mercredi 19 août 2009

86- Le pardon source de la bénédiction


Nous voulons l'harmonie dans nos maisons et dans notre église ainsi que la bénédiction du Seigneur: vivons dans un esprit de pardon réciproque. Quand bien même nous serions blessés par un frère, ou une sœur, ou un membre de notre maison. Ne refusons jamais le pardon.

Mais notons qu’avant de chercher le pardon des autres, il faut soi-même pardonner aux autres. Le pardon se veut aussi unilatéral, c’est à dire qu’il vient d’un seul côté, du nôtre. Pardonner sans s’occuper de l’autre personne concernée, de ce qu’elle pense ou fait, c’est la ligne de conduite qui découle du Nouveau Testament. Même si elle ne veut pas du pardon, même si elle ne demande pas pardon, même si elle ne se rend pas compte qu’elle a besoin d’être, elle aussi, pardonnée, le chrétien doit en dépit de tout pardonner.

Il peut y avoir des freins au pardon. Le principal est "le moi", le moi de l’offensé mais aussi de l’offenseur, car le moi veut toujours avoir raison. Vous connaissez la ritournelle: "Ce n'est pas moi, c’est lui". Vous remarquerez que c’est toujours l’autre qui est en faute. Pardonner n’est jamais une chose facile, le chrétien doit apprendre à se charger de cette croix. En ce qui me concerne, je ne crois pas ces beaux parleurs qui disent avoir le pardon facile. Le cœur naturel de l’homme se refuse à cela, il faut qu’il soit sous l’emprise bénie de l’Esprit de Jésus pour qu’il puisse vraiment et totalement pardonner.

Il arrive qu’il y ait aussi entre les mots "je te pardonne" et la réalité du pardon une marge, quand ce n’est pas un ravin. Laissons l’Esprit de Dieu le combler.
Vous avez certainement remarqué que les récits de l’Écriture qui parlent de pardon sont souvent, si ce n’est toujours, imprégnés de larmes, de douleurs, sinon de sang. Mais après, il y a la paix de Dieu, la bénédiction pour les deux parties, pour l’offenseur repentant, comme pour celui qui pratique la miséricorde en offrant son pardon.

Si, hélas, un chrétien ne sait plus ou ne peut plus pardonner, il doit revenir à la croix, pour contempler l’endroit où son pardon a été acquis. Ami lecteur, tu es peut–être dans ce cas, alors, approche-toi de la croix et regarde le divin crucifié.
Devant sa douleur et son sang versé, énumère dans ton cœur les noms de ceux qui t’ont offensés, prononce aussi les noms de ceux à qui tu n’as jamais pu pardonner et demande au Seigneur la force de pardonner sans détour, comme Lui-même, Il t’a pardonné. Demande-Lui qu’Il t'apprenne aussi à les aimer. Et n’oublie pas que Jésus les aime aussi et qu’Il leur a pardonné aussi, comme Il l’a fait pour toi.

Bien aimer, c’est bien pardonner.
Bien pardonner, c’est bien aimer.

A SUIVRE...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire