lundi 16 août 2010

Une perte irréparable




Un explorateur du cours supérieur de l’Amazone, en Amérique du Sud, avait exigé de ses porteurs un travail excessif afin de parvenir le plus rapidement à son but. Il voulait brûler les étapes, au prix de marches forcées.



Tout alla bien pendant quelques jours. Mais, un soir, les porteurs indigènes, épuisés, déclarèrent qu’ils ne pouvaient plus bouger. Gravement assis autour du feu, ils ne cédaient à aucune exhortation ni promesse. Leur chef donna la raison de leur refus :
- Mes hommes ne peuvent ni ne veulent reprendre la route avant que leur âme ait rattrapé leur corps.

Ils étaient exténués et se sentaient défaillir. A quoi leur aurait servi une augmentation de salaire ?

Nous sommes dans un temps où l’appât du gain, le rythme échevelé d’une vie trépidante, mais aussi les exigences du rendement, amènent beaucoup de nos contemporains à l’extrême limite de leurs forces. A quoi servirait-il de posséder tous les trésors du monde si, en fin de compte, on vient à en perdre sa vie ?

Le but réel de l’existence, ce n’est pas l’accumulation des richesses, des plaisirs et des vanités de ce monde ; c’est assurer sa vie, son âme pour l’éternité. Et pour cela, il n’y a qu’un chemin, qu’une porte : Jésus-Christ. Ni les compagnies d’assurances ni la «Sécu» n’offrent une quelconque garantie à ce sujet pourtant capital. Jésus le dit : Pour ne pas perdre notre âme, il faut renoncer à soi-même et Le suivre, lui qui a consenti à perdre Sa vie sur la croix pour donner la vie éternelle à ceux qui se rangent à Sa suite. Le croyez-vous ?

Extrait de « Vivre aujourd’hui » 2002
42, chemin de Lautagne – 26000 VALENCE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire