lundi 16 août 2010

Histoire drôle ou drôle d’histoire...?




Voici un scénario fictif, sorte de parabole, que j’ai imaginé pour illustrer le propos qui va suivre :
« LE JUGE : Vous avez tué votre femme. Pourquoi ?
L’INCULPE : Ce n’est pas moi, c’est le couteau que tenait ma main. Par hasard, il est entré dans sa chair, à la place du cœur. Il aurait pu, tout autant, entrer ailleurs.
J : Qu’est – ce que vous me chantez là ? C’est tout de même bien vous qui avez décidé de la tuer.
I : Pas sûr ! Vous savez, le hasard a de ces fantaisies parfois, et puis, ma main est bien capable de faire le travail toute seule. En voyant le couteau, elle a dû se dire : « j’ai des doigts qui sont faits pour agripper des objets ; un couteau ça sert à couper ou piquer. Il y a un corps humain, tout près, là ; l’occasion est bonne. Hop ! J’enfonce avec délice le couteau dans cette chair vive ».
J : Qu’est – ce que ce discours absurde ? Le couteau, la main ne sont pas des instruments, des moyens. Ce crime, vous l’avez conçu pensé, préparé dans votre tête.
I : Ah ! Là, je vous arrête, M. le Juge. Dans ma tête, il y a un cerveau, et c’est lui qui décide, pas moi. Il est composé de neurones (cellules nerveuses) lesquels sont faits de molécules, atomes et particules. C’est toute cette mécanique qui conçoit et commande les gestes et les actions, comme les cerveaux de tous les animaux du monde. Cessez de voir de la pensée partout. Les choses peuvent bien se faire toute seule. Avec le hasard, l’enchaînement des circonstances, tout devient possible.
D’accord, un couteau qui m’appartient a tué ma femme ; ma main tenait le couteau ; mon cerveau a commandé à ma main de faire ce geste, lequel, par hasard ou pour tout autre raison, s’est révélé meurtrier. Mais cessez, je vous en prie, de m’accuser d’avoir pensé, conçu et présidé ce meurtre… qui aurait très bien pu ne pas en être un si le couteau, au lieu de percer le cœur de ma femme, s’était planté dans la miche de pain sur la table de la cuisine. Moi, je ne suis pour rien dans cette affaire, et vous ne pouvez pas prouver le contraire. »

Il paraît que l’affaire en est restée là, conclue par un non-lieu, le juge et les jurés n’ayant pas pu ébranler ni fissurer ce raisonnement en béton.
Absurde, mon histoire ? Pas plus que celle des scientifiques… et philosophes « évolutionnistes » qui affirment : « Tout ce qui existe dans la nature, choses, bêtes et gens, s’est fait tout seul, sans que personne n'y ait pensé à l’avance, ni rien prévu. Ne parlons surtout pas d’intelligence surhumaine (avant et au-dessus de l’homme) ni surnaturelle (au-delà ou au-dessus de la nature) qui présiderait à tout ce processus. Là, ce n’est plus de la science, c’est du domaine des religions.
L’ordre, l’harmonie, l’équilibre, la beauté qu’on admire dans la nature, et, chez l’homme, la conscience, l’intelligence, la volonté indépendante, le discernement des valeurs morales, le sens de l’esthétique, de la justice, de la dignité, de la liberté, oui, tout cela est dû au hasard, à un concours heureux de circonstances ou à des mécanismes aveugles, impersonnels, imprévisibles et fortuits, dont un qu’on appelle « sélection naturelle ». »

L’inculpé de mon histoire se dit totalement innocent du meurtre qu’il a commis, n’ayant ni motif, ni projet préalable, et que, si tout cela a eu lieu, c’est selon le hasard et les circonstances dont il n’était pas maître. Donc, on ne peut rien lui reprocher ni lui demander de rendre des comptes à qui que ce soit. De même, cette doctrine de l’évolution, même si elle n’explique rien, pose des problèmes scientifiquement insolubles, oblige ses supporters à faire toutes sortes d’acrobaties intellectuelles… et philosophiques pour se maintenir. On s’y accroche quand même, car elle est confortable pour la conscience. Elle endort les sentiments de culpabilité que peut nous reprocher cette conscience et, puisque, selon elle, il n’y a personne qui ne nous a faits selon des projets précis et des intentions à long terme, elle veut nous convaincre que nous ne sommes pas responsables de ce que nous pensons et faisons, étant seulement des animaux un peu plus évolués que les autres.

A vrai dire, cette doctrine est suicidaire, et mauvaise pour le moral, puisqu’elle ne propose aucune autre perspective que la mort et le néant.
La révélation biblique nous enseigne ceci : l’Eternel Dieu Créateur est l’alpha et l’oméga (ou commencement et fin de toutes choses), le premier et le dernier (Apocalypse 1 : 8,17) . L’être humain a été créé à l’image intellectuelle, morale et spirituelle de son Créateur, ce qui explique ses extraordinaires facultés psychiques, inexistantes chez l’animal, et le fait qu’il pense à l’éternité. Cette perspective lui fait pressentir une comparution devant son Créateur, laquelle peut déterminer la façon dont il vivra cette éternité.

La fin de cette histoire sera nettement différente de celle que j’ai imaginée : Il est réservé aux humains de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9 : 27). Chacun rendra compte à Dieu pour lui-même (Romain 14 : 12). Le verdict qui sera prononcé est déjà écrit dans la Bible depuis des millénaires : Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Romain 3 : 23). Aïe ! Ça fait mal à l’âme, non ?
Lors de cette scène solennelle que la Bible appelle Jugement dernier (Apocalypse 20 : 11-15), plusieurs questions seront posées à chacun(e) de ceux et celles qui seront devant le Juge suprême. Parmi toutes, j’en propose deux. A votre avis, laquelle des deux sera posée à chacun(e) qui devra répondre pour lui (elle)-même ? :
1. As-tu souvent une pensée pour « l’homme de Néanderthal » et pour « Lucie », tes célèbres ancêtres, descendus de l’arbre dans lequel « le singe et la guenon », leurs grands-parents avaient leurs quartiers ? Plusieurs spécimens d’entre eux n’ont pas changé et sont encore dans la nature actuelle. D’autres, au cours de milliers ou millions d’années ont évolué pour devenir ce que toi, tu es maintenant ? Milites - tu en faveur de cette doctrine ?
2. Qu’as-tu fait de Jésus-Christ, lui qui te dit : Moi qui t’aime et t’ai créé de toutes pièces à mon image, je suis venu, par le même amour, pour te sauver de la perdition et t’assurer la vie éternelle ?
La Bible dit : « Vous ne savez pas ce qui arrivera demain, car qu’est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît (Jacques 4 : 14). »


Michel Renneteau
(Extrait de sa brochure :« Voir, réfléchir, témoigner aujourd’hui », avec la permission de l’auteur)
15320 RUYNES en MARGERIDE (France)

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