mercredi 19 août 2009

82- Le pardon biblique


Savez-vous qu’il existe plusieurs façons de pardonner?

Il y a le pardon non biblique: il se traduit par diverses expressions que vous connaissez certainement, que vous avez entendues ou même prononcées.


"Le pardon n’excuse pas tout."
"Le pardon qui se vend, s’achète, ou avec condition."
"Le pardon intéressé."
"Je te pardonne, mais je t’ai à l’œil."
"Je te pardonne, mais je te préviens!"
"Je te pardonne, mais je ne veux plus t’entendre."
"Je te pardonne, mais je n’oublie pas."
"Je te pardonne, mais... "
Il aurait été facile d’allonger la liste, mais je vous laisse le soin de la faire.
Cela porte le nom de semblant de pardon ou pardon de pacotille.
Quand il y a un semblant de pardon ou un pardon masqué d’hypocrisie, il y a des souffrances à la clef pour le cœur repentant qui n’arrive pas à se faire pardonner.

En ce qui me concerne, je souffre dans mon être intérieur de ne pas avoir l’assurance d’être pardonné par ceux que j’ai offensés, et, entre nous, qui n’a jamais offensé quelqu’un?

Que de peines inutiles!

Je crois d’ailleurs que le pardon se démontre par des mots, mais aussi par des actes. Les mots, s’ils ne sont pas suivis d’actes, ne prouvent rien, ils ne sont que paroles en l’air et démontrent que le cœur est plein de méfiance.

Écoutez Jésus, il dira: "Je te pardonne", puis il démontrera sa parole par un acte grandiose, celui qu’il accomplit à la croix.
Le pardon biblique, quant à lui, est plus simple.
Je te pardonne. Un point, on n’en parle plus. Regardez la parabole du fils prodigue. (cf. Luc 15)
Bibliquement, il n’y a aucune raison pour ne pas pardonner, et cela même sous le couvert d’une responsabilité, dans l’Église par exemple.
Pardonner, c’est le devoir du chrétien, de tous les chrétiens, du berger comme des brebis. Le berger, d’ailleurs, doit enseigner les brebis dans cette voie.

A SUIVRE...

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