mercredi 19 août 2009

80- Le pardon un remède efficace


Pour bien comprendre je vous invite à relire l’épître à Philémon.

Essayons maintenant de saisir ce qui a pu se passer.

Philémon était un homme honorable de la ville de Colosses, il s'était converti à Jésus Christ pendant le ministère de Paul dans cette ville. Philémon, qui était un homme riche, il possédait un esclave, Onésime, qui, un jour, prit la fuite pour Rome en volant son maître, nous semble-t-il. Mais, voilà qu'à Rome, Onésime va se convertir, lui aussi, à Jésus Christ. L’on retrouve ici l’humour du Seigneur.

Le Seigneur fait des choses merveilleuses, ne trouvez-vous pas?

Au nom de l'amour, Paul écrira donc en faveur de cet homme nouveau, car il est bien question d’un homme nouveau, Onésime, qui maintenant est, lui aussi, un enfant de Dieu. Lui qui, par le passé, était inutile, se voit maintenant devenir utile. (Onésime signifie utile).

Onésime devait retourner auprès de son maître. Pas facile, mettons-nous à sa place. Il avait quand même fait du mal à Philémon, mais il avait changé, il était transformé, il était né de nouveau.
Mettons-nous aussi à la place de Philémon qui, peut-être, avait dans son cœur une certaine amertume envers Onésime. Sans la lettre de Paul, il n'aurait peut-être pas pu l'accueillir. Onésime avait quand même fait du mal à Philémon!

Et ce n’était pas rien.

Je ne voudrais pas vous parler simplement de Philémon ni d'Onésime, mais de l'esprit de cette lettre. Pour cela nous porterons notre intérêt sur le verset 17, "Si donc tu me tiens pour ton ami, reçois-le comme moi-même."

Excusez-moi l’expression, mais ne trouvez-vous pas que Paul est "gonflé"?
Comment peut-il demander cela à Philémon?
Il lui dira aussi: "Et s'il t'a fait quelque tort, ou s'il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte."

De plus en plus fort.

Paul connaît bien la nature de l’homme, pour être un homme avant d’être apôtre de Jésus. Il sait très bien que Philémon a du ressentiment, de la rancœur comme de l’amertume vis-à-vis d’Onésime. D’ailleurs, qui n’en aurait pas?

Notons au passage ce qu’est le ressentiment.

C’est un sentiment prononcé de mécontentement et de colère que nous pouvons ressentir contre quelqu’un qui peut nous avoir offensé. Le ressentiment peut se transformer en amertume et celle-ci va polluer la vie de celui qui vit dans cet état d’esprit, jusqu’à le priver d’une relation vraie avec Dieu. Il n’y a qu’un remède, celui-ci porte le nom de "pardon".

A SUIVRE...

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