la soif

Une pauvre femme se mourait, ses lèvres étaient desséchées par la soif ardente qui la dévoraient. Sa petite fille, assise à ses côtés, se demandait ce qui pourrait la soulager. Soudain, une pensée lui vint. Tout à côté était le château dont les serres contenaient de magnifiques raisins; peut-être pourrait-elle en obtenir pour sa mère. Elle partit en toute hâte et demanda au concierge de l'introduire auprès du châtelain. «Impossible, répondit-il, personne ne peut franchir cette porte...» A ce moment, le fils du châtelain qui revenait de la ville vit le chagrin de l'enfant, en fut touché, et lui en demanda la cause: «Monsieur, dit-elle, maman est mourante et j'espérais pouvoir acheter ici une grappe de raisin pour étancher sa soif.»

A ces mots, le Jeune homme l'invita à le suivre dans les serres du château et, cueillant quelques grappes superbes, il les lui mit dans la main en disant : «Mon Père ne vend pas... il donne.» MON PÈRE NE VEND PAS...

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