samedi 5 juin 2010

LETTRE DU PÈRE CÉLESTE A SON ENFANT ÉGARÉ.




Mon enfant,
Si je t'écris aujourd'hui, ce n'est pas un hasard Depuis ta naissance, je t'observe avec amour.
Si je ne suis pas intervenu plus tôt, c'est que tu dois rester libre, aussi cette lettre que je t'écris aujourd'hui ne vise pas à te priver de cette liberté de choisir qui est tienne.
Ce n'est qu'une simple missive pour te dire mon amour Nous pourrions converser l'éternité durant sur les questions nombreuses qui agitent ton âme. Et je sais que souvent tu te sens bien solitaire dans ce monde méchant.
II m'arrive aussi de souffrir en te voyant vivre sans moi Non que je veuille t'imposer ma loi, mais je sais que ta sécurité et ta paix sont en moi, alors tu comprends peut être que je veuille te le dire. Une seule chose m'importe aujourd'hui, je veux que tu saches que je suis un Père.
Vois tu dans les moments difficiles de ta vie, il se peut que tu ne sache pas vers qui te tourner, à quelle porte frapper, à qui demander, Je serais la. J’écouterai chacun de tes soupirs. Dans mes mains de pardon je recueillerai tes larmes. Je serai la quand l'incertitude et l'angoisse jailliront brusquement, quand la maladie ou le deuil, quand tu sentiras que tes forces s'évanouissent, quand secoué par des sanglots ou paralysé par l'épreuve tu souhaiteras la mort, je serais là.
Bien entendu, aujourd'hui, il te semble inutile que nous parlions du lendemain. Tu gambades insouciant dans l'ivresse du moment, je pose sur toi mon regard et j'attends que peut être tu te tournes vers moi.
Si l'amour de la vérité s'empare de ton cœur, si le dégoût du péché te saisit, si un désir d'éternité prend naissance dans ton âme, je serais là. Tu me trouveras toujours dans le fond de ton cœur. Ne cherche pas ailleurs.
Ton Dieu qui t’aime.

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