samedi 12 juin 2010

Fanny Crosby ou les yeux de la foi




Des raisons de se prendre en pitié et d'être amère, Fanny Crosby en avait. Cette petite Américaine, née en 1820, devient aveugle, bébé, à la suite d'une erreur médicale. Son père meurt avant qu'elle ait un an. Mais les soins d'une mère et d'une grand-mère pieuses lui ouvrent un horizon spirituel où la foi est conviction et certitude (Hébreux 11. 1). Encore enfant, elle apprend par cœur les évangiles. Dotée d'une vision spirituelle très claire des vérités bibliques, elle a aussi le don de les transcrire en vers. Au cours de sa longue vie, elle a écrit les paroles de plus de 8000 hymnes, encore célèbres aujourd'hui. Son esprit de contentement s'exprime dès son premier poème, écrit à l'âge de 8 ans : “Je suis l'objet de tant de bénédictions que les autres ne connaissent pas ! Aussi pleurer et soupirer parce que je suis aveugle, je ne le puis, ni ne le veux”.

Au sujet du médecin responsable de sa cécité, elle dira : “Je n'ai jamais ressenti une parcelle de ressentiment contre lui... J'ai été bénie bien plus que le commun des mortels... Comment pourrais-je me plaindre ?”

Un de ses cantiques adapté en français a consolé et fortifié beaucoup de chrétiens éprouvés :

Sur toi je me repose, – Ô Jésus, mon Sauveur !
Faut-il donc autre chose– Pour un pauvre pécheur ?

Au plus fort de l'orage, – Tu te tiens près de moi,
Ranimant mon courage– Et soutenant ma foi.

En toi j'ai la victoire, – La paix, la liberté,
À toi je rendrai gloire– Durant l'Éternité.

Nous nous glorifions aussi dans les tribulations (souffrances), sachant que la tribulation produit la patience, la patience l'expérience, et l'expérience l'espérance.
Romains 5. 3, 4
Je sais que mon rédempteur est vivant... et mes yeux le verront.
Job 19. 25, 27

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