samedi 15 août 2009

15- Des soupirs devant Dieu.






(Le témoignage d’un cœur qui soupire après Dieu)

"Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Eternel, Mon coeur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant." Psaumes 84:2,3

Sans réellement savoir ni comprendre pourquoi une tristesse inexplicable envahissait mon cœur et mon âme, je voyais que rien ne pouvait s’y opposer.

Je n’avais pas de force pour lutter contre. Chaque jour, elle devenait de plus en plus présente et oppressante.

Rien ne pouvait lui résister, ni la joie, ni même ma volonté.

J’étais sans force. Devant ce torrent qui envahissait mes sentiments et mon être, l’impression de sombrer pour finir par se noyer dans cette tristesse inexplicable gagnait en intensité.

La dépression sans relâche frappait à ma porte pour gagner de jour en jour du terrain.

Je connus alors les moments les plus sombres sans pourtant pouvoir en définir la raison.

Dans ces moments-là, même la force de prier abandonnait le cœur du chrétien que je suis.

Sans pouvoir lutter, mon être entier était sur le point de perdre pied et de chavirer.

Mais pourquoi?

Même en cherchant bien, rien ne semblait donner la raison de cet état qui était le mien.

Rien!

C’est alors qu’en écoutant mon cœur et au moment ou le désespoir était sur le point de me submerger, je me rendis compte que mon être s’exprimait par de profonds soupirs.

Dans le silence, je me mis à écouter mon cœur qui s’exprimait de la sorte.

C’est alors qu’une Parole de l’Ecriture revint à ma mémoire: "De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui–même intercède par des soupirs inexprimables." Romains 8:26

La clé de ma situation et la solution à mon état était là, dans ces quelques mots de l’apôtre Paul.

Au même moment, je réalisai que mon cœur s’élevait vers Dieu, conduit par l’Esprit Saint par ces soupirs inexprimables.

La raison me fut rendue, et je compris pourquoi j’étais dans cet état de dépression.

En effet, mon être entier soupirait à plus de Dieu, à plus de communion, à plus de dépendance du Seigneur Jésus.
Comme à mon insu, mon être ne pouvait plus se suffire de la vie spirituelle que je lui offrais, il voulait plus et moi je lui donnais si peu…

Cette tristesse venait de Dieu et je ne l’avais pas réalisé.

Je croyais ma vie en Christ pas si mal que ça et il m’arrivait même de me prendre pour un modèle.

Je pensais pouvoir me satisfaire de cet état de choses. Mais mon être intérieur ne l’entendait pas de cette oreille.

Il opposait une résistance à ma suffisance et à mon contentement.

Il avait soif de son Seigneur, soif de communion. Son désir ardent était de vivre plus de Jésus.

Comment est-ce possible?

Mon être intérieur lèverait-il une fronde contre moi?

Pourtant, cela était en train de se passer.

Je compris alors toute ma misère et mon péché. La médiocrité de ma vie en Christ me fut révélée.

La folie de mon contentement me fut démontrée.

C’est alors que ma voix prit la place des soupirs pour exprimer et réclamer le pardon du Seigneur et Lui demander son aide, le remerciant de m’avoir rendu attentif au soupir que l’Esprit faisait monter vers le trône de la grâce.

Maintenant, je ne veux plus de médiocrité dans ma vie avec Jésus et chaque jour je demande au Seigneur de me faire entrer davantage dans cette vie merveilleuse qu’il offre à ses enfants.

Il est possible, ami lecteur, amie lectrice, que cette expérience soit aussi la tienne. Je n’ai alors qu’un conseil à te donner : écoute ton cœur, il sait de Qui tu as besoin.

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