mercredi 12 mai 2010

L'amour produit la vie



Un homme raconte qu'au début du siècle dernier, les vieilles locomotives fonctionnaient au bois et se rendaient de village en village. De ces locomotives s'échappaient des étincelles qui mettaient le feu aux champs de blé prêts à être moissonnés.
Certains champs brûlaient jusqu'à 15km, se répandant à travers la plaine et rencontrant parfois des fermes… Si le fermier se laissait surprendre, il perdait tout !
Un jour, un fermier a vu un de ces incendies au loin. A en juger par la direction du vent, il a compris que ce feu dévastateur allait droit sur sa ferme, et après avoir brûlé le blé, c'était sa ferme qui serait touchée. S'il ne faisait rien pour l'arrêter, il allait tout détruire : Son bétail, ses granges et même sa maison. Alors il a pris une torche et il a couru à la limite de ses champs et à commencer à allumer un contre-feu !
Le feu a commencé à brûler sur une centaine de mètres, tout autour de ses bâtiments. Quand le grand incendie est arrivé sur la surface DEJA BRULEE, le feu s'est arrêté…
Il a sauvé ses bâtiments mais il a perdu la récolte. Un peu après, dans une grande tristesse, il a parcouru les champs calcinés. Il a aperçu là, parterre, le corps calciné d'une poule. Il a pensé que cette poule avait paniqué et s'est trouvée piégée dans l'incendie. Machinalement, avec le bout de sa chaussure, il a retourné le corps calciné de la poule, et LA, de dessous la poule se sont mis à courir une douzaine de poussins. Avec son corps, cette mère poule avait sauvé ses poussins. Voilà le portrait qu'Esaïe a dépeint concernant le serviteur de l'Eternel.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire