La myrrhe provient de la sève qui coule soit librement soit des blessures faites à l’écorce d’un arbrisseau, à l’image des larmes qui coulent sur un visage. Une fois à l’air libre, celles-ci se dessèchent et donnent une résine. Cette résine à un goût amer mais elle répand une odeur agréable. Celle qui s’écoule librement est appelée myrrhe franche. La myrrhe est souvent mentionnée dans les écritures. Son parfum qui exhale nous rappelle les souffrances de Jésus, ses larmes, ses blessures et ses meurtrissures. C’est la bonne odeur qui est montée vers Dieu lorsque Jésus était dans le monde.
On retrouve la myrrhe franche dans la composition de l’huile d’onction sainte qui était répandue sur le sanctuaire. Cette huile est une image du Saint-Esprit qui dans la maison de Dieu rend à tous les adorateurs donc à nous, le témoignage d’un Christ qui a souffert. Dans le cantique des cantiques il est souvent parlé de la myrrhe. Il serait dommage de terminer sans mentionner que la myrrhe faisait partie des cadeaux offerts par les mages venus d’Orient pour adorer Jésus à Sa naissance.
A SUIVRE...
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