pour Christ.

Jésus est pour le croyant la perle de grand prix, l'unique, celle pour laquelle il est prêt à quitter tout ce qu'il possède.

Jésus-Christ est si cher à notre cœur qu'il bat pour lui seul : nous voulons vivre pour sa gloire et sommes prêts à mourir pour défendre son évangile. Il est le modèle de notre vie, le divin exemple sur lequel nous voulons modeler tout notre être.

Les paroles de Paul ont une signification plus profonde que ne le pensent la plupart ; elles impliquent que le but, la finalité de sa vie était Christ ; plus : que sa vie elle-même était Christ.

Comme l'a dit autrefois un chrétien : «II faisait tout, manger, boire, dormir, dans la perspective de la vie éternelle.»

Jésus était son souffle vital, l'âme de son âme, la vie de sa vie. Peux-tu, toi qui te dis chrétien, affirmer que tu vis cela ? Peux-tu dire honnêtement que pour toi aussi «vivre, c'est Christ» ?

Ton travail, est-il fait pour Christ, pour sa gloire ? Ne l'est-il pas pour ta propre prospérité et pour l'enrichissement de ta famille ?

Tu diras : «Est-ce là une motivation mauvaise ?»

Oui, pour un chrétien, ça l'est. Il fait profession de vivre pour Christ, comment pourrait-il poursuivre une autre ambition sans trahir le Seigneur ?

Nombreux sont ceux qui appliquent ce principe en partie, mais qui pourrait affirmer qu'il a toujours vécu entièrement pour le Christ à l'exemple de l'apôtre ?

Et pourtant, telle est la seule vie authentiquement chrétienne : sa source, son essence, sa nourriture, son dessein, tous ensemble réunis en un seul nom : «Jésus-Christ».

Seigneur, reçois-moi. Je viens à toi, te priant de me donner de vivre en toi seul et pour toi seul.

C.H. SPURGEON

La prière de l'athée.



Sa journée de travail terminée, Martin déposa ses outils à leur place, enfila son vieux manteau et rentra à la maison. Ce jour-là, il se sentait très fatigué; et tandis qu'il se traînait sur la route, il se demandait comment allait la petite Denise. Elle était gravement malade, et sa sœur se faisait beaucoup de souci à son sujet.

«Je suis si contente que tu sois enfin là», lui dit sa sœur Annette en le saluant. «Denise va beaucoup plus mal; j'ai dû appeler le médecin. Il a insisté: je dois l'en informer immédiatement, si l'état de la petite fille s'aggrave. Veux-tu rester près d'elle, pendant que j'appelle le docteur? Assieds-toi près de son lit.» S'étant assis là, Martin dut constater qu'effectivement, Denise était très mal en point. En proie à une forte fièvre, elle se retournait continuellement sur sa couche. Cependant, elle reconnut son oncle et lui sourit. Au bout d'un instant, elle le regarda et lui dit: «Mon oncle, prie pour que je guérisse!»

Martin voulut lui dire quelque chose, mais il se retint. Il ne savait ce qu'il devait faire. Comment prier? Et à qui? Il ne croyait pas en Dieu; du moins, c'est ce qu'il avait déclaré à ses camarades. Affirmant être athée, il ne pouvait quand même pas s'adresser à quelqu'un qui n'existait pas. Qui pourrait imaginer Martin Tambring en suppliant? Ridicule! Mais la petite Denise porta de nouveau les regards sur son oncle et lui réitéra sa demande: «Mon oncle, prie, Je suis si malade! Prie pour moi!» Embarrassé, Martin essaya de la tranquilliser, mais en vain! Il ne pouvait vraiment pas dire à cette enfant si confiante qu'il ne croyait pas en Dieu. Il lui semblait que la petite allait de plus en plus mal. Finalement, haletante, le regard suppliant, un regard qu'il n'oublierait jamais, elle lui dit: «Mon oncle, si tu ne pries pas pour moi, je vais mourir!»

Des gouttes de sueur perlèrent sur son front; mais cette dernière requête de la gamine le toucha au plus profond de son coeur et il tomba à genoux comme quelqu'un qui vient d'être atteint d'une balle de fusil. Cet homme fort ne pouvait plus se tenir debout, et là, au chevet du lit de la petite malade, il s'écria: «O Dieu, s'il y a un Dieu, exauce-moi et guéris cette enfant!»

Quand il se releva, tout son corps tremblait. Il regarda la petite Denise, qui lui souriait avec reconnaissance. S'asseyant à côté d'elle, il remarqua qu'elle était maintenant tout à fait calme; le rouge de la fièvre se retirait lentement de son visage, et sa transpiration se fit très abondante. Quelques instants plus tard, sa respiration redevint régulière, et elle s'endormit.

Tout étonné, Martin la regarda. Comment expliquer une amélioration aussi radicale et rapide? Quelques moments auparavant, la gamine était encore dévorée par la fièvre, elle avait de la peine à reprendre son souffle; et la voici dormant paisiblement! Un vrai miracle! Annette fut enfin de retour avec le docteur! Grand fut leur étonnement de voir la fillette dormir ainsi. Après l'avoir auscultée, le médecin, très impressionné, se tourna vers les deux autres personnes, pour leur dire: «Je ne sais ce qui s'est passé. Son état semblait désespéré, mais la voici guérie! Je n'ai jamais rien vu de semblable; Je ne sais que penser.»

Si la chose constituait une énigme pour le docteur, Martin, lui, commença à comprendre. Immédiatement après le départ du médecin, il alla s'enfermer dans sa chambre. Il savait maintenant que le grand Dieu des cieux, dont il avait toujours nié l'existence, était une réalité. Il devait se décider; et il le fit: il confessa ses péchés, et accepta le Seigneur Jésus comme son Sauveur personnel. C'est un homme nouveau en Christ qui sortit de la chambre.

Sans tarder, il se procura une Bible; dès ce jour, la Parole devint sa nourriture quotidien­ne. Il se joignit à une assemblée et devint très zélé pour le travail dans le royaume de Dieu. Il s'acheta aussi des traités qu'il distribua de porte en porte dans toute la ville. C'est ainsi que ce simple ouvrier exerça une influence considérable dans cet endroit et que l'oeuvre du Seigneur y prospéra.