dimanche 16 août 2009

34- La crainte de Dieu, c’est quoi ?


Craindre l’Eternel, c’est être impressionné par Sa grandeur, Sa majesté et Sa toute-puissance. La crainte de Dieu, c’est, avant tout, un saint sentiment respectueux de Sa personne.

Savez-vous que si tous les chrétiens étaient habités de la crainte de Dieu, le monde le verrait et il en serait lui aussi impressionné?

C'est ce qui se produisit, par exemple, au temps du livre des Actes des apôtres.

"La crainte s’emparait de chacun." Actes 2:43

"Une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses." Actes 5:11

La crainte de Dieu serait-elle communicative?
Nous pouvons, à la lecture de ces passages de l’Ecriture, répondre que OUI.
A nous, chrétiens, de nous employer à la communiquer…

Comment? Eh bien! Nous allons le voir.

Prenons d'abord un texte de l’Ancien testament qui nous dit:
"Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel…" Proverbes 9:10

Ce verset est bien connu du peuple de Dieu.

Etre sage, c’est craindre Dieu. Craindre Dieu, c’est cela, la sagesse.

Mais, à votre avis, connaît-on autant ce texte:

"La crainte de l’Eternel, c’est la haine du mal…" Proverbes 8:13

Le chrétien de ce nouveau millénaire a-t-il toujours la crainte de l’Eternel? A-t-il encore la haine du mal?

Nous avons vu succinctement ce qu’était la crainte de Dieu. Voyons maintenant ce que notre Seigneur entend par la haine du mal.

Voici un autre texte qui va nous éclairer:

"Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse; S’éloigner du mal, c’est l’intelligence." Job 28:28

L’auteur du livre de Job met le doigt sur une chose essentielle: "S'éloigner du mal."

Parce que nous vivons en Christ, nous sommes séparés de la vie de péché. Haïr le mal, c’est avoir une sainte horreur du péché sous toutes ses formes, c’est aussi s’en dégager, s’en détourner et ne pas y participer.

Hélas, il arrive que l’accusateur des frères nous y fasse participer à notre insu. D’où la nécessité d’être vigilant pour ne pas tomber dans ses filets.

Notre société a perdu le nord dans ce domaine. Elle appelle bien ce qui est mal et montre du doigt le bien. Les valeurs sont renversées. Et le monde, malheureusement se perd dans cela. Il ne sait plus. Les repères sont brouillés, effacés.

Le Diable voudrait nous endormir. Sa méthode est simple: il fait croire que cela n’est pas bien grave, après tout c’est de notre temps.

Le monde est comme cela, il faut bien vivre avec son temps.

Frères et soeurs, il y a des domaines ou Dieu a dit NON. Ce qu’il a dit dans le passé est d’actualité. Pourquoi changerait-il d’avis?

Si Dieu a dit NON, c’est que ce n’est pas bon pour l’homme. Soyons donc vigilants. Dieu n’est pas une girouette, Il sait ce qu’il dit, et pourquoi Il le fait.

Nous sommes de nos jours envahis de choses mauvaises, c’est de l’intoxication, faisons bien la différence et démarquons-nous, en ayant du courage pour prendre position contre le mal, en ayant la haine du mal.

Aimons le pécheur avec compassion, mais haïssons le péché, car il est du diable.

Nous n’avons plus le droit au laxisme. Soyons forts et opposons le bien et la crainte de Dieu au mal grandissant.

Sachons ne plus participer aux conversations légères et douteuses, sachons ne plus garder sous nos yeux les appâts du Malin qui voudrait nous prendre à l’hameçon du péché.

Sachons dire STOP et NON au mal, ayons-le en horreur.

Prendre ainsi position, c’est s’assurer des ennuis et le rejet de ceux qui pratiquent le mal, mais Dieu saura récompenser notre fidélité.

Il fera rayonner sur nous la crainte de Son nom et le monde en aura la bouche fermée et Lui en sera glorifié.

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