samedi 15 mai 2010

Les cent talents d'argent



Amatsia, roi de Juda, n'avait guère confiance en Dieu. Aux prises avec les Edomites, il s'aperçoit que son armée est trop faible et enrôle cent mille hommes de guerre pour cent talents d'argent (2 Chroniques 25. 6). Un prophète vient lui dire qu'il doit plutôt se confier en Dieu, "car c'est en Dieu qu'est le pouvoir pour aider" (v. 8) ; et Amatsia de répondre : "Mais que faire quant aux cent talents d'argent que j'ai donnés à la troupe d'Israël" (v. 9) ? Alors "l'homme de Dieu" fait cette belle réponse : "II appartient à l'Éternel de te donner beaucoup plus que cela" (v. 9).

Comme chrétien, j'ai besoin de croire cette parole tout au long de ma vie. Je pourrais, par exemple, avoir une promotion très avantageuse financièrement, mais le travail serait tellement prenant qu'il en résulterait un affaiblissement spirituel. Je choisirai alors de privilégier ma vie avec Dieu et son service, étant assuré qu'il peut me donner beaucoup plus que ce que je perds.
Une légère entorse à la vérité me faciliterait vraiment la vie. Que faire ? Je décide de dire la vérité.
Je pourrais donner du temps et de l'argent pour l'œuvre de Dieu. Ne serait-il pas plus prudent d'épargner ? J'ai besoin d'entendre encore : "II appartient à Dieu de te donner beaucoup plus que cela" !
Nous ne ferons jamais de Dieu notre débiteur, car ses ressources sont infinies. Il dit : "Le monde est à moi et tout ce qu'il contient" (Psaume 50.12). Confions-nous fermement dans un Dieu à la fois puissant et miséricordieux, et soyons reconnaissants pour tout ce qu'il nous donne.

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