dimanche 16 août 2009

59- Cinq Promesses à saisir.


Lecture Genèse 26:3-4

"Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses!" Hébreux 6:11-12

Toute la Bible est pleine de toutes sortes et glorieuses promesses que Dieu a prononcées mais aussi pour beaucoup réalisées. Nous sommes les bénéficiaires de celles-ci et cela en plus de celles qui nous sont personnelles. Si aujourd’hui nous sommes en attente de la réalisation d’une promesse du Seigneur, prenons donc courage au travers de ce verset: "Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera–t–il pas? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera–t il pas?" Nombres 23:19

Mais pour garder courage, rien ne vaut un témoignage. C‘est pour cela que je veux vous inviter à puiser un encouragement au travers du vécu d’un homme de la Bible, Isaac.

1) Je serai avec toi:

Dieu confirme ici son alliance faite à Abraham, à Isaac son fils. La 1ère chose qu’il va promettre, c’est sa présence et celle-ci n’est à nulle autre pareille. Dieu ne dit pas qu’il gardera Isaac des épreuves de la vie mais qu’il serait avec lui. Cette même promesse Jésus la fera: "Et enseignez–leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu‘à la fin du monde." Matthieu 28:20

En ce qui nous concerne, nous avons reçu cette même promesse, je trouve que celle-ci est un gage admirable de l’affection de Dieu envers nous. Il nous accompagne et demeure avec nous. La vie d’Isaac est l’histoire d’un homme qui a vécu dans la proximité de Dieu.

2) Je te bénirai:
L’inférieur est béni par le supérieur (cf. Hébreux 7:7). Réalisons la grandeur de cette vérité. Ce grand Dieu qui est le nôtre nous accorde sa bénédiction. Réalisons que Dieu n’est pas obligé de nous bénir, il n’y a pas de contrat qui, entre nous et lui, stipule qu’il doit impérativement bénir. Mais sa nature pousse à la bénédiction car il aime voir ses enfants jouir de sa bénédiction "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus–Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ!" Ephésiens 1:3

Isaac a été un homme merveilleusement béni.

3) Je te donnerai:
Le territoire que notre Dieu nous destine est immense, emparons nous de toutes les grâces qu’il a préparées pour nous. "Je te donnerai des trésors cachés, des richesses enfouies…" Esaïe 45:3. "…je te donnerai la couronne de vie…" Apocalypse 2:10. "Fais de l’Eternel tes délices, et il te donnera ce que ton coeur désire!" Psaumes 37:4

Là aussi, ce n’est pas une obligation pour Dieu de donner. Mais sa nature aussi pousse à faire des dons. Je reviens à Isaac: s’il y a quelqu’un qui pouvait affirmer que Dieu tient ses promesses, c’est bien lui, car il était le fils de la promesse. Car Dieu avait promis à Abraham son père un fils.

4) Je tiendrai le serment que j’ai fait:
Il est fidèle et honore toutes ses promesses. "Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui–même!" 2 Timothée 2:13

L’ennemi que l’on peut rencontrer lorsque Dieu fait une promesse, c’est le temps. Nous aimerions recevoir de suite la bénédiction promise, mais Dieu ne mesure pas le temps comme nous les hommes, mais surtout il sait ce qu’il fait. Réalisons que si Dieu avait donné aussitôt prononcée sa bénédiction, bien souvent nous aurions gâché son don. Ici, Isaac devient le bénéficiaire d’une promesse faite à son père. Il se peut que nous ne serons pas les bénéficiaires de la bénédiction que Dieu nous a faite.

5) Je multiplierai ta postérité:
Sa volonté n’est pas seulement que son peuple grandisse (addition) mais qu’il croisse beaucoup (multiplication) "…le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés…" Actes 2:47.

La postérité qui nous intéresse ici se mesure en accroissement de l’Eglise. La multiplication du peuple de Dieu pour notre ville ou région fait partie des promesses que Dieu nous fait. Nous sommes appelés ici à être bénis non plus uniquement pour nous-mêmes mais pour l’Eglise.

Toutes ces promesses sont liées au fait qu’Abraham le père d’Isaac a obéi en son temps à la voix de Dieu et qu’il a observé ses commandements.
Jésus notre Seigneur a Lui aussi marché sur ce chemin de l’obéissance et c’est pour cette raison que nous sommes aujourd’hui les bénéficiaires de ces mêmes bénédictions. C’est un honneur et un grand privilège. Réalisons qu’en Christ, les bénédictions faites à Isaac sont pour nous aujourd’hui.

58- Une invitation pressante


Rien ne pourra jamais remplacer une vie de prière, on ne le dira jamais assez.
Ce n’est pas sans raison que l’Ecriture dit:
"Priez sans cesse". 1 Thessaloniciens 5:17

Un enfant de Dieu qui n’a pas de vie de prière est en GRAND DANGER!
Il n’y a aucune raison valable pour ne pas avoir un temps pour Dieu dans la prière.

Avancer des raisons, c’est avancer des prétextes pour ne pas faire la volonté de Dieu, car Jésus lui-même a dit: "Veillez donc et priez en tout temps" Luc 21:36. Celui qui néglige son moment régulier de prière avec Dieu se met consciemment dans une situation dangereuse, devenant ainsi une proie facile pour l’ennemi de nos âmes, Satan. C’est ainsi que l’apôtre Pierre, poussé par le Saint-Esprit, nous dit:
"Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera." 1 Pierre 5:8

Mettre la prière de coté, même pour exercer une activité, fût-elle la plus formidable ou la plus louable à la gloire du Seigneur, c’est prendre le risque de finir anémié et chétif dans le domaine de sa foi, mais c’est aussi n'avoir en définitive que bien peu de force pour l’œuvre à laquelle on peut être engagé.

Le corps humain a besoin de nourriture pour son bon fonctionnement, c’est une chose évidente pour tous. Ne pas se nourrir, c’est prendre le risque de mourir.

Eh bien! Il en va de même avec la prière. Se priver de la prière, c’est priver son âme d’une nourriture solide, indispensable au bon fonctionnement de sa vie spirituelle.

C’est une image, mais combien réelle.

Si nous regardons un instant à la vie des hommes et des femmes qui ont été reconnus pour leur vie de prière, nos cœurs sont touchés. Bien souvent, ces biographies font naître un désir intérieur, celui de devenir comme eux.

Mais voilà, cela n’est pas si simple: le découragement va alors vite prendre le dessus.

Pourtant, qu’avaient-ils de particulier, ces hommes et ces femmes?
Etaient-ils des surhommes, ou encore des super héros, des super héroïnes de la foi?
Etaient-ils les petits chouchous de Dieu?

NON!

Souvenez-vous ce que nous dit la Bible au sujet d’un homme de prière remarquable, le prophète Elie: "Elie était un homme de la même nature que nous: il pria avec instance pour qu’il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois." Jacques 5:17

Tu as bien lu! Il était de la même nature que toi et moi.

Les excuses ne tiennent plus, si lui le pouvait, nous le pouvons aussi.

Nous sommes tous de la même pâte. Personnellement, cela me console. Alors, ne baissons pas les bras trop vite, et reprenons courage, car tous, nous pouvons devenir des hommes et des femmes de prière.

Mais comme la vie a ces règles, la prière, qui est une vie, possède, elle aussi, ses règles propres.

La vie de prière sera le reflet de la vie intime du chrétien avec Christ, son Sauveur et Seigneur.

Si celle-ci est épanouie, elle rayonnera, mais à l’inverse, si elle est peu intense, sa vie manquera d’éclat et sera bien fade, cela même si en apparence elle montre de l’éclat. C’est à l’intérieur que cela se passe, loin des regards des hommes.

Si j’aime Jésus, j’aimerai aussi sa présence. Je chercherai à être avec lui, et, naturellement, cet état d’esprit conduit à la communion dans la prière.

La règle première, c’est de se décider personnellement. Etre décidé, c’est déjà mettre un pas en avant et un genou au sol pour gravir les échelons d’une vie de prière épanouie et fructueuse.

Ensuite, viendra la deuxième règle: prendre du temps et donner du temps.

Déjà ici, les choses se compliquent.

La vie est tellement trépidante, les agendas tellement remplis qu’il semble impossible de trouver du temps pour Dieu dans la prière:

Entre la famille, le travail, les loisirs, etc…, où avons-nous encore du temps pour la prière?

Attention, DANGER !

Le diable, si vous ne posez pas les bornes de la prière, va vous sur-occuper pour que vous n’ayez pas (ou que vous n'ayez plus) de temps pour prier. Et, il faut le dire, celui-ci est passé maître en la matière. Car il sait très bien que si les enfants de Dieu trouvent le temps pour prier, il sera alors en péril.

Prier, c’est donc mettre le diable en danger, l’affaiblir et le mettre en fuite.

Mais il n’y a pas que l’adversaire de nos âmes qui soit capable de gêner la prière.

Notre "moi", bien souvent, a aussi son mot à dire.

D’où la troisième règle: combattre le bon ennemi.

Moi, je… prie plus que lui… passe plus de temps dans la prière que l’autre… viens à la réunion de prière, mais pas lui, etc. … Vous pouvez en ajouter encore.

Nous mettons ici le doigt sur un grand ennemi de la prière que nous connaissons sous le nom d'ORGUEIL…
C’est pourquoi l’Ecriture dit: "Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles." Jacques 4:6

Il est important d’éviter ce piège. Pour que la vie de prière soit vraiment féconde, Dieu résiste aux orgueilleux, à combien plus forte raison s’ils professent être des hommes ou des femmes de prière.

La prière dans le domaine de la foi aura pour synonyme humilité.

Ce texte se veut être une invitation à la prière. Jésus nous invite tous à la découverte de la vie de prière.

Ce sera peut-être une nouvelle aventure pour toi, mais quelle aventure!

Il n’y en a pas de plus glorieuse, car celle-ci se passe dans la présence de Dieu.

Il est possible qu’il faille faire un effort, mais cela en vaut la peine.

Courage: Jésus compte sur toi!

57- Les jardins de Dieu…


Il est souvent parlé dans l’Ecriture de jardin.

J’en ai noté quatre pour notre méditation de ce jour.

Le 1er: Celui planté par Dieu en Eden (cf. Genèse 2:8) et qui sera confié à l’homme pour le cultiver (cf. Genèse 2:15)

La mission première d’Adam garder et cultiver le jardin, en être le jardinier.

Prévu pour être le terrain de la communion avec Dieu le jardin d’Eden sera le théâtre de la ruine de l’humanité.

L’homme en sera chassé, il devra le quitter et sera privé par la même occasion de la communion avec Dieu. Mais le Seigneur n’est pas en reste, il chasse mais il veut ramener l’homme à sa véritable place.

Le 2e: Gethsémané ou le pressoir à huile. (cf. Matthieu 26:36)

Jardin du combat pour le salut des âmes.

Paradoxe, le péché est entré dans le monde dans un jardin, la guérison sera acquise dans un jardin.

Quel combat, Jésus connaîtra ici l’Agonie.

Comme huile sort de l’olive au pressoir, de cette victoire l’huile divine du Saint Esprit sera répandue sur ceux qui auront cru.

Le 3e: Le jardin où Jésus est enseveli. (cf. Jean 19:41)

Près du lieu de la crucifixion se trouvait un jardin avec un sépulcre.

C’est là que Jésus sera mis.
Après sa résurrection il sera pris par les femmes pour le jardinier… (cf. Jean 20:15)

Etonnant Non!

Le premier Adam était le jardinier d’Eden, tandis que le nouvel Adam, Jésus est pris pour le jardinier du jardin où se trouvait le tombeau. Une chose est certaine le Christ ressuscité veut être le jardinier de nos vies.

Le 4e: Le jardin céleste, le Paradis. (Cf. Luc 23:43)

En fait jardin veut dire paradis, c’est la vision du chrétien. Il ne faut surtout pas se tromper comme l’a fait Lot: "Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que l’Eternel eût détruit Sodome et Gomorrhe, c’était, jusqu’à Tsoar, comme un jardin de l’Eternel, comme le pays d’Egypte." Genèse 13:10

"C’ETAIT COMME, MAIS CE N’ETAIT PAS" Attention de ne pas se tromper.

La lecture de la Bible nous laisse découvrir que bien des événements important se sont passés pour la plupart dans des jardins…

C’est encore dans un jardin que le Seigneur veut oeuvrer, celui de nos coeurs. Nous sommes, comme Adam, invités à l’entretenir, mais n’oublions pas que celui-ci a failli, il n’a pas su garder le jardin du malin. Veillons donc et laissons le divin jardinier s’en occuper pour nous et avec nous.

CONCLUSION:

"Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises: A celui qui vaincra, je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu." Apocalypse 2:7

56- Je communique! Tu communiques! Il communique! Nous communiquons! Vous communiquez! Ils communiquent!


Nous vivons une époque de communication.
Chaque jour nous sommes gavés de communication et cela à toutes les sauces possibles. Partout, on en parle, la communication est à l’honneur. L’overdose est proche!

Des moyens sont en œuvres pour la rendre plus facile, plus accessible et plus efficace: les téléphones sont devenus mobiles, les ordinateurs: portables, Internet commence à entrer dans nos poches, les chats comme les forums de discussions fonctionnent à 100%.

Même sur notre lieu de travail souvent il est proposé des stages de communication.

Il y a dans la communication et dans le savoir communiquer un certain pouvoir une dose de puissance les grands hommes d’états l’ont compris depuis longtemps.

Un mot d’ordre fait recette aujourd’hui c’est "COMMUNIQUER", mais, attention! Dans cette course effrénée ne sommes-nous pas en danger.
La communication ne serait-elle UN LEURRE! Un leurre qu’utiliserait l’ennemi de nos âmes pour nous intoxiquer, son but étant de nous empêcher l’unique communication importante, à savoir "notre relation avec Dieu".

Chose étonnante alors que la communication est un besoin naturel chez l’être humain, la publicité qui vente ces mérites redouble en innovation comme si elle était un nouveau produit de consommation. Pourtant Dieu créa l’homme pour la communication. Tout en nous est fait pour communiquer: le langage, les mains, l’écriture, l’art, etc..

Et, en ce qui nous concerne nous ne passons pas un jour sans communiquer. Tantôt avec nos proches, une autre fois avec nos voisins ou encore nos collègues et même avec des inconnus.

Je voudrais poser une question ici: Avec Dieu avons-nous le temps de communiquer?
Le malin dans son désir de nous noyer dans la communication vise le but de nous priver de communiquer avec notre Père céleste. Jésus a déchiré le voile en donnant sa vie sur la croix.

Jésus a inauguré l’unique voie de communication avec Dieu en versant son sang à Golgotha.

C’est avec assurance que nous pouvons communiquer avec notre Père Céleste.

Pas besoin d’artifice, restons simple et ne nous privons pas de ce privilège.

Il faut se dire que malgré les apparences et la publicité que génère la communication il y a un manque évident de celle-ci.

Dans les foyers, dans les usines, avec notre voisinage, etc. et même dans l’église de Jésus, car elle aussi rencontre ce malaise.

POURQUOI?

Peut être par peur d’une pensée ou d’une idée nouvelle.
Peut être par peur de perdre la face ou son autorité, enfin, peu importe la raison.

Ce qui est grave c’est que pour éviter d’être confronté à cela, certains utilisent une thérapie radicale: couper la communication à la racine en disant "Je parle, toi, tu écoute et tu te tais" en quelque sorte, c’est comme raccrocher le téléphone au nez de son correspondant.
Voilà en peu de mot le meilleur moyen pour détruire une bonne relation qui doit avoir pour base une bonne communication car de celle-ci naîtra un climat de confiance.

Le manque de communication s’installe au moment ou le dialogue perd sa place pour finir par ne plus exister.
Le manque de dialogue occasionne des déchirements, des frustrations et ces maux sont très souvent difficiles à guérir.

Pour conclure, je vous invite à regarder un instant en arrière en pensant à nos frères et nos sœurs les chrétiens de la première heure qui n’ont pas eu besoin de faire d’école de communication ou de quelconque stage mais pourtant ils ont su propager la foi en Jésus.

LEUR SECRET: "LA COMMUNICATION" avec leurs contemporains mais surtout avec le Seigneur dans la prière. Dieu ne coupe pas la communication bien au contraire il écoute et il dialogue et dans cette communion il nous donne pour communiquer aux autres.

Veillons à ne pas interrompre notre communication avec Dieu, parlons-lui, soyons à son écoute.

Et puis, gardons toujours à l’esprit que la communication n’est pas une invention de l’homme mais que c’est Dieu qui l’a inventé, alors si nous voulons apprendre à communiquer, la meilleure école, c’est celle du Seigneur.

En voici la clé:

"Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira." Matthieu 7:7

55- Il vient bientôt!


"Voici, il vient avec les nuées." Apocalypse 1:7

Souvenez-vous, l’année 1999 a été riche en événements extra­ordinaires. Tous nous avons en souvenir l'éclipse solaire et nous qui avons vu, nous sommes devenus les témoins oculaires d'un événement formidable et grandiose.

L’année 1999 s’est clôturée par un autre événement extraordinaire, le passage à l'An 2000 qui a marqué la fin d’un millénaire. Ces deux événements ont en commun plusieurs points. Ils étaient tous deux programmés, planifiés et attendus.

En ce qui concerne l'éclipse nous avons vu que ce phénomène de la nature attendu, était bien préparé. Il y avait autour de l'éclipse toute une organisation, campagne de publicité, vente et distribution des lunet­tes, émissions télévisées etc.. En ce qui concerne la nuit du 31 Décembre 1999 il en a été de même.

Je voudrai attirer votre attention sur un autre grand événement que le monde va vivre et que les chrétiens attendent avec bonheur.

C'est le retour de Jésus. VOICI, IL VIENT !

Cet événement dans le ciel est programmé et sur terre attendu par les enfants de Dieu, il est prévu depuis longtemps déjà, la Bible nous en donne connaissance sans nous dire le jour et l'heure. Mais comme tous événements prévisibles, il faut se préparer. Pour contempler l'Eclipse nous étions tous prêts afin de ne pas manquer une miette du phéno­mène. Ne devrions nous pas tirer des leçons de cela ? Être prêt ! Cela ne doit-il pas devenir le mot d'ordre de l'Église de Jésus-Christ?

Cet événement est bien plus important que toutes les éclipses réunies et chaque fin de millénaire. Il convient de ne pas le manquer, car:


VOICI IL VIENT! AMEN.

54- Est-ce facile ou est-ce difficile d’aimer?


"Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres." Jean 13:34-35

"L’amour est une grâce dont nous ne pouvons pas nous passer. Mieux vaut un soldat sans arme, un artiste sans crayon, un musicien sans instrument, qu’un croyant sans amour." Thomas Watson

"L’amour, c’est comme le feu. Quand il se limite, c’est qu’il s’éteint." A.Westphal

L’amour tout le monde en parle, mais il n’est pas suffisant d’ en parler, la connaissance ne suffit en rien si l’amour n’est pas le vécu de chaque enfant de Dieu. Le chrétien sans amour est un airain qui résonne, une cymbale qui retentit, autant dire qu’il fait du bruit, mais uniquement du bruit, ce n’est pas cela aimer.

L’amour est d’essence Divine, il vient de Dieu, il est de Dieu, pour imager cette vérité j'utilise souvent cette expression simpliste disant simplement que c’est Dieu lui-même qui en quelque sorte l’a "inventé", mais pour être plus vrai gardons à l'esprit, cette réalité que Dieu est l'Amour, l'Amour c'est Dieu, Dieu étant de toute éternité, l'amour est aussi de toute éternité.

L’homme naturel est capable d’aimer mais avec une certaine limite toutefois, tandis que l’homme spirituel vie l’amour dans une autre dimension "Agapao", celle de Dieu, il aime parce qu’il est né de Dieu, Dieu le connaît et il connaît Dieu, n’est-ce pas formidable?

Si les croyants savent une chose c’est que Dieu est amour et c’est vrai!

Voilà une formule qui revient souvent à la bouche des chrétiens, mais bien plus qu’une formule cette vérité se manifeste dans le cœur de l’enfant de Dieu qui a sa conversion manifeste les caractères du Père. Dieu étant amour ses enfants sont eux aussi amour.
Voilà encore une chose formidable, avoir les caractères de Dieu, notre Père céleste, imprimés en nous.

C’est l’apôtre Paul qui nous parle sous l’inspiration du St-Esprit le mieux de l’amour en donnant de celui ci une définition très précise (cf. 1 Corinthiens 13:1-8).

C’est un programme magnifique que nous dépeint à merveille l’apôtre, mais sans l’aide de Dieu et l’action de son Esprit il est voué à l’échec.

Personne ne peut aimer comme Dieu aime, en faisans des efforts ou des oeuvres.

N’oublions pas que l’amour est de Dieu, et que ce grand programme Dieu veut pouvoir le concrétiser dans chaque vie chrétienne, la tienne comme la mienne. C’est une nécessité, c’est un commandement.

Gardons à l’esprit que nous n'avons pas le droit de priver qui que soit de notre amour, Jésus n'a pas été avare en amour envers nous, alors usons de même, donnons notre amour aux autres sans compter.

Ainsi cette Parole de Jésus ne sera pas une utopie mais une réalité vécu par le Corps de Christ: "A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres."

53- Un coeur selon Dieu.


"L'Eternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Eternel regarde au coeur". 1 Samuel 16:7

Dieu a les yeux fixés sur le coeur de son enfant.
Le coeur c’est l’organe de la vie.
Mais le coeur de l’homme et Dieu l’a voulu ainsi est aussi le siège des sentiments.
Des bons comme des mauvais….

Le coeur va battre durant notre vie aux rythmes de nos passions, de nos émotions, de nos désirs etc.. Jésus dira: "Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies." Matthieu 15:19

Du coeur vient la colère, la haine, la jalousie, la tristesse, la peine mais aussi la joie, la paix, le bonheur, les rires sans oublier l’amour.
Le coeur est un organe sensible, fragile, mais aussi actif, nuit et jour il bat au rythme des émotions qui peuvent changer souvent.

Pourquoi ne pas faire un bilan de la santé de mon coeur?

Mon coeur est –il pour Dieu et selon Dieu?
Cette question a son importance car de la réponse tu découvriras ta situation par apport au Seigneur.
Car le coeur c’est le lieu ou le Seigneur aime à se trouver.
"Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple." 2 Corinthiens 6:16

Dieu aime avoir sa place dans les coeurs.
N’êtes-vous pas en admiration devant cela?

Dieu, que les cieux comme le ciel et la terre ne peuvent contenir, désire faire sa résidence dans mon si petit et bien imparfait coeur.
Quel privilège, quel sujet de gloire.

Veillons donc à sa bonne santé, c’est l’habitation de Dieu en Esprit.

"Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie". Proverbes 4/23

Que les coeurs des chrétiens soient comme le terrain de la bénédiction et surtout de l’habitation de Dieu..

52- Que veux-tu que je te fasse?


Jésus a posé cette question à un aveugle assis aux portes de la ville qu'Il a vu en entrant dans Jéricho. C'était la place habituelle de mendiants de tout acabit.

"Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin, et mendiait. Il cria: Jésus, Fils de David, aie pitié de moi! Jésus, s'étant arrêté, ordonna qu'on le lui amène; et, quand il se fut approché, il lui demanda: Que veux-tu que je te fasse? Il répondit: Seigneur, que je recouvre la vue" Luc 18

Question qui peut surprendre! Jésus ne voyait-il pas le besoin criant de cet homme?

Moi, je crois que Jésus a donné l'opportunité à cet homme de demander spécifiquement, en réponse à son besoin. Il a ainsi pu exprimer le désir le plus profond de son coeur.

Et Jésus, pour chacune de nos vies, pour chacun de nos besoins, nous pose la même question: que veux-tu que Je te fasse?

Même si ce besoin nous semble aussi évident qu'un nez au milieu d'un visage, Jésus s'attend à ce que nous lui soumettions les désirs les plus profonds de notre coeur.

Mais ce que nous désirons est-il vraiment ce dont nous avons besoin? Tout désir n'est pas forcément un besoin. En soumettant ce désir ou ce besoin à la sagesse et à la volonté divines, nous sommes assurés d'avoir la bonne réponse de Sa Part.

Après avoir eu la réponse, qu'allons nous faire?

Nous éloigner de Jésus, frustrés de Sa réponse?

Faire comme les neuf lépreux, exaucés, guéris, et qui poursuivirent leur chemin sans un mot de remerciement, oubliant de Lui redonner toute la gloire?
Ou ferons-nous comme cet aveugle; qui, une fois guéri, glorifia Dieu et suivit Jésus?

"Et Jésus lui dit: Recouvre la vue; ta foi t'a sauvé. A l'instant il recouvra la vue, et suivit Jésus, en glorifiant Dieu." Marc 10:52

Voyez-vous, cet homme a reçu plus que ce qu'il avait demandé. En plus de la guérison, il reçut le salut.

Et Dieu veut faire exactement la même chose pour nous. Dans Sa Volonté, il répond à toutes les prières au-delà de ce que nous Lui avons demandé.

"Invoque-moi, et je te répondrai; Je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées, que tu ne connais pas." Jérémie 33:3

Êtes-vous prêts/prêtes à être spécifiques dans vos requêtes? A vous soumettre à la volonté divine, quelle que soit la réponse? A glorifier Dieu et à continuer à suivre Jésus, que la réponse soit positive ou négative?

Moi, je suis décidé à suivre Jésus, à laisser le monde en arrière, à rejoindre Jésus en avant!

