samedi 19 juin 2010

Jésus aussi a été baptisé dans l'eau.



En fondant son Eglise, Jésus-Christ lui a donné des signes visibles, des actes à accomplir concrètement, afin qu’elle se souvienne de ses promesses et conserve l’assurance de sa présence constante. Pour le croyant, ce sont des signes d’espérance.
Le baptême est le premier de ces signes, car c’est par lui que se manifeste l’entrée dans la communauté du Christ. En effet, le Nouveau Testament enseigne clairement que le baptême est nécessaire à toute personne qui accepte Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur : «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » (Actes 2 :38). « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du SAINT-ESPRIT » (Matthieu 28 :19). « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » (Marc 16 :16). Le baptême est l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu (I Pierre 3 :21) et envers les hommes, car devant eux, nous proclamons, par le baptême, la justice et l’amour de Dieu (Luc 7 :29). Publiquement nous sommes attachés au corps de Christ (I Cor. 12 :13) et donc abreuvés de son Esprit. La signification du baptême est très riche. Elle est illustrée par son mode d’administration : l’immersion dans l’eau. L’immersion fait participer le baptisé à la mort du Christ (Col. 2 :12). L’émersion évoque la résurrection du croyant par sa naissance à une nouvelle vie avec et pour le Seigneur (Rom. 6 :4).
Jésus aussi s’était fait baptiser au fleuve du Jourdain par Jean-Baptiste (Matthieu 3 :13). En agissant ainsi, le Seigneur a procédé à un acte qui est un signe d’espérance, d’une espérance solidement ancrée dans la réalité individuelle, ecclésiale et divine. Par conséquent, en acceptant d’être baptisés, nous devenons un avec le Christ. Nous nous unissons à lui dans sa mort et sa résurrection, et nous jouissons d’une communion vivante avec lui. Nous sommes alors appelés «enfants de Dieu » (Gal. 3 :26-27).
Toutefois, la Bible ne connaît aucun «sacrement» dans le sens d’un moyen de salut qui aurait en soi une vertu salvatrice. Nous ne croyons pas à un quelconque «automatisme sacramentel », mais au contraire à la transformation opérée par Dieu dans le coeur d’un homme qui s’ouvre sincèrement à son action.

MARCEL Claude François Junior.

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