dimanche 2 mai 2010

TRÈS MALHEUREUX OU TRÈS HEUREUX ?




Dans la cathédrale de Westminster, une plaque de pierre porte cette inscription : «Miserrimus», c'est-à-dire très malheureux. C'est tout ce qui est rapporté au sujet du mort qui gît là.

Dans les catacombes de Rome, ces vastes souterrains où les premiers chrétiens tentèrent de se cacher pour échapper à leurs persécuteurs, est gravée sur une pierre encastrée dans un mur, cette belle inscription : « Felicissima» c'est-à-dire très heureuse.

Quel contraste entre ces deux personnes dont la voix nous parvient comme du séjour des morts ! L'une du milieu des pompes solennelles de la religion humaine laisse échapper ce gémissement misérable.

Pourquoi ?

Parce que son âme s'en allait comme un vaisseau sans pilote sur une mer sombre, sans espérance et sans Christ. L'autre, malgré la persécution, laisse un témoignage qui résonne, à travers les siècles, comme un cri de joie.

Pourquoi ?

Parce qu'elle croyait au Seigneur Jésus et savait qu'elle allait être avec Christ, ce qui est de beaucoup meilleur. Elle avait appris à estimer que «les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée» (Romains 8,18). Elle pouvait quitter la «tente terrestre», remplie d'une glorieuse espérance à cause de la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts (1 Pierre 1.3)

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