jeudi 17 juin 2010

Jésus aussi a connu la solitude.




Alors, tous l’abandonnèrent, et prirent la fuite . » (Marc 14 :50).
Les techniques les plus sophistiquées ont inondé nos villes, apportant à l’homme des facilités et des avantages jamais égalés. Cependant il y a aussi un revers de la médaille de cette grande civilisation dans laquelle nous vivons. Un des maux qu’elle procure est la solitude. Des milliers d’hommes et de femmes de nos jours se sentent seuls, et cela même au milieu de la foule. Dernièrement, on a découvert un homme mort depuis six semaines dans son appartement. C’est le propriétaire qui, allant réclamer son loyer, l’a découvert. Ce pauvre solitaire n’avait personne dans la vie.
La solitude a des racines profondes. Pour connaître son origine, il nous faut remonter aux origines de l’humanité, là même où nos premiers parents ont péché en désobéissant à Dieu. Dès que le péché est entré dans le monde, la solitude y est entrée avec lui. Le péché a produit une séparation de l’homme d’avec son Créateur et, par voie de conséquence, une brisure dans ses relations humaines. La Bible dit : « Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu, ce sont vos péchés qui vous cachent sa face ». Ce sont donc nos iniquités qui sont à l’origine de la séparation et de la solitude.
Aussi, le péché nous conduira-t-il à une séparation et une solitude bien plus grandes dans l’au-delà, à moins que nous ne nous convertissions à Dieu. La Bible appelle cette séparation «la mort éternelle », autrement dit, l’enfer. Mais Christ, sans commettre de péché, a connu la solitude avant sa mort. D’ailleurs, il est venu nous enseigner la manière de la vaincre. Il a jeté un pont par-dessus cet abîme de séparation en mourant sur la croix pour nos fautes. A cause de cet acte d’amour, des relations intimes peuvent être rétablies entre le pécheur et le Dieu trois fois saint.
De plus, si, au lieu de considérer nos semblables, nous menons une vie égocentrique, axée sur nous-mêmes, il n’est pas étonnant que notre vie soit jonchée de jours sombres. Mais si au contraire nous nous intéressons à ce qui se passe autour de nous, à un malade se trouvant à l’hôpital, par exemple, à un vieillard désemparé, aux enfants qui traînent dans la rue, nous connaîtrons des jours lumineux. Nous sommes seuls parce que nous dressons des murs au lieu de construire des ponts.
Ainsi donc, réglons la question de nos péchés avec notre Seigneur et implorons son pardon. Il viendra alors, par son Esprit, habiter en nous et nous ferons l’extraordinaire expérience de ne plus jamais être seul, car nous aurons un ami fidèle, Jésus-Christ lui-même. Il a promis que si nous le recevons ainsi, Il sera avec nous tous les jours de notre vie, jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28 :20).
MARCEL Claude François Junior.

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