51- Que t’importe ! Toi suis-moi


"Seigneur, et celui-ci que lui arrivera-t-il? …Que t’importe? Toi suis-moi." Jean 21:21-22

(Inspiré d’un texte du Sadou Sundar Singh)

Qui n’a jamais argumenté face à ce que le Seigneur lui demande de faire?
- Seigneur, je n’ai pas de compétence, je ne sais pas parler…

Qui n’a jamais reconnu un jour s’être caché derrière une fausse humilité?
- Seigneur, je ne peux pas, je ne sais pas, prends-en un autre etc…

Qui n’a jamais voulu appliquer pour lui-même ce que le Seigneur a ordonné à d’autres? Oubliant ainsi que la voie de l’un n’est pas celle de l’autre.

Nous savons que le Seigneur nous demande d’imiter la foi de nos devanciers (cf. Hébreux 13:7) mais ATTENTION, il n’est pas question d’imiter leurs œuvres. Car notre Seigneur en a préparé spécialement pour nous (cf. Ephésiens 2:10), celles-ci sont taillées selon la mesure de foi qui est la nôtre (cf. Romains 12:3).

Ce qu’il nous demande c’est l’obéissance! Peu importe, si d’autres ne marchent pas avec nous, peu importe si d’autres oeuvrent autrement, peu importe si d’autres dorment, peu importe…obéissons avec confiance à notre appel.

C’est personnellement que chacun doit se tenir devant le Seigneur et vivre pour Lui (cf. Romains 14:4-8), sachant que l'obéissance à sa Parole prévaut sur tout.

Apprenons à reconnaître les pièges, comme la crainte des hommes, le désir d’être reconnu et apprécié etc… Seul ceux et celles qui obéissent s’affranchissent de tout ce qui pourrait les entraver dans leur chemin à la suite du Seigneur Jésus Christ.

Considérons notre appel et non celui des autres. Engageons-nous personnellement dans la voie que Dieu trace devant nous. Ne regardons ni à droite, ni gauche, allons de l’avant, fixant les yeux sur Jésus, le Chef et le consommateur de notre foi (cf. Hébreux 12:2 )

Gardons à l’esprit cette vérité que même si l’appel est individuel, il n’en restera pas moins en bénédiction pour d’autres. Marchons d’une manière digne de notre appel en vue du perfectionnement des saints, de l’œuvre du service, de l’édification du Corps de Christ (cf. Ephésiens 2:1-16). Car tous, nous avons reçu de Dieu pour servir, employons-nous à être des bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu (cf. 1 Pierre 4:10)

Pour cela, il faut avoir répondu positivement à l’appel du Seigneur en renonçant à soi même comme en portant quotidiennement sa croix (qui ne sera jamais celle d’un autre): "Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce soi-même, et qu’il prenne sa croix chaque jour, et me suive." Luc 9:23

Que le Seigneur ait le dernier mot dans notre vie!

Gardons en mémoire que Dieu ne méprise jamais les petits commencements, il les bénit pour en faire des grands ruisseaux.

50- Que faisons-nous de toi?


Le Seigneur Jésus est un merveilleux compagnon, personne ne dira le contraire.
Il nous a même fait la promesse d’être avec chacun de nous jusqu’à la fin du monde:
"Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde." Matthieu 28:20

Il n’y a pas de meilleur ami, sa fidélité est telle qu’il est là, avec moi, avec toi pendant tous les instants de nos vies.
Il sait faire sentir sa présence, mais il sait aussi être discret.
NON, vous ne trouverez personne comme lui qui sache partager son amitié ainsi.
Il est l’ami fidèle et tendre qui sait nous parler, nous consoler ou nous encourager.

Cependant, que faisons de lui?
Nous attendons tellement de sa personne, qu’il arrive, hélas, que nous oublions une chose importante: Lui aussi a des attentes.
Eh oui, souvent nous disons, sans l’avouer vraiment: «Jésus donne moi, donne, donne et donne» comme des enfants qui seraient trop gâtés, alors que Jésus désire aussi que nous lui donnions un peu de nous même.

Et si nous étions à la place de Jésus?

Essayons de nous imaginer une journée de notre vie, dans la position de Jésus, qui nous accompagne.

Quel est le résultat de cette analyse?
Cela nous regarde, mais je suis convaincu que Jésus doit bien souvent "s’ennuyer avec nous"

Pourquoi?
Eh bien, faisons le compte des instants dans une journée ou Jésus est oublié ou, pire, mis de coté.
Faisons le calcul des secondes, des minutes ou des heures où nous ne désirons pas avoir Jésus dans nos jambes, consciemment ou inconsciemment.

Dans une journée, combien de temps avons-nous donné au Sauveur de nos âmes?
Oui, Jésus est en droit de me dire et de te dire:
"Je t’aime, mais je m’ennuie avec toi. Tu penses à moi uniquement si tu as des besoins. Il ne t’arrive pas souvent de t’interrompe juste pour me parler ou simplement pour réaliser que je suis là, avec toi..."

Jésus est un compagnon formidable. N’est-il pas en droit d’attendre de ses enfants qu’ils soient aussi des compagnons pour Lui?
Ne gâchons plus cette amitié profonde, mais au contraire employons-nous à l’entretenir.

Jésus est avec toi, mais toi, es-tu avec lui?

49- Quand les portes se ferment ...


Tu avais des projets, des rêves… Mais voilà, en un instant, ils viennent de tomber à l’eau. La porte que d'après toi Dieu avait ouverte vient, tout à coup de se fermer à la manière d’un rideau de fer infranchissable.

Un flot de questions te vient à l’esprit: "Mais que fait Dieu dans cette affaire, pourquoi cette impasse, n’avait-il pas promis, pourquoi, pourquoi, pourquoi… "
Malgré la déception qui te gagne, souviens-toi que Dieu dirige toujours chacun de tes pas.

"L’Eternel affermit les pas de l’homme, et il prend plaisir à sa voie" Psaumes 37:23

Même si l’espoir semble s'évaporer et que les portes te claquent au visage, tu peux et dois Lui faire encore confiance… car Lui seul connaît ton départ et ton arrivée.

"J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts subsisteront, Et j’exécuterai toute ma volonté." Esaïe 46:10

"Voici, il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël. L’Eternel est celui qui te garde, l’Eternel est ton ombre à ta main droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, ni la lune pendant la nuit. L’Eternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme; L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et à jamais!" Psaumes 121:4-8

Pourquoi ne pas le laisser résoudre ton problème… Fais Lui simplement confiance.
N’est-il pas en droit t’attendre de toi un peu de foi?
Encore un peu de temps et ta plainte se changera en louange, car s’Il a fermé une petite porte dans ta vie, je suis convaincu qu’il va en ouvrir une autre encore plus grande!

"…J’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer." Apocalyspse3:8

48- Prends courage...!


Quand il nous arrive de passer par des temps difficiles, il nous est facile d'oublier la puissance de notre Rédempteur.

Lorsque le vent de la panique envahit notre coeur, lorsque la crainte du lendemain nous enferme dans une forteresse de raisonnements dont chaque pierre est issue de la carrière du mensonge, il est facile de perdre de vue la bonté de notre Créateur.
Frère ou soeur, vis-tu une telle situation? Est-ce que la peur te paralyse?

"Et moi, je suis comme un sourd, je n'entends pas; Je suis comme un muet, qui n'ouvre pas la bouche. Je suis comme un homme qui n'entend pas, Et dans la bouche duquel il n'y a point de réplique." Psaume 38.

Est-ce que l'avenir te semble sombre, sans espoir? Déjà que cela fait un certain temps que tu pries, que tu cries de désespoir, mais le ciel te semble d'airain, aucune réponse ne semble venir... L'ennemi te souffle en ton âme que tu es oublié(e)...

Sache cependant:

"Voici, l’œil de l'Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en sa bonté, afin d'arracher leur âme à la mort Et de les faire vivre au milieu de la famine. Notre âme espère en l'Éternel; Il est notre secours et notre bouclier." Psaume 33.


"Éternel! Tu soutiens les hommes et les bêtes. Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu! A l'ombre de tes ailes, les fils de l'homme cherchent un refuge. Ils se rassasient de l'abondance de ta maison, Et tu les abreuves au torrent de tes délices. Car auprès de toi est la source de la vie…" Psaume 36

"C'est Lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence". Daniel 2:21


Alors ne perd pas courage, IL sait...!

"Seigneur! Tous mes désirs sont devant toi, et mes soupirs ne te sont point cachés." Psaume37

Lorsque viendra le temps,... Son temps... Sa réponse surgira et tes yeux contempleront Sa délivrance à l’œuvre et une louange montera de ton cœur en voyant Sa fidélité se manifester.

Prends courage!

47- Pile ou face?


Avant d’aller plus loin je vous propose une simple question à laquelle je désire vous inviter à répondre et cela en toute sincérité. Ne vous inquiétez pas, loin d’être un accusateur je me suis aussi posé cette même interrogation avant de vous écrire ces quelques mots et force de reconnaître que moi aussi je suis faillible et que j’ai grand besoin de l’aide du Saint-Esprit pour grandir en Christ.

Mon frère, es-tu un chrétien pile ou un chrétien face?
Ma sœur, es-tu une chrétienne pile ou une chrétienne face?

Pourquoi cette question, me direz-vous? Et bien, simplement parce qu’il nous arrive d’être un peu comme ce jeu de hasard en ce qui concerne notre vie en Christ.


Pile ou face?

Pile le dimanche, mais face le reste du temps.
Pile si tout va bien, face au temps de la difficulté.
Pile si Dieu exauce notre prière, face si Dieu semble ne pas répondre.
Pile si nous sommes en bonne santé, face devant la maladie.
Pile si nous ne manquons de rien, face devant l’adversité.
Pile s’il fait beau, face s’il pleut.
Etc.…



La Relation du chrétien avec son Seigneur ne doit-elle pas être une VIE plutôt qu’une relation émiettée ou pire une simple image?

Je suis convaincu qu’il ne doit-y avoir aucune différence entre notre vie devant Dieu et celle devant les hommes, l’Ecriture nous dit: "Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes." Luc 2:52

Vous avez bien lu DEVANT DIEU ET DEVANT LES HOMMES.

Pas de coté pile ni de coté face, une même image. Le cœur n’est partagé.
100 % pour Dieu, 100% avec Dieu c’était la vie de Jésus.
Ne doit-il pas en être de même pour nous?

Quelle sera ta réponse?
Pile ou face? C’est du coté pile que Jésus te veut, de plus il est là pour t’aider à y demeurer.

46- Non! Il ne t’abandonne pas.


Dans le feu de l’épreuve, quand l’instant est difficile et la douleur intense, tu te mets peut-être à penser: "…Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?" Et pourtant, tu le sais bien: "Dieu est fidèle" 1 Corinthiens 1:9

Sache qu’il ne t’a pas abandonné, il est toujours à tes cotés.

Toi, qui as le sentiment de te débattre seul dans tes problèmes…
rappelle-toi que Dieu est fidèle.

Toi, qui, à cause des difficultés, es au bord de la noyade,
rappelle-toi que Dieu est fidèle.

Toi, qui en as plus qu’assez de souffrir à cause de la maladie…
rappelle-toi que Dieu est fidèle.

Quelle que puisse être ta situation du moment… rappelle-toi la fidélité de Dieu, car: "Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein." Romains 8:28

Ne laisse pas l’épreuve prendre le dessus et te vaincre, mais souviens toi du seul qui a été vraiment abandonné de Dieu, Jésus son Fils bien aimé. Ecoute son cri: "…Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m‘as-tu abandonné?" Marc 15:34
A cause de ton péché, Dieu, son Père, pour un instant l’a abandonné. Son cœur en a été déchiré …

Mais, quoi qu’il puisse t’arriver, garde en mémoire cette grande vérité:


Toi, tu ne seras jamais abandonné(e)

45- N’attends pas… un jour, il sera trop tard!


Alors qu’il est encore temps, pourquoi ne pas saisir l’occasion?

Est-il trop tard pour dire: je t'aime, je regrette, ou j'avais tort?
Est-il trop tard pour réparer ce qui est brisé?
Est-il trop tard pour accueillir celui qui est repoussé?
Est-il trop tard pour dire pardon?

Est-il trop tard pour accepter le pardon?

Non! Il n’est pas trop tard…
Il ne tient qu’à toi de "racheter le temps, car les jours sont mauvais." Ephésiens 5:16

Ami(e), ne laisse pas la folie assaillir ton cœur, car elle finira par te détruire. Que se taisent les pensées vaines qui troublent ton esprit!
Car il n’est pas trop tard!

Prends le temps de réparer avant de n’avoir réellement plus le temps de le faire!
Car viendra le jour où il sera TROP TARD…TROD TARD…pas de marche arrière possible.


N'attends pas, pour dire: je t’aime.
N’attends pas, pour dire: pardon.
N’attends pas, pour ouvrir tes bras.
N’attends pas, pour réparer ce que tu as brisé…
N’attends pas… car sais-tu que c'est un privilège que de ne laisser derrière soi aucun regret?

"Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n‘endurcissez pas vos coeurs." Hébreux 4:7

44- Merci à Toi Jésus.


Car tu as accepté de subir l'humiliation de la croix pour nous racheter, pour me racheter...

Merci à Toi Jésus,
alors que tu ressentais la douleur des clous qui te transperçaient, ton amour pour nous, pour moi t'a poussé à endurer la douleur jusqu'à ce que tout soit accompli...


Merci à Toi Jésus,
alors que pour la première fois de toute l'Éternité, Tu as subi la douleur d'être séparé de l'amour, de La Présence du Grand "Je Suis", afin que nous n'ayons pas à subir, que je n'ai pas à subir cette terrible séparation d'avec le Dieu d'amour....


Merci à Toi Jésus,
d'avoir accepté de devenir notre Rédempteur, mon Rédempteur et de nous avoir destiné, de m'avoir destiné à Te servir pour l'Eternité dans La Demeure du Père de gloire, La nouvelle Jérusalem où nous pourrons admirer dans toute Sa Splendeur, les admirables couleurs de Ta grâce incrustées dans les Pierres précieuses des Fondations d'un Amour Eternel qui Prend sa source directement de ton coeur de Berger fidèle...
Merci à Toi Jésus…

C'est à vous maintenant...frère et soeur... d'inscrire la suite de cette prière d'action de Grâce....Le Seigneur Jésus en est Digne...!

43- Merci.


Il y a des jours comme ça où la vie semble difficile et pesante. Il nous arrive même à juste titre d’avoir à nous plaindre. Nous passons alors la plus grande partie de notre temps à geindre, demandant à Dieu une amélioration pour notre pauvre situation. Tout est bien sombre, tout semble faire obstacle à la lumière divine. MAIS …
…savez-vous que la plainte, justifiée ou non, est un ennemi?

Elle rend aveugle, même le meilleur d'entre nous, empêchant simplement de voir ce qui pourtant va bien.

Car dans toutes situations, il y a toujours une occasion d’être reconnaissant envers Celui qui nous aime, à savoir notre Seigneur, qui fait concourir toutes choses pour notre bien.

Pourquoi ne pas cesser nos plaintes un instant, alors qu’il y a mille et une raisons de dire MERCI au Seigneur.

Ouvrons grands les yeux, comme le ferait un enfant devant un jouet qu’il vient de recevoir et qui l’émerveille.
Comme par exemple pour contempler les cadeaux que Dieu nous fait en Christ.

Il nous a pardonnés, lavés de nos péchés, en un mot sauvés.
Il a fait de nous les héritiers du ciel. L’avenir pour nous qui lui appartenons est glorieux.

Notre Dieu n’est pas avare de ses bontés.

D’ailleurs, Il nous en couvre tout au long de la journée.

Dés le matin, après une bonne nuit de sommeil… que d’autres n’auront pas eu à cause de la maladie, de la souffrance, de l’angoisse ou encore de la guerre.

Pendant le repas, devant une belle tartine de pain…que d’autres n’auront pas.
Durant l’activité professionnelle… alors que d’autres peinent à cause du chômage ou du harcèlement.

Bonheur de la vie conjugale, alors qu’un grand nombre ne connaissent que la solitude.
Joie d’une bonne santé…tandis que d’autres n’ont que la maladie pour compagnon de route.
Autant de raison pour dire MERCI.

Ne plus voir et ne plus dire merci, c’est agir comme l’enfant trop gâté qui finit par être blasé.

Au contraire, que chaque jour soit l’occasion d’être de nouveau reconnaissant envers celui qui nous couvre de tellement de bonnes choses.

Fermons la bouche à nos plaintes puis ouvrons les yeux de la reconnaissance pour voir qu’aujourd’hui encore, notre Père a su nous donner le meilleur. C’est alors que les lèvres et le cœur s’inclineront pour dire à l’unisson:

SEIGNEUR, MERCI!

"Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein." Romains 8:28

42- Les mains de Jésus.


1) Ce sont les mains d'un charpentier.
Elles ont appris à travailler un métier.

Jésus a vécu au milieu de nous. Comme tout homme, il a travaillé de ses mains, c'est les mains
d'un ouvrier.

Jésus a connu la fatigue, la faim, la soif, les épreuves, l'incompréhension, la persécution. Il sait ce que c'est que de pleurer sur la tombe d'un ami. Il peut parfaitement nous comprendre, il s'est mis à notre portée en devenant un homme pour mieux nous aider et nous sauver.

2) Ce sont des mains tendues.
Tendues en avant, les mains de Jésus savent recevoir l'âme en peine de celui qui se tourne vers lui.

"Venez à moi ".

3) Ce sont des mains qui bénissent.
Ces mains ont touché le lépreux qui faisait horreur à tout le monde et
elles l'ont guéri.

Elles ont partagé les cinq pains et les deux poissons qu'un enfant avait donnés pour nourrir une foule affamée.

Elles savent bénir et réconforter.

4) Ce sont des mains qui ont été clouées.
Ces mains ont connu les clous et les coups de maillet.

Quand Jésus les a montrées aux disciples, elles portaient les marques du péché des hommes.
Elles portent les marques de ton péché.

C'est dans ses meurtrissures que l'homme trouve la guérison, le pardon de ses péchés, la paix pour l'éternité.

5) Ce sont des mains qui agissent encore aujourd'hui.
Des hommes ont prié: "Seigneur, étends tes mains, pour qu'il se fasse des prodiges et des miracles par ton nom, le nom du saint serviteur Jésus". Aujourd'hui encore, les mains de Jésus agissent avec la même puissance dans le monde entier.

Ce sont les mains de mon Sauveur et Seigneur bien aimé.

Ce sont les mains que je veux étreindre pour l'éternité, car lui seul m'a aimé le premier et c'est à cause de moi qu'elles ont été ainsi malmenées.

"Et si on lui demande: D'où viennent ces blessures que tu as aux mains? Il répondra: C'est dans la maison de ceux qui m'aimaient que je les aie reçues." Zacharie 13:6

41- Le trésor trouvé.


Qui n'a jamais rêvé découvrir un trésor caché sur une île loin­taine, dans une grotte ou dans une vieille bâtisse?

Eh bien, ce trésor existe.
N’est-ce pas merveilleux? Mais où se trouve-t-il?
Chose étonnante, il n’est pas loin.

Pour le trouver, il suffit de consulter la bonne carte au trésor, l’unique carte infaillible donnée aux chercheurs. Cette carte c’est la bible, la Parole de Dieu, son signataire c’est l’Esprit-Saint lui-même: "Le royaume de Dieu est semblable à un trésor…" Matthieu 13: 44

Bien des gens ont trouvé ce trésor et bien d’autres le découvrent alors que vous me lisez et d’autres le découvriront encore demain. Certains se sont enrichis de lui pour l’avoir cherché: "…Car quiconque cherche trouve…" Luc 11:10 et d’autres sans l'avoir cherché, c’est paradoxal mais c’est pourtant ainsi, comme nous le dit, d’ailleurs, le prophète Esaïe: "J'ai exaucé ceux qui ne demandaient rien. Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas!" Esaïe 65:1

Ce trésor c’est Dieu lui-même en la personne de Jésus-Christ son Fils. Ce trésor c’est, le pardon, le salut, la justice, la gloire, l’éternité etc..

Le nombre de ceux qui se sont enrichis de Dieu est incalculable.

Ceux qui ont reçu Jésus comme Sauveur et Seigneur ont trouvé ce trésor de grand prix..

Une question me vient à l’esprit. Sommes-nous bien conscients de cela?
Nos cœurs sont-ils remplis d'humilité et de reconnaissance?

Notre richesse est grande, elle a pour mesure l’éternité et la gloire.

40- Le Talent de Dieu.


"J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi." Matthieu 25:25

Cet homme de la parabole de Jésus n’a malheureusement pas réalisé qu’il était le détenteur d’un trésor des plus extraordinaires. Il n’avait pas compris que son devoir était de faire fructifier cette richesse. Sa paresse et son insouciance vont hélas le perdre.

Ce trésor, permettez-moi de le comparer à notre salut.
En effet, y a-t-il trésor plus phénoménal que le salut de nos âmes?
Le salut est comparable à un trésor inestimable, c’est une valeur sûre, un don précieux offert par Dieu lui-même au travers de l’œuvre de son Fils Jésus.

MAIS ATTENTION! Ne prenons pas le risque de le dilapider ou, à l’image de ce personnage de la parabole, de l’enfouir dans la terre.

Regardez un instant la fin de cet homme:

"Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a. Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents." Matthieu 25:28,30

Quelle dureté dans ces paroles!

A cause de cet acte, il perd, non seulement le trésor qu’il avait reçu de la main de son maître, mais il est jeté dans les ténèbres du dehors sans appel. Triste fin, n’est-ce pas?

Je voudrais simplement attirer votre attention sur cette réflexion: pouvons-nous dire aujourd’hui où nous en sommes avec notre trésor que nous avons reçu de Jésus?

Porte-t-il du fruit?
A-t-il multiplié dans le domaine de l’évangélisation par exemple?

Ou est-il bien caché dans un recoin connu de nous seul?

Notre trésor n’est-il pas à ce jour comme souillé de la terre de notre insouciance?

Alors que le Maître attend des intérêts…et qu’il demandera des comptes?

Ne serait-il pas temps de remettre à nouveau ce trésor dans les mains du divin banquier afin qu’il en fasse le nettoyage pour mieux nous le confier à nouveau et qu’il soit vraiment porteur de fruits?

Personnellement, il m’a fallu répondre devant le Seigneur à cette question. Il en va de même pour TOI car: "Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs…" Hébreux 3:15

39- Le jour ou j’ai remis Jésus à sa place…


"C’est le jour que Dieu attendait"


Un témoignage qui peut devenir le tien: Voilà une journée qui commençait comme toutes les autres, rien de spécial à l’horizon… Pourtant, ce jour allait bousculer ma vie car c'était le jour où j’allais remettre Jésus à sa place.

Eh bien oui! Cela vous semblera peut-être étrange car moi aussi je ne pensais pas en avoir besoin et pourtant Dieu attendait cet instant et je réalise maintenant qu’ inconsciemment mon être intérieur aussi. J’avais besoin de remettre Jésus à la bonne place dans ma vie.

Ce matin là, dans mon esprit une forte conviction d’un manque de Dieu était en train de naître.

Pourtant, je servais le Seigneur et pour son service mon zèle ne faisait pas défaut, alors pourquoi cette pensée d’être négligeant envers Lui qui est l’essentiel à savoir Jésus mûrissait et grandissait sur mon cœur?

Mais où avais-je manqué le but? Ou avais-je péché?

Je n’entre pas dans les détails mais j’avais simplement négligé le Seigneur et sans m’en rendre compte, je l’avais poussé hors de ma vie, qui pourtant était pleine d’activité pour Lui.

Je réalise aujourd’hui que l’activisme même pour Dieu, peut mettre en danger, mais laissons là cet autre problème.

C’est le cœur triste et déçu d’avoir gâché de mon temps que j’ai pris alors la décision de remettre Jésus à sa place et comme pour marquer le coup dans un élan de foi je vais décrocher le cadre qui disait que Christ était le chef de ma maison qui était bien caché dans la cuisine pour le remettre à la place d’honneur dans la maison, là ou chaque visiteur pourra le lire.

C’est juste après cela que le cette Parole de Dieu tirée du livre des lamentations
"C’est le jour que Dieu attendait" s’imprime sur mon cœur, je ne sais pas l’expliquer, mais je suis convaincu que l’Eternel venait de me parler.

C’est depuis cet instant que ma vie a retrouvé de l’élan pour Jésus, son Sauveur et Seigneur.

Ami(e) lecteur, toi qui viens de lire ce petit témoignage, permets-moi de t’inviter à regarder dans ton cœur si Jésus est toujours à la place d’honneur?
Le temps est peut-être maintenant venu de remettre de l’ordre dans ta vie, dans ta relation avec ton Seigneur?

Pourquoi ne pas remettre aujourd’hui Jésus à la place d’honneur dans ta vie?

"C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs…" Hébreux 3:7,8

38- Laissons Dieu bousculer nos idées!


Faire avancer l’oeuvre de Dieu, c’est savoir écouter sa voix.

Mais c’est aussi savoir se remettre en question…

L’apôtre Pierre en fera l’expérience, alors qu’il était chez Simon le corroyeur à Joppé (cf. Actes 10).

Il reçut dans cette maison, de la part de Dieu, une vision qui allait le bouleverser et bouleverser le monde. En effet, le salut était donné aux païens, Pierre devait ouvrir cette porte et ce n’était pas rien.
Il pourra dire par la suite en se présentant à Corneille: "Vous savez(…) qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur." Actes 10:28

Pour bien comprendre, mettons-nous à l’esprit que pour le Juif, il était inimaginable de penser que Dieu puisse accorder le salut aux païens. C’était une chose impossible et impensable. Il était même interdit aux Juifs d’avoir des liens avec des païens.

Alors, imaginez un instant Pierre en lutte avec lui-même sur le toit de la maison de Simon. Il est en lutte avec lui-même alors que Dieu veut changer sa façon de penser.

Dieu devait changer sa mentalité, sa conception des choses de Dieu, sa religiosité, mais le Seigneur a des arguments persuasifs.

Pierre, cependant, avait une grande qualité: il était un homme qui avait la faculté de savoir se remettre en question. Il n’avait pas un esprit borné.
D’ailleurs, tous les hommes de Dieu de la Bible possédaient cette qualité sans laquelle Dieu n’aurait pas pu les utiliser.

C’est une grande qualité, mais qui souvent est très lourde de conséquence.

Imaginez-vous un instant à la place de Pierre.
Qu’allait-il dire aux autres? Comment allait-il se justifier devant ses collègues dans le service, devant ses amis, devant sa famille, devant les frères et les sœurs?

En écoutant Dieu et en allant vers les païens, Pierre allait à l’encontre de la croyance de l’époque.

Pierre allait donc au-devant de sérieux ennuis.

Mais il avait cette faculté de se remettre en question qui lui donna la force et le courage de dire oui à Dieu. Le monde en a été béni.

A l’image de Pierre, Dieu nous invite à nous remettre en question à l’écoute de sa voix.

Si Dieu parle, sachons l’écouter, mais sachons aussi bousculer nos idées, nos pensées, notre religiosité pour que l’œuvre de Dieu puisse se faire.

Il serait dommage d’entraver la volonté divine et l’action du Tout Puissant

N’hésitons pas à faire sa volonté même si cela nous conduit à sortir de nos habitudes.

Cela va certainement nous coûter et nous déranger, mais ce qui est important, c’est de faire ce que Dieu veut.

Si Pierre avait refusé de se laisser convaincre, de se remettre en question, le salut de Corneille et des siens aurait été mis en attente. Cela aurait été bien dommage, car l’œuvre de Dieu en aurait été retardée.

Ne soyons pas de ceux qui mettent un stop à l’œuvre de Dieu, mais soyons de ceux qui savent écouter Dieu et se remettre en question pour faire avancer le plan de Dieu pour notre monde perdu.

37- Laisse-toi conduire…


"Il les conduisit jusque vers Béthanie, et, ayant levé les mains, il les bénit." Luc 24:50

Avant d’être enlevé au ciel, nous voyons Jésus conduire ses disciples à Béthanie et c’est en ce lieu qu’il les bénit…

Une question me vient à l’esprit: ne connaissaient-ils pas l’itinéraire pour se laisser conduire ainsi comme par la main?

N’auraient-ils pas pu dire à Jésus: "Nous connaissons le chemin, avance devant, nous allons te rejoindre"?

Mais Jésus ne l’entend pas de cette oreille. Il devait les conduire et, arrivé à destination, il les bénit.

Savez-vous que Jésus veut encore nous conduire comme il a conduit les disciples à Béthanie?

Mais voilà, savons-nous être dociles comme ils ont su l'être?

Combien de fois Jésus a-t-il voulu nous conduire, et combien de fois avons-nous résisté, prétextant connaître la route?
Quelle sera ta réponse?

Que de bénédictions avons-nous perdues, car c’est là que Jésus voulait nous bénir.

La bénédiction que Jésus communiquait à ces disciples avait pour effet de les faire prospérer et de les rendre heureux, et cela dans la mission qu’ils avaient alors à accomplir pour la gloire de Dieu, la propagation de la bonne nouvelle.

Il en est de même aujourd’hui. Jésus ne change pas, il veut me bénir et te bénir, mais là où il veut t’attirer.
Il y a certainement un "Béthanie" pour toi.

Il y a un lieu que tu connais personnellement, le lieu où le Seigneur veut te mener.

Laisse-toi conduire, car Jésus veut te donner prospérité et bonheur dans ta vie et ton service pour lui.

Ne vaut-il pas la peine d’être docile dans les mains du maître?

Laisse- toi conduire à Béthanie.

Laisse-toi mener par la main, Jésus veut te bénir comme jamais tu n'as été béni.

36- La flèche du découragement …



L’adversaire de nos âmes, Satan, dans son arsenal anti-chrétien, utilise une arme qui a bien souvent démontré son efficacité. Cette arme, nous allons lui donner le nom de la flèche du découragement.

Tout à fait entre nous, notre ennemi manque d’imagination. Mais voilà, les enfants de Dieu, et moi le premier, se laissent encore prendre à ses pièges.

Pourtant, il y a un remède, disons même un bouclier efficace, qui peut arrêter la flèche lancée par l’arc du diable.
Cette parade infaillible, c’est d’avoir simplement les yeux fixés sur Jésus.

"…Courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte. Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi…" Hébreux 12:1,2

En paroles, ce n’est pas plus compliqué que cela, mais sur le terrain, qu’en est-il?

Nous savons que Jésus n’a jamais dit que l’enfant de Dieu serait toujours épargné par l’épreuve et qu’il ne se découragerait jamais.
Jamais, nous n'entendrons Jésus dire ceci: "J’enlèverai toutes les difficultés de ta vie."
NON!
Prêcher cela, ce n’est pas prêcher l’évangile.
Croire cela, c’est être dans l’erreur.

L’enfant de Dieu ne sera pas épargné, et, au demeurant, pourquoi le serait-il, sauf si Dieu en décide autrement pour lui?

Une chose reste cependant certaine: à la différence du commun des hommes, le chrétien place sa confiance dans cette parole de Jésus:

"…Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde!" Matthieu 28:20

Cette seule parole du Maître doit faire toute la différence.
Elle n’est pas un remède anti-douleur, mais l’assurance de la présence de Jésus, malgré les maux. Cela change tout.

Jésus aide à surmonter la difficulté, c’est-à-dire à passer par-dessus ou à monter dessus.
Il peut nous aider, car il a connu la tourmente. Le Nouveau Testament nous dit "qu’il a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes." Hébreux 5-8

L’assurance de présence de Jésus, c’est un remède au découragement, la seule thérapie efficace contre la flèche du malin.

Ami lecteur, amie lectrice, il est possible qu’en cet instant tu sois en proie au découragement et que l’envie de tout balancer te démange. Voici une Parole de Dieu pour toi, une invitation à reprendre courage:

"Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l'âme découragée." Hébreux 12:3

35- La crise de foi.


"…Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" Luc 18:8

S’il nous fallait faire un bilan de santé du Corps de Christ en ce début de 21e siècle, à l’écoute de certains des membres qui composent l’Eglise, nous pourrions avancer sans trop nous tromper le diagnostic suivant: l’Eglise souffre du mal de foi.
Cela pourrait être un banal jeu de mots, mais le mal a gagné en importance; il est donc nécessaire et vital de faire appel au Médecin des médecins pour un prompt et total rétablissement de l’Eglise de Jésus.

Attention: loin de moi la pensée de dire que la foi n’existe plus, mais force est de reconnaître que souvent nous trouvons les croyants tellement en proie à la crainte, au doute ou à la confusion, qu’ils prennent même pour certains le risque d’une noyade spirituelle dans l’océan de leurs plaintes.
A tel point que nous ne voyons plus en eux une once de foi, même pas le petit grain de sénevé si précieux aux yeux de Jésus.
Ce lundi, j’ai juste à cœur de vous encourager à la foi et pourquoi ne pas faire notre cette prière des apôtres: "…Seigneur, augmente-nous la foi." Luc 17:5

La foi, c’est croire le Seigneur, et croire, c’est triompher et donner la gloire du triomphe à notre Seigneur Lui-même.
Si Dieu a parlé pour ta vie, il n’en sera pas autrement, même si avec tes yeux cela semble impossible….
La foi sait croire Dieu.
Je ne sais pas quels sont les soucis qui peuvent t’accabler en cet instant. Peu importe! J’ai une parole de Jésus pour toi, je t’invite à la serrer sur ton cœur, à l’inscrire peut-être sur un papier… mais surtout à la garder en toi, car c’est une parole bénie…

"Va, qu’il te soit fait selon ta foi." Matthieu 8:13

"La foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas" Hébreux 11:1

34- La crainte de Dieu, c’est quoi ?


Craindre l’Eternel, c’est être impressionné par Sa grandeur, Sa majesté et Sa toute-puissance. La crainte de Dieu, c’est, avant tout, un saint sentiment respectueux de Sa personne.

Savez-vous que si tous les chrétiens étaient habités de la crainte de Dieu, le monde le verrait et il en serait lui aussi impressionné?

C'est ce qui se produisit, par exemple, au temps du livre des Actes des apôtres.

"La crainte s’emparait de chacun." Actes 2:43

"Une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses." Actes 5:11

La crainte de Dieu serait-elle communicative?
Nous pouvons, à la lecture de ces passages de l’Ecriture, répondre que OUI.
A nous, chrétiens, de nous employer à la communiquer…

Comment? Eh bien! Nous allons le voir.

Prenons d'abord un texte de l’Ancien testament qui nous dit:
"Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel…" Proverbes 9:10

Ce verset est bien connu du peuple de Dieu.

Etre sage, c’est craindre Dieu. Craindre Dieu, c’est cela, la sagesse.

Mais, à votre avis, connaît-on autant ce texte:

"La crainte de l’Eternel, c’est la haine du mal…" Proverbes 8:13

Le chrétien de ce nouveau millénaire a-t-il toujours la crainte de l’Eternel? A-t-il encore la haine du mal?

Nous avons vu succinctement ce qu’était la crainte de Dieu. Voyons maintenant ce que notre Seigneur entend par la haine du mal.

Voici un autre texte qui va nous éclairer:

"Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse; S’éloigner du mal, c’est l’intelligence." Job 28:28

L’auteur du livre de Job met le doigt sur une chose essentielle: "S'éloigner du mal."

Parce que nous vivons en Christ, nous sommes séparés de la vie de péché. Haïr le mal, c’est avoir une sainte horreur du péché sous toutes ses formes, c’est aussi s’en dégager, s’en détourner et ne pas y participer.

Hélas, il arrive que l’accusateur des frères nous y fasse participer à notre insu. D’où la nécessité d’être vigilant pour ne pas tomber dans ses filets.

Notre société a perdu le nord dans ce domaine. Elle appelle bien ce qui est mal et montre du doigt le bien. Les valeurs sont renversées. Et le monde, malheureusement se perd dans cela. Il ne sait plus. Les repères sont brouillés, effacés.

Le Diable voudrait nous endormir. Sa méthode est simple: il fait croire que cela n’est pas bien grave, après tout c’est de notre temps.

Le monde est comme cela, il faut bien vivre avec son temps.

Frères et soeurs, il y a des domaines ou Dieu a dit NON. Ce qu’il a dit dans le passé est d’actualité. Pourquoi changerait-il d’avis?

Si Dieu a dit NON, c’est que ce n’est pas bon pour l’homme. Soyons donc vigilants. Dieu n’est pas une girouette, Il sait ce qu’il dit, et pourquoi Il le fait.

Nous sommes de nos jours envahis de choses mauvaises, c’est de l’intoxication, faisons bien la différence et démarquons-nous, en ayant du courage pour prendre position contre le mal, en ayant la haine du mal.

Aimons le pécheur avec compassion, mais haïssons le péché, car il est du diable.

Nous n’avons plus le droit au laxisme. Soyons forts et opposons le bien et la crainte de Dieu au mal grandissant.

Sachons ne plus participer aux conversations légères et douteuses, sachons ne plus garder sous nos yeux les appâts du Malin qui voudrait nous prendre à l’hameçon du péché.

Sachons dire STOP et NON au mal, ayons-le en horreur.

Prendre ainsi position, c’est s’assurer des ennuis et le rejet de ceux qui pratiquent le mal, mais Dieu saura récompenser notre fidélité.

Il fera rayonner sur nous la crainte de Son nom et le monde en aura la bouche fermée et Lui en sera glorifié.

33- Jésus aussi


"Jésus a appris, bien qu’il fût Fils, l‘obéissance par les choses qu’il a souffertes." Hébreux 5:8

Il existe une maladie terrible qui touche le monde de nos jours. C’est la maladie du "MOI, JE" ou, si vous préférez, l’égoïsme. Vous en conviendrez, j’en suis sur.

Celle-ci ne fait pas la une des journaux télévisés ni de nos quotidiens mais elle fait des ravages qui sont certainement plus conséquents que les épidémies actuelles qui touchent la terre des hommes.

Frères et sœurs, si nous pouvions faire le calcul, je suis convaincu que L’égoïsme aura Tué, depuis que le péché est entré dans le monde, bien plus que le cancer, que le sida ou les guerres etc.… et même bien plus que les catastrophes naturelles comme les tremblements de terre.

D’ailleurs, entre nous, dans un tremblement de terre comme celui que vient de connaître l’Algérie une des causes de ces nombreux morts ne serait-elle l’égoïsme? Et cela pour le profit d’une poignée de promoteurs qui ne savent pas respecter les règles...

Mais regardons un peu à nous, à nous les enfants de Dieu et essayons de voir si nous ne sommes pas un peu touchés par cette épidémie qui n’a que Jésus comme vaccin et remède.

Depuis que je suis au service du Seigneur au travers d’Internet j’ai remarqué que la douleur ou l’épreuve peut facilement conduire sur le chemin d'une certaine forme de nombrilisme spirituel, voir d’égoïsme. C'est souvent ainsi que la pensée d'être le seul à souffrir ou encore d'être incompris peut gagner l'enfant de Dieu.

Afin de lutter efficacement contre l'égocentrisme qui ne peut que mener à la défaite, la Bible dans les évangiles nous offre une formidable clé en la Personne de Jésus-Christ. Car "Jésus aussi" a souffert bien que Fils de Dieu, Jésus a connu sur la terre la difficulté qui est peut-être la notre aujourd'hui, il est possible d'être victorieux comme Lui-même dans une pleine confiance en sa Personne. Avec l’aide de quelques frères nous avons travaillé sur ce thème JESUS AUSSI pour nous permettre à tous de prendre ou de reprendre courage dans les situations que nous pouvons traverser, car en sachant que Jésus aussi a connu, il devient alors possible de mieux se reposer sur Lui.

Mon frère et ma sœur, disciple authentique de Jésus-Christ cette exhortation "JESUS AUSSI" que le Saint Esprit t‘adresse en ces quelques lignes est pour toi. Garde en mémoire que le disciple n’est pas plus grand que son Maître et ne regarde pas ta souffrance ou ton épreuve comme une chose étrange mais prends courage et fortifie toi, car Jésus aussi a connu comme toi… C’est alors que par la foi sa victoire pourra devenir tienne.

32- Je suis précieux et je ne le savais pas!


"Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu." Pierre 2:4.

Voilà une invitation merveilleuse et glorieuse, une invitation qu’il ne faut surtout pas refuser.

Mais, il y a un léger hic. Pierre, l’apôtre du Seigneur, interpelle des pierres vivantes et précieuses. Devant de tels mots, je suis obligé de regarder chez le premier chrétien que je vois, pour vérifier s’il y a du précieux en lui, c’est à dire moi. J’ai beau chercher, j’ai beau me regarder sous toutes les coutures, rien de glorieux, ni de précieux se trouve en moi. RIEN! RIEN!

Pourtant, je suis chrétien et oui, je l’affirme. J’ai confessé le Nom de Jésus dans les eaux du baptême.

Mais à mon grand étonnement Dieu s’adresse à moi! Mais aussi à toi ami lecteur!

Eh oui! Tu as bien lu, il s’adresse à toi aussi.

Nous sommes donc des pierres vivantes et précieuses devant Dieu.
Devant cela, je reste perplexe et mon cœur et conduit par L’Esprit Saint dans l’adoration.

Je veux te bénir car toi, le Dieu que l’on doit servir est devenu un simple serviteur sur la terre des hommes en la personne de Jésus. Tu as accepté d’être au service de toute l’humanité pour pouvoir la conduire au salut. Je m’incline devant ton choix et ta grandeur et devant Jésus agonisant, en prise aux angoisses à Gethsémané. Je commence maintenant à entrevoir pourquoi je suis précieux pour toi mon Dieu.

Ma valeur a donc le prix de l’agonie de Jésus, de ses souffrances, de ses douleurs, de la trahison, de l’abandon et de la croix.

Mes yeux s’ouvrent et discernent de mieux en mieux que je suis précieux à tes yeux mon Seigneur et devant la douleur extrême qui s’exprime par ce cri "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné."

Je laisse alors de côté mes "mérites", mon "moi", mon "orgueil" et je m’incline devant ta sagesse et ton amour mon Dieu, qui, un jour, pour me chérir, a accepté le sacrifice Jésus ton Fils pour faire de moi, mais aussi de toi ami lecteur, des êtres précieux.

Dans le silence de mon cœur, j’adore mon Dieu en Christ Jésus, mon Sauveur et Maître, qui m’a élevé au rang digne d’enfant de Dieu